Sujet de la discussionPosté le 06/06/2011 à 20:28:23Les bases du mastering pour musiciens
Le titre de cet article va inciter certains ingénieurs de mastering professionnels à foncer sur différents forums pour se plaindre. « C'est ce qui cloche dans ce business : ces gars là ne savent pas masteriser, les professionnels sont incontournables, blablabla. »
Perso j'apprécie assez utiliser un compresseur coloré type Manley Vari-Mu pour "lier la sauce" et donner un "grain sonore" aux titres que je masterise. Le gain de niveau n'est pas le but recherché, et la réduction de gain ne dépasse pas 2 dB. La compression plus importante et le gain de niveau se font avec un second compresseur (cela peut être du large bande ou du multibandes).
La compression parallèle est aussi utilisée en mastering, souvent pour contre-balancer les effets secondaires quand on cherche un niveau de bourrin (où toutes les transitoires ont disparu). Cela permet de ramener un peu de vie. En mixage par contre, ce sera plus un choix artistique.
Une compression de 1 ou 2 dB avec un bon compresseur bien réglé exige une oreille déjà bien affûtée pour être détectable.
Comme je ne ne connais ni le compresseur que tu utilises, ni ses réglages, poster quelques exemples audio ici pourrait soutenir ta thèse qui ne correspond pas à mon expérience.
[ Dernière édition du message le 26/07/2014 à 13:49:16 ]
Will Zégal
75466
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
314Posté le 26/07/2014 à 14:04:51
Citation :
La compression parallèle est aussi utilisée en mastering, souvent pour contre-balancer les effets secondaires quand on cherche un niveau de bourrin (où toutes les transitoires ont disparu).
Merci Roger. C'est exactement ce que je voulais faire et je l'ai senti comme ça.
Le style de musique (assez électronique un peu bourrin) et sa destination (une démo qui sera écoutée sur n'importe quoi) m'ont incité à chercher pas mal de niveau, mais je voulais garder des transitoires pour la patate et un peu d'air parce qu'il y a quand même des parties assez subtiles et que je ne supporte pas la musique étouffée par la compression.
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Hors sujet :
Au passage, j'avais fait un premier pre-mastering à chaud, fatigué par une journée de mixage et quelques nuits blanches sur le morceaux dans les jours qui précédaient. C'était carrément bourrin et énormément de trucs avaient disparu. Ecouté à froid, reposé, c'était la cata.
C'est pourtant un truc que je répète à l'envie aux gens qui font du pre-mastering maison : bossez reposé avec les oreilles fraîches.