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GAINS IN et OUT DU COMPRESSEUR

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Sujet de la discussion GAINS IN et OUT DU COMPRESSEUR
Bonjour , je souhaiterais savoir quelle démarche/dans quel ordre procédez-vous pour gérer les gains IN/OUT d'un compresseur en situation de mastering ?

Ca dépend de mon GR ça je ne pense pas me tromper . Mais sorti de là comment être le plus précis possible ? Comment les gérer l'un par rapport à l'autre et dans quel ordre ?



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Salut,

Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu cherches à savoir.

Sur certains compresseurs il n'y a pas de réglage de threshold car il est fixe, donc c'est en jouant sur le gain d'entrée que tu peux doser la quantité de signal à compresser. Si tu as les deux réglages, alors le gain d'entrée te sert simplement à faire du gain staging si nécessaire (bien pratique si ton compresseur est le premier appareil dans la chaîne et que tu travailles sur un fichier de niveau particulièrement bas par exemple).

Le gain de sortie doit être réglé de sorte que tu récupères le niveau souhaité pour la suite du processus.
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Et bien dans le cas présent je fais "mumuse" avec le IGS tubecore mastering edition d'un ami présentement (étant habituellement ITB ) , j'ai bien un gain d'entrée , un threshold , un gain de sortie (pas de ratio ... ??? ) et... un dry/wet (bon de ce que j'ai compris le dry wet est là pour faire de la parallèle donc en compression "standard" je mets 100% wet ) .
Je me demande donc comment doser efficacement et de la manière la plus pragmatique qui soit mes gains .
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Le gain de sortie sert habituellement à compenser la réduction de gain produite par le compresseur. Quand il y a un gain d'entrée en plus threshold, c'est souvent pour amener une coloration à la manière d'un "drive".
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De mémoire, sur ce modèle, le réglage « output » ne peut qu’atténuer, pas ajouter.
Tu peux par contre ajouter via le gain et colorer plus ou moins : soit plus de gain et un threshold plus haut, ou moins de gain et un threshold plus bas, à choisir à l’oreille.
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Citation de rroland :
De mémoire, sur ce modèle, le réglage « output » ne peut qu’atténuer, pas ajouter.
Tu peux par contre ajouter via le gain et colorer plus ou moins : soit plus de gain et un threshold plus haut, ou moins de gain et un threshold plus bas, à choisir à l’oreille.

Bingo ! Un tour sur le site du constructeur montre effectivement un gain de sortie uniquement négatif. La compensation de volume ne peut donc se faire que sur le gain d'entrée, ce qui aura pour conséquence de changer le réglage du threshold en cour. C'est une méthode particulière...

[ Dernière édition du message le 15/09/2021 à 15:20:18 ]

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Mais la compensation de volume ne peut se faire que sur le gain IN , j'en reviens à ma question de base , comment gérer le gain OUT ? Je le cale à 0 d'office ?
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Ben oui du coup, à moins que pour une raison ou une autre tu aies besoin de récupérer de la marge en sortie...
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Ok , en effet c'est pas hyper intuitif de prime abord mais ça explique tout , merci à tous pour vos réponses
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Citation :
comment gérer le gain OUT ? Je le cale à 0 d'office ?

De base, oui, sauf si tu en décides autrement, pour l'une ou l'autre raison (niveau de sortie trop élevé, par exemple).
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J'ai bien tout compris merci à vous . J'ai une question subsidiaire (qui mérite peut-être un autre topic , mais je vais vous la poser ici dans un premier temps :
Cette histoire de gain est ok , cependant je rencontre un problème , ce compresseur 'donc l'IGS Tubecore ) envoi ensuite le signal dans un EQ à lampes (le Tegeler EQP-1 ) qui me sert à booster un peu le fréquentiel qui demande à l'être , hors , je rencontre un gros problème de saturation sur les lowend (et uniquement sur les lowend) , et ce bien entendu même sur des mix qui ne sont pas déjà saturés à ce niveau à la base .
Je m'interroge donc sur l'impact négatif de chaîner ainsi des lampes . Est-ce un problème connu ou bien est-ce moi qui sort encore trop fort du compresseur ?
j'ai tenté pas mal de méthodes (notamment le HPF du compresseur ) , rien de très probant . Ce qui semblerait le mieux atténuer le soucis serait de cut sur l'eq en même temps que de booster (ce qui est apparemment une technique connue sur les eq type pultec) mais ce n'est pas toujours justifié selon le morceau .
Auriez-vous un avis sur la question ?
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Citation :
Je m'interroge donc sur l'impact négatif de chaîner ainsi des lampes . Est-ce un problème connu ou bien est-ce moi qui sort encore trop fort du compresseur ?

Chainer des machine à lampes ne pose aucun problème.Quand tu boostes une zone de fréquence, il y a forcément une amplification. Si quand tu sors du compresseur, tu es déjà proche (sans y être) de la zone de saturation, il se peut que le signal soit distordu si tu lui ajoutes encore quelques dB (même si c'est sur une seule zone fréquentielle). Tu peux réaliser le test avant compression, ou en baissant le niveau de sortie du compresseur, pour vérifier.
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C'est bien ce que je fais pour palier au problème , ce que je ne m'explique pas en revanche c'est pourquoi la manip' boost+cut fonctionne , on sait que ça créé un creux dans les bas-mid tout en boostant le low-end , c'est pourtant bien dans le low-end que ça sature et cette manip règle le problème , ça reste un mystère pour moi mais ça fonctionne (tout ça sans toucher aux réglages du compresseur bien entendu ) .
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Parce que quand tu appliques un boost + cut, au niveau volume cela s'annule (en tout ou en partie). Lorsque tu ne fais qu'un des deux, le volume va varier.
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Et bien avec un eq type pultec justement non , ça ne s'annule pas (ça se vérifie visuellement avec n'importe quel plugin d'analyse fréquentielle ) , si je boost mon low-end en même temps que je le cut , le cut va aller chercher plus vers les bas mid tout en permettant à mon bas d'être boosté , j'ai même retrouvé pas mal de vidéos youtube qui traitent du phénomène . J'ai fait des tests cet après-midi et l'EQP1 Tegeler sature très vite , même tous les boosts et cuts à zéro , c'est bien dommage mais ça explique finalement qu'avec un compresseur en amont on soit vite dans le rouge .
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Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?
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Citation de laurend :
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?


laurend, tu es tellement prévisible que ça en est un plaisir de te lire. :mrg:
18
Citation de laurend :
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?
:mrg: Je me faisais exactement la même réflexion à la lecture de ce sujet
19
Citation de laurend :
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?


Je sais que c'est du 2nd degré mais je tiens quand même à préciser que 100% de mon matos est acheté d'occaz' et que pour faire tourner des plugins il faut un pc , un écran etc ... et que c'est tout aussi nuisible à la planète :bravo:
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Citation :
J'ai fait des tests cet après-midi et l'EQP1 Tegeler sature très vite

C'est un peu ennuyeux quand même, parce que si l'eq sature, et que tu dois baisser le volume en sortie de compression, il faudra le récupérer ensuite, après l'eq...
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Citation de boby :
Je sais que c'est du 2nd degré mais je tiens quand même à préciser que 100% de mon matos est acheté d'occaz' et que pour faire tourner des plugins il faut un pc , un écran etc ... et que c'est tout aussi nuisible à la planète

Alors que produire un compresseur hardware et lui coller une prise de courant au cul est au contraire très bénéfique pour la planète.
Et sur quoi il est branché le compresseur vert, hein ?:mrg:

Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

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Électronique à tube:
Son : de A++ à Z
Consommation électrique : de Z à Z--
Mobilisation de resources (quantité de métaux > poids > transport) : Z
Spécifications audio : de B à Z
Maintenance : D. La facilité de réparation est compensée par le changement régulier des tubes et les risques d'électrocution.
Valeur à la revente : A temps que dure la mode du "vintage" en audio.

Comme toutes les solutions "hardware", multiplier les instances, multiplie les défauts évoqués ci-dessus.

Les solutions logicielles :
Son : de A+++ à Z
Consommation électrique : de A+++ à A
Mobilisation de resources (quantité de métaux > poids > transport) : A+++
Spécifications audio : de A+++ à Z
Maintenance : D. Faire un "update" n'est pas compliqué tant que les développeurs font le job. Mais on dépend aussi des OS et des "hardwares".
Valeur à la revente : X, Y ou Z parce qu' en audio numérique, l'obsolescence, programmée ou non, arrive rapidement.

La multiplication des instances n'énerve que très légèrement la consommation électrique.

[ Dernière édition du message le 21/09/2021 à 16:40:33 ]

23
Citation de laurend :
Comme toutes les solutions "hardware", multiplier les instances, multiplie les défauts évoqués ci-dessus.

Sans compter l'augmentation de la pollution.

Naviguant entre le monde de la musique et celui de la post-prod à l'image, cela fait longtemps que je suis frappé par la permanence des mythes concernant le hardware dans le monde de la musique (je ne parle pas des instruments, mais des outils de mixage) alors que dans le monde de la post-prod à l'image, on est passé au tout virtuel dès que les ressources matérielles l'ont permis. A supposer qu'on ne trouve pas d'outils virtuels capables d'égaler des outils hardwares, les avantages du ITB compensent largement.
Dans le mixage à l'image, l'utilisation intense de l'automation est sans doute une des raisons primordiale du choix de l'ITB. Mais je n'ai pas l'impression que cela impacte négativement la qualité du son des films, surtout si on compare à l'indigence de certaines productions musicales sur ce critère.
Dans la liste des avantages, le vrai total recall qui permet de retrouver notre travail en l'état et sans effort, y compris plusieurs semaines après une séance de travail, des outils numériques d'une puissance impossible à imaginer en analogique, et même en hardware numérique (moins de 150€ pour un Fabfilter Q3 qui est un Eq dont on aurait pas oser rêver il y a 10 ou 15 ans).

Considérer que les outils analogiques seraient un aboutissement est pour moi un manque de curiosité sur ce que proposent les outils numériques. Et puis les outils analogiques peuvent être suffisants lorsque on travaille dans des conditions idéales (bons outils analogiques, bon musiciens, etc). Et ça devrait toujours être comme ça. Mais bon...

Je ne ne devrais pas avoir besoin d'Isotope RX, ni de Melodyne, mais je l'utilise pourtant très souvent. Seul le résultat compte.

Enfin, je devrais parler au passé, vu ma situation.

Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

[ Dernière édition du message le 21/09/2021 à 10:38:06 ]

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Ce qui est amusant dans le domaine de la musique, c'est que les plus fervents défenseurs de l'analogique sont souvent des illustres inconnus voire des débutants qui s'imaginent que le matos analogique est le sésame qui va leur permettre de produire les mêmes sons légendaires que ceux qui ont bercé leurs jeunes années. Alors que quand on parle aux plus grands producteurs et ingés son, la grande majorité d'entre eux reconnait les avantages du software, nombreux sont ceux qui ont totalement franchi le pas, et ceux qui continuent à utiliser du matériel le font simplement par habitude et facilité. Bien sûr tous (sauf les jeunes) parlent de l'analogique avec passion mais leur attachment est lié à une foule de beaux souvenirs et ils sont les premiers à reconnaître que c'est juste de la nostalgie.

Le mastering est le dernier bastion dans lequel l'analogique reste considéré comme supérieur soniquement par un grand nombre. Mais il me semble évident qu'on vit les dernières années de l'hégémonie analogique dans le mastering. Se lancer aujourd'hui dans cette discipline et ne pas choisir la voie numérique serait déraisonnable, même sans prendre en considération l'immense avantage en termes d'investissement financier.
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Ce qui est amusant, c'est que l'on peut utiliser sans souci des machines d'il y a 30 ans.
Installer un soft d'il y a 30 ans, ce n'est pas la même.
Avec le logiciel, il faut maintenir le matériel sur lequel il fonctionne. Donc pour moi c'est kifkif.

Vous comptez les serveurs qui tournent pour héberger les versions téléchargeables, les updates, les clés d'enregistrements, les mails de pub suite à l'achat, etc... ? tout cela n'est pas visible, mais ça consomme aussi beaucoup.

L'idéal, tant en logiciel qu'en matériel, c'est d^'être raisonnable, d'éviter de renouveler le bazar tous les 2 ans...