GAINS IN et OUT DU COMPRESSEUR
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boby lapointe
Ca dépend de mon GR ça je ne pense pas me tromper . Mais sorti de là comment être le plus précis possible ? Comment les gérer l'un par rapport à l'autre et dans quel ordre ?
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Jean-Marc Boulier
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu cherches à savoir.
Sur certains compresseurs il n'y a pas de réglage de threshold car il est fixe, donc c'est en jouant sur le gain d'entrée que tu peux doser la quantité de signal à compresser. Si tu as les deux réglages, alors le gain d'entrée te sert simplement à faire du gain staging si nécessaire (bien pratique si ton compresseur est le premier appareil dans la chaîne et que tu travailles sur un fichier de niveau particulièrement bas par exemple).
Le gain de sortie doit être réglé de sorte que tu récupères le niveau souhaité pour la suite du processus.
Jean-Marc
boby lapointe
Je me demande donc comment doser efficacement et de la manière la plus pragmatique qui soit mes gains .
laurend
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rroland
Tu peux par contre ajouter via le gain et colorer plus ou moins : soit plus de gain et un threshold plus haut, ou moins de gain et un threshold plus bas, à choisir à l’oreille.
laurend
De mémoire, sur ce modèle, le réglage « output » ne peut qu’atténuer, pas ajouter.
Tu peux par contre ajouter via le gain et colorer plus ou moins : soit plus de gain et un threshold plus haut, ou moins de gain et un threshold plus bas, à choisir à l’oreille.
Bingo ! Un tour sur le site du constructeur montre effectivement un gain de sortie uniquement négatif. La compensation de volume ne peut donc se faire que sur le gain d'entrée, ce qui aura pour conséquence de changer le réglage du threshold en cour. C'est une méthode particulière...
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[ Dernière édition du message le 15/09/2021 à 15:20:18 ]
boby lapointe
Jean-Marc Boulier
Jean-Marc
boby lapointe
rroland
comment gérer le gain OUT ? Je le cale à 0 d'office ?
De base, oui, sauf si tu en décides autrement, pour l'une ou l'autre raison (niveau de sortie trop élevé, par exemple).
boby lapointe
Cette histoire de gain est ok , cependant je rencontre un problème , ce compresseur 'donc l'IGS Tubecore ) envoi ensuite le signal dans un EQ à lampes (le Tegeler EQP-1 ) qui me sert à booster un peu le fréquentiel qui demande à l'être , hors , je rencontre un gros problème de saturation sur les lowend (et uniquement sur les lowend) , et ce bien entendu même sur des mix qui ne sont pas déjà saturés à ce niveau à la base .
Je m'interroge donc sur l'impact négatif de chaîner ainsi des lampes . Est-ce un problème connu ou bien est-ce moi qui sort encore trop fort du compresseur ?
j'ai tenté pas mal de méthodes (notamment le HPF du compresseur ) , rien de très probant . Ce qui semblerait le mieux atténuer le soucis serait de cut sur l'eq en même temps que de booster (ce qui est apparemment une technique connue sur les eq type pultec) mais ce n'est pas toujours justifié selon le morceau .
Auriez-vous un avis sur la question ?
rroland
Je m'interroge donc sur l'impact négatif de chaîner ainsi des lampes . Est-ce un problème connu ou bien est-ce moi qui sort encore trop fort du compresseur ?
Chainer des machine à lampes ne pose aucun problème.Quand tu boostes une zone de fréquence, il y a forcément une amplification. Si quand tu sors du compresseur, tu es déjà proche (sans y être) de la zone de saturation, il se peut que le signal soit distordu si tu lui ajoutes encore quelques dB (même si c'est sur une seule zone fréquentielle). Tu peux réaliser le test avant compression, ou en baissant le niveau de sortie du compresseur, pour vérifier.
boby lapointe
rroland
boby lapointe
laurend
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lm
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?
laurend, tu es tellement prévisible que ça en est un plaisir de te lire.
Danbei
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?
boby lapointe
Il est peut être temps de passer au ITB avec https://www.flux.audio/project/solera/ sans s'emmerder avec toutes ces vieilleries bruyantes et nuisibles à la planète ?
Je sais que c'est du 2nd degré mais je tiens quand même à préciser que 100% de mon matos est acheté d'occaz' et que pour faire tourner des plugins il faut un pc , un écran etc ... et que c'est tout aussi nuisible à la planète
rroland
J'ai fait des tests cet après-midi et l'EQP1 Tegeler sature très vite
C'est un peu ennuyeux quand même, parce que si l'eq sature, et que tu dois baisser le volume en sortie de compression, il faudra le récupérer ensuite, après l'eq...
Jan mk2
Je sais que c'est du 2nd degré mais je tiens quand même à préciser que 100% de mon matos est acheté d'occaz' et que pour faire tourner des plugins il faut un pc , un écran etc ... et que c'est tout aussi nuisible à la planète
Alors que produire un compresseur hardware et lui coller une prise de courant au cul est au contraire très bénéfique pour la planète.
Et sur quoi il est branché le compresseur vert, hein ?
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."
laurend
Son : de A++ à Z
Consommation électrique : de Z à Z--
Mobilisation de resources (quantité de métaux > poids > transport) : Z
Spécifications audio : de B à Z
Maintenance : D. La facilité de réparation est compensée par le changement régulier des tubes et les risques d'électrocution.
Valeur à la revente : A temps que dure la mode du "vintage" en audio.
Comme toutes les solutions "hardware", multiplier les instances, multiplie les défauts évoqués ci-dessus.
Les solutions logicielles :
Son : de A+++ à Z
Consommation électrique : de A+++ à A
Mobilisation de resources (quantité de métaux > poids > transport) : A+++
Spécifications audio : de A+++ à Z
Maintenance : D. Faire un "update" n'est pas compliqué tant que les développeurs font le job. Mais on dépend aussi des OS et des "hardwares".
Valeur à la revente : X, Y ou Z parce qu' en audio numérique, l'obsolescence, programmée ou non, arrive rapidement.
La multiplication des instances n'énerve que très légèrement la consommation électrique.
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[ Dernière édition du message le 21/09/2021 à 16:40:33 ]
Jan mk2
Comme toutes les solutions "hardware", multiplier les instances, multiplie les défauts évoqués ci-dessus.
Sans compter l'augmentation de la pollution.
Naviguant entre le monde de la musique et celui de la post-prod à l'image, cela fait longtemps que je suis frappé par la permanence des mythes concernant le hardware dans le monde de la musique (je ne parle pas des instruments, mais des outils de mixage) alors que dans le monde de la post-prod à l'image, on est passé au tout virtuel dès que les ressources matérielles l'ont permis. A supposer qu'on ne trouve pas d'outils virtuels capables d'égaler des outils hardwares, les avantages du ITB compensent largement.
Dans le mixage à l'image, l'utilisation intense de l'automation est sans doute une des raisons primordiale du choix de l'ITB. Mais je n'ai pas l'impression que cela impacte négativement la qualité du son des films, surtout si on compare à l'indigence de certaines productions musicales sur ce critère.
Dans la liste des avantages, le vrai total recall qui permet de retrouver notre travail en l'état et sans effort, y compris plusieurs semaines après une séance de travail, des outils numériques d'une puissance impossible à imaginer en analogique, et même en hardware numérique (moins de 150€ pour un Fabfilter Q3 qui est un Eq dont on aurait pas oser rêver il y a 10 ou 15 ans).
Considérer que les outils analogiques seraient un aboutissement est pour moi un manque de curiosité sur ce que proposent les outils numériques. Et puis les outils analogiques peuvent être suffisants lorsque on travaille dans des conditions idéales (bons outils analogiques, bon musiciens, etc). Et ça devrait toujours être comme ça. Mais bon...
Je ne ne devrais pas avoir besoin d'Isotope RX, ni de Melodyne, mais je l'utilise pourtant très souvent. Seul le résultat compte.
Enfin, je devrais parler au passé, vu ma situation.
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."
[ Dernière édition du message le 21/09/2021 à 10:38:06 ]
Jean-Marc Boulier
Le mastering est le dernier bastion dans lequel l'analogique reste considéré comme supérieur soniquement par un grand nombre. Mais il me semble évident qu'on vit les dernières années de l'hégémonie analogique dans le mastering. Se lancer aujourd'hui dans cette discipline et ne pas choisir la voie numérique serait déraisonnable, même sans prendre en considération l'immense avantage en termes d'investissement financier.
Jean-Marc
Anonyme
Installer un soft d'il y a 30 ans, ce n'est pas la même.
Avec le logiciel, il faut maintenir le matériel sur lequel il fonctionne. Donc pour moi c'est kifkif.
Vous comptez les serveurs qui tournent pour héberger les versions téléchargeables, les updates, les clés d'enregistrements, les mails de pub suite à l'achat, etc... ? tout cela n'est pas visible, mais ça consomme aussi beaucoup.
L'idéal, tant en logiciel qu'en matériel, c'est d^'être raisonnable, d'éviter de renouveler le bazar tous les 2 ans...
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