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Hacht
Publié le 06/08/10 à 11:11
Voir les descriptifs disponibles en ligne... A noter: la boucle S/R qui permet d'utiliser les effets en "4CM" (méthode 4 cables: guitare IN entrée du GT IN 1er groupe d'effets IN "send" vers entrée et donc préampli de l'ampli IN "send" de l'ampli vers "return" du GT IN 2e groupe d'effets IN "return" de l'ampli).
De plus, on peut assigner cette chaîne au côté gauche de la stéréo et envoyer le signal de droite à un autre ampli, à travers des effets ou non: la place de ceux-ci est de fait pleinement paramétrable et les réglages permettent d'obtenir un son authentiquement stéréo, y compris avec le "looper" (échantillonneur) embarqué. J'enregistre souvent une rythmique sur un ampli à gauche et je joue un solo sur l'ampli de droite... Ou bien j'interprète des parties harmonisées sur deux amplis en même temps... Seul le GT10 permet cela parmi les produits de cette tranche de prix (le POD X3L n'étant pas au point sur le plan de la boucle d'effets, comme j'ai pu m'en rendre compte, et le RP1000 ne donnant pas accès à la stéréo pour autant que je sache).
UTILISATION
Comme toujours avec Boss, le manuel est un modèle d'inefficacité, fondé sur des évidences et pléonasmes. En revanche, la fonction "easy tone" directement accessible sur l'engin sera bien utile aux débutants. Les utilisateurs éclairés découvriront pour leur part que tout ou presque est paramétrable, avec une facilité... relative (le passage d'un menu à l'autre n'allant pas de soi dans tous les cas). Je regrette un peu de n'avoir pas retrouvé les nombreux potentiomètres du GT8 sur ce dernier modèle.
QUALITÉ SONORE
S'ils sont bien réglés, les nombreux effets sont pour la plupart convaincants, avec les huit guitares et six amplis que je leur associe.
L'engin me semble donner le meilleur de lui-même sur amplificateur, à lampes si possibles: à condition que ses niveaux d'entrée / sortie soient convenablement calibrés, il respecte honorablement l'enveloppe et la dynamique du signal originel (mon pédalier analogique en "true bypass" altère beaucoup plus le son si je n'active pas son buffer d'entrée, par exemple; les multieffets Zoom ou Line6 que j'utilise en parallèle ne font pas mieux non plus).
En direct console, il peut assurer mais requiert l'ajout d'effets compensant le côté a priori très "générique" des simulations (les "Résonateurs" donnent par exemple de la profondeur aux HP virtuels). J'avoue utiliser plutôt Line6 pour enregistrer, mais par commodité plus qu'autre chose: le Boss est plus dynamique et réagit mieux aux modifs de volume/tonalité sur la guitare...
AVIS GLOBAL
J'emploie l'engin depuis sa sortie, comme je l'ai fait auparavant avec les ME8, GT3, GT6 et GT8. En trente ans de pratique, j'ai pu acheter ou longuement essayer bien d'autres choses dont, ces dernières années, maints multieffets numériques et / ou appareils à modélisation: POD.2, XT et X3L, Tonelab Desktop et LE, un Korg dont le nom ne me revient pas, un Zoom, des amplis VOX AD, Line6 Spider Valve et Roland Micro Cube... Le GT10 reste à ce jour le coeur de mon "rig" scénique car sa flexibilité est imbattable.
Le cliché selon lequel les modélisations d'amplis "sonnent mieux" dans les autres marques se vérifie uniquement si on n'approfondit pas les essais: comme ses prédécesseurs et sous réserve qu'on le travaille avec un esprit ouvert, le GT10 a le potentiel nécessaire pour délivrer des émulations réalistes, dans de nombreuses configurations.
Le poncif d'après lequel "c'est du numérique et ça sonne forcément moins bien que l'analogique" se dégonflera de lui-même pour qui sait s'y prendre et garde un minimum de distance critique: le GT10 ne sonne notoirement "numérique" que s'il est mal réglé (comme dans bien des patches d'usine, malheureusement).
Certes, mes Cry Baby, Dynacomp, TS808, Big Muff, HT-Dual, phaser, chorus et écho analogiques sonnent mieux que leurs clones dans le GT... mais cette différence n'est plus notable sur scène, ni même dans une enregistrement... numérique (et pour cause). Je vais et viens entre mon pédalier analogique et le GT sans que jamais on m'ait dit que mon son était trop digital dans le 2e cas: les résultats sont en fait très proches.
Seul reproche (mais il est de taille et pourra alimenter bien des malentendus illustrés par certaines revues précédentes): ayant le défaut de sa qualité de flexibilité, le GT10 est quand même extrêmement difficile à régler correctement dans une config donnée. Pour la plupart des innombrables paramètres, la fourchette utilisable s'avère particulièrement étroite et n'illustre pas ce à quoi s'attendrait l'utilisateur d'appareils analogiques. Exemple parmi tant d'autres: si le gain est mal géré, les modélisations d'amplis génèrent un effet "cocked wah" (son d'une wah en position fixe). Il faut développer des stratégies pour contourner ce défaut, dont on espère qu'il aura disparu avec le GT suivant.
De plus, on peut assigner cette chaîne au côté gauche de la stéréo et envoyer le signal de droite à un autre ampli, à travers des effets ou non: la place de ceux-ci est de fait pleinement paramétrable et les réglages permettent d'obtenir un son authentiquement stéréo, y compris avec le "looper" (échantillonneur) embarqué. J'enregistre souvent une rythmique sur un ampli à gauche et je joue un solo sur l'ampli de droite... Ou bien j'interprète des parties harmonisées sur deux amplis en même temps... Seul le GT10 permet cela parmi les produits de cette tranche de prix (le POD X3L n'étant pas au point sur le plan de la boucle d'effets, comme j'ai pu m'en rendre compte, et le RP1000 ne donnant pas accès à la stéréo pour autant que je sache).
UTILISATION
Comme toujours avec Boss, le manuel est un modèle d'inefficacité, fondé sur des évidences et pléonasmes. En revanche, la fonction "easy tone" directement accessible sur l'engin sera bien utile aux débutants. Les utilisateurs éclairés découvriront pour leur part que tout ou presque est paramétrable, avec une facilité... relative (le passage d'un menu à l'autre n'allant pas de soi dans tous les cas). Je regrette un peu de n'avoir pas retrouvé les nombreux potentiomètres du GT8 sur ce dernier modèle.
QUALITÉ SONORE
S'ils sont bien réglés, les nombreux effets sont pour la plupart convaincants, avec les huit guitares et six amplis que je leur associe.
L'engin me semble donner le meilleur de lui-même sur amplificateur, à lampes si possibles: à condition que ses niveaux d'entrée / sortie soient convenablement calibrés, il respecte honorablement l'enveloppe et la dynamique du signal originel (mon pédalier analogique en "true bypass" altère beaucoup plus le son si je n'active pas son buffer d'entrée, par exemple; les multieffets Zoom ou Line6 que j'utilise en parallèle ne font pas mieux non plus).
En direct console, il peut assurer mais requiert l'ajout d'effets compensant le côté a priori très "générique" des simulations (les "Résonateurs" donnent par exemple de la profondeur aux HP virtuels). J'avoue utiliser plutôt Line6 pour enregistrer, mais par commodité plus qu'autre chose: le Boss est plus dynamique et réagit mieux aux modifs de volume/tonalité sur la guitare...
AVIS GLOBAL
J'emploie l'engin depuis sa sortie, comme je l'ai fait auparavant avec les ME8, GT3, GT6 et GT8. En trente ans de pratique, j'ai pu acheter ou longuement essayer bien d'autres choses dont, ces dernières années, maints multieffets numériques et / ou appareils à modélisation: POD.2, XT et X3L, Tonelab Desktop et LE, un Korg dont le nom ne me revient pas, un Zoom, des amplis VOX AD, Line6 Spider Valve et Roland Micro Cube... Le GT10 reste à ce jour le coeur de mon "rig" scénique car sa flexibilité est imbattable.
Le cliché selon lequel les modélisations d'amplis "sonnent mieux" dans les autres marques se vérifie uniquement si on n'approfondit pas les essais: comme ses prédécesseurs et sous réserve qu'on le travaille avec un esprit ouvert, le GT10 a le potentiel nécessaire pour délivrer des émulations réalistes, dans de nombreuses configurations.
Le poncif d'après lequel "c'est du numérique et ça sonne forcément moins bien que l'analogique" se dégonflera de lui-même pour qui sait s'y prendre et garde un minimum de distance critique: le GT10 ne sonne notoirement "numérique" que s'il est mal réglé (comme dans bien des patches d'usine, malheureusement).
Certes, mes Cry Baby, Dynacomp, TS808, Big Muff, HT-Dual, phaser, chorus et écho analogiques sonnent mieux que leurs clones dans le GT... mais cette différence n'est plus notable sur scène, ni même dans une enregistrement... numérique (et pour cause). Je vais et viens entre mon pédalier analogique et le GT sans que jamais on m'ait dit que mon son était trop digital dans le 2e cas: les résultats sont en fait très proches.
Seul reproche (mais il est de taille et pourra alimenter bien des malentendus illustrés par certaines revues précédentes): ayant le défaut de sa qualité de flexibilité, le GT10 est quand même extrêmement difficile à régler correctement dans une config donnée. Pour la plupart des innombrables paramètres, la fourchette utilisable s'avère particulièrement étroite et n'illustre pas ce à quoi s'attendrait l'utilisateur d'appareils analogiques. Exemple parmi tant d'autres: si le gain est mal géré, les modélisations d'amplis génèrent un effet "cocked wah" (son d'une wah en position fixe). Il faut développer des stratégies pour contourner ce défaut, dont on espère qu'il aura disparu avec le GT suivant.