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blackle
« The Spirit of Signal Processor X »
Publié le 20/05/18 à 15:43
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Multieffets très intelligemment fait et bien fourni, le SPX 2000 s'inscrit dans la longue ligné d'une famille très connue des processeurs d'effets de la marque.
La connectique est complète et permet d'interfacer la bestiole aisément. XLR mâles et femelles et jacks 6,35 mm, dans le deux cas en symétrique, pour les branchements dits analogiques. XLR mâle/femelle pour les liaisons numériques, donc au format AES/EBU.
Une prise BNC pour entrée worldclock accompagne les prises audios, ainsi qu'une fiche USB permettant non seulement de profiter via le logiciel SPX 2000 Editor d'une édition à distance des effets avec créations de banques de réglages, ainsi que la commande de la bestiole par messages MIDI.
Deux fiches Din 5 broches, Midi In et Midi Thru/out complètent le tableau.
À l'utilisation :
Comme très souvent chez Yamaha, l'utilisation est simple, intuitive et rationnelle. L'adoption des célèbres touches en croix de certains de ses prédécesseurs (SPX 90 et SPX 90 II) simplifie grandement le travail. De plus les touches « Undo » et « Compare » (no comment) facilitent grandement l'édition. Travailler au corps ce SPX est agréable au point de pouvoir se passer de l'éditeur informatique très bien fait et très pratique.
L’écran du SPX2000 affiche différentes couleurs de rétroéclairage selon le type d’effet sélectionné. Le cyan correspond à la réverbération et aux réflexions primaires, le blanc au délais, le magenta à la modulation.. et le vert aux effets de la banque “Classic”. Gadget ? Pas du tout, c'est très bien pensé et cela amène un confort visuel accru.
À l'écoute :
Les effets, aux nombre de 122, sortent avec une facilité et un délié de tout premier ordre, Yamaha sait manipuler l'audio numérique depuis presque 4 décennies et cela s'entend. Quelque soit l'effet considéré, pas de bruit de fond, même en poussant plus que déraisonnablement sur les feedbacks en ajoutant de la brillance. Aucun tassement n'est perceptible.
Autre point fort de la bestiole ; la dynamique. Surveillez bien vos VU-mètres. Les effets sont tous propres, distincts, clairs, brefs, du numérique très bien maîtrisé.
En détaillant l'écoute, se dégagent deux classes bien différentes :
L'une, composée des presets et l'autre composé des classics regroupant les effets vintages issus directement des SPX 90/ SPX 90 II dixit le constructeur aux diapasons.
De la catégorie des presets, les délais, courts, modulés ou pas, les chorus, flanger, trémolo et autres phaser, symphonic, et tous les échos et transposeurs où la bestiole excelle. Tout est bon et utilisable. On retrouve le grain d'un SPX 1000 en beaucoup plus fouillé et profond.
Les réverbérations sont de bonnes qualités et celles issues des algorithmes RevX sont toutes pratiquement exploitables telles quelles. Comme souvent les rooms sont les plus réussies. Les Plates sont vraiment utilisables et les halls conservent une grande clarté aux éléments sonores tout au long de leur chute, sans faire sombrer l'image réverbérée dans la confusion.
Les autres réverbérations (celles qui ne sont pas issues des algos RevX) ont un lien de parenté indéniable avec celles de la Pro R3 du même constructeur, et bien loin de celles rencontrées dans les SPX de générations antérieures qui étaient lisses, rêches et cinglantes.
Dans la catégorie des classics nous sommes sensé retrouver le grain des vieux et vénérables SPX de première génération. Info ou intox ? Vérité ou action ? C'est vrai, étant donné (hormis quelques absents) que l'on y retrouve bien les algorithmes du SPX 90. Les algorithmes de réverbération, ici, sont dénués de réflexion primaire.
Conclusion :
Commençons par les sujets qui fâchent. J'aurais aimé un temps de retard plus développé que les 2750 ms max de retards sur les délais et autres échos. Rappelons qu'un vieux SPX 1000 est capable de retarder le signal de 5200 ms en stéréo.. Bien que les réverbérations issues des algos RevX soient d'excellentes qualités, le lien n'est pas total avec la très méconnue SREV-1. À l'image de Lexicon, j'aurais aimé pouvoir programmer le mode by-pass en différents modes comme par exemple ; mute des entrées, mute en sorties, mute général..
Certains bidouilleurs pourront qualifier ce SPX 2000 de limité car le nombre d'effets simultanés reste au nombre de deux. Ceci posé, les algorithmes doubles sonnent très bien et les effets qui en découlent sont vraiment utilisables en toutes conditions et sans restriction.
Mon avis est plus que positif. Les réverbérations vont de bonnes à excellentes. Le compresseur multi-bandes embarqué fonctionne plus que convenablement et est utilisable pour pratiquement tout type de source, y compris les plus vachardes. Les effets de modulations et autres filtres dynamiques sont très clairement le gros point fort de la bestiole, et avec un minimum d’expérience, on arrive à bâtir des flanges complètement dément. Pas de ces effets bidons dont on ne se sert jamais, tout juste bons à épater la galerie ou à aider un vendeur à court d'arguments.
La qualité de fabrication est dans la longue lignée du constructeur. Exemplaire, c'est pro et construit pour durer.
La connectique est complète et permet d'interfacer la bestiole aisément. XLR mâles et femelles et jacks 6,35 mm, dans le deux cas en symétrique, pour les branchements dits analogiques. XLR mâle/femelle pour les liaisons numériques, donc au format AES/EBU.
Une prise BNC pour entrée worldclock accompagne les prises audios, ainsi qu'une fiche USB permettant non seulement de profiter via le logiciel SPX 2000 Editor d'une édition à distance des effets avec créations de banques de réglages, ainsi que la commande de la bestiole par messages MIDI.
Deux fiches Din 5 broches, Midi In et Midi Thru/out complètent le tableau.
À l'utilisation :
Comme très souvent chez Yamaha, l'utilisation est simple, intuitive et rationnelle. L'adoption des célèbres touches en croix de certains de ses prédécesseurs (SPX 90 et SPX 90 II) simplifie grandement le travail. De plus les touches « Undo » et « Compare » (no comment) facilitent grandement l'édition. Travailler au corps ce SPX est agréable au point de pouvoir se passer de l'éditeur informatique très bien fait et très pratique.
L’écran du SPX2000 affiche différentes couleurs de rétroéclairage selon le type d’effet sélectionné. Le cyan correspond à la réverbération et aux réflexions primaires, le blanc au délais, le magenta à la modulation.. et le vert aux effets de la banque “Classic”. Gadget ? Pas du tout, c'est très bien pensé et cela amène un confort visuel accru.
À l'écoute :
Les effets, aux nombre de 122, sortent avec une facilité et un délié de tout premier ordre, Yamaha sait manipuler l'audio numérique depuis presque 4 décennies et cela s'entend. Quelque soit l'effet considéré, pas de bruit de fond, même en poussant plus que déraisonnablement sur les feedbacks en ajoutant de la brillance. Aucun tassement n'est perceptible.
Autre point fort de la bestiole ; la dynamique. Surveillez bien vos VU-mètres. Les effets sont tous propres, distincts, clairs, brefs, du numérique très bien maîtrisé.
En détaillant l'écoute, se dégagent deux classes bien différentes :
L'une, composée des presets et l'autre composé des classics regroupant les effets vintages issus directement des SPX 90/ SPX 90 II dixit le constructeur aux diapasons.
De la catégorie des presets, les délais, courts, modulés ou pas, les chorus, flanger, trémolo et autres phaser, symphonic, et tous les échos et transposeurs où la bestiole excelle. Tout est bon et utilisable. On retrouve le grain d'un SPX 1000 en beaucoup plus fouillé et profond.
Les réverbérations sont de bonnes qualités et celles issues des algorithmes RevX sont toutes pratiquement exploitables telles quelles. Comme souvent les rooms sont les plus réussies. Les Plates sont vraiment utilisables et les halls conservent une grande clarté aux éléments sonores tout au long de leur chute, sans faire sombrer l'image réverbérée dans la confusion.
Les autres réverbérations (celles qui ne sont pas issues des algos RevX) ont un lien de parenté indéniable avec celles de la Pro R3 du même constructeur, et bien loin de celles rencontrées dans les SPX de générations antérieures qui étaient lisses, rêches et cinglantes.
Dans la catégorie des classics nous sommes sensé retrouver le grain des vieux et vénérables SPX de première génération. Info ou intox ? Vérité ou action ? C'est vrai, étant donné (hormis quelques absents) que l'on y retrouve bien les algorithmes du SPX 90. Les algorithmes de réverbération, ici, sont dénués de réflexion primaire.
Conclusion :
Commençons par les sujets qui fâchent. J'aurais aimé un temps de retard plus développé que les 2750 ms max de retards sur les délais et autres échos. Rappelons qu'un vieux SPX 1000 est capable de retarder le signal de 5200 ms en stéréo.. Bien que les réverbérations issues des algos RevX soient d'excellentes qualités, le lien n'est pas total avec la très méconnue SREV-1. À l'image de Lexicon, j'aurais aimé pouvoir programmer le mode by-pass en différents modes comme par exemple ; mute des entrées, mute en sorties, mute général..
Certains bidouilleurs pourront qualifier ce SPX 2000 de limité car le nombre d'effets simultanés reste au nombre de deux. Ceci posé, les algorithmes doubles sonnent très bien et les effets qui en découlent sont vraiment utilisables en toutes conditions et sans restriction.
Mon avis est plus que positif. Les réverbérations vont de bonnes à excellentes. Le compresseur multi-bandes embarqué fonctionne plus que convenablement et est utilisable pour pratiquement tout type de source, y compris les plus vachardes. Les effets de modulations et autres filtres dynamiques sont très clairement le gros point fort de la bestiole, et avec un minimum d’expérience, on arrive à bâtir des flanges complètement dément. Pas de ces effets bidons dont on ne se sert jamais, tout juste bons à épater la galerie ou à aider un vendeur à court d'arguments.
La qualité de fabrication est dans la longue lignée du constructeur. Exemplaire, c'est pro et construit pour durer.