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réactions au dossier Sondage : les Af-ien·ne·s et le spectacle vivant

  • 34 réponses
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263 vote(s)
1 réponse(s) maximum Fin du sondage : 19/07/23
1 Posté le le 05/07/2023 à 12:59 Sondage Clos
Au cours de l'année précédente, avez-vous participé à un spectacle vivant en tant que musicien, technicien, ingénieur du son ou ingénieur lumière ?
  • 1 oui (181 - 69%)
  • 2 non (82 - 31%)
Sondage réalisé du 05/07/2023 au 19/07/2023 - 263 participants - 1 réponse par participant
Sujet de la discussion Sondage : les Af-ien·ne·s et le spectacle vivant
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La scène ! Obligatoire pour les unes et les uns, optionnelle pour les autres, sous les feux de la rampe ou en coulisses...


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Tamen pax et amor, oscula.

2
Sur, devant, derrière la scène... Et cette année, à titre personnel, ça ma permis de rencontrer de nouveaux collègues trop sympas !
3
74 dates au premier semestre, presqu'autant de prevues pour le second, sur scène ou en régie, c'est plutôt une bonne année :)
4
Terminé tout ça pour moi depuis 2018, trop vieux ! ( genoux, dos ), et maintenant trop de galére a écouter des potes: organisation, agressions, vol de matos etc....
les soirées voisins, collegues suffisent pour échanger, passer de bon moments !
5
Personnellement musicien de scène est mon activité salariée principale, que je complète avec des contrats technique/road et des heures de cours de piano si besoin, pour obtenir le statut d'intermittent du spectacle qui me permet d'avoir le temps et les moyens d'effectuer d'autres activités musicales non rémunérées (répétitions, séances de compo, démarchages, résidences...).

Et pour tout travailleur du spectacle, je pense que 2022 a dû être une excellente année comparée aux 2 années précédentes !!
6
Musicien depuis.....pffff très longtemps, sondier, puis régisseur gé puis ingé lumière par défaut.
En gros j'ai occupé tous les postes décris dans le sondage.
7
Je commence à être un peu vieux et mon travail (non artistique) me prend beaucoup de temps donc, mis à part jouer avec mon groupe pendant quelques apéro au bureau, pas de scène cette année.
8
J'aimerais tellement en faire, des scènes... Mais voilà; les liens que j'envoie aux organisateurs ne sont même pas écoutés, aucun, je dis bien aucun (sur une vingtaine de festivals ou salle) ne répond (la politesse serait au moins de le faire, quelle que soit la réponse). Chaque fois que je discute avec un patron de lieu c'est... "et vous faites quoi comme reprise ?" ... Et non, je fais de la compo, de l'original, pas de cover (j'en fais dans d'autres contextes mais pas dans mon groupe). Du coup, on ne joue pas. J'ai déposé des CD, envoyé des flyers, des mails avec des liens (youtube, spotify ou facebook pour que ce soit GRATUIT à écouter) ... mais rien ... rien de rien. DONC... je pense arrêter d'essayer. Nous avons fait 1 concert cette année, sur une scène avec 6 autres groupes, tous des reprises (et parfois les mêmes morceaux)... je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce genre de "karaoké" / cover à outrance. Je reprends la phrase de Jaques Chancel (u vieux) que m'a remémorée Etienne Guereau: Plutôt que de faire écouter aux gens ce qu'ils aiment, on devrait leur proposer ce qu'ils pourraient aimer.

Procman.  A voir et ecouter ici: https://www.youtube.com/@PascalProcman

9
Citation de Procman :
J'aimerais tellement en faire, des scènes... Mais voilà; les liens que j'envoie aux organisateurs ne sont même pas écoutés, aucun, je dis bien aucun (sur une vingtaine de festivals ou salle) ne répond (la politesse serait au moins de le faire, quelle que soit la réponse). Chaque fois que je discute avec un patron de lieu c'est... "et vous faites quoi comme reprise ?" ... Et non, je fais de la compo, de l'original, pas de cover (j'en fais dans d'autres contextes mais pas dans mon groupe). Du coup, on ne joue pas. J'ai déposé des CD, envoyé des flyers, des mails avec des liens (youtube, spotify ou facebook pour que ce soit GRATUIT à écouter) ... mais rien ... rien de rien. DONC... je pense arrêter d'essayer. Nous avons fait 1 concert cette année, sur une scène avec 6 autres groupes, tous des reprises (et parfois les mêmes morceaux)... je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce genre de "karaoké" / cover à outrance. Je reprends la phrase de Jaques Chancel (u vieux) que m'a remémorée Etienne Guereau: Plutôt que de faire écouter aux gens ce qu'ils aiment, on devrait leur proposer ce qu'ils pourraient aimer.


C'est sûr... et je partage ton désarroi Procman, étant passé par là aussi.
J'avais un regard très très critique par rapport aux groupes de covers... jusqu'à ce que j'en intègre un (sérieux, je précise)... Et quel ne fut pas mon étonnement de l'investissement à fournir mais aussi des progrès que j'ai pu faire avec mon instrument car il a fallu que j'apprenne à jouer une quarantaine de morceaux divers et variés.
Face à la pléthore d'albums qui sortent chaque semaine sans compter les 120 000 nouveaux morceaux uploadés par jour, en moyenne, sur les plateformes de streaming (=> AudioFanzine nous rappelle tous les jours à quel point il est facile de produire de la musique soi-même !), les gens ne sont que peu enclins à aller vers les nouveautés, même si certaines peuvent être excellentes. Ils reviennent au final à ce qu'ils connaissent : exemple : un 'Highway to Hell' en fin de set, ça fait toujours son petit effet. :bravo:

Je jouais dans un groupe de compos et si on jouait une date par an, pour nous, c'était le Pérou.
Avec le groupe de reprise, il nous arrive de jouer tous les samedis ! J'aide à monter le pont de lumières, j'installe la façade, je joue pendant 3h, je remballe mes affaires et je démonte tout.
10
Citation de Procman :
J'aimerais tellement en faire, des scènes... Mais voilà; les liens que j'envoie aux organisateurs ne sont même pas écoutés, aucun, je dis bien aucun (sur une vingtaine de festivals ou salle) ne répond (la politesse serait au moins de le faire, quelle que soit la réponse). Chaque fois que je discute avec un patron de lieu c'est... "et vous faites quoi comme reprise ?" ... Et non, je fais de la compo, de l'original, pas de cover (j'en fais dans d'autres contextes mais pas dans mon groupe). Du coup, on ne joue pas. J'ai déposé des CD, envoyé des flyers, des mails avec des liens (youtube, spotify ou facebook pour que ce soit GRATUIT à écouter) ... mais rien ... rien de rien. DONC... je pense arrêter d'essayer. Nous avons fait 1 concert cette année, sur une scène avec 6 autres groupes, tous des reprises (et parfois les mêmes morceaux)... je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce genre de "karaoké" / cover à outrance. Je reprends la phrase de Jaques Chancel (u vieux) que m'a remémorée Etienne Guereau: Plutôt que de faire écouter aux gens ce qu'ils aiment, on devrait leur proposer ce qu'ils pourraient aimer.


On a tous été malheureusement confronté à ça je pense, mais si tu veux vraiment ne faire que de la créa, faut rien lâcher !

Perso, j'ai eu plein de fois l'occasion d'intégrer de grosses formations de reprise, mais j'ai toujours refusé. Les covers, j'en fais chez moi pour m'amuser ou en soirée pour les copains, mais ma passion et mon boulot c'est de créer, point. Il m'arrive d'intégrer une reprise ou deux à mes sets, mais alors elles sont systématiquement tellement ré-arrangées à ma sauce qu'il est difficile de les reconnaître aux premières notes ^^

Bref, même si c'est difficile et que ça demande une énergie de ouf, c'est possible de tourner avec des musiques originales ;) Et ça en vaut largement la peine !
11
Merci pour vos encouragements les gars :). Je ne lâche pas parce que CREER est mon ADN, ma raison de jouer et de vivre la musique. Je joue avec Mister Jones, un gros groupe (pro) de reprise Rythm'n Soul depuis plus de 15 ans, j'ai fait de l'accompagnement d'artiste variété, j'ai fait des "bals" . Je connais le classeur de 160 titres récents dans lesquels piocher, avec en amont préparer tous les patches, car aux claviers je fais les cuivres, les violons, les nappes, les pianos... pour chaque titre... bref l'usine quoi :). Ce qui me "révolte", m'agace le pus c'est cette espèce de mépris: pas de reprise = pas défendable de la part des organisateurs. Quand j'étais jeune (et oui je suis un vieux con), sur Amiens, il y avait au moins 30 groupes connus de compos, dans tous les styles, on jouait toutes les semaines ou presque (à l'époque c'était 300 francs... si si ... pour 4 zicos) et on prenait toutes les galères car on jouait NOS morceaux.
Aujourd'hui, quand je fais 1 concert dans l'année, avec 60 personnes devant, je me dis qu'il vaut peut-être mieux se concentrer sur le Web. Au moins tu déplaces pas 10K€ de matos, tu uses pas ta bagnole, tu n'es pas à la merci d'un sonorisateur qui oublie de mettre les claviers en façade, et tu as quand même plus de 100 personnes qui vont écouter ta zique. J'avoue, ne pas trop savoir si le jeu (vivant) en vaut la chandelle ...

Procman.  A voir et ecouter ici: https://www.youtube.com/@PascalProcman

[ Dernière édition du message le 06/07/2023 à 10:35:22 ]

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C'est intéressant ces derniers témoignages. Cela me fait poser quelques questions : est-ce que c'est inhérent à certains styles de musiques ou ça touche tout le monde ? est-ce qu'avoir un album (signé) ouvre des portes ou pas ? Dans mes différents groupes j'ai des expériences très variées côté difficulté à trouver des dates, j'avoue que je n'arrive pas forcément à mettre une cause dessus.

Tamen pax et amor, oscula.

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Perso, je crois qu'on n'est plus du tout dans de " l'artistique" (cf ce qui se passe à la fête de la musique). Seuls comptent: la rentabilité de la manifestation, sa capacité à "faire venir" ... Du coup, seuls les "redit", remakes, tributes, connus, standards... sont crédibles aux yeux des organisateurs. Plus de "risque" de proposer du nouveau (il faut qu'il ait DEJA fait ses preuves). C'est inquiétant de mon point de vue, car quand j'allais à un festival, je retenais souvent les "nouveauté" plutôt que les blockbusters. Aller voir un tribute ou un groupe de cover, aussi bien soit-il, ne me propose rien d'autre que ce que je connais déjà, donc je ne "m'élève" pas, or, c'est la découvert, la bousculade, le titillement qui procure la plus grande émotion. Perso je préfère voir un petit groupe de compo, même pas parfait, pas complètement carré, mais qui créée, qui met son âme sur la scène, pas en refaisant. Les organisateurs pensent finance, pas émotion ou créaivité.

Procman.  A voir et ecouter ici: https://www.youtube.com/@PascalProcman

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Après, il y a ce que j'appelle des chemins de traverses qui peuvent aider. Par exemple pour moi, ça a été de composer des bandes originales pour le spectacle vivant (danse, théâtre & cirque). C'est d'ailleurs l'essentiel de mon taf depuis quelques années. À force, je suis arrivé sur des projets où j'étais intégré à la dramaturgie et pour lesquels je joue donc la musique en live. En ce moment par exemple, je fais ça au festival d'Avignon. L'effet Kiss Kool de la manœuvre, c'est que ça te fait connaître des programmateurs qui du coup sont plus enclins à programmer ton projet perso par la suite puisqu'ils t'ont déjà vu et entendu sur scène ;)
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Procman.  A voir et ecouter ici: https://www.youtube.com/@PascalProcman

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D’abord au studio pour mixer les samples et les instrus, puis sur la scène pour jouer avec 😁
L’Electro Jazz a 360°
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Procman, je viens de voir tes messages et tes témoignages sur le fait que les groupes de compositeurs ne passent pas autant que les groupes de reprises;
C’est une discussion intéressante mais j’ai pas tout a fait la meme vision.
Perso je fais beaucoup d’evenementiel (clavieriste) avec un groupe de reprises dont le concept est de reprendre des vieux titres classic rock/psyché rock/blues/rythm and blues et je suis confronté aux memes problemes que tout les musiciens qui cherchent des dates.

Je ne vois pas les choses de la meme maniere que toi sur 2 aspects:
-La reprise c’est un coeur de l’evenementiel en pratique (ne serait ce que pour toutes les animations DJ/Karaoké) pour que les gens s’éclatent et ca n’est pas a comparer aux groupes de compos.
Les gens appellent spécifiquement les groupes de reprise pour leur concept, et dans ce cadre normal que ca ait tendance a amener plus de monde.
Il y a cependant des circuits specifiques (Jazz, Rock, electro, metal) ou chacun (compo/reprises) peut avoir la chance de se faire une petite place.
J’ai tourné juste avant avec un groupe de compos rock pendant 10 ans et on a quand meme touché des festivals et tourné dans des clubs.(on est allé notamment tourner un peu en Angleterre 2 années de suite)

Il y a compo et compo d’ailleurs:
Dans quel style et pour quoi?
Je connais dans le circuit(pour contrebalancer un peu) quelques compositeurs autocentrés sur eux meme qui n’acceptent pas en se victimisant sans cesse de ne pas avoir de touches alors que leur musique n’amènerait personne car totalement larguée par rapport a des tendances ou demandes….et ca n’est jamais de leur faute!
(Ma remarque est globale et volontairement caricaturale..)

Je pense que pour pouvoir faire du spectacle vivant a bon niveau en tant que compositeur, il faut d’abord aujourd’hui se faire une place sur les reseaux et que c’est grace a cette place que les demandes finissent par affluer.
J’ai plusieurs eleves qui ont été signés par des labels sur leur compos parce qu’ils on fait du buzz sur les reseaux, et ils finissent par pouvoir tourner dans le circuit dédié a leur style de musique.

Pour finir, en tant que clavieriste, personnellement je vois le live et je tourne pour l’amitié avec mes compagnons de route (on joue partout en France), pour l’idée de garder un certain niveau au clavier (car forcement ca force a bosser son instrument), pour l’aventure tout ca….
Mais en ce qui concerne ma partie compo je la vois plus en studio a bosser avec les artistes plutot qu’a me défendre moi en tant qu’artiste et faire du spectacle vivant dans ce cadre.
Bien sur c’est juste mon petit point de vue a moi…:bravo:

[ Dernière édition du message le 07/07/2023 à 10:04:46 ]

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Merci Totounet de 'avoir lu. J'adhère à certains points que tu développes mais pas à tout ;-). Je ne me victimise pas, mais quand j'envoie des liens et que je constate qu'ils n'ont pas été écoutés (je contrôle), je ne cautionne pas. Pour moi peu importe le style, on entend des trucs sur France Inter dans des styles que la plupart des "informés" du milieu musical auraient classés en "ringard" ou "déjà fait 1000 fois"... Je suis convaincu que N'importe quoi peut plaire à un certain nombre d'auditeurs pourvu qu'ils aient l'occasion de l'entendre.
Nous sommes d'accord sur le fait que maintenant, seul le BUZZ, peut déclencher l'écoute. Je ne suis que compositeur musicien, la communication "choc" ou "buzzante", je ne sais pas faire. Et quand on me demande si on a des vidéos de concerts, comment faire puisqu'on ne fait pas de concert (ou trop peu dans de bonnes conditions pour pouvoir avoir un produit vidéo potable). ça me fait penser à ces boîtes qui cherchent des candidats de 25 ans, bac plus 5 avec plus de 5 ans d'expérience. C'est du foutage de...
Comment "apprendre" au public qu'il vaut mieux aller écouter du nouveau que sans cesse entendre les mêmes morceaux, joués quelques fois de façon pitoyable, parce que l'organisateur a fait jouer "parce que c'est de la reprise" sans avoir écouté avant comment c'était fait, alors que plein de groupes de compos d'excellente qualité galèrent à trouver des dates ?

Procman.  A voir et ecouter ici: https://www.youtube.com/@PascalProcman

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Personnellement cette année en tant que sonorisateur des artistes avec qui je travaille pour le live et pour la préparation et la fabrication des bandes orchestres utilisées sur scène puisqu'il n'y a qu'un guitariste et un chanteur..
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A dire vrai, je ne coure pas spécialement après les "dates" en raison de mon âge - 76 ans - et du matériel à transporter. Mais bon, pour ce premier semestre, j'ai joué dans une médiathèque, dans une toute nouvelle salle polyvalente - superbe - et à la fête de la musique devant une centaine d'enfants et d'adultes. Pour la médiathèque et la salle polyvalente il s'agissait d'un concert "flûte baroque et Informatique Musicale" autour du conte "Le Rossignol et l'Empereur de Chine" de Hans Christian Andersen que nous avons créé avec un ami flûtiste baroque. Un spectacle qui fonctionne très bien auprès d'un public de tous les âges. Et avec un final "magique" qui impressionne toujours le public : après une improvisation jouée avec une flûte baroque amplifiée et midifiée avec le boitier audio-midi Sonnus G2M où Jean-Pierre joue avec sa flûte avec plusieurs timbres créés avec l'UVI Falcon et un delay, je prends le relais pour improviser sur le Model D/PolyD avec mes mains grâce au capteur infrarouge du D-Beam de ma MPC 540 (acheté d'occasion précisément pour cette option). L'effet sur le public est garanti. Et à la fin du spectacle, des enfants, des parents, des anciens viennent tester le D-Beam. Et je n'exagère pas en écrivant que les yeux alors s'écarquillent d'un vrai plaisir. D'ailleurs, c'est notamment grâce à ce final, entre autres, que j'ai été invité à la fête de la musique pour jouer devant des enfants alors que j'étais quelque peu sceptique quand à la réception d'un voyage musical, mélangeant différents thèmes : contemporains, chinois, séquences électroacoustiques et écrites avec Open_Music et Opusmodus, et bien entendu, cette improvisation en conclusion. J'avais tort. L'organisateur, devant ma réticence, m'avait précisé qu'il souhaitait faire découvrir "d'autres musiques" et de fait, durant ce voyage musical les enfants ont été à l'écoute dans un silence total. Et me préciseront les accompagnateurs, "apaisés". J'en garde un très bon souvenir.

[ Dernière édition du message le 07/07/2023 à 14:01:07 ]

22
:bravo:
23
Citation de Procman :
Merci Totounet de m'avoir lu. J'adhère à certains points que tu développes mais pas à tout ;-). Je ne me victimise pas, mais quand j'envoie des liens et que je constate qu'ils n'ont pas été écoutés (je contrôle), je ne cautionne pas. Pour moi peu importe le style, on entend des trucs sur France Inter dans des styles que la plupart des "informés" du milieu musical auraient classés en "ringard" ou "déjà fait 1000 fois"... Je suis convaincu que N'importe quoi peut plaire à un certain nombre d'auditeurs pourvu qu'ils aient l'occasion de l'entendre.
Nous sommes d'accord sur le fait que maintenant, seul le BUZZ, peut déclencher l'écoute. Je ne suis que compositeur musicien, la communication "choc" ou "buzzante", je ne sais pas faire. Et quand on me demande si on a des vidéos de concerts, comment faire puisqu'on ne fait pas de concert (ou trop peu dans de bonnes conditions pour pouvoir avoir un produit vidéo potable). ça me fait penser à ces boîtes qui cherchent des candidats de 25 ans, bac plus 5 avec plus de 5 ans d'expérience. C'est du foutage de...
Comment "apprendre" au public qu'il vaut mieux aller écouter du nouveau que sans cesse entendre les mêmes morceaux, joués quelques fois de façon pitoyable, parce que l'organisateur a fait jouer "parce que c'est de la reprise" sans avoir écouté avant comment c'était fait, alors que plein de groupes de compos d'excellente qualité galèrent à trouver des dates ?


Hello, j’ai eu affaire à qq directeurs artistiques qui t’expliquent qu’ils ne peuvent pas tout écouter car ils reçoivent trop de truc et c’est la vie. Le gars est là dans son bureau selon l’époque sous une montagne de K7, de CD, ou de liens dans son ordi et là par quoi commence t’il ? Le monde n’est jamais comme on voudrait qu’il soit. Je suis d’un bled ou à grandi Manu Chao. Avant d’être celui qu’on connaît, ce mec a écumé les scènes tant et si bien que quand la mano est apparue dans le paysage musical, tous les tourneurs les voulaient, toutes les majors les voulaient alors qu’ils n’ont jamais envoyé une seule demo . Mais ils se sont mis en situation d’être repérés. Je me souviens avoir vu le guitariste de la mano (ex casse pied) jouer dans le métro. C’est pas seulement de la musique, c’est aussi une façon d’exister et il y a toujours une raison qu’on en repère certains plutôt que d’autres. Le mec qui avait signé les « negresses vertes » expliquait qu’ils savait qu’il allait les signer dès qu’il les a vu entrer dans son bureau. C’est la vie, le hasard, les rencontres, les coups de cœur… …le talent aussi.
Il y a ce gros Ingé son Madj Malki qui se retrouve à sonoriser (je ne sais pas par quel biais) un concert privé de Prince à un moment ou celui ci est à Paris. Quand Prince revient au US, au moment où il va démarrer sa tournée américaine, il dit « je veux le Français » (on m’a relaté l’histoire). Mais quand vous connaissez l’histoire de Madj qui a monté Potar Hurlant avec ses frère dans les années 80, on voit bien qu’il n’y a une route à emprunter et que ça ne se fait pas du jour au lendemain. Le mec vient de Meudon la Forêt et sonorise Prince qq décennies plus tard. C’est le parcours qui donne de la valeur à tout ça. Après je connais un gars qui s’est fait signer après un envoi de K7 et il a fait un tube qu’on trouve dans tous les karaoke de France et de Navarre. Y a pas de règle et tant mieux.

Plus humblement, on peut si on veut, privatiser des lieus, faire sa billetterie, faire venir ses potes, filmer le concert pour en faire une vidéo démo. Quand personne ne nous remarque, il faut se faire remarquer. Après il faut oser et on est tous différents face à ça. Bref c’est la vie….
24
Slt,

J’ai longtemps accompagné des chanteurs( chansons françaises, brésilienne) et participé aux arrangements de leurs compos. Pas mal de dates un peu partout en France, de belles rencontres, supers musiciens.Le problème est d’être dispo tout le temps et ça pouvait coincer par moment car j’ai un taf et..une famille. J’ai donc arrêté puis me suis tourné vers des groupes de reprises de proximité.

Autant dire que je m’emmerde! Toujours les mêmes reprises rock pop, funk. Certains musiciens ne bossent pas assez leur instrument et se contentent de bosser durant la repet. Les bars ne sont pas exigeants tant que tu ramènes des potes et que tu fais du bruit. Je regrette donc la période des compos, des vrais spectacles vivants loin des reprises où je ne prends aucun plaisir.





[ Dernière édition du message le 09/07/2023 à 11:54:16 ]

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Salut,
Tous ces témoignages m'interpellent. Le spectacle vivant ça fait seulement une quinzaine d'années que professionnellement je trempe dedans en tant que technicien (théâtre, danse en majorité). Ce qui me touche le plus ce sont vos parcours de musicien. Dans chaque témoignage, j'ai trouvé des réflexions communes. Étant musicien amateur j'ai fait des reprises, des compos pour actuellement faire les deux ! C'est du temps, de l'investissement, du travail mais je crois avoir trouvé pour l'instant un certain équilibre. Mon taff de régisseur m'assure la stabilité financière ce qui me permet d'avoir l'esprit dégagé pour la zic.
A plus 50 balais, je me dis que musicien pro c'est encore possible et je travaille dans ce sens. Que j'y arrive ou pas l'avenir le dira en tout cas pour l'instant je prends du plaisir et c'est ce qui compte pour moi.
Rock on !

Tant de bêtises concentrées dans de si petits êtres...

FELD

CHOC WAVE

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