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PascalChat_BJ
On the Rhodes again
Publié le 28/08/22 à 12:15Fender Rhodes Mark 1 Stage Piano 73
En préambule :
Partager un avis sur un tel instrument issu d’un savoir-faire artisanal est différent que le faire sur un instrument produit de façon industrielle et standardisée.
Pourquoi ? Simplement que dans le cas des Rhodes et Fender Rhodes vintage les aléas des réglages d’usine lors de la fabrication, les diverses phases d’entretien, de restauration et de réglages ainsi que la grande latitude dans les ajustements de personnalisation apportés par les utilisateurs successifs feront qu’il n’y aura pas aujourd’hui 2 pianos Rhodes identiques (à modèle et années identiques).
Ce côté objet de collection exclusif et exigeant ne s’oppose pas à son...…
En préambule :
Partager un avis sur un tel instrument issu d’un savoir-faire artisanal est différent que le faire sur un instrument produit de façon industrielle et standardisée.
Pourquoi ? Simplement que dans le cas des Rhodes et Fender Rhodes vintage les aléas des réglages d’usine lors de la fabrication, les diverses phases d’entretien, de restauration et de réglages ainsi que la grande latitude dans les ajustements de personnalisation apportés par les utilisateurs successifs feront qu’il n’y aura pas aujourd’hui 2 pianos Rhodes identiques (à modèle et années identiques).
Ce côté objet de collection exclusif et exigeant ne s’oppose pas à son...…
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Fender Rhodes Mark 1 Stage Piano 73
En préambule :
Partager un avis sur un tel instrument issu d’un savoir-faire artisanal est différent que le faire sur un instrument produit de façon industrielle et standardisée.
Pourquoi ? Simplement que dans le cas des Rhodes et Fender Rhodes vintage les aléas des réglages d’usine lors de la fabrication, les diverses phases d’entretien, de restauration et de réglages ainsi que la grande latitude dans les ajustements de personnalisation apportés par les utilisateurs successifs feront qu’il n’y aura pas aujourd’hui 2 pianos Rhodes identiques (à modèle et années identiques).
Ce côté objet de collection exclusif et exigeant ne s’oppose pas à son utilisation en tant qu’instrument de musique, mais apporte de telles contraintes que seule la passion peut permettre de les accepter.
Expérience avec les Rhodes :
J’ai eu un Fender Rhodes Suitcase de 1974 acheté en 1975 que j’ai dû vendre en 1979 à mon grand regret. Un clavier mal réglé et beaucoup d’ignorance quant au potentiel de la bête explique aussi que j’en ai gardé comme un arrière-goût de rêve inachevé.
Ces derniers jours, j’ai enfin décidé de reprendre mon histoire avec le piano Rhodes et mon choix final s’est posé sur le modèle Fender Rhodes Stage 73 Mark 1 (1974).
Plus prosaïquement, on parle d'un piano électrique qui n’a pas besoin d’être branché sur le secteur et la connectique en façade se résume à une fiche Jack 6,35 mm (comme une guitare électrique). C’est un instrument qu’il faut essayer, écouter, ressentir et expertiser (concernant les éventuelles interventions à envisager).
J’ai eu la chance de l’essayer aux côtés d’un Rhodes Suitcase 73 et 1976). Autre touché, autre son et le fameux vibrato auto pan qui fait la blague à merveille.
Mais c’est pour le Stage mark 1 que j’en avais, et ce fût le début de notre relation.
Entrer dans cet univers des claviers mythiques c’est accepter sa part d’irrationnel qui ne fait qu’aucun des défauts et inconvénient n’est vécu comme tel, cela fait seulement partie de l’expérience.
Jouer un Rhodes :
La mécanique du toucher est proche du toucher d’un piano classique, dans le sens où, pour chaque note, vous avez une touche en bois recouverte d’ivoire qui actionne un marteau qui en venant frapper la tine (équivalent de la corde du piano classique) libère l’étouffoir tant que la touche est enfoncée. À quelques millimètres de l’extrémité de la tine, se trouve le micro tandis qu’au-dessus de cette même tine se trouve le résonnateur. En jouant, on ressent sous les doigts ces actions simultanées et cela produit un ensemble de sons mécaniques assourdis en plus du son faiblard produit par la mise en vibration du coupe tine-résonnateur.
La justesse des notes reste une notion toute relative, 1 coma en plus par ci ou deux comas par là… Mais le côté organique et sensuel du son Rhodes (qu’aucun algorithme de plug-in de simulation du son Rhode ne saurait reproduire) réside non seulement dans sa clarté cristalline, mais aussi et surtout dans la profondeur dans ses artefacts sonores qui, par la simple variation du touché permet de passer du son cristallin au grognement bestial.
Le plus sidérant c’est la polyvalence avec laquelle vous pouvez jouer le Rhodes : du Debussy, du JS Bach, du Jazz, du Rock, de la Pop, du Funk, de l’Indé, de l'Ambiant, etc.
Régler son Rhodes :
Vu le poids de l’instrument (une bonne quarantaine de kilos pour un 73), je pense sincèrement qu’il ne faut pas trop souvent solliciter d’interventions extérieures en dehors de travaux lourds de restauration et d’un accordage harmonisation global. On peut vraiment parler de lutherie, si ce n’est que les cordes sont remplacées par les tines.
Accepter de soulever régulièrement le capot, sortir son tournevis Parker et peaufiner ses réglages doit être aussi source de plaisir, tout comme essayer divers amplificateurs (je le joue sur un Roland KC-600), de pédales d’effets, de modes d’enregistrements et, bien entendu, de le jouer en live.
Conclusion :
Alors pourquoi certains possesseurs d’un Rhodes ne jurent que par le millésime de leur instrument et traitent avec dédain les autres modèles ? Peut-on rester seulement passionné ou bien devient-on possédé ? Allez savoir
À chacun de trouver le compagnon qui lui correspond, certains seront comblé par un Mark 2, un Mark 5 ou encore un Mark 7, certain préfèreront un Suitcase plutôt qu’un Stage, une mécanique tout bois d’avant 1976 ou avec les marteaux en plastique, un Rhodes dans son jus d'époque ou entièrement refait, etc…
Il me semble essentiel de se poser les bonnes questions avant une acquisition et de s’écouter en même temps qu’écouter les arguments du vendeur, toutes ces étapes avant-pendant et après font partie du « Game ».
Pour, au final, savourer le plaisir de se laisser porter par la magie intemporelle du Rhodes.
Pascal
En préambule :
Partager un avis sur un tel instrument issu d’un savoir-faire artisanal est différent que le faire sur un instrument produit de façon industrielle et standardisée.
Pourquoi ? Simplement que dans le cas des Rhodes et Fender Rhodes vintage les aléas des réglages d’usine lors de la fabrication, les diverses phases d’entretien, de restauration et de réglages ainsi que la grande latitude dans les ajustements de personnalisation apportés par les utilisateurs successifs feront qu’il n’y aura pas aujourd’hui 2 pianos Rhodes identiques (à modèle et années identiques).
Ce côté objet de collection exclusif et exigeant ne s’oppose pas à son utilisation en tant qu’instrument de musique, mais apporte de telles contraintes que seule la passion peut permettre de les accepter.
Expérience avec les Rhodes :
J’ai eu un Fender Rhodes Suitcase de 1974 acheté en 1975 que j’ai dû vendre en 1979 à mon grand regret. Un clavier mal réglé et beaucoup d’ignorance quant au potentiel de la bête explique aussi que j’en ai gardé comme un arrière-goût de rêve inachevé.
Ces derniers jours, j’ai enfin décidé de reprendre mon histoire avec le piano Rhodes et mon choix final s’est posé sur le modèle Fender Rhodes Stage 73 Mark 1 (1974).
Plus prosaïquement, on parle d'un piano électrique qui n’a pas besoin d’être branché sur le secteur et la connectique en façade se résume à une fiche Jack 6,35 mm (comme une guitare électrique). C’est un instrument qu’il faut essayer, écouter, ressentir et expertiser (concernant les éventuelles interventions à envisager).
J’ai eu la chance de l’essayer aux côtés d’un Rhodes Suitcase 73 et 1976). Autre touché, autre son et le fameux vibrato auto pan qui fait la blague à merveille.
Mais c’est pour le Stage mark 1 que j’en avais, et ce fût le début de notre relation.
Entrer dans cet univers des claviers mythiques c’est accepter sa part d’irrationnel qui ne fait qu’aucun des défauts et inconvénient n’est vécu comme tel, cela fait seulement partie de l’expérience.
Jouer un Rhodes :
La mécanique du toucher est proche du toucher d’un piano classique, dans le sens où, pour chaque note, vous avez une touche en bois recouverte d’ivoire qui actionne un marteau qui en venant frapper la tine (équivalent de la corde du piano classique) libère l’étouffoir tant que la touche est enfoncée. À quelques millimètres de l’extrémité de la tine, se trouve le micro tandis qu’au-dessus de cette même tine se trouve le résonnateur. En jouant, on ressent sous les doigts ces actions simultanées et cela produit un ensemble de sons mécaniques assourdis en plus du son faiblard produit par la mise en vibration du coupe tine-résonnateur.
La justesse des notes reste une notion toute relative, 1 coma en plus par ci ou deux comas par là… Mais le côté organique et sensuel du son Rhodes (qu’aucun algorithme de plug-in de simulation du son Rhode ne saurait reproduire) réside non seulement dans sa clarté cristalline, mais aussi et surtout dans la profondeur dans ses artefacts sonores qui, par la simple variation du touché permet de passer du son cristallin au grognement bestial.
Le plus sidérant c’est la polyvalence avec laquelle vous pouvez jouer le Rhodes : du Debussy, du JS Bach, du Jazz, du Rock, de la Pop, du Funk, de l’Indé, de l'Ambiant, etc.
Régler son Rhodes :
Vu le poids de l’instrument (une bonne quarantaine de kilos pour un 73), je pense sincèrement qu’il ne faut pas trop souvent solliciter d’interventions extérieures en dehors de travaux lourds de restauration et d’un accordage harmonisation global. On peut vraiment parler de lutherie, si ce n’est que les cordes sont remplacées par les tines.
Accepter de soulever régulièrement le capot, sortir son tournevis Parker et peaufiner ses réglages doit être aussi source de plaisir, tout comme essayer divers amplificateurs (je le joue sur un Roland KC-600), de pédales d’effets, de modes d’enregistrements et, bien entendu, de le jouer en live.
Conclusion :
Alors pourquoi certains possesseurs d’un Rhodes ne jurent que par le millésime de leur instrument et traitent avec dédain les autres modèles ? Peut-on rester seulement passionné ou bien devient-on possédé ? Allez savoir
À chacun de trouver le compagnon qui lui correspond, certains seront comblé par un Mark 2, un Mark 5 ou encore un Mark 7, certain préfèreront un Suitcase plutôt qu’un Stage, une mécanique tout bois d’avant 1976 ou avec les marteaux en plastique, un Rhodes dans son jus d'époque ou entièrement refait, etc…
Il me semble essentiel de se poser les bonnes questions avant une acquisition et de s’écouter en même temps qu’écouter les arguments du vendeur, toutes ces étapes avant-pendant et après font partie du « Game ».
Pour, au final, savourer le plaisir de se laisser porter par la magie intemporelle du Rhodes.
Pascal
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spookyman
La base du piano électrique 70's
Publié le 07/05/18 à 17:01De mes trois Rhodes, c'est le plus ancien. Il date de février 1971. Au niveau du tolex, c'est le modèle qui le plus souffert, par contre les internes sont encore absolument en ordre, aucun problème à signaler à ce niveau.
Les touches de ce stage piano sont vraiment encore les modèles vintages, légèrement arrondies (waterfall), elles ne sont malheureusement pas autant agréables à jouer que les modèles plus récents, mais cela reste très très jouable. La mécanique d'origine étant assez virile, le miracle mod a été installé sur toutes les touches. Les marteaux sont de type hybrides, bois-plastique. Les tips sont en néoprène, les tines (Torrington) ont un magnifique sustain bien plein et...…
Les touches de ce stage piano sont vraiment encore les modèles vintages, légèrement arrondies (waterfall), elles ne sont malheureusement pas autant agréables à jouer que les modèles plus récents, mais cela reste très très jouable. La mécanique d'origine étant assez virile, le miracle mod a été installé sur toutes les touches. Les marteaux sont de type hybrides, bois-plastique. Les tips sont en néoprène, les tines (Torrington) ont un magnifique sustain bien plein et...…
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De mes trois Rhodes, c'est le plus ancien. Il date de février 1971. Au niveau du tolex, c'est le modèle qui le plus souffert, par contre les internes sont encore absolument en ordre, aucun problème à signaler à ce niveau.
Les touches de ce stage piano sont vraiment encore les modèles vintages, légèrement arrondies (waterfall), elles ne sont malheureusement pas autant agréables à jouer que les modèles plus récents, mais cela reste très très jouable. La mécanique d'origine étant assez virile, le miracle mod a été installé sur toutes les touches. Les marteaux sont de type hybrides, bois-plastique. Les tips sont en néoprène, les tines (Torrington) ont un magnifique sustain bien plein et rond.
Pas vraiment de grosses possibilités de réglages, mise à part le volume et un potard qui agit sur le "tone" général.
En comparaison avec mon Rhodes Stage de 1978, je trouve le caractère sonore plus sombre et plus barky, rappelant parfois un tout petit peu le caractère sonore d'un Wurli. Le Rhodes Stage de 1978 lui, fait ressortir le côté plus métallique et clochette du Rhodes: les tines sont différentes, les tips sont différents, les pick-ups ne sont pas non plus les mêmes et cela a clairement une influence sur le son.
Je l'utilise avec un préampli TR Amp à lampes, un préampli calqué sur le circuit d'un Fender Twin Reverb ainsi que des effets de type EHX Stereo Polychorus ainsi qu'un phaser de Mooger Fooger.
Pour un instrument de 1971, il est étonnamment résistant au temps et ne demande que peu d'entretien. Il y a juste le tolex qui mériterait une remise au goût du jour.
Les touches de ce stage piano sont vraiment encore les modèles vintages, légèrement arrondies (waterfall), elles ne sont malheureusement pas autant agréables à jouer que les modèles plus récents, mais cela reste très très jouable. La mécanique d'origine étant assez virile, le miracle mod a été installé sur toutes les touches. Les marteaux sont de type hybrides, bois-plastique. Les tips sont en néoprène, les tines (Torrington) ont un magnifique sustain bien plein et rond.
Pas vraiment de grosses possibilités de réglages, mise à part le volume et un potard qui agit sur le "tone" général.
En comparaison avec mon Rhodes Stage de 1978, je trouve le caractère sonore plus sombre et plus barky, rappelant parfois un tout petit peu le caractère sonore d'un Wurli. Le Rhodes Stage de 1978 lui, fait ressortir le côté plus métallique et clochette du Rhodes: les tines sont différentes, les tips sont différents, les pick-ups ne sont pas non plus les mêmes et cela a clairement une influence sur le son.
Je l'utilise avec un préampli TR Amp à lampes, un préampli calqué sur le circuit d'un Fender Twin Reverb ainsi que des effets de type EHX Stereo Polychorus ainsi qu'un phaser de Mooger Fooger.
Pour un instrument de 1971, il est étonnamment résistant au temps et ne demande que peu d'entretien. Il y a juste le tolex qui mériterait une remise au goût du jour.
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mangezdelaviande
Un instrument qui fait corps avec celui qui le joue
Publié le 25/10/17 à 16:29J’utilise mon Rhodes MK1 de 77 à la maison et quelques fois en répétition avec un batteur, mais pour des modalités pratiques, ces répétitions se font plus souvent au Pianet, bien moins véloce mais ô combien plus facile à transporter ! Et puis un Pianet, même si on le bichonne, on a moins peur de l’abimer...
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la...…
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la...…
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J’utilise mon Rhodes MK1 de 77 à la maison et quelques fois en répétition avec un batteur, mais pour des modalités pratiques, ces répétitions se font plus souvent au Pianet, bien moins véloce mais ô combien plus facile à transporter ! Et puis un Pianet, même si on le bichonne, on a moins peur de l’abimer...
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la plus grande.
Ce qui m’a séduit en premier lieu en posant mes doigts sur un Rhodes, c’est le toucher et la vibration, le rapport physique, charnel, la relation entre le « piano » et moi. C’est un instrument à part entière qui fait corps avec celui qui le joue. Et tout aussi bons que soient les SV1 ou les Nord, ce n’est pas du tout leur cas… Je n’ai donc pas hésité deux secondes lorsque l’occasion s’est présentée à moi. D’autant que le prix d’achat d’un Nord, d’un SV1 ou d’un Rhodes est quasi identique… Certains me parleront du coût de l’amplification, mais les 2 claviers susmentionnés ont également besoin d’être amplifiés...
Face à un Rhodes, on n’est pas devant un clavier, mais face à un instrument dont le clavier est une partie seulement. C’est bête à dire, mais ça tient plus du piano que du synthé et il est bon de le rappeler ici.
Du fait de son toucher particulier, de sa vélocité, de ses capacités à être cristallin ou saturé, cet instrument modifie forcément le jeu. Comme la façon dont on joue influe énormément sur le son, l’instrumentiste devient un rouage important de la machine. Nos doigts sont dans un premier temps une partie de la mécanique du rhodes, puis une fois apprivoisé,le rhodes devient un prolongement de nos doigts. Il faut trouver un équilibre dans sa relation avec l’instrument. Il a très vite changé mon jeu : plus percussif, plus simplifié dans les accords, plus de vide, des descentes ou montées de gammes ou d’arpèges plus nombreuses, etc. etc. J’ai énormément progressé techniquement car il m’a fait explorer de nouveaux territoires, et aussi parce qu'avec le rhodes, j’ai décuplé mon temps de jeu par plaisir décuplé… Il faut dire que je jouais sur des synthés ou orgues pas vraiment haut de gamme et que revenir à un instrument mécanique m’a fait retrouver des sensations de pianistes…
- Plus : le rapport à l’instrument, la chaleur du son, la palette sonore, la possibilité de pouvoir régler tous les paramètres, la mécanique de l’engin, le toucher, pouvoir sculpter le son en ajoutant des pédales d’effet, pièces de rechange à disposition, possibilité de mettre les mains dans le cambouis pour les petites réparations et les réglages de base. Et puis ça permet de faire connaissance avec les voisins quand on se lâche un peu trop…
- Moins : la mobilité, bien que beaucoup plus léger qu’un piano !
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la plus grande.
Ce qui m’a séduit en premier lieu en posant mes doigts sur un Rhodes, c’est le toucher et la vibration, le rapport physique, charnel, la relation entre le « piano » et moi. C’est un instrument à part entière qui fait corps avec celui qui le joue. Et tout aussi bons que soient les SV1 ou les Nord, ce n’est pas du tout leur cas… Je n’ai donc pas hésité deux secondes lorsque l’occasion s’est présentée à moi. D’autant que le prix d’achat d’un Nord, d’un SV1 ou d’un Rhodes est quasi identique… Certains me parleront du coût de l’amplification, mais les 2 claviers susmentionnés ont également besoin d’être amplifiés...
Face à un Rhodes, on n’est pas devant un clavier, mais face à un instrument dont le clavier est une partie seulement. C’est bête à dire, mais ça tient plus du piano que du synthé et il est bon de le rappeler ici.
Du fait de son toucher particulier, de sa vélocité, de ses capacités à être cristallin ou saturé, cet instrument modifie forcément le jeu. Comme la façon dont on joue influe énormément sur le son, l’instrumentiste devient un rouage important de la machine. Nos doigts sont dans un premier temps une partie de la mécanique du rhodes, puis une fois apprivoisé,le rhodes devient un prolongement de nos doigts. Il faut trouver un équilibre dans sa relation avec l’instrument. Il a très vite changé mon jeu : plus percussif, plus simplifié dans les accords, plus de vide, des descentes ou montées de gammes ou d’arpèges plus nombreuses, etc. etc. J’ai énormément progressé techniquement car il m’a fait explorer de nouveaux territoires, et aussi parce qu'avec le rhodes, j’ai décuplé mon temps de jeu par plaisir décuplé… Il faut dire que je jouais sur des synthés ou orgues pas vraiment haut de gamme et que revenir à un instrument mécanique m’a fait retrouver des sensations de pianistes…
- Plus : le rapport à l’instrument, la chaleur du son, la palette sonore, la possibilité de pouvoir régler tous les paramètres, la mécanique de l’engin, le toucher, pouvoir sculpter le son en ajoutant des pédales d’effet, pièces de rechange à disposition, possibilité de mettre les mains dans le cambouis pour les petites réparations et les réglages de base. Et puis ça permet de faire connaissance avec les voisins quand on se lâche un peu trop…
- Moins : la mobilité, bien que beaucoup plus léger qu’un piano !
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ajass
Bon son
Publié le 27/06/16 à 15:54sonorité magique et reconnue par tous , le coté mythique, vintage ! ; pour jouer dans un groupe ( sur scéne sa en jette) ou faire de la compo.
Reste la partie mécanique (le clavier c est son default ) qui est trés bruyante et le rend inconfortable a jouer en solo a la maison , pour cela je prefére largement mon piano numérique avec un clavier digne d un piano de concert .......
Reste la partie mécanique (le clavier c est son default ) qui est trés bruyante et le rend inconfortable a jouer en solo a la maison , pour cela je prefére largement mon piano numérique avec un clavier digne d un piano de concert .......
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Fiche technique
- Fabricant : Fender
- Modèle : Rhodes Mark I Stage Piano
- Série : Rhodes
- Catégorie : Pianos électriques
- Fiche créée le : 11/07/2010
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
mais votre aide est la bienvenue
Distribué par fenderfrance
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Autres dénominations : rhodesmarki stagepiano, rhodesmarkistagepiano