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mangezdelaviande
« Un instrument qui fait corps avec celui qui le joue »
Publié le 25/10/17 à 16:29
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’utilise mon Rhodes MK1 de 77 à la maison et quelques fois en répétition avec un batteur, mais pour des modalités pratiques, ces répétitions se font plus souvent au Pianet, bien moins véloce mais ô combien plus facile à transporter ! Et puis un Pianet, même si on le bichonne, on a moins peur de l’abimer...
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la plus grande.
Ce qui m’a séduit en premier lieu en posant mes doigts sur un Rhodes, c’est le toucher et la vibration, le rapport physique, charnel, la relation entre le « piano » et moi. C’est un instrument à part entière qui fait corps avec celui qui le joue. Et tout aussi bons que soient les SV1 ou les Nord, ce n’est pas du tout leur cas… Je n’ai donc pas hésité deux secondes lorsque l’occasion s’est présentée à moi. D’autant que le prix d’achat d’un Nord, d’un SV1 ou d’un Rhodes est quasi identique… Certains me parleront du coût de l’amplification, mais les 2 claviers susmentionnés ont également besoin d’être amplifiés...
Face à un Rhodes, on n’est pas devant un clavier, mais face à un instrument dont le clavier est une partie seulement. C’est bête à dire, mais ça tient plus du piano que du synthé et il est bon de le rappeler ici.
Du fait de son toucher particulier, de sa vélocité, de ses capacités à être cristallin ou saturé, cet instrument modifie forcément le jeu. Comme la façon dont on joue influe énormément sur le son, l’instrumentiste devient un rouage important de la machine. Nos doigts sont dans un premier temps une partie de la mécanique du rhodes, puis une fois apprivoisé,le rhodes devient un prolongement de nos doigts. Il faut trouver un équilibre dans sa relation avec l’instrument. Il a très vite changé mon jeu : plus percussif, plus simplifié dans les accords, plus de vide, des descentes ou montées de gammes ou d’arpèges plus nombreuses, etc. etc. J’ai énormément progressé techniquement car il m’a fait explorer de nouveaux territoires, et aussi parce qu'avec le rhodes, j’ai décuplé mon temps de jeu par plaisir décuplé… Il faut dire que je jouais sur des synthés ou orgues pas vraiment haut de gamme et que revenir à un instrument mécanique m’a fait retrouver des sensations de pianistes…
- Plus : le rapport à l’instrument, la chaleur du son, la palette sonore, la possibilité de pouvoir régler tous les paramètres, la mécanique de l’engin, le toucher, pouvoir sculpter le son en ajoutant des pédales d’effet, pièces de rechange à disposition, possibilité de mettre les mains dans le cambouis pour les petites réparations et les réglages de base. Et puis ça permet de faire connaissance avec les voisins quand on se lâche un peu trop…
- Moins : la mobilité, bien que beaucoup plus léger qu’un piano !
Avant d’opter pour le Colosse, j’ai essayé le SV1 et le Nord, quelques émulations également. Mais ça n’était pas aussi « chaud ». Je lis souvent des comparaisons sur le son des émulations, leur fidélité au modèle, etc. mais pour avoir essayé différents Rhodes, s’il y a indéniablement une signature sonore, aucun n’a le même son… et surtout, ce n’est pas là que la différence se fait la plus grande.
Ce qui m’a séduit en premier lieu en posant mes doigts sur un Rhodes, c’est le toucher et la vibration, le rapport physique, charnel, la relation entre le « piano » et moi. C’est un instrument à part entière qui fait corps avec celui qui le joue. Et tout aussi bons que soient les SV1 ou les Nord, ce n’est pas du tout leur cas… Je n’ai donc pas hésité deux secondes lorsque l’occasion s’est présentée à moi. D’autant que le prix d’achat d’un Nord, d’un SV1 ou d’un Rhodes est quasi identique… Certains me parleront du coût de l’amplification, mais les 2 claviers susmentionnés ont également besoin d’être amplifiés...
Face à un Rhodes, on n’est pas devant un clavier, mais face à un instrument dont le clavier est une partie seulement. C’est bête à dire, mais ça tient plus du piano que du synthé et il est bon de le rappeler ici.
Du fait de son toucher particulier, de sa vélocité, de ses capacités à être cristallin ou saturé, cet instrument modifie forcément le jeu. Comme la façon dont on joue influe énormément sur le son, l’instrumentiste devient un rouage important de la machine. Nos doigts sont dans un premier temps une partie de la mécanique du rhodes, puis une fois apprivoisé,le rhodes devient un prolongement de nos doigts. Il faut trouver un équilibre dans sa relation avec l’instrument. Il a très vite changé mon jeu : plus percussif, plus simplifié dans les accords, plus de vide, des descentes ou montées de gammes ou d’arpèges plus nombreuses, etc. etc. J’ai énormément progressé techniquement car il m’a fait explorer de nouveaux territoires, et aussi parce qu'avec le rhodes, j’ai décuplé mon temps de jeu par plaisir décuplé… Il faut dire que je jouais sur des synthés ou orgues pas vraiment haut de gamme et que revenir à un instrument mécanique m’a fait retrouver des sensations de pianistes…
- Plus : le rapport à l’instrument, la chaleur du son, la palette sonore, la possibilité de pouvoir régler tous les paramètres, la mécanique de l’engin, le toucher, pouvoir sculpter le son en ajoutant des pédales d’effet, pièces de rechange à disposition, possibilité de mettre les mains dans le cambouis pour les petites réparations et les réglages de base. Et puis ça permet de faire connaissance avec les voisins quand on se lâche un peu trop…
- Moins : la mobilité, bien que beaucoup plus léger qu’un piano !