Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sommation analogique ou numerique ?

  • 1 409 réponses
  • 111 participants
  • 135 736 vues
  • 122 followers
Sujet de la discussion Sommation analogique ou numerique ?

Je me pose la question de la sommation analogique ou numerique ?...
Du point de vue dynamique, couleure du son et de l'image stereo...?
Car les sommateurs analogiques ont le vent en poupe en ce moment(tous les constructeurs ou presque sortent des sommateurs analogiques: phenomene de mode ou reel apport au niveau du son?, a part le fait de diminuer le nombre de conversions si on veut passer par du matos externe au mix...), mais je n'ai jamais encore pu comparer un meme mix, l'un somme en analog et l'autre en numerique.
Je me demande il y a une difference audible favorable a l'analogique, voila...

Y en a t'il parmis vous qui ont effectue des comparasions...?

 

Edit de la modération : suite à d'innombrables pages de débats sur des années, il est ressorti ceci de la discussion :

 

 bon du coup apparement vous dites en gros que un sommateur ca sert a rien quoi ... ?

 Pas du tout. 

Si tu veux un résumé :
- d'aucuns (dont certains tout à fait dignes de confiance pour ma part) estiment qu'il apporte un plus au niveau sonore
- certains n'en sont pas convaincus sur les bases théoriques, sans pourtant nier que ça puisse être tout de même vrai
- personne ne semble à même de fournir des explications théoriques ou techniques justifiant du meilleur résultat sonore*. Ceux qui s'y risquent le font généralement en critiquant la sommation numérique en débitant de monstrueuses âneries.

* la seule explication logique qui ait pour l'instant été fournie est que la coloration induite par l'analogique apporte un plus musicial. Ce qui est en partie en contradiction avec la transparence vantée par les vendeurs de sommateurs haut de gamme.

Au final, à peu près tout le monde s'entend pour dire que l'investissement dans un sommateur analogique n'est clairement pas une priorité et n'est judicieux qu'après avoir investi dans bien d'autres choses plus essentielles au studio et probablement à condition d'avoir un certain nombre de périphériques hardware qu'on souhaite exploiter en bout de chaîne de mix.

 

 

Afficher le sujet de la discussion
1391
Oui, en version Youtube. On l’avait déjà expliqué en version texte sur forum. :bravo:
1392
J'ai pris le temps de regarder la vidéo ce matin. Si je ne me trompe pas, l'auteur est (était) présent sur AF (mais je ne me souviens plus de son pseudo, qu'il m'en excuse s'il lit ce message). Vidéo bien construite et très claire, qui ne peut évidemment pas couvrir tous les aspects de ce vaste sujet, ce qui ne manquera pas de ne pas convaincre les sceptiques (je devrais écrire "croyants" en l'occurence). Je retiens la phrase "dans ingénieur du son, il y a ingénieur", ce qui sous-entend effectivement qu'un peu de rigueur ne fait pas de mal lorsqu'on exerce un métier technologique.
Dans les causes de la propagation de ce type de légende sur l'audionumérique, il y a aussi le fait que l'apparition du numérique dans l'audio date du milieu des années 80 et que, en dehors de ceux de quelques grosses entreprises, les ingés son n'ont commencé à être formés dans ce domaine que dix à quinze années plus tard. Pendant cette période il s'est propagé pas mal de contre-vérités dans ce domaine. D'ailleurs, il n'y a pas besoin d'aller fouiller bien loin sur AF pour trouver des discussions bizarres sur le sujet de la sommation, sur le théorème de Shannon/Nyquist et autres joyeusetés. Doc Pouet vous fournira les liens :bravo:

Alan Parson a dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

1393
Citation de Jan :
Si je ne me trompe pas, l'auteur est (était) présent sur AF (mais je ne me souviens plus de son pseudo, qu'il m'en excuse s'il lit ce message).


À ma connaissance il est toujours actif, notamment dans "les mains dans le cambouis", sous le pseudo offenbach.
1394
C'est ça, je m'en suis souvenu en regardant la liste des vidéos postées sur YT, il y en a deux concernant la Channel strip "Midnight".

Alan Parson a dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

1395
Pff n'importe-quoi tout le monde sait que c'est ProTools qui sonne et somme le mieux. C'est pas pour rien qu'il est dans les studios pros depuis que le numérique existe :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1396
Citation de Dr :
Une vidéo sur la sommation avec les DAW : ont-ils un son spécifique ? Avec des tests et des explications.

N'hésitez pas à écouter au-delà de l'introduction pour en tirer vos conclusions :mrg:


Merci pour le partage !! :bravo:


Bon ça confirme ce qu'on disait déjà :clin:

(merci à Patrick Truelle de m'en avoir parlé)

Site officiel et boutique en ligne du Studio Delta Sigma https://www.studiodeltasigma.com

1397
J'ai questionné l'IA:
que pourrais tu en dire de la sommation analogique ou numérique pour une production musicale de qualité professionnelle?
ChatGPT a dit :

ChatGPT
La sommation, qu’elle soit analogique ou numérique, est une étape essentielle dans la production musicale, car elle détermine comment les différentes pistes d’un mixage sont combinées pour former le mix final. Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, et ton choix peut dépendre de ton workflow, de ton équipement, et de tes préférences sonores.

1. Sommation analogique :
Cela implique de mixer les signaux audio dans un environnement matériel, souvent via une console de mixage analogique ou un sommateur analogique dédié.

Avantages :

Caractère sonore :
Les circuits analogiques ajoutent souvent une chaleur et une profondeur naturelle au son grâce à des distorsions harmoniques subtiles et au "headroom" étendu.
Légères colorations et imperfections qui ajoutent du caractère.
Séparation et largeur :
Les mixages analogiques sont souvent perçus comme ayant une meilleure séparation entre les instruments et une image stéréo plus large.
Tactilité et engagement :
Manipuler des boutons et des faders peut inspirer un rapport plus intuitif et organique au mixage.
Inconvénients :

Coût et maintenance :
Équipements analogiques de qualité professionnelle sont souvent coûteux et nécessitent un entretien régulier.
Complexité du workflow :
Nécessite de sortir et de réenregistrer le signal dans une station numérique (DAW), ce qui peut ajouter des complications.
2. Sommation numérique :
Effectuée entièrement dans un DAW, où les pistes audio sont additionnées mathématiquement.

Avantages :

Précision :
La sommation numérique est propre et sans distorsion non désirée, ce qui peut être idéal pour des productions où la transparence est une priorité.
Flexibilité :
Permet des ajustements illimités dans le mixage sans la perte de qualité.
Rappel instantané des projets, idéal pour les révisions.
Accessibilité :
Disponible dans toutes les DAWs modernes, souvent sans coût supplémentaire.
Inconvénients :

Manque de caractère :
Certains trouvent que les mixages numériques manquent de "vie" ou de "chaleur" par rapport à leurs homologues analogiques.
Dépendance aux plugins :
Les utilisateurs cherchent parfois à compenser la "froideur" numérique avec des plugins d’émulation analogique, ce qui peut alourdir le processus.
3. Combinaison des deux mondes : Hybride
Beaucoup de producteurs adoptent un workflow hybride, combinant les avantages des deux approches.

Exemple typique :
Mixer dans le DAW pour la flexibilité, puis envoyer les stems (groupes d’instruments) dans un sommateur analogique ou une console pour la sommation finale.
Utiliser du matériel analogique sur le bus master pour ajouter de la coloration, comme des compresseurs ou égaliseurs analogiques.
Avantages :
Profiter de la précision numérique pour les ajustements techniques.
Ajouter la chaleur et le caractère analogique à des étapes clés, comme la sommation ou le mastering.
Matériel utile :
Sommateurs analogiques comme le Dangerous Music 2-BUS+, le SSL SiX, ou des racks comme ceux de API.
4. Pour une production de qualité professionnelle :
Facteurs à considérer :

Ton matériel existant : Avec un Tascam Model 12, tu as déjà une base analogique intéressante pour des expérimentations hybrides.
Style musical : Certains genres, comme l’électro ou la musique orchestrale, peuvent bénéficier davantage de la précision numérique, tandis que le rock ou le jazz profitent souvent de la chaleur analogique.
Budget et workflow : Si ton workflow actuel est centré sur une DAW comme Ableton ou Cubase, investir dans un sommateur analogique pourrait être une excellente étape si tu cherches à enrichir ton son.
Recommandation personnelle :

Si tu sens que tes mixages manquent de "chaleur" ou de "profondeur", commence par explorer des plugins de sommation analogique comme ceux de UAD, Waves ou Slate Digital.
Si tu es prêt à investir dans du matériel, un sommateur ou une console compacte pourrait compléter ton setup sans bouleverser ton workflow actuel.
Tu veux explorer davantage l’un ou l’autre aspect ? 😊
1398
what else?
1399
L'analyse me paraît assez pertinente, pas d'idioties évidentes en dehors des classiques "chaleur/froideur".

Citation :
Disponible dans toutes les DAWs modernes, souvent sans coût supplémentaire.


Disponible dans toutes les DAW, la sommation audio c'est la base même d'un DAW.

Sans coût supplémentaire ? Ben heureusement encore :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 27/11/2024 à 23:12:51 ]

1400
x
Hors sujet :
Selon moi une utilisation judicieuse de Chat GPT :

Q1 : "Propose-moi une liste de questions difficiles et très pointues techniquement pour juger des compétences d'un ingénieur du son"

Si tu ne sais pas répondre à l'une des questions, tu es sur la colline de Dunning-Kruger.

Q2 : "C'est vraiment trop facile, propose-moi les questions les plus difficiles que tu connaisses."

Quand on a besoin d'une dose d'humilité, ou qu'on veut progresser dans sa discipline.