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réactions au dossier [Bien débuter] L’enregistrement de la flûte traversière

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Sujet de la discussion [Bien débuter] L’enregistrement de la flûte traversière
L’enregistrement de la flûte traversière
Aujourd'hui, intéressons-nous à la captation d'une flûte traversière.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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11
x
Hors sujet :
Citation :
Une dernière chose, il est une technique très intéressante pour prendre une flûte, c'est par l'arrière (j'en vois qui rigolent, mais j'ai dit une flûte pas une flûtiste))

Classe award ! icon_facepalm.gif
12
Citation de alexeii :
Et puis, après, si la piste elle respire trop, ben c'est pour ça qu'il y a des ingés son, non? l'art délicat de révéler sans trop en faire ...

Tu parle de faire volontairement une mauvaise prise simplement parce que on peut corriger ? Les inge son ne sont surement pas la pour ça !
Il me semble qu'on peut tout à fait avoir le souffle et tout ce qui donne la vie, même en étant loin, comme dit dans l'article en ajustant l'orientation du micro on peut avoir l'équilibre que l'on souhaite.
Le soucis avec une prise à l'embouchure c'est que tu n'as aucune marge de manœuvre si l'équilibre ne te conviens pas, ça passe pour du live (de toute façon il faut être en proximité en live) mais en home studio c'est très limité.

[ Dernière édition du message le 25/10/2016 à 22:41:07 ]

13
Citation :
Il sincère

Un nouveau verbe? sincérer, ça sonne comme un air de flûte ;)

Plus sérieusement, merci pour tous ces articles, pour leurs contenus comme pour les discussions
qu'ils entraînent.

Citation :
Une dernière chose, il est une technique très intéressante pour prendre une flûte, c'est par l'arrière


Chacun fait ce qu'il veut, mais ça doit faire mal :mdr:

[ Dernière édition du message le 25/10/2016 à 23:11:07 ]

14
@nantho : ta nouvelle série de vulgarisation des techniques de captation en home-studio, avec à la fois des moyens limités et également des contraintes liées à l'acoustique approximative des locaux est sans doute une bonne idée. Toutefois, tu devais prendre quelques lignes pour expliquer l'organologie de l'instrument, ses principes de génération sonore ainsi que son registre. Ces articles ayant une vocation didactique, autant aller jusqu'au bout.
De plus, cela permettrait à tout un chacun de faire des analogies entre les techniques de captation des différents instruments, en se basant sur leurs principes de fonctionnement. Car sans m'avancer, tu vas nécessairement faire l'impasse sur certains....
Par ailleurs, des exemples sonores basés sur des phrases musicales, comme précédemment demandé, seraient plus appropriés.
Bonne continuation.
15
Si je peux me permettre il y a pas mal de confusion dans ce qu'on appelle "le souffle"dans les posts précédents.
On distingue 3 composants dans ce qu'on appelle (à tord ou raison) les bruits "parasites".
Le souffle, la respiration et les bruits de bouche.
Cela s'applique d'ailleurs à tous les instruments à vent.
LE SOUFFLE (ou bruit d'air) est bien entendu la composante essentielle d'un instrument à vent. Il arrive avant la vibration du corps de l'instrument et ressort mélangé au son. Plus le micro est prêt plus vous l'entendrez. C'est une question d'esthétique et de style de musique. Il est clair qu'en classique, où l'on enregistre souvent en acoustique naturelle,jamais de micro à 5 cm de l'embouchure ou du pavillon !
LA RESPIRATION n'est pas à proprement parler une composante du son mais de la mécanique sonore.
Je suis bien d'accord que masquer les respirations c'est masquer la vie de la musique. On entend souvent dans des prod pop le (la) chanteur(euse) ...ne pas respirer !!!:???: Mais dans une prod lyrique (opéra) on n'entend pas les respirations non plus pour d'autres raisons, car les micros sont très loin.
LES BRUITS DE BOUCHE sont à éviter (sauf recherche particulière) car il n'est rien de musical d'entendre Jean-René déglutir ou s'humidifier la langue ...sinon faites dentiste, pas ingé-son ! ;-)

16
Citation :
Mais dans une prod lyrique (opéra) on n'entend pas les respirations non plus pour d'autres raisons, car les micros sont très loin.

et également parce ces chanteur/euses ont une technique vocale particulière dans laquelle le souffle ne doit pas être audible. Certains chefs de chœurs interdisent de "prendre sa respiration" avant d'attaquer, alors que d'autre le conseillent. N'étant que peu connaisseur, je ne peux pas développer, mais pour avoir chanté une année dans un chœur (avec interdiction de faire des bruits de respiration), j'ai fait l'exercice d'observer quelques concerts sur Arte afin de voir comment se comportaient les chanteurs solistes et j'ai effectivement constaté que certains "répartissaient" leurs inspirations alors que d'autres ne se gênaient pas pour "faire le plein": et ça s'entend :)

[ Dernière édition du message le 25/10/2016 à 23:57:09 ]

17
C'est surtout une question de rapport signal/bruit. Si les chanteuses lyriques avaient autant de puissance vocale que Carla Bruni, on entendrait leurs respirations :-D
18
Je n'y connais pas grand chose, mais j'ai aussi ce sentiment que ça serait un peu mieux en essayant de se mettre plus près.
Tout dépend de la destination de la prise, si c'est pour mettre dans une chanson, ça ne me semble pas assez précis et défini...
A part les guitares et le chant, j'enregistre rarement d'autres instruments acoustiques hormis clarinette et mandoline. Pour cela j'ai fini par acheter un micro de type col de cygne (le K&K Meridian, le dpa 4099 étant vraiment trop cher) et ça va beaucoup mieux, je devenais fous avec le son pourri de ma pièce. Bien sûr ça manque un peu de corps (un peu de bas medium quoi) mais dans un mix c'est vraiment plus net.

Après pour un arrangement classique de toute façon il me semble qu'on peut difficilement se passer d'aller dans une pièce correctement traitée. Bien souvent la beauté d'enregistrements classiques vient aussi de la beauté de la reverb naturelle.

Voilà juste une petite expérience pour dire que j'aimerais bien des essais avec aussi ce type de micro.

[ Dernière édition du message le 26/10/2016 à 11:09:47 ]

19
J'ai déjà enregistré plusieurs fois des traversières au studio et je rejoins la plupart des avis concernant le placement à l'embouchure. Je préfère nettement le "bruit" de la bouche au bruit produit par les clefs. J'ai notamment un ami flûtiste dont les clefs sont particulièrement bruyantes et un bon vieux m88 au niveau de l'embouchure convient parfaitement ;)

La beauté de la musique ne se conçoit que dans la concordance des nombres.

Leibniz

 

Precision Studio website

20
Ce que tu dis rappelle bien qu'il n'y a pas de recette toute faite à appliquer et que ça dépend des conditions d'enregistrement, du jeu de l'instrumentiste et de l'instrument qu'il utilise.

J'ai dans mes (vielles) compos deux enregistrements avec de la flûte pour lesquels on m'avait à l'époque félicité pour leur son (de flûte, et ça n'engage que les auteurs de ces propos :-D)
Prise faite dans une grande pièce (7 m X 5,5 m et 3 m sous plafond) un peu trop amortie. C414 dans TL Audio C1 classic. De mémoire, le C414 était en omni avec coupe bas, placé à peu près à 60-70 cm au dessus de la flûte, à peu près au centre, peut être un peu plus vers l'embouchure.
Jazz Groove (désolé pour la prod électro pourrie. J'étais jeune... j'avais pas bu...)
Marie