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Sujet [Bien débuter] Pour en finir avec les complexes…

  • 63 réponses
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Sujet de la discussion [Bien débuter] Pour en finir avec les complexes…
Pour en finir avec les complexes…
Cette semaine, je vous propose une petite parenthèse sous la forme d'une réflexion autour de la musique enregistrée afin de désacraliser un peu tout ça…

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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11
J'approuve totalement l'article. J'ajoute qu'une erreur typique des débutants et home-studistes est souvent de vouloir sonner "gros" comme les pros alors qu'ils n'en ont ni les moyens techniques, ni le savoir faire.

La solution est de chercher son propre son. Et surtout qu'il soit cohérent avec la musique.

Je me rappelle une interview de Renaud Letang (que je ne retrouve plus) qui racontait que la production de Clandestino (Manu Chao) avait été un enfer parce que Letang était habitué à faire un travail très propre et qu'au contraire, Manu Chao cherchait un son brut, enregistré parfois un peu à l'arrache dans des endroits à l'acoustique douteuse.
Il concluait qu'au final, c'est en accouchant de cet album qu'il s'est senti révélé et que l'album est très émotionnel.

Une chose importante aussi : parfois, le manque de moyens techniques (notamment de matos) met une grosse pression : il faut bidouiller pour enregistrer dans les meilleures conditions possibles et on stresse parce qu'on a peur du résultat.
Je trouve au contraire qu'il faut prendre ce manque et cette obligation de bidouillage avec légèreté et en faire au contraire une occasion d'expérimentations.
Dans le premier cas (stress, tension), on se crispe pour la musique. Dans le second, on se lâche en se disant que ça n'a pas d'importance, qu'on expérimente et que si ça marche pas on essayera autre chose.
Et c'est souvent là que les trucs magiques arrivent.

oooo Roller ! oooo

12
Merci pour ce partage, dans la série des chansons de fortune au charme fuyant, le premier album de Here we go magic a été enregistré avec un SM57 et un 4 pistes seulement je crois :

« Le plus souvent, on ne veut savoir que pour en parler », Blaise Pascal.

[ Dernière édition du message le 06/12/2017 à 17:08:15 ]

13
ça fait plaisir d'entendre ça...
Parfois j'aimerai bien retourner à l'époque ou je ne faisait pas trop attention à mon son, du moment que le batteur ne me couvrait pas trop j'étai déjà content. On avait plus de fraîcheur et l'énergie n'était pas inhibée par toutes ses prises de tête techniques.
Mais c'est un phantasme, on ne peut plus prendre vraiment plaisir à jouer de nos jours sans être un minimum satisfait de son son.
14
Ce que j'ai appris, c'est de limiter son matos, j'avais pris la mauvaise habitude de collectionner les vst, car quand c'est arrivé c'était fabuleux abordable.... Et au final une grosse perte de temps dans la productivité. Et on s'aperçoit qu'il est préférable de garder 2,3 EQ, 4,5 compresseurs... Les connaîtres et on gagne beaucoup plus, car on prend des reperes.
Ensuite, une "erreur" que je vois est des "débutants" partir tout de suite sur des Orion , appollo,preamp pour de l'enregistrement basique.... Alors qu'une focusrite, steinberg feront le job qui est d'enregistrer le son.
Ce n'est pas ca qui fera la diff, mais l'idéé du morceau, la créativité, si on a des bons musiciens, chanteurs, si l'acoustique de la pièce est un mini correct, si on apprend a bien placer des micros, apprendre a mixer. (je ne parle pas du mastering car un morceau très bien mixé nécessite pas de mastering) . Tellement de choses qui ont rien avoir avec le matos et pourtant qui feront tout.

[ Dernière édition du message le 06/12/2017 à 18:16:17 ]

15

C'est rassurant, j'ai entendu tellement de gens dire qu'ils preferent ecouté un truc de merde bien enregistré que l'inverse... Et je n'amplifie meme pas !

Merci de me redonner foi en l'etre humain ! icon_mdr.gif

16
C'est trop vrai :aime: On devrait prendre tout cela bien plus souvent en considération. Le ressentis que peut apporter la musique, qu'il y es technique, materiel ou non (du moins un minimum) c'est bien la le cœur de l'art.
17
la magie de la tape...

Beat Thang 4 Life

18
c'est tellement clair, capté l’émotion dans son état naturel.

perso j'adore cette version de muse:
19
Dans le genre désacralisation de la chose, le bouquin de Sylvia Massy - Recording Unhinged: Creative and Unconventional Music Recording Techniques - est super intéressant et marrant.C'est un livre qui regroupe les témoignages de tout un tas d'ingés son/producteurs et on y découvre pleins les trucs farfelus et a l'arrache pratiqués lors d'enregistrements historiques.Je n'ai pas d'actions chez elles...hein :D.
20
Pour moi, le principal bénéfice d'avoir du très bon matos et de bonnes conditions d'enregistrement, c'est de ne plus avoir d'excuses ! ^^

Quand on est un musicien moyen, on a toujours tendance à se dire que si on est pas au pinacle, c'est parce qu'on a pas le bon micro, pas le bon instru, pas le bon plugin, pas l'acoustique etc... Le fait d'être dans les conditions "idéales" remet l'église au milieu du village : si ca défonce pas, c'est juste parce qu'on a pas assez bossé, ou pire, parce qu'on a pas assez de talent...

Après, clairement, des zicos de folie, avec un vrai propos n'ont pas besoin de moyens gargantuesques pour transmettre une émotion, j'ai par exemple énormément écouté cette version de sting :



Pourtant c'est clairement hyper minimaliste niveau miking... mais la compo, et l'interpétation font toute la différence...

Groupe : Austraal

Projet solo : Oboreal

Modibo, l'indispensable fou !