réactions au dossier [Bien débuter] Pour en finir avec les complexes…
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Nantho Valentine
4161
Rédacteur·trice
Membre depuis 23 ans
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spgj
70
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 16 ans
Très bien cet article... c'est vrai qu'on a tendance à se cacher derrière de fausses excuses.
Exprimons nous et faisons nous plaisir.
Exprimons nous et faisons nous plaisir.
Anonyme
441
@Nantho : Sujet sympa dans ta série, (et la confrérie des illuminés d'Elliott Smith te remercie pour l'exemple choisi)
Si je puis me permettre, un patron des patrons se permet encore ( et toujours) de résister à l'envahisseur, en enregistrant Live, sans overdubs ni mixage ni rien. Bon y'a de la belle console et ça joue, mais c'est direct-to-tape
Bravo encore pour ton boulot
Si je puis me permettre, un patron des patrons se permet encore ( et toujours) de résister à l'envahisseur, en enregistrant Live, sans overdubs ni mixage ni rien. Bon y'a de la belle console et ça joue, mais c'est direct-to-tape
Bravo encore pour ton boulot
vcnt92
2
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
CapitaniOccitània
391
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 13 ans
Oghkhood
140
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 14 ans
A l'inverse, quand on voit les budgets et les studios prestigieux qui sont mis a contribution pour nous faire croire que les chanteuses a grosses cuisses ont toutes du talent 
bronibroni
254
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 17 ans
perigo
762
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Un vrai sujet : merci Nantho, j'ai essayé de répondre "court"...
c'est tellement vrai...
c'est tellement faux...
On peut difficilement séparer la musique de son support d'enregistrement. Cela forme pour moi un tout indissociable.
En peinture, le pigment, le type de toile, l'encadrement, le lieux d'exposition font la toile. Comme l'enregistrement fait la musique.
Le choix du support et des conditions d'enregistrement vont déterminer la pièce finale. C'est là que les difficultés apparaissent : entre la volonté exprimée par un musicien ou un groupe de saisir le son sur tel support avec tels moyens et l'aboutissement final, tout un ensemble de paramètres et critères entre en jeu dans le processus. tout seul ou en faisant appel à un pro ? Comment ça doit sonner ? Où et avec qui enregistrer ? Dans quelles conditions enregistrer ? Live ? Piste par piste ?
Mais face à la montagne de questions que cela pose, une revient presque toujours : c'est la question du budget.
La démocratisation des techniques d'enregistrement a apporté des réponses capitales à ce problème mais ça fait déjà 30 ans que les choses ont commencé avec les premiers 2,4 et 8 pistes analo du marché grand public avec cette constante : toujours plus démocratique et toujours moins cher...Les enregistreurs cassettes et à bande que je possède valaient à l'époque un smig et demi de boulot...Aujourd'hui quelques centaines d'euros suffisent. Cette expérience de 30 ans nous a montré qu'un gros budget studio ou un gros studio bourré de matos ne garantissait pas évidemment de manière automatique la sortie d'un bon disque. Mais l'inverse est tout aussi vrai : c'est grâce à la qualité de tel matériel et de telle équipe d'ingénieur qu'un disque est aussi bon, sonne aussi bien...Difficile de mettre sur une même ligne un pro qui doit en tirer un salaire d'un amateur pour qui cela n'est pas le moyen principal de subsistance...
Tout comme l'excellente technicité d'un musicien ne veut pas dire qu'il est capable d'être créatif, d'avoir un bon groupe et d'attirer à lui un public désireux d'écouter d'acheter ses créations. Il pourra au mieux être un interprète...Il y a de la place pour tout le monde.
Il n'y qu'une seule règle pour moi : pas de règles donc pas de complexe. Juste de bonne intuitions, de bonnes décisions et de bonnes rencontres.
Alors, quand certains pensent qu'il faut effectivement accumuler des milliers d'euros de matériel pour jouer ou enregistrer de la musique de qualité, évidemment qu'ils se trompent. Il suffit de voir le nombre de studios ou de particuliers qui revendent sur ce site même du matos en palette, revoyant leur copie, après s'être royalement ruinés pour pleins de raisons. Ils suffit aussi d'entendre le nombre de chef d'oeuvres d'artistes très connus ou d'illustres inconnus qui ont été enregistrés en mode DIY en home studio ou dans une cave ou à la plage...mais aussi le nombre de bouses inaudibles...
Il n'y a pas donc théoriquement pas de règles déterminantes si ce n'est peut-être dans la musique "mainstream" ou "commerciale", une règle est constante : plus tu es connu, plus tu as du budget car tu as "la chance" d'être produit et plus tu risques de faire de la musique de merde car ton (mauvais) producteur qui a misé du pognon sur toi veut le retour de la pièce et voudras que tu satisfasses d'abord les oreilles d'un large public euh..."des clients" dira t-il. Or on sait très bien que ce n'est pas le plus large public qui écoute la meilleure des musiques.
Citation :
Tout simplement parce que beaucoup pensent que le manque de matériel et / ou l'absence de connaissance technique sont un frein indiscutable à leur expressivité artistique.
c'est tellement vrai...
Citation :
Pour moi, la musique est un cadeau dont l'enregistrement n'est que l'emballage, ni plus ni moins.
c'est tellement faux...
On peut difficilement séparer la musique de son support d'enregistrement. Cela forme pour moi un tout indissociable.
En peinture, le pigment, le type de toile, l'encadrement, le lieux d'exposition font la toile. Comme l'enregistrement fait la musique.
Le choix du support et des conditions d'enregistrement vont déterminer la pièce finale. C'est là que les difficultés apparaissent : entre la volonté exprimée par un musicien ou un groupe de saisir le son sur tel support avec tels moyens et l'aboutissement final, tout un ensemble de paramètres et critères entre en jeu dans le processus. tout seul ou en faisant appel à un pro ? Comment ça doit sonner ? Où et avec qui enregistrer ? Dans quelles conditions enregistrer ? Live ? Piste par piste ?
Mais face à la montagne de questions que cela pose, une revient presque toujours : c'est la question du budget.
La démocratisation des techniques d'enregistrement a apporté des réponses capitales à ce problème mais ça fait déjà 30 ans que les choses ont commencé avec les premiers 2,4 et 8 pistes analo du marché grand public avec cette constante : toujours plus démocratique et toujours moins cher...Les enregistreurs cassettes et à bande que je possède valaient à l'époque un smig et demi de boulot...Aujourd'hui quelques centaines d'euros suffisent. Cette expérience de 30 ans nous a montré qu'un gros budget studio ou un gros studio bourré de matos ne garantissait pas évidemment de manière automatique la sortie d'un bon disque. Mais l'inverse est tout aussi vrai : c'est grâce à la qualité de tel matériel et de telle équipe d'ingénieur qu'un disque est aussi bon, sonne aussi bien...Difficile de mettre sur une même ligne un pro qui doit en tirer un salaire d'un amateur pour qui cela n'est pas le moyen principal de subsistance...
Tout comme l'excellente technicité d'un musicien ne veut pas dire qu'il est capable d'être créatif, d'avoir un bon groupe et d'attirer à lui un public désireux d'écouter d'acheter ses créations. Il pourra au mieux être un interprète...Il y a de la place pour tout le monde.
Il n'y qu'une seule règle pour moi : pas de règles donc pas de complexe. Juste de bonne intuitions, de bonnes décisions et de bonnes rencontres.
Alors, quand certains pensent qu'il faut effectivement accumuler des milliers d'euros de matériel pour jouer ou enregistrer de la musique de qualité, évidemment qu'ils se trompent. Il suffit de voir le nombre de studios ou de particuliers qui revendent sur ce site même du matos en palette, revoyant leur copie, après s'être royalement ruinés pour pleins de raisons. Ils suffit aussi d'entendre le nombre de chef d'oeuvres d'artistes très connus ou d'illustres inconnus qui ont été enregistrés en mode DIY en home studio ou dans une cave ou à la plage...mais aussi le nombre de bouses inaudibles...
Il n'y a pas donc théoriquement pas de règles déterminantes si ce n'est peut-être dans la musique "mainstream" ou "commerciale", une règle est constante : plus tu es connu, plus tu as du budget car tu as "la chance" d'être produit et plus tu risques de faire de la musique de merde car ton (mauvais) producteur qui a misé du pognon sur toi veut le retour de la pièce et voudras que tu satisfasses d'abord les oreilles d'un large public euh..."des clients" dira t-il. Or on sait très bien que ce n'est pas le plus large public qui écoute la meilleure des musiques.
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
[ Dernière édition du message le 06/12/2017 à 15:48:36 ]
ElVicente
511
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 15 ans
Ça fait effectivement bien relativiser...
Un autre exemple qui m'a personnellement frappé à ce sujet c'est le 2nd album des Black Keys, "thickfreakness", enregistré très rapidement dans une cave par le batteur du groupe, c'est tout boueux comme son mais bon dieu ce que c'est bon!
Peut-être une dimension de "geste artistique" qui correspond parfois à un "beau" son très travaillé et maîtrisé, et d'autres fois avec des maladresses et des "défauts" qu'on accepte ou qui peuvent même devenir des forces...
Un autre exemple qui m'a personnellement frappé à ce sujet c'est le 2nd album des Black Keys, "thickfreakness", enregistré très rapidement dans une cave par le batteur du groupe, c'est tout boueux comme son mais bon dieu ce que c'est bon!
Peut-être une dimension de "geste artistique" qui correspond parfois à un "beau" son très travaillé et maîtrisé, et d'autres fois avec des maladresses et des "défauts" qu'on accepte ou qui peuvent même devenir des forces...
perigo
762
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
Citation :
Peut-être une dimension de "geste artistique" qui correspond parfois à un "beau" son très travaillé et maîtrisé, et d'autres fois avec des maladresses et des "défauts" qu'on accepte ou qui peuvent même devenir des forces...
C'est complètement ça.
Album de deux légendes entièrement enregistré sur Revox G36 (2 pistes à lampes) :
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
[ Dernière édition du message le 06/12/2017 à 16:01:51 ]
Will Zégal
77929
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Okuhtfesa
67
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 11 ans
Bertoto
584
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
globutu
3722
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 11 ans
jessy_c_dead
3910
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
C'est rassurant, j'ai entendu tellement de gens dire qu'ils preferent ecouté un truc de merde bien enregistré que l'inverse... Et je n'amplifie meme pas !
Merci de me redonner foi en l'etre humain !
mel018
42
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 12 ans
C'est trop vrai 
On devrait prendre tout cela bien plus souvent en considération. Le ressentis que peut apporter la musique, qu'il y es technique, materiel ou non (du moins un minimum) c'est bien la le cœur de l'art.
On devrait prendre tout cela bien plus souvent en considération. Le ressentis que peut apporter la musique, qu'il y es technique, materiel ou non (du moins un minimum) c'est bien la le cœur de l'art. 
C.i.r.c.u.s.
7739
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
ms82
307
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 12 ans
zooloo
8
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 18 ans
oboreal
3873
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 21 ans
vincislex
223
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
Haaaa ! Que ça fait du bien de lire ça ! Oui ! Et super oui !
Jamais dans l'histoire de la musique n'importe quel quidam a eu accès a du matos de qualité à des prix si bas... Est-ce que pour autant la musique est meilleure aujourd'hui ?! Je ne pense pas !
Ce qui compte c'est la musique, l'émotion...
On peut faire l'exercice inverse... Ecoutez attentivement des titres que vous détestez, d'artistes que vous n'aimez pas du tout. En général c'est admirablement bien produit et ça sonne... Mais rien ne se passe pour vous.
Autre "angle d'attaque"... la technique infinie actuelle permet aussi de se noyer dans la sur-qualité, dans la surenchère technologique... alors que de nombreux groupes et innés-sons ont inventés des techniques de ouf à cause des limites technologiques, du manque de temps et de moyens.
C'est d'autant plus vrai aussi que le .mp3 a envahi la terre et que beaucoup de gens mettent la musique en fond sonore en faisant tant d'autres choses...
Alors oui, bien évidemment un album bien produit d'un artiste qu'on affectionne... c'est nettement mieux
et ne boudons pas notre plaisir.
J'ai récemment eu une expérience incroyable d'écouter de la musique sur une Hi-fi à 25.000€ (!)... je me souviens d'un "Highway to Hell" que je n'avais jamais entendu de la sorte ou de "Space Oddity" (grand fan de Bowie) dont je n'avais encore jamais entendu certains détails... ou même de Norah Jones (pas un grand fan) que j'avais l'impression d'entendre respirer à côté de moi...
Bref ! Merci pour ce partage
Jamais dans l'histoire de la musique n'importe quel quidam a eu accès a du matos de qualité à des prix si bas... Est-ce que pour autant la musique est meilleure aujourd'hui ?! Je ne pense pas !
Ce qui compte c'est la musique, l'émotion...
On peut faire l'exercice inverse... Ecoutez attentivement des titres que vous détestez, d'artistes que vous n'aimez pas du tout. En général c'est admirablement bien produit et ça sonne... Mais rien ne se passe pour vous.
Autre "angle d'attaque"... la technique infinie actuelle permet aussi de se noyer dans la sur-qualité, dans la surenchère technologique... alors que de nombreux groupes et innés-sons ont inventés des techniques de ouf à cause des limites technologiques, du manque de temps et de moyens.
C'est d'autant plus vrai aussi que le .mp3 a envahi la terre et que beaucoup de gens mettent la musique en fond sonore en faisant tant d'autres choses...
Alors oui, bien évidemment un album bien produit d'un artiste qu'on affectionne... c'est nettement mieux
et ne boudons pas notre plaisir.J'ai récemment eu une expérience incroyable d'écouter de la musique sur une Hi-fi à 25.000€ (!)... je me souviens d'un "Highway to Hell" que je n'avais jamais entendu de la sorte ou de "Space Oddity" (grand fan de Bowie) dont je n'avais encore jamais entendu certains détails... ou même de Norah Jones (pas un grand fan) que j'avais l'impression d'entendre respirer à côté de moi...
Bref ! Merci pour ce partage
It's happening now, not tomorrow
jeff 7 adore.
2758
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
mdti
552
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 12 ans
![[d-_-b]](https://img.audiofanzine.com/img/user/avatar/8/8/885479.jpg?w=40&h=40&fm=pjpg&s=594492d1a968c69dd22a929ba2eebb00 "[d-_-b]"){kind=small}
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714
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 12 ans
Cool cet article !
Il y a eu une série docu sur l'enregistrement sur arte il y a quelques mois ("Sound Breaking" je crois) qui était très instructive à ce sujet. Je me souviens du passage sur Rita Mitsuko qui défendait faire une musique artisanale et expliquait avec quoi ils avaient enregistré leurs premiers tubes... j'ai plus le détail en tête mais là encore il y avait trois fois rien ! Il y a aussi l'anecdote dont parle Will à propos de Manu Chao et plein d'autre histoires de studio, si ça vous intéresse jetez-y un oeil
Il y a eu une série docu sur l'enregistrement sur arte il y a quelques mois ("Sound Breaking" je crois) qui était très instructive à ce sujet. Je me souviens du passage sur Rita Mitsuko qui défendait faire une musique artisanale et expliquait avec quoi ils avaient enregistré leurs premiers tubes... j'ai plus le détail en tête mais là encore il y avait trois fois rien ! Il y a aussi l'anecdote dont parle Will à propos de Manu Chao et plein d'autre histoires de studio, si ça vous intéresse jetez-y un oeil
danyx
1163
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
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