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réactions au dossier [Bien débuter] L'enregistrement par parties - 1re partie

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Sujet de la discussion [Bien débuter] L'enregistrement par parties - 1re partie
Le guide de l’enregistrement - 80e partie
Cette semaine, je vous propose de découvrir une technique de travail qui vous permettra dans certains cas bien spécifiques d'améliorer significativement la qualité de vos captations. Cette façon de procéder n'a pas réellement de nom à ma connaissance, aussi, pour les besoins de cet article, je l'ai baptisée "l'enregistrement par parties". Certains peuvent croire que je fais probablement allusion à la méthode dite du "punch in / punch out", pourtant il n'en est rien et nous aborderons d'ailleurs celle-ci à l'occasion d'un prochain épisode. Mais alors, de quoi s'agit-il exactement ? C'est ce que nous allons voir de ce pas...

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Très content du retour de la série, merci Nantho! J'utilise ce procédé pour mes parties de piano électrique, Rhodes, Wurli et autres... parce que malheureusement, je ne suis pas pianiste et ma main gauche n'a pas le sens du rythme. Dans certains cas, je préfère deux mixages différents pour les graves et le aigus.
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Depuis que je suis passé à la MAO je procède comme ça. Avant, en analogique (bandes magnétiques et cassettes) je jouais les pistes en entier et vu que je ne suis pas un musicien très doué c'était quand-même rock'n'roll... et ce malgré les nombreuses prises. La souplesse du numérique (outre tous les avantages cités dans l'article) permet d'enregistrer en découpant comme on veut. Pour ma part mon incompétence guitaristique me pousse par-exemple à multiplier les prises en laissant tourner l'enregistrement jusqu'à ce que je parvienne à être satisfait (pour moi ça veut dire être quasiment sûr que je serai incapable de faire mieux). Après le découpage et les copier-coller me permettent d'obtenir aujourd'hui une qualité bien meilleure en tout cas impossible à obtenir sur la totalité d'une prise. Et bien-sûr ça facilite ensuite grandement le mixage.
Ce n'est peut-être pas un bon conseil à donner aux débutants car il y a le risque que l'ensemble sonne très répétitif et donc que l'interprétation (et l'émotion) passe à la trappe. En fait ça dépend des goûts et des styles, pour moi ça ne pose pas de problème de faire un morceau avec un riff qui tourne en boucle et des répétitions de parties simples couplet-refrain car d'une part j'aime la musique répétitive et il y a quasiment toujours de l'électro dans mes morceaux même pop-rock (je bosse aussi avec des boîtes à rythmes donc ça aide à donner de la cohérence) et puis je reste persuadé qu'il vaut mieux multiplier un plan bien enregistré que faire un piste entière où on sent le jeu hésitant, flottant voire carrément foireux.
Bien-sûr je parle de moi là et pour les vrais musiciens capables d'interpréter toute une partie avec talent il sera évidement préférable de procéder autrement.
En tous cas à partir du moment ou un même instrument aura plusieurs sons différents dans un morceau il me semble tout à fait évident d'utiliser autant de pistes et donc de prises (parties) que nécessaire. Ça tombe sous le sens.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 30/05/2018 à 20:11:21 ]

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+1
Même si ça ne facilitais pas l'enregistrement, ça facilite le mixage.
Mais comme cette série est destinée aux nioubs, il n'est pas inutile de rappeler des trucs qui peuvent sembler à certains de l'enfonçage de portes ouvertes.
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Je pense de plus que c'est clairement une technique pour les nioubs car un musicien expérimenté n'aura pas de difficultés à changer de son en cours de route sur la même track. A moins qu'il y ait des doublages.
ça a l'inconvénient parfois il faut le dire de rendre le morceau artificiel avec des trucs qui entrent d'on ne sait où...je crois qu'on a vu se développer cette technique dans les 90's avec la montée de la mao numérique et des compos rocks notamment où les gratteux changeaient de son à chaque couplet! mais ça existe aussi en analo : j'ai moi même bouffé quelques millimètres de bandes analo en plus de ce qui était prévu dans certains studios...:-D

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

6
Bjr à tous. Question naïve de qqun qui ne fait pas de guitare mais pourquoi ne pas faire un track avec un piquage en DI et un avec le son voulu par l'instrumentiste qui servirait de référence pour appliquer à postériori les traitements voulus sur le DI? On garderai ainsi le feeling du jeu live et la possibilité de traiter à l'envie ensuite.
7
Citation de perigo :
Je pense de plus que c'est clairement une technique pour les nioubs car un musicien expérimenté n'aura pas de difficultés à changer de son en cours de route sur la même track. A moins qu'il y ait des doublages.
ça a l'inconvénient parfois il faut le dire de rendre le morceau artificiel avec des trucs qui entrent d'on ne sait où...

Une technique pour les nioubs ? lol.
La technique a plein d'avantages, au delà de la question de mise en place et de switch, et est loin de n'être utilisée que par les nioubs.

Nantho n'a pas été tout à fait assez explicite quand il dit que ça change l'histoire racontée. Toi, tu parles d'artificiel, mais ça dépend complètement du contexte.

Si on enregistre un power trio rock, cette technique est délicate car elle donne l'impression de deux guitares.

Dans plein d'autres contextes, on s'en fout qu'il y ait une, deux ou dix guitares. REM est un groupe de rock de 4 musiciens, mais ça ne les a jamais empêché de rajouter plein d'overdubs ou d'autres instruments sur ses enregistrements album.

Un des intérêts de cette technique, notamment dans le cas d'une guitare alternant entre sons clair et saturé, c'est de pouvoir laisser sonner l'accord de fin de chaque partie, ce qui est impossible si on switche de son à l'enregistrement. Il y a des cas où c'est carrément bien.

Un autre intérêt, c'est une variante consistant à enregistrer l'ensemble du morceau en son clair et de rajouter ensuite par dessus les parties en son saturé. Ce que tu évoquais en parlant de doublage.
Evidemment, ça demande un guitariste qui sait jouer et donc dont les deux prises seront parfaitement en place.
8
Citation :
pour les besoins de cet article, je l'ai baptisée "l'enregistrement par parties".

Moi j'appelle ça bêtement du "Re Re".
Peut-être me trompe-je ?
9
x
Hors sujet :
Citation de TAVAR320 :
pourquoi ne pas faire un track avec un piquage en DI et un avec le son voulu par l'instrumentiste qui servirait de référence pour appliquer à postériori les traitements voulus sur le DI?


Absolument, avec le son final all in the box (simu) ou en reamping ces techniques ont déjà été abordées dans des articles précédents et ne sont pas le sujet ici.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 31/05/2018 à 15:58:30 ]

10
Technique de noobs? Le re-recording, les overdub ont toujours fait partie des techniques d'enregistrement notamment pro, et ça bien avant le tout numérique. C'est même la base de tout enregistrement un tant soit peu sérieux. Parce qu'on est perfectionniste, parce qu'un instrumentiste avec un niveau suffisant sait mettre autant d'intention quelque soit la prise.
11
Citation :
Technique de noobs? Le re-recording, les overdub ont toujours fait partie des techniques d'enregistrement notamment pro, et ça bien avant le tout numérique.

Complètement d'accord avec toi sauf qu'aujourd'hui, certains écrans ressemblent parfois à des Tetris géants avec 40 pistes mobilisées d'une session à trois musiciens...Chacun fait ce qu'il entend mais j'aime personnellement que les prises de paroles instrumentales restent intelligibles dans un morceau d'où mon évocation du côté "artificiel" des empilements.
Après, ce n'est qu'un point de vue facilement contestable si quelqu'un est dans le trip inverse.

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

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Citation de TAVAR320 :
Bjr à tous. Question naïve de qqun qui ne fait pas de guitare mais pourquoi ne pas faire un track avec un piquage en DI et un avec le son voulu par l'instrumentiste qui servirait de référence pour appliquer à postériori les traitements voulus sur le DI? On garderai ainsi le feeling du jeu live et la possibilité de traiter à l'envie ensuite.


Personnellement, c'est ce que je fait pour mes enregistrements guitare ou basse. J'enregistre tout d'une traite sans effet (comme c'est mes morceaux, je prend pas de temoins, j'ai ma compo pour sa). Après je découpe suivant les partie ou les effet change. Et je repasse après dans mes pedales ou ampli suivant le decoupage. Mais c'est surtout pour garder le feeling.

Après si le but, est par exemple, comme will le suggérait de laissé sonné une note, rien ne m'empêche de refaire le passage. Mais du coup j'ai la comparaisons et je peux voir si le feeling apporte un plus ou pas ou morceau..., mais en studio pro s'est plus complexe car le temps c'est de l'argent, après la seras une discutions réalisateur (si y en a un, sinon zicos), inge son.

Après, si c'est pour utilisé des effet virtuel, je pensse qu'il faut mieux garder une piste clean, joué en seul prise (sauf comme pour l'exemple de will ou autre cas ...) et faire des automation on/off (ce qui peut etre également moins lour l'ordi).

Mais bon après en studio, il faudras de toute façons rejoué certains passage donc le feeling ne passeras plus. Cest pour sa que certains groupe préfère des prises "live". C'est encore une fois selon moi une discution entte le réalisateur et l'inge son.

Après on devrait etre capapable, en tant que zicos, de joué seulement des partie. Quand on apprend a joué un morceau on apprend toujours partie par partie, donc il suffi de ve dire quon apprend se nouveau le morceau... Du moins c'est pas une affirmation, juste une réflexion a haute voix je peux me trompé...
13
+1

Je préfère aussi de beaucoup les prises live et j'essaye toujours de faire le moins possible de comping, préférant souvent garder une imperfection dans un bloc vivant que de faire de la chirurgie qui risque de tuer un peu la vie.

Mais pour moi, l'ensemble d'un morceau ne constitue pas forcément un bloc. Par ailleurs, quand tu joues avec de bons musiciens, ils sont effectivement capables de jouer aussi bien (au sens artistique et pas seulement techniquement propre) un refrain ou un pont isolé que s'ils jouaient tout le morceau d'un coup. Et vice-versa.

Quand on a affaire à des musiciens qui ont moins de maîtrise, il faut trouver l'équilibre entre la qualité artistique de l'interprétation et la propreté technique. Sachant que la qualité artistique repose souvent sur l'énergie, c'est pas si évident de saucissonner.
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Effectivement, je suis totalement d'accord avec ton complément will.

Âpres sa prouve encore une fois qu'il n'y a pas de recette miracle....

Après c'est a l'inge son ou home studiste de savoir adapté. Je pensse après qu'un bonne ingénieur du son devrait prendre le temps de discuter avec les musiciens avant de signer et inversement... car un bon mixage passe avant tout par une bonne prise de son, mais suivant la technique employé, le mixage prendras déjà une certaine couleur...

Mais la je pense qu'on vat en venir a la même problématique qu'avec la technique du doublage... entre ce capable de doubler et d'autre non...

En fin de compte je me fait ma conclusion que le musicien dispose (sauf exception) d'un temps illimité, a lui d'essayer plusieurs techniques. Par contre en studio professionnel la y auras un délai (sauf pour ce qui ont les moyens de bloqué un studio), il faudras passer du temps a discuté avec l'inge son avant, afin d'expliquer sa vision artistes et sa façon don imagine le rendue (pourquoi emmener des piste références, ou amenée une demo/maquette ...), mais la (le plus dure) prendre du recul sur soi et explique ses points faible artistique (incapacité de joue des parties, pas pouvoir double ses pistes, probleme de tempo, ne pas savoir réglé un ampli, ....) a l'inge son (comme dans ce cas l'enregistrement par parties), du coup on gagneras un temps précieux pour un meilleur résultat avec un ingénieur du son qui sera des le depart ou aller...

Du coup je voit une double utilité a cette nouvelle suite d'article, d'aillieur j'en profite pour rattrapé mon oublie et remercié nantho pour cette article et les autre. D'un côté on peut apprendre ou découvrir des techniques pour se perfectionner dans notre éternel apprentissage de home studiste. Mais justement un musicien n'ayant jamais pratiqué avec un inge son l'enregiment, peut allors servir de ces technique poyr apprendre a joué "comme aux studio".
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Il ne doit pas y avoir beaucoup de musiciens pro qui passent d'un son clean à un son saturé (et inversement) sur une seule et même prise.. d'un point de vue technique ça n'a aucun sens je trouve, à part ramener des pocs et des différences de niveau...

Ce que je fais en général quand je fini un couplet en clean qui enchaine sur un refrain saturé, je continue de jouer comme si j'avais changé de son, pendant 1 ou 2 sec. Idem quand je joue la partie saturée, je joue la fin du couplet. Ça permet d'avoir une transition naturelle au niveau du jeu, en plus d'avoir un changement de son propre une fois les prises raccordées. Pas de souci de feeling comme ça.

Rock'n'Roll Is Dead

 

[ Dernière édition du message le 03/06/2018 à 16:27:08 ]