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Sujet [Bien débuter] Le traitement à la prise (2e partie)

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1 [Bien débuter] Le traitement à la prise (2e partie)
le-traitement-a-la-prise-2e-partie-2899.jpg
Voici donc la deuxième partie de notre chapitre consacré au traitement lors de la phase d'enregistrement. Après le pour la semaine dernière, nous allons voir aujourd'hui quelques arguments qui tendent à prouver que cette pratique n'est pas forcément quelque chose d'opportun, surtout dans le cadre de la production en home studio…



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Citation de Will :
Voire d'enregistrer à -16 -12 dB en crête.
C’est même conseillé surtout quand les pistes s’accumulent, la moyenne des -18 dB reste préférable pour un niveau général acceptable.
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A la fin des études d'ingé son (et donc en débutant), je préférais les préamplis peu colorés, et peu traiter à la prise. Mais on bossait à l'époque en analogique, et il ne fallait pas se soucier des conversions. Par contre, les bandes compressaient et coloraient un peu (même sans traitement).

Avec les années et le numérique, je préfère traiter dès la prise (égalisation, compression) et j'y vais franchement. Je choisis de suite la couleur que je souhaite apporter à l'instrument.
Il n'y a qu'en musique classique où je fais vraiment gaffe (mais je peux bien m'amuser au mix). Pour les voix aussi : je passe du temps à choisir le micro qui colle à la voix, j'égalise peu mais je compresse assez largement.

A mon sens, les deux options se défendent. Je recommande à ceux qui disposent de machines analogiques d'en user et abuser à la prise, quitte à se planter un peu : le home studio est le meilleur terrain d'expérimentation, puisqu'on est souvent son propre client. On ne "perd" jamais, mais on apprend sans cesse. Les essais/erreurs restent selon moi une excellente forme d'apprentissage.
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Citation de rroland :
Les essais/erreurs restent selon moi une excellente forme d'apprentissage.


L'unique forme d'apprentissage dirais-je même. Sinon c'est de la copie/recopie...
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Disons que les cours et conseils avisés permettent d'éviter une partie des essais/erreurs, mais les deux se complètent.
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x
Hors sujet :
Évidemment que les connaissances, histoire de ne pas avoir, chacun de nous, à réinventer la roue et découvrir le feu ne tombe pas du ciel, mais c'est le motto de l'éducation moderne (pas que nationale) que de faire apprendre (surtout par cœur, jusqu'au bac) sans jamais (ou le moins possible) être confronté à l'échec, et c'est bien dommage... (en plus d'encourager la dépendance)
J'ai plus (+) confiance en une personne qui connait le doute et l'erreur, et a appris et est capable d'y répondre, que la personne qui (soit disant) ne s'est jamais trompée et risque d'avoir un deuil violent à gérer le jour où ça arrivera (au plus mauvais moment possible).
Tant que tu es récompensé par l'emploi d'une stratégie, tu n'as quasiment jamais de raison d'en changer.

[ Dernière édition du message le 17/09/2019 à 16:23:17 ]

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Citation de rroland :
A la fin des études d'ingé son (et donc en débutant), je préférais les préamplis peu colorés, et peu traiter à la prise. Mais on bossait à l'époque en analogique, et il ne fallait pas se soucier des conversions. Par contre, les bandes compressaient et coloraient un peu (même sans traitement).

Avec les années et le numérique, je préfère traiter dès la prise (égalisation, compression) et j'y vais franchement. Je choisis de suite la couleur que je souhaite apporter à l'instrument.
Il n'y a qu'en musique classique où je fais vraiment gaffe (mais je peux bien m'amuser au mix). Pour les voix aussi : je passe du temps à choisir le micro qui colle à la voix, j'égalise peu mais je compresse assez largement.

A mon sens, les deux options se défendent. Je recommande à ceux qui disposent de machines analogiques d'en user et abuser à la prise, quitte à se planter un peu : le home studio est le meilleur terrain d'expérimentation, puisqu'on est souvent son propre client. On ne "perd" jamais, mais on apprend sans cesse. Les essais/erreurs restent selon moi une excellente forme d'apprentissage.


N'ayant pas beaucoup d'expérience, je me permets néanmoins de rebondir.

J'ai la chance de pouvoir passer beaucoup de temps dans mon studio à faire des essais. Et je constate que si j'étais, il y a encore quelques mois, assez frileux, je traite de plus de en plus à la prise.

Un ami très expérimenté m'a dit un jour : « il faut faire le son que tu veux dès la prise ». Partant de cette logique, je trouve de plus en plus que rien ne remplace un passage dans un 1176 avec 15dB de compression sur les voix (si c'est le son que l'on cherche bien sûr, c'est un exemple).

En fait, il me manque toujours quelque chose quand je fais une prise brute.

Non pas que le son ne soit pas bon, mais je le trouve toujours plus conforme à mes attentes avec un peu de compression dès la prise.

Bien sûr c'est une histoire de goûts, mais je trouve très satisfaisant de n'avoir qu'à pousser le fader au moment du mixage. Si la prise est bien traitée au départ, elle se place toute seule après, ça évite l'indécision artistique très souvent induite par la multiplication des options disponibles depuis l'avènement des traitements in the box.

En d'autres termes, ça consiste un peu à revenir en arrière, à l'époque où les limitations techniques stimulaient la créativité.

Ça oblige aussi à assumer ses choix artistiques et donc à affirmer ses goûts. Une fois de plus c'est quelque chose qui me tient à cœur à une époque où on va très souvent vers la sécurité, la neutralité et, du coup, une certaine uniformisation.
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Bien dis Alexmar ! Tu ne gardes pas du tout la prise brute du coup ? :D

Ancienement appelé The Koala

Le site web de TAMPCO

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Non, je fais en sorte d'avoir un son qui me plaît... sans filet comme un grand ! :mrg:
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Citation :
En d'autres termes, ça consiste un peu à revenir en arrière, à l'époque où les limitations techniques stimulaient la créativité.

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