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babouche369
« A redécouvrir... »
Publié le 06/02/22 à 08:47
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Les visiteurs du soir...
Fin des années 80, mon pote Éric et moi faisions des impros à la Tranxene 200 jusqu'aux petites heures du matin. J'amenai mon DX7, il avait son Casio CZ-101, son Siel DK80 et ... son Kawai K1m. Et surtout, un patch que j'adorais: Visitors. Un son évolutif qui superpose un feulement à la Fairlight avec des petites gouttes aléatoires.
Parti plusieurs années à l'étranger, Éric m'a prêté ses instruments pendant ce temps. Mais évidemment, il m'aura fallu les lui rendre. De tous, c'est le K1m qui me manquait le plus. Puis l'occasion s'est présentée: un K1m pour 76 euros. Bingo! Je retrouvai avec joie ce son que j'adore.
Présentation
Le K1 (K1r en rack, K1m en module desktop) est un lecteur de tables d'ondes, polyphonique 8 ou 16 notes, et polytimbral jusqu'à 8 sons. Le K1m est présenté dans un boitier en plastique gris foncé, légèrement pailleté, plutôt solide et qui ne pèse quasiment rien: 1,3 kg!
La façade est constituée d'un écran 2 lignes de 16 caractères rétroéclairé, 21 touches gommes, ma foi pas désagréables au toucher, un joystick et un curseur de volume. En arrière, 3 prises MIDI, un lecteur de carte mémoire, une sortie stéréo + une sortie casque, un connecteur et un interrupteur d'alimentation.
Alimentation externe bien entendu, qui sera souvent perdue! Mais elle est standard et facilement remplaçable,
Programmation
Un programme (Single) est constitué de 2 ou 4 sources (oscillateurs) qui lisent chacune une onde en ROM parmi les 256 disponibles: 52 ondes PCM (échantillonnées) et 204 Waveform, obtenues par synthèse additive. Toutes sont stockées en 8 bits.
Selon le nombre de sources, la polyphonie sera de 8 ou 16 notes.
Le volume relatif des sources est ajusté par une enveloppe DADSR pour chaque source, et un joystick pour un contrôle en temps réel. Ajoutons un autobend, une prise en compte de la vélocité (Velocity Scaling), de la pression (Pressure Scaling) et du clavier (Keyboard Scaling) qui affectent le volume ou la longueur des enveloppes.
Les sources peuvent être modulées entre elles 2 à 2: S1 avec S2, S3 avec S4.
Enfin, un LFO fourni un vibrato pour l'ensemble.
Pas de filtre, malheureusement, mais on s'en passe, car sa force est surtout dans la cross-modulation.
Un Multi regroupe de 1 à 8 Single, dont on fixera le volume, la tessiture et le canal MIDI.
En prestation, on pourra chaîner de 1 à 8 patch (Single ou Multi) parmi les 96 disponibles (64 singles, 32 multis), ou 192 si on utilise une carte externe. On fera alors défiler la chaîne en appuyant sur la touche Link.
Et le son ?
Bon, évidemment, avec des PCM 8 bits, il ne faut pas s'attendre à des échantillons de grande qualité. Les "imitations" (clarinet, brass, organ) ne sont pas sa force. Par contre, les tables d'ondes sont pas mal plus intéressantes, et avec la cross-modulation, on peut faire des patchs évolutifs ma foi très bons, comme le fameux Visitors.
Conclusion
Pour l'instant, la folie du vintage ne semble pas avoir gagné le K1m, et on le trouve à très bas prix. Ce n'est pas une machine grandiose, mais il y a quelques patches qui valent le coup. Ajoutez une bonne reverb ou un delay, et on peut faire des trucs vraiment sympas.
Bref, un synthé à redécouvrir d'urgence pour qui aime explorer les chemins sonores oubliés.
Attention: rappelez vous qu'à un moment, plus personne me voulait deTB303... Paulo (Synthmania) a déjà fait un morceau uniquement au K1m, et Espen Kraft (I am the 80s) l'a également dans son arsenal. Il suffit que Claudio (Doctor Mix) s'y mette pour que la cote remonte!
Fin des années 80, mon pote Éric et moi faisions des impros à la Tranxene 200 jusqu'aux petites heures du matin. J'amenai mon DX7, il avait son Casio CZ-101, son Siel DK80 et ... son Kawai K1m. Et surtout, un patch que j'adorais: Visitors. Un son évolutif qui superpose un feulement à la Fairlight avec des petites gouttes aléatoires.
Parti plusieurs années à l'étranger, Éric m'a prêté ses instruments pendant ce temps. Mais évidemment, il m'aura fallu les lui rendre. De tous, c'est le K1m qui me manquait le plus. Puis l'occasion s'est présentée: un K1m pour 76 euros. Bingo! Je retrouvai avec joie ce son que j'adore.
Présentation
Le K1 (K1r en rack, K1m en module desktop) est un lecteur de tables d'ondes, polyphonique 8 ou 16 notes, et polytimbral jusqu'à 8 sons. Le K1m est présenté dans un boitier en plastique gris foncé, légèrement pailleté, plutôt solide et qui ne pèse quasiment rien: 1,3 kg!
La façade est constituée d'un écran 2 lignes de 16 caractères rétroéclairé, 21 touches gommes, ma foi pas désagréables au toucher, un joystick et un curseur de volume. En arrière, 3 prises MIDI, un lecteur de carte mémoire, une sortie stéréo + une sortie casque, un connecteur et un interrupteur d'alimentation.
Alimentation externe bien entendu, qui sera souvent perdue! Mais elle est standard et facilement remplaçable,
Programmation
Un programme (Single) est constitué de 2 ou 4 sources (oscillateurs) qui lisent chacune une onde en ROM parmi les 256 disponibles: 52 ondes PCM (échantillonnées) et 204 Waveform, obtenues par synthèse additive. Toutes sont stockées en 8 bits.
Selon le nombre de sources, la polyphonie sera de 8 ou 16 notes.
Le volume relatif des sources est ajusté par une enveloppe DADSR pour chaque source, et un joystick pour un contrôle en temps réel. Ajoutons un autobend, une prise en compte de la vélocité (Velocity Scaling), de la pression (Pressure Scaling) et du clavier (Keyboard Scaling) qui affectent le volume ou la longueur des enveloppes.
Les sources peuvent être modulées entre elles 2 à 2: S1 avec S2, S3 avec S4.
Enfin, un LFO fourni un vibrato pour l'ensemble.
Pas de filtre, malheureusement, mais on s'en passe, car sa force est surtout dans la cross-modulation.
Un Multi regroupe de 1 à 8 Single, dont on fixera le volume, la tessiture et le canal MIDI.
En prestation, on pourra chaîner de 1 à 8 patch (Single ou Multi) parmi les 96 disponibles (64 singles, 32 multis), ou 192 si on utilise une carte externe. On fera alors défiler la chaîne en appuyant sur la touche Link.
Et le son ?
Bon, évidemment, avec des PCM 8 bits, il ne faut pas s'attendre à des échantillons de grande qualité. Les "imitations" (clarinet, brass, organ) ne sont pas sa force. Par contre, les tables d'ondes sont pas mal plus intéressantes, et avec la cross-modulation, on peut faire des patchs évolutifs ma foi très bons, comme le fameux Visitors.
Conclusion
Pour l'instant, la folie du vintage ne semble pas avoir gagné le K1m, et on le trouve à très bas prix. Ce n'est pas une machine grandiose, mais il y a quelques patches qui valent le coup. Ajoutez une bonne reverb ou un delay, et on peut faire des trucs vraiment sympas.
Bref, un synthé à redécouvrir d'urgence pour qui aime explorer les chemins sonores oubliés.
Attention: rappelez vous qu'à un moment, plus personne me voulait deTB303... Paulo (Synthmania) a déjà fait un morceau uniquement au K1m, et Espen Kraft (I am the 80s) l'a également dans son arsenal. Il suffit que Claudio (Doctor Mix) s'y mette pour que la cote remonte!