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kip'on
« Inimitable »
Publié le 03/06/24 à 12:36
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Pédale analogique conçue en Suède, fabriquée en Lituanie, s'inspirant de la Reverb Unit de chez Fender : cette fameuse reverb à ressorts et à lampes des années 60 au format tête d'ampli qu'on branchait juste avant l'ampli, gratifiant d'un son à la Dick Dale.
Réglages : Volume, Tone, Mix, Dwell (qui dose la quantité de signal dans le reverb tank).
Reverb Tank Accutronic en collaboration avec Surfy Industries.
Numérique ou analogique ?
Étant fan de spring reverb mais n'en ayant pas sur mes 2 amplis principaux (Princeton et Bassman), j'ai essayé pas mal de pédales numériques émulant la réverberation à ressorts : la EHX Holy Grail, la Boss '63 Fender Reverb, la Subdecay Super Spring Theory, la Strymon BlueSky, la brave Zoom MultiStomp, la Source Audio True Spring, la reverb de ma UAFX Galaxy '74... toutes - ou presque - s'en sortent très bien pour du live et créent l'illusion. Mais en écoutant dans le détail, on ressent soit un côté flou, soit un peu grossier dans l'émulation du ressort, et en tout cas toujours "systématique" dans la réactivité des pédales. Je m'explique : on entend une réverberation qui va réagir à l'attaque, mais pas en fonction de ce qui a été joué derrière, comme un vrai ressort déjà perturbé par une avalanche de notes.
Alors si on est tenté par la compacité, le côté pratique des nombreuses options possibles du numérique (trails on/off, presets, multiplicité des sons...), vous êtes au mauvais endroit. , la Surfybear metal ne fera rien de tout ça, elle se contente de faire dans la simplicité que son électronique lui permet, à l'instar de la Fender dont elle s'inspire. Mais pour ce qui est des sonorités...
Le son
La reverb malgré sa longueur physique, n'est pas si longue que ça en terme de sonorité. Les réglages permettent d'obtenir des textures variées, la tonalité, en plus de donner plus ou moins de brillance, influe sur la longueur de la réverberation. Les 3 réglages sont interdépendants, d'emblée on a envie de la pousser dans ses retranchements pour voir ce qu'elle a dans le bide. Elle tient toutes ses promesses : pour du surf rock, c'est magique. Elle sature (mais pas le signal dry), elle tord le son, elle dripe, apportant harmoniques à gogo, chaleur et richesse sonore difficilement atteignables avec le numérique, pour le moment trop poli et "systématique" dans la réactivité. J'irais presque à dire qu'elle apporte de la poésie dans le jeu tant je la trouve inspirante. Mais comme toute bonne reverb, elle ne se limite pas à un style et on pourra lui trouver le réglage qui va bien pour des terrains plus sages. Il n'y a qu'à écouter les nombreuses démos pour s'en faire une idée.
Bref
Malgré la taille prohibitive, le peu d'options en comparaison des productions numériques chez d'autres marques, je me suis finalement résolu à l'acheter tant elle ne trouve pas son pareil dans le monde digital.
Je lui ai mis 5 étoiles parce que la qualité de son les vaut bien, mais certaines marques réussisent l'exploit de mêler le son analogique aux prouesses numériques (presets), ça aurait pu être bien.
Depuis la nouvelle version 2.0, Surfy Industries nous gratifie d'une prise jack afin d'y brancher un Drip Switch, permettant de switcher entre deux réglages de Mix ! Brillante idée, qui mériterait même d'être poussée : et pourquoi pas un réglage de Dwell en plus ?
Réglages : Volume, Tone, Mix, Dwell (qui dose la quantité de signal dans le reverb tank).
Reverb Tank Accutronic en collaboration avec Surfy Industries.
Numérique ou analogique ?
Étant fan de spring reverb mais n'en ayant pas sur mes 2 amplis principaux (Princeton et Bassman), j'ai essayé pas mal de pédales numériques émulant la réverberation à ressorts : la EHX Holy Grail, la Boss '63 Fender Reverb, la Subdecay Super Spring Theory, la Strymon BlueSky, la brave Zoom MultiStomp, la Source Audio True Spring, la reverb de ma UAFX Galaxy '74... toutes - ou presque - s'en sortent très bien pour du live et créent l'illusion. Mais en écoutant dans le détail, on ressent soit un côté flou, soit un peu grossier dans l'émulation du ressort, et en tout cas toujours "systématique" dans la réactivité des pédales. Je m'explique : on entend une réverberation qui va réagir à l'attaque, mais pas en fonction de ce qui a été joué derrière, comme un vrai ressort déjà perturbé par une avalanche de notes.
Alors si on est tenté par la compacité, le côté pratique des nombreuses options possibles du numérique (trails on/off, presets, multiplicité des sons...), vous êtes au mauvais endroit. , la Surfybear metal ne fera rien de tout ça, elle se contente de faire dans la simplicité que son électronique lui permet, à l'instar de la Fender dont elle s'inspire. Mais pour ce qui est des sonorités...
Le son
La reverb malgré sa longueur physique, n'est pas si longue que ça en terme de sonorité. Les réglages permettent d'obtenir des textures variées, la tonalité, en plus de donner plus ou moins de brillance, influe sur la longueur de la réverberation. Les 3 réglages sont interdépendants, d'emblée on a envie de la pousser dans ses retranchements pour voir ce qu'elle a dans le bide. Elle tient toutes ses promesses : pour du surf rock, c'est magique. Elle sature (mais pas le signal dry), elle tord le son, elle dripe, apportant harmoniques à gogo, chaleur et richesse sonore difficilement atteignables avec le numérique, pour le moment trop poli et "systématique" dans la réactivité. J'irais presque à dire qu'elle apporte de la poésie dans le jeu tant je la trouve inspirante. Mais comme toute bonne reverb, elle ne se limite pas à un style et on pourra lui trouver le réglage qui va bien pour des terrains plus sages. Il n'y a qu'à écouter les nombreuses démos pour s'en faire une idée.
Bref
Malgré la taille prohibitive, le peu d'options en comparaison des productions numériques chez d'autres marques, je me suis finalement résolu à l'acheter tant elle ne trouve pas son pareil dans le monde digital.
Je lui ai mis 5 étoiles parce que la qualité de son les vaut bien, mais certaines marques réussisent l'exploit de mêler le son analogique aux prouesses numériques (presets), ça aurait pu être bien.
Depuis la nouvelle version 2.0, Surfy Industries nous gratifie d'une prise jack afin d'y brancher un Drip Switch, permettant de switcher entre deux réglages de Mix ! Brillante idée, qui mériterait même d'être poussée : et pourquoi pas un réglage de Dwell en plus ?