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Pioneer Toraiz Squid
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Pioneer Toraiz Squid

Séquenceur hardware de la marque Pioneer

4 avis
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Patience

  • 25 réponses
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  • 3 506 vues
  • 15 followers
Sujet de la discussion Patience
Une hypothèse, incorrecte politiquement, mais bon j'ai l'habitude. Ce séquenceur n'est pas destiné à des musiciens chevronnés. Il s'agit d'un outil permettant à des curieux, ou des novices désireux de produire de la musique, de pouvoir se passer d'une initiation aux règles de base qui constituent l'apprentissage de cet art. En cela il est fort louable d'offrir ce plaisir à un large cercle de la population. Cependant, et les quelques vidéos de promotion ou de test le prouvent, la musique produite est calibrée telle une pièce de série. Pour une création musicale de ce type 4 mesures sont déjà beaucoup. Pour se projeter dans 8 mesures ou plus, il faut une vue d'ensemble, une connaissance qui s'acquiert par l'usage d'un instrument plus difficile à maîtriser. En aucun cas je ne veux hiérarchiser les façons de créer de la musique. Le coeur, l'âme restent essentiels. Avec beaucoup ou peu de connaissances. Mais des séquenceurs tels le Rm1x de Yamaha, et bien d'autres depuis, ont développé plus librement les outils de composition. Certes avec des limites propres à chaque séquenceur, mais bien plus ouvertes que celles proposées par le mode d'emploi du SQUID. En cela ce SQUID semble une bonne manière d'aborder les contraintes de la composition sans vraiment permettre de les maîtriser. Il s'agit d'une machine à variations, visuellement plaisante, sans mémoire mobile ce qui est à mes yeux sa plus grande lacune et la raison première pour laquelle je ne l'achèterai pas. Ce que j'étais prêt à faire instantanément en lisant le titre de l'annonce de Pioneer : un séquenceur 16 pistes MIDI, ce que j'attends depuis 2016 de mon TORAIZ SP-16...

Bien entendu, je serai très content d'être surpris par une composition inattendue née de ce SQUID qui, comme le SP-16, est riche de possibilités à découvrir malgré cette redoutable sensation de passer à côté d'instruments auxquels Pioneer fait frôler le merveilleux sans sembler vouloir vraiment l'atteindre.
2
Amen.

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

3
Tout dépend si cette limite d'enregistrement continu de 4 mesures max en 4/4 est confirmé, si oui effectivement ca s'apparentrait a une machine a variations mais c'est adapté a du djing live ce que recherche la marque, si il y'a + que 4 alors elle va pouvoir s'adapter au djing tout comme au home studiste, wait & see..

[ Dernière édition du message le 01/05/2019 à 13:59:18 ]

4
les limites sont une des meilleures manières d etre créatif... je trouve ton discours un peu dérangeant : mettre en avant le niveau technique (de l artiste et/ou de la machine) comme gage de qualité musicale. :8O:

[ Dernière édition du message le 16/05/2019 à 22:07:30 ]

5
x
Hors sujet :
Funkix, pourquoi parler de djing? ça n'a rien à voir;)
live electro/techno et djing, c'est different...
c'est comme si on disait rockeur=guitariste:oops2:

PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks

En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

6
Ho'Dog oui live electro, techno tu as raison ;) je disais djing parce qu'ils utilisent de + en + les produits midi dans leur set.
7
Citation de Tokidoki :
Une hypothèse, incorrecte politiquement, mais bon j'ai l'habitude. Ce séquenceur n'est pas destiné à des musiciens chevronnés. Il s'agit d'un outil permettant à des curieux, ou des novices désireux de produire de la musique, de pouvoir se passer d'une initiation aux règles de base qui constituent l'apprentissage de cet art. En cela il est fort louable d'offrir ce plaisir à un large cercle de la population. Cependant, et les quelques vidéos de promotion ou de test le prouvent, la musique produite est calibrée telle une pièce de série. Pour une création musicale de ce type 4 mesures sont déjà beaucoup. Pour se projeter dans 8 mesures ou plus, il faut une vue d'ensemble, une connaissance qui s'acquiert par l'usage d'un instrument plus difficile à maîtriser. En aucun cas je ne veux hiérarchiser les façons de créer de la musique. Le coeur, l'âme restent essentiels. Avec beaucoup ou peu de connaissances. Mais des séquenceurs tels le Rm1x de Yamaha, et bien d'autres depuis, ont développé plus librement les outils de composition. Certes avec des limites propres à chaque séquenceur, mais bien plus ouvertes que celles proposées par le mode d'emploi du SQUID. En cela ce SQUID semble une bonne manière d'aborder les contraintes de la composition sans vraiment permettre de les maîtriser. Il s'agit d'une machine à variations, visuellement plaisante, sans mémoire mobile ce qui est à mes yeux sa plus grande lacune et la raison première pour laquelle je ne l'achèterai pas. Ce que j'étais prêt à faire instantanément en lisant le titre de l'annonce de Pioneer : un séquenceur 16 pistes MIDI, ce que j'attends depuis 2016 de mon TORAIZ SP-16...

Bien entendu, je serai très content d'être surpris par une composition inattendue née de ce SQUID qui, comme le SP-16, est riche de possibilités à découvrir malgré cette redoutable sensation de passer à côté d'instruments auxquels Pioneer fait frôler le merveilleux sans sembler vouloir vraiment l'atteindre.


Drôle de message que celui-ci...Le squid ne me semble absolument pas présenté comme un instrument de composition mais comme un instrument de jeu...Il possède polyrythmie et polymétrie et un système de timeshift/bend qui me semble justement ultra adapté à des jeux différents...Toraiz visant probablement en priorité le dj house/deep house, les démos ciblent à leur endroit !
Mais après avoir étudier les caractéristiques de la bête il risque de mettre dehors mon pyramid, sur le papier autrement plus puissant mais également plus proche d'un ordinateur à programmer que d'un instrument de musique...
Avec un simple loopback et une bomebox je pense que l'ensemble peut vite devenir complètement délirant ! Et emmener n'importe qui vers des territoires intéressants...
Je renvois chacun aux albums d'Autechre époque Untilted/Quaristice, séquencés presque exclusivement sur une Machinedrum et une Monomachine. 64 Steps, pas de signature rythmique par track etc...
Peut-être pas les gouts musicaux de tout un chacun mais probablement bien plus originaux que 80% de la musique produite actuellement y compris en jazz et classique.
Les gouts et les couleurs en somme...

https://flvctvat.bandcamp.com/

En Français, "versatil(e)" ne signifie pas "polyvalent" !

Midi processing dans Bitwig avec The grid : https://youtu.be/iZibmJVIgWI?feature=shared

[ Dernière édition du message le 25/06/2019 à 16:23:26 ]

8
Citation :
Ce séquenceur n'est pas destiné à des musiciens chevronnés. Il s'agit d'un outil permettant à des curieux, ou des novices désireux de produire de la musique, de pouvoir se passer d'une initiation aux règles de base qui constituent l'apprentissage de cet art.

tu dis pareil du clavier par rapport aux instrument "fretless"?:facepalm:
ça reste un outil, point...

PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks

En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

9
Citation de Ho'Dog :

tu dis pareil du clavier par rapport aux instrument "fretless"?:facepalm:
ça reste un outil, point...


J'aime bien l'image, je le ressortirais...Quid de l'harmonica du coup ? Musicien ou pas ? :-D

https://flvctvat.bandcamp.com/

En Français, "versatil(e)" ne signifie pas "polyvalent" !

Midi processing dans Bitwig avec The grid : https://youtu.be/iZibmJVIgWI?feature=shared

10
Il est possible que ma diatribe, écrite sous le coup d'un enthousiasme déçu, car j'imaginais innocement que Pioneer ayant entendu les demandes des utilisateurs du sampleur Toraiz SP-16 avait décidé de leur offrir le séquenceur qu'ils attendaient à l'achat de la première bécane, mon Toraiz SP-16 donc... Une sorte de café après le dessert, un café un peu cher d'accord, mais bon, la musique électronique est une passion coûteuse, nous le savons tous. Il est possible que cette diatribe donc, soit légèrement azimutée. Mais le SQUID n'est pas cet addendum magique qui pourrait amener le Toraiz SP-16 sur l'Olympe des instruments de composition, une sorte d'étalon-or de l'industrie musicale électronique. Ben tout çà, cette impression à nouveau d'un instrument bridé comme on bride des moteurs, le silence de Pioneer quant à un update du SP-16, dans le fond aussi mon manque de sérendipité face à un marché qui nous offre quand même le plus large éventail de machines-instruments-synthés-etc... de tous les temps traversés par moi, je et moi-même en personne, toute cette envie de voir une fois débarquer la féérie ultime, le mélange de RM1x, Virus, Emulator, Xpander et autres merveilles compactées en un boîtier lumineux, limpide, d'accès aisé, visuellement magique et musicalement céleste, ce vieux rêve des années 70, 80, me hante toujours et j'achète tout ce qui m'en rapproche. D'où, pour la première fois, un peu de lucidité et mon refus de l'achat coup de tête. J'espère tout de même que le SQUID pourra apporter à des musiciens le plaisir de créer des pièces qui les enchantent. L'essentiel.

Quant au périlleux point de vue concernant la musique, sa nature, son apprentissage, qui fait quoi, comment et avec qui, j'ai bien précisé que je n'attends que d'être surpris par des merveilles nées du SQUID. Les hiérarchies, concours et autres évaluations me hérissent le poil, j'apprécie l'effort autant que la trouvaille et Suicide autant que Kraftwerk. Et j'apprécie surtout le pragmatisme, l'honnêteté intellectuelle et la bonne humeur. Donc pas de polémique clavier/fretless, harmonica/sousaphone et Mustang/Corvette. Je ne suis puriste que de l'improbable et de la désinvolture. J'use et abuse de tous les outils qui permettent de créer de la musique, souvent plutôt en flibustier qu'en virtuose. Et je vais donc fort simplement me citer, tel quel dans le message d'origine :

"En aucun cas je ne veux hiérarchiser les façons de créer de la musique. Le coeur, l'âme restent essentiels. Avec beaucoup ou peu de connaissances."

Et en parlant musique, rien de tel qu'un peu de Animals as Leaders en live pour débuter...



Voilà, life is good.