Le fonctionnement d'une simulation d'ampli
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deozza
13387
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 11 ans
Sujet de la discussion Posté le 09/10/2015 à 10:33:25Le fonctionnement d'une simulation d'ampli
Salut tout le monde!
Alors j'ai un exposé a faire sur une compagnie ayant un rapport avec l'informatique, et j'ai choisi de travailler ZOOM, (notamment sur leurs simu d'ampli, pour que je puisse emmener le g5 que j'ai et faire une rapide demo).
Et j'aimerais savoir si vous avez des infos sur le fonctionnement d'une simu d'ampli, les algorithmes, les composants, comment on arrive d'un bon gros MARSHALL 100 watts en 4x12 à une ridicule boite, etc.
Merci d'avance
Alors j'ai un exposé a faire sur une compagnie ayant un rapport avec l'informatique, et j'ai choisi de travailler ZOOM, (notamment sur leurs simu d'ampli, pour que je puisse emmener le g5 que j'ai et faire une rapide demo).
Et j'aimerais savoir si vous avez des infos sur le fonctionnement d'une simu d'ampli, les algorithmes, les composants, comment on arrive d'un bon gros MARSHALL 100 watts en 4x12 à une ridicule boite, etc.
Merci d'avance
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
Maltigow
1559
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
11 Posté le 09/10/2015 à 15:43:55
Je suis content que tu ais mis les pieds dans le plat car je confirme que nos points de vue sont complémentaires, sans doute parce que en bons professionnels, on approche la question avec les outils propres à nos spécialités respectives. (Et ça c'est beau.)
D'après mes recherches, cette approche (plutôt "bloc par bloc" que "composant par composant" - pour me corriger) est (de loin) la plus courante sur le marché, bien ça soit complexe à maîtriser (c'est clair!) mais aussi (évidemment) efficace. Après, il y a un degré de précision sur ces fameux "blocs": Étage d'amplification, paire de lampes, lampe par lampe ? Même le découpant le traitement de cette façon, il reste donc ce job qui consiste à determiner l'algorithme pour chaque bloc. La théorie ne suffit pas à construire des algorithmes efficaces dans tous les cas (ils seraient parfois trop compliqués et peu performants, ou trop déterminants), et une analyse du signal (approche expérimentale) est un outil couramment utilisé en effet, mais je n'ai pas beaucoup de détails technique à ce sujet.
EDIT: Maintenant, cette histoire de "mire" chez Kemper, ça semble être une autre approche effectivement, mais de là à dire que c'est moins complexe, je n'oserai pas. Avec ce niveau de qualité, au contraire, je pense bien que c'est du TRÈS lourd, tant en analyse du signal qu'en re-modélisation!
D'après mes recherches, cette approche (plutôt "bloc par bloc" que "composant par composant" - pour me corriger) est (de loin) la plus courante sur le marché, bien ça soit complexe à maîtriser (c'est clair!) mais aussi (évidemment) efficace. Après, il y a un degré de précision sur ces fameux "blocs": Étage d'amplification, paire de lampes, lampe par lampe ? Même le découpant le traitement de cette façon, il reste donc ce job qui consiste à determiner l'algorithme pour chaque bloc. La théorie ne suffit pas à construire des algorithmes efficaces dans tous les cas (ils seraient parfois trop compliqués et peu performants, ou trop déterminants), et une analyse du signal (approche expérimentale) est un outil couramment utilisé en effet, mais je n'ai pas beaucoup de détails technique à ce sujet.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
J'ai eu beaucoup de cours d'elec et telecom dans mon cursus, dont le traitement analogique/numérique du signal mais... Je somnolais un peu à ces cours là, pas mon grand trip. A part la partie "filtrage" qui m'a bien servi pour mes bricolages guitaristique.
EDIT: Maintenant, cette histoire de "mire" chez Kemper, ça semble être une autre approche effectivement, mais de là à dire que c'est moins complexe, je n'oserai pas. Avec ce niveau de qualité, au contraire, je pense bien que c'est du TRÈS lourd, tant en analyse du signal qu'en re-modélisation!
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 15:47:20 ]
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
12 Posté le 09/10/2015 à 16:04:11
Citation :
Et j'aimerais savoir si vous avez des infos sur le fonctionnement d'une simu d'ampli, les algorithmes, les composants, comment on arrive d'un bon gros MARSHALL 100 watts en 4x12 à une ridicule boite, etc.
Bien moi, j'ai le G9 et il me semble que les modélisations sont faites à partir d'Impulse Response
(arrêtez-moi si je dis une bétise).
Pourquoi je dis cela : parce qu'en allant dans les presets tu peux choisir entre plusieurs amplis et pour certains amplis de la même marque, même modèle, il s'agit en fait du même ampli mais avec un canal différent (Rectifier canal vintage, Rectifier canal moderne).
ça ne prouve pas que ce sont des IR, mais généralement quand on fait de la modélisation par algorithme on ne propose pas deux fois le même ampli où juste le canal est changé,
on met les deux canaux sur le même ampli, comme dans la vraie vie.
De plus quand on fait une IR d'un ampli, il s'agit d'une image figée de l'ampli, donc en ajoutant ou retirant trop de gain, on s'éloigne de l'image d'origine. Sachant que le changement de canal correspond souvent à un changement d'échelle de gain.
C'est pour cela selon moi, qu'ils proposent des "simulations" différentes pour chaque canal.
C'est comme sur un Kemper en fait.
D'ailleurs, je ne suis pas sûr que le G5 se présente de la même façon et je ne sais pas s'il fonctionne de la même façon.
Citation :
Regarde un peu chez Kemper, il doivent expliquer comment il font leur modélisations, vu que tu peux créer ton ému en enregistrant un vrai ampli.
Chez Kemper ce sont des IR.
Une IR c'est en fait l'empreinte sonore de l'ampli ou d'un baffle, ou ampli+baffle, on peut même faire des IR de la réverbération d'une salle (ces réverbes sont un peu différentes car elles captent l'emprunte sur une certaines durée).
C'est en fait une captation de sa réponse en fréquence, un peu comme une captation de l'équalisation de l'ampli, mais en beaucoup plus détaillé.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:20:15 ]
Maltigow
1559
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
13 Posté le 09/10/2015 à 16:17:23
Je ne sais pas si cet argument se tient tout à fait. Pourquoi serait-il plus difficile d'avoir les deux canaux via cette méthode par rapport à une autre? Je pense que quelle que soit la modélisation (canal 1 ou 2 d'un ampli x) ou technologie (construction, expérimentale ou hybride, qui je pense est le cas le plus courant), c'est plus une question de choix pratique d'avoir deux simulations "séparées", non?
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
14 Posté le 09/10/2015 à 16:28:54
T'as raison, ce que j'avance n'est qu'un indice mais ne prouve rien.
2ème argument pour le G9 qui je pense achèvera de te convaincre, même si c'est toujours pas une preuve :
sur le G9 il y a aussi des simulations de proposées ou un ampli est couplé à une pédale disto,
et tout ça présenté sur le même ampli, sans qu'on puisse distinguer les boutons de réglages de la pédale ou quoi que ce soit.
Finalement ça se présente exactement comme des profils kemper.
Chez kemper certaines personnes profilent une pédale disto + ampli + baffle et ça donne une seule et même IR.
Pour moi, c'est ce qu'il ont fait sur le zoom G9.
A tel point que je me demande, si Kemper ne s'est pas inspiré de ZOOM.
Après, ils ont je pense, ajouté un bouton de gain qui est placé surement après l'IR, un bouton de tonalité...
2ème argument pour le G9 qui je pense achèvera de te convaincre, même si c'est toujours pas une preuve :
sur le G9 il y a aussi des simulations de proposées ou un ampli est couplé à une pédale disto,
et tout ça présenté sur le même ampli, sans qu'on puisse distinguer les boutons de réglages de la pédale ou quoi que ce soit.
Finalement ça se présente exactement comme des profils kemper.
Chez kemper certaines personnes profilent une pédale disto + ampli + baffle et ça donne une seule et même IR.
Pour moi, c'est ce qu'il ont fait sur le zoom G9.
A tel point que je me demande, si Kemper ne s'est pas inspiré de ZOOM.
Après, ils ont je pense, ajouté un bouton de gain qui est placé surement après l'IR, un bouton de tonalité...
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:46:34 ]
Maltigow
1559
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
15 Posté le 09/10/2015 à 16:50:54
A priori, cumuler des simulations "par bloc" est justement un point fort des technologies numériques chez Zoom, il suffit de regarder leur gamme de produits, et ce type de simulation (ampli + effet) est bien plus simple avec une approche par bloc justement. A priori, la façon de promouvoir/rendre disponible les différentes combinaisons possibles ne peut (malheureusement pour nous) pas du tout témoigner du type de technologie... Ce ne sont que des choix "front end".
Honnêtement, je pense que ce que fait la technologie Kemper est très, très fort, et qu'ils sont un peu sur une île en la matière. (Pour l'instant.) Un algorithme capable de construire ce type de modélisation aussi facilement et rapidement, sur base de samples, ça vaut de l'or. (Même si un ampli guitare reste de l'électronique relativement archaïque, mais je ne saurais pas dire si ça simplifie la tâche pour le traitement du signal.)
Honnêtement, je pense que ce que fait la technologie Kemper est très, très fort, et qu'ils sont un peu sur une île en la matière. (Pour l'instant.) Un algorithme capable de construire ce type de modélisation aussi facilement et rapidement, sur base de samples, ça vaut de l'or. (Même si un ampli guitare reste de l'électronique relativement archaïque, mais je ne saurais pas dire si ça simplifie la tâche pour le traitement du signal.)
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:52:18 ]
azertyvince
3157
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
16 Posté le 09/10/2015 à 17:02:06
Oui,
en même temps admettons qu'ils aient simulé la Fuzz face, la TS9, la SD-1 comme spécifié dans le manuel (qui sont couplées à des amplis),
pourquoi ne pas les avoir mis dans le bloc EFX-1, avec le booster qu'ils ont mis à part et qui dispose d'un potard de gain. ça n'aurait strictement rien coûté et ça aurait été un bon plus commercialement.
Je reste un peu sur mon idée.
Je ne suis pas sûr que le G5 fonctionne sur les mêmes bases.
D'ailleurs, il sonne moins bien selon moi (j'ai pu faire un comparatif head to head).
C'est plus simple pour l'utilisateur, pas pour le modélisateur.
Modéliser c'est quand même plus compliqué que faire une IR.
en même temps admettons qu'ils aient simulé la Fuzz face, la TS9, la SD-1 comme spécifié dans le manuel (qui sont couplées à des amplis),
pourquoi ne pas les avoir mis dans le bloc EFX-1, avec le booster qu'ils ont mis à part et qui dispose d'un potard de gain. ça n'aurait strictement rien coûté et ça aurait été un bon plus commercialement.
Je reste un peu sur mon idée.
Je ne suis pas sûr que le G5 fonctionne sur les mêmes bases.
D'ailleurs, il sonne moins bien selon moi (j'ai pu faire un comparatif head to head).
Citation :
ce type de simulation (ampli + effet) est bien plus simple avec une approche par bloc justement.
C'est plus simple pour l'utilisateur, pas pour le modélisateur.
Modéliser c'est quand même plus compliqué que faire une IR.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 17:10:14 ]
Maltigow
1559
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
17 Posté le 09/10/2015 à 17:16:58
Possible, je ne sais pas, je maintiens justement qu'on ne peut pas savoir juste à travers le front-end.
Par contre c'est clairement plus simple de mettre deux simulations bout à bout, si. Mais le couple ampli-effet pourrait avoir été l'objet d'une modélisation plus travaillée et dédiée, pour être plus fidèle, c'est tout aussi certain.
Intéressant en tout cas cette différence de qualité entre G5 et G9. Note que ça pourrait aussi être dû à un hardware moins performant, par soucis de coûts, obligeant à prendre des racourcis dans la simulation, ou d'en augmenter la granularité pour améliorer les performances. Il serait intéressant de connaître les détails des trippes de l'engin.
Par contre c'est clairement plus simple de mettre deux simulations bout à bout, si. Mais le couple ampli-effet pourrait avoir été l'objet d'une modélisation plus travaillée et dédiée, pour être plus fidèle, c'est tout aussi certain.
Intéressant en tout cas cette différence de qualité entre G5 et G9. Note que ça pourrait aussi être dû à un hardware moins performant, par soucis de coûts, obligeant à prendre des racourcis dans la simulation, ou d'en augmenter la granularité pour améliorer les performances. Il serait intéressant de connaître les détails des trippes de l'engin.
Storky
5044
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
18 Posté le 09/10/2015 à 18:04:34
On peux aussi travailler par block avec des IR non? T'en as une pour ta disto et ensuite tu appliques celle de l'ampli.
Il y a un truc qui me chiffonne chez kemper:
- Disons qu'on modélise un marshall avec une les paul
- J'ai mon modèle, qui marchera a merveille quand je met ma LP dans le kempler
- Si je branche une strat dans le kempler, est ce que ça sonnera comme une strat dans le marshall?
Je dis ça, car je pense qu'une partie de l'info est perdue quand on numérise le signal. Un exemple l'octavio, cette fameuse pédale fuzz "a diviseur d'octave":
- sur le micro manche de la strat vers la 12 case ça fait un son de ring modulateur/octaver
- sur la LP, dans les mêmes conditions, ça fait une fuzz
La différence n'est pour moi pas dans le signal (la courbe sur l'oscillo) mais dans les propriété du micro (impédance) car ce genre d'effet est sensible à toute la chaine qui est à considérer comme un seul circuit du micro au HP. On le vois bien avec par exemple les fuzz Ge allergiques aux buffers.
Du coup, j'ai un doute quand à la "perfection" des modélisations qui travaillent le signal comme des synthétiseurs. Je me trompe peut être, en avez vous fait l'expérience?
Ceci expliquerait le choix d'une émulation d'une chaine complète plutôt qu'une associations de blocs dans le cas d'un algo par IR.
Il y a un truc qui me chiffonne chez kemper:
- Disons qu'on modélise un marshall avec une les paul
- J'ai mon modèle, qui marchera a merveille quand je met ma LP dans le kempler
- Si je branche une strat dans le kempler, est ce que ça sonnera comme une strat dans le marshall?
Je dis ça, car je pense qu'une partie de l'info est perdue quand on numérise le signal. Un exemple l'octavio, cette fameuse pédale fuzz "a diviseur d'octave":
- sur le micro manche de la strat vers la 12 case ça fait un son de ring modulateur/octaver
- sur la LP, dans les mêmes conditions, ça fait une fuzz
La différence n'est pour moi pas dans le signal (la courbe sur l'oscillo) mais dans les propriété du micro (impédance) car ce genre d'effet est sensible à toute la chaine qui est à considérer comme un seul circuit du micro au HP. On le vois bien avec par exemple les fuzz Ge allergiques aux buffers.
Du coup, j'ai un doute quand à la "perfection" des modélisations qui travaillent le signal comme des synthétiseurs. Je me trompe peut être, en avez vous fait l'expérience?
Ceci expliquerait le choix d'une émulation d'une chaine complète plutôt qu'une associations de blocs dans le cas d'un algo par IR.
Storky
5044
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
19 Posté le 09/10/2015 à 18:18:46
Citation :
Maintenant, cette histoire de "mire" chez Kemper, ça semble être une autre approche effectivement, mais de là à dire que c'est moins complexe, je n'oserai pas.
Par contre c'est peut être moins demandeur en puissance de calcul, il n'y a qu'une seule fonction à appliquer, plutôt qu'une fonction par 'bloc' en prenant le modèle théorique.
Citation :
je maintiens justement qu'on ne peut pas savoir juste à travers le front-end.
Déo vas nous disséquer tout ça , t'es fort en espionnage industriel?
deozza
13387
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 11 ans
20 Posté le 09/10/2015 à 18:31:28
Donc si je résume tout ce qui a été dit, il y a deux principales manières d’émuler un ampli (ou un signal découlant d’un ampli :
_la création d’une impulse response (IR) a partir de l’output d’un stack ampli + cab
_la création d’un algorithme, regroupant lui-même plusieurs « petits » algorithmes correspondant aux composants d’un ampli et d’un cab (composants regroupés en blocs)
Avec la première manière, il y a une histoire de convolution (que je ne suis pas sûr d’avoir compris) qui va traiter le signal dry pour donner le son wet, son qui correspond au son de l’ampli émulé. En gros c’est une équalisation générale des fréquences du signal qui va traiter ce dernier. C’est la solution qu’a opté KEMPER (et peut etre ZOOM :noidea : ?) pour traiter un signal chain en entier (stack + effets).
On fait ca en comparant le signal dry et le signal wet, le système/la machine calibre le tout et sort une fonction (la IR ?) qui va émuler le signal envoyé au simulateur.
Ca donne une image figée d’un ampli, dans une situation donnée. Si on fait une IR d’un MESA BOOGIE a gain 11 et que on baisse le gain du simulateur, ca va devenir degueulasse. Et lorsque le matériel utilisé est différent que celui du signal chain émulé, le son obtenu est différent lui aussi.
La deuxième manière consiste à éclater un ampli et de regrouper ses composants, qui fonctionnent de la meme manière/pour le meme but, par blocs. On crée un algorithme pour recréer le rôle de chaque bloc individuellement. A la fin, on réunit les algo en un seul algo, on compare le résultat avec l’ampli en entier, et on corrige les possibles erreurs et contradictions entre eux.
Cette manière dépend de plusieurs éléments :
- Hardware: Meilleurs hardware = Calculs plus rapide
- Performances des algorithmes = Calculs plus rapide
- Qualité des algorithmes = Réponse plus proche de la réalité
- Généralisation des algorithmes (framework) = Le hardware peut ainsi être optimisé pour un et un seul type d'algorithme = Meilleures performances = Approche classique pour le traitement instantané du son ou de l'image, ce principe à la base même des technologies DSP/GPU etc.
J’ai pas compris le role des raccourcis:/
C’est l’approche la plus répandue parce que plus efficace (plus que la technique KEMPER ?) mais plus compliquée.
Les blocs sont définis en fonction de la précision souhaitée
A savoir que les deux techniques sont en général complétées par un système à transo ou a lampe, meme si la partie logicelle/software/numérique est majoritaire.
Evidemment, si un élément de la chaine (que ca soit dans la premiere ou la seconde technique) est mal simulé, la simulation générale en prend un coup. Et que plus la partie logicielle est « légère », plus l’exécution est rapide et la latence peu élevée voir nulle.
Voila pour l’instant ce que j’ai retenu de vos messages. SI j’ai loupé un truc ou mal compris, n’hésitez pas ^^ .
Et ca c’est ce que j’ai pu trouver ailleurs (en anglais) :
A speaker might be "physically" modelled using a bunch of 2nd-Order DIF-EQ's and lumped mechanical parameters. A tube preamp stage might be modelled as a group of BIQUAD transfer functions that are parametrically selected in accordance with input signal level. A power amp might use a series of interconnecting sub-blocks, of both linear and non-linear type. Effects boxes are modelled with a non-linear transform and some feedforward and feedback, etc. Connect 'em together, add appropriate routing and controls and hope for the best...
A combination of limited data, 3D linear interpolation, and a unique simulation circuit are combined to provide a programmable tone control that can simulate any desired tone stack. In accordance with one aspect of the invention, it has been found that a reduced number of data points plus interpolation provides sufficiently accurate coefficients for simulation. The data points are obtained from measurements of the actual operation of the analog tone stacks to be simulated. A second aspect of the invention is the simulation circuit controlled by the coefficients to accurately reproduce the operation of any given tone stack. The simulation circuit uses two programmable filters and three variable gain amplifiers to simulate a tone stack. The cut-off frequency of each filter and the gain of each amplifier are determined by coefficients extracted by interpolation from stored data
Multiple channels simultaneously provide multiple, modified digital audio signals, respectively, based on the same digital audio input signal. Each channel has a respective nonlinear effects section to apply a nonlinear transfer function, such as one that emulates a vacuum tube guitar amplifier, based on the input signal
Zen pensez quoi?
_la création d’une impulse response (IR) a partir de l’output d’un stack ampli + cab
_la création d’un algorithme, regroupant lui-même plusieurs « petits » algorithmes correspondant aux composants d’un ampli et d’un cab (composants regroupés en blocs)
Avec la première manière, il y a une histoire de convolution (que je ne suis pas sûr d’avoir compris) qui va traiter le signal dry pour donner le son wet, son qui correspond au son de l’ampli émulé. En gros c’est une équalisation générale des fréquences du signal qui va traiter ce dernier. C’est la solution qu’a opté KEMPER (et peut etre ZOOM :noidea : ?) pour traiter un signal chain en entier (stack + effets).
On fait ca en comparant le signal dry et le signal wet, le système/la machine calibre le tout et sort une fonction (la IR ?) qui va émuler le signal envoyé au simulateur.
Ca donne une image figée d’un ampli, dans une situation donnée. Si on fait une IR d’un MESA BOOGIE a gain 11 et que on baisse le gain du simulateur, ca va devenir degueulasse. Et lorsque le matériel utilisé est différent que celui du signal chain émulé, le son obtenu est différent lui aussi.
La deuxième manière consiste à éclater un ampli et de regrouper ses composants, qui fonctionnent de la meme manière/pour le meme but, par blocs. On crée un algorithme pour recréer le rôle de chaque bloc individuellement. A la fin, on réunit les algo en un seul algo, on compare le résultat avec l’ampli en entier, et on corrige les possibles erreurs et contradictions entre eux.
Cette manière dépend de plusieurs éléments :
- Hardware: Meilleurs hardware = Calculs plus rapide
- Performances des algorithmes = Calculs plus rapide
- Qualité des algorithmes = Réponse plus proche de la réalité
- Généralisation des algorithmes (framework) = Le hardware peut ainsi être optimisé pour un et un seul type d'algorithme = Meilleures performances = Approche classique pour le traitement instantané du son ou de l'image, ce principe à la base même des technologies DSP/GPU etc.
J’ai pas compris le role des raccourcis:/
C’est l’approche la plus répandue parce que plus efficace (plus que la technique KEMPER ?) mais plus compliquée.
Les blocs sont définis en fonction de la précision souhaitée
A savoir que les deux techniques sont en général complétées par un système à transo ou a lampe, meme si la partie logicelle/software/numérique est majoritaire.
Evidemment, si un élément de la chaine (que ca soit dans la premiere ou la seconde technique) est mal simulé, la simulation générale en prend un coup. Et que plus la partie logicielle est « légère », plus l’exécution est rapide et la latence peu élevée voir nulle.
Voila pour l’instant ce que j’ai retenu de vos messages. SI j’ai loupé un truc ou mal compris, n’hésitez pas ^^ .
Et ca c’est ce que j’ai pu trouver ailleurs (en anglais) :
A speaker might be "physically" modelled using a bunch of 2nd-Order DIF-EQ's and lumped mechanical parameters. A tube preamp stage might be modelled as a group of BIQUAD transfer functions that are parametrically selected in accordance with input signal level. A power amp might use a series of interconnecting sub-blocks, of both linear and non-linear type. Effects boxes are modelled with a non-linear transform and some feedforward and feedback, etc. Connect 'em together, add appropriate routing and controls and hope for the best...
A combination of limited data, 3D linear interpolation, and a unique simulation circuit are combined to provide a programmable tone control that can simulate any desired tone stack. In accordance with one aspect of the invention, it has been found that a reduced number of data points plus interpolation provides sufficiently accurate coefficients for simulation. The data points are obtained from measurements of the actual operation of the analog tone stacks to be simulated. A second aspect of the invention is the simulation circuit controlled by the coefficients to accurately reproduce the operation of any given tone stack. The simulation circuit uses two programmable filters and three variable gain amplifiers to simulate a tone stack. The cut-off frequency of each filter and the gain of each amplifier are determined by coefficients extracted by interpolation from stored data
Multiple channels simultaneously provide multiple, modified digital audio signals, respectively, based on the same digital audio input signal. Each channel has a respective nonlinear effects section to apply a nonlinear transfer function, such as one that emulates a vacuum tube guitar amplifier, based on the input signal
Zen pensez quoi?
x
Hors sujet :Jsuis en BTS SIO, une ecole d'informatique.
Citation :Déo vas nous disséquer tout ça , t'es fort en espionnage industriel?
c'est limite ce que notre prof nous demande ^^
J'avais comme idée d'envoyer un mail a ZOOM...avec un ptit espoir pour une reponse favorable
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 18:32:43 ]
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