Le fonctionnement d'une simulation d'ampli
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deozza
Alors j'ai un exposé a faire sur une compagnie ayant un rapport avec l'informatique, et j'ai choisi de travailler ZOOM, (notamment sur leurs simu d'ampli, pour que je puisse emmener le g5 que j'ai et faire une rapide demo).
Et j'aimerais savoir si vous avez des infos sur le fonctionnement d'une simu d'ampli, les algorithmes, les composants, comment on arrive d'un bon gros MARSHALL 100 watts en 4x12 à une ridicule boite, etc.
Merci d'avance
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
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Elemmir
La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..
Storky
Regarde un peu chez Kemper, il doivent expliquer comment il font leur modélisations, vu que tu peux créer ton ému en enregistrant un vrai ampli.
A mon avis ça doit être un truc du genre mesure de la réponse impulsionnelle qui sera utilisée pour convoluer le signal que tu fait entrer dans ton émulateur.
Je dis peut être des conneries, mais si c'est le cas tu peux présenter le principe d'un algo de convolution c'est déjà un super exposé! Moi je n'en suis pas capable, mais j'en utilise.
Maltigow
La façon de procéder varie selon les marques, mais une approche "high-level" courante est de simuler numériquement (=algorithme) le comportement de chaque composant ou "bloc typique" de composants. C'est le point de départ de la plupart des solutions, et je pense avoir lu que c'est l'approche générale d'Amplitube et Kemper, notamment. Evidemment, les marques se gardent de publier trop détails à ce sujet, et elles ont raison de protéger leurs bébés un minimum.
Cette approche "composant par composant" frôle la "force brute", mais est évidemment efficace en théorie. Les principaux challenges sont:
- La vitesse d'exécution. La complexité numérique est proportionnelle à la complexité analogique, mais la réponse doit être "instantanée".
- La qualité sur toute la chaîne. Si un composant est moins bien modélisé sur une chaîne simulant un ampli, ça fait effet papillon, et la qualité des autres composant est "gâchée".
Ces deux points peuvent être travaillé sur plusieurs axes, et c'est là que les marques se différencient et protègent leurs petites trouvailles:
- Hardware: Meilleurs hardware = Calculs plus rapide
- Performances des algorithmes = Calculs plus rapide
- Qualité des algorithmes = Réponse plus proche de la réalité
- Simplifications, racourcis = Tout un art: Un exemple simple serait un algorithme gérant plusieurs combinaisons de lampes pour simplifier la modélisation des étages d'amplification de plusieurs ampli et optimiser le hardware sur cet unique algorithme pour avoir des performances nickelles.
- Généralisation des algorithmes (framework) = Le hardware peut ainsi être optimisé pour un et un seul type d'algorithme = Meilleures performances = Approche classique pour le traitement instantané du son ou de l'image, ce principe à la base même des technologies DSP/GPU etc.
- ...
Tout ce qui est raccourci et généralisation simplifie la course à la qualité (expliquée plus haut), puisque ça simplifie mathématiquement la chaîne de modélisation.
A noter que je ne parle que de la partie 100% software ici. Beaucoup de modules de simulation d'ampli sont en fait un mix de technologie numériques et analogiques se compensant l'une l'autre, même si la base et la texture du son reste majoritairement le fruit du numérique. Exemples simples: Preampli analogique réchauffant le son numérique, distorsion produite par un circuit lampe ou transistor puis modélisée par du numérique, etc.
Voilà pour ma contrib... C'est très général mais je n'oserai pas détailler plus que ça sans revoir mes sources, que je n'ai pas sous la main. Pour info, j'avais trouvé énormément d'information (mais peu technique) sur l'internet anglophone.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 11:43:20 ]
Maltigow
deozza
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
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-Livingroom-
Jvais aller voir chez KEMPER comment ils font...
Perso je comprends toujours pas tout à ce sujet, mais les émulations kemper sont bluffantes (y compris celles de mes propres amplis)!
deozza
Pour info, j'avais trouvé énormément d'information (mais peu technique) sur l'internet anglophone.![]()
Oui, j'ai déjà trouvé quelques posts de forums qui en parlent:
https://recording.org/threads/how-does-amp-modelling-work-technical-overview.28364/ (les liens qui sont donnés dans ce thread sont plutôt techniques et tres intéressants, mais d'une longueur
https://www.gearslutz.com/board/music-computers/629806-amp-modeling-how-does-work.html
De manière generale, je retrouve les infos techniques évoquées ici. Le fait de décomposer la chaine et de modéliser ses éléments, l'importance d'un algo precis et simple pour optimiser le machin.
Quand je l'aurais fini (dans un mois surement), je vous le posterais volontiers
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Storky
Maltigow, je suis ingé aussi, le traitement de signal je l'utilise comme outil, j'essaye juste de comprendre ce qu'il faut pour l'utiliser correctement. Par contre l'approche auquel je pense n'est pas la même que toi. Si j'ai bien compris ta théorie c'est de faire une fonction qui émule chaque élément électronique pour faire une méga-fonction qui émule tout l'ampli, un boulot de dingue!
Mon idée est plutôt : tu regardes ce qui rentre dans l'ampli et tu regarde ce qui en sort. Tu compare les 2 signaux et tu en déduis la fonction qui permet de transformer le signal.
Si je me souviens, il y a un protocole sur le Kemper:
- Tu branches ta gratte dedans
- Tu branches le Kemper sur l'ampli
- Tu met un micro devant
- Le micro retourne dans le Kemper
Tu joue un peu et tu laisses le kemper envoyer plein de sons pour calibrer (une sorte de "mire"). A partir de ça tu ressort une fonction qui émulera toute la chaine ampli-HP-micro-reverbération du studio ...
J'en ai jamais vu en vrai un kemper mais tout le monde à l'air bluffé.
La convolution je l'utilise en analyse d'image de microscopie. Voici un exemple simple a comprendre: le télescope Hubble.
Au début, il faisait des images bien floues car une lentille avait bougé. Donc l'image d'un point donnait une tâche. L'image captée donnée par un point (au sens mathématique, infiniment petit) est appelé réponse impulsionnelle. La convolution de l'objet (le point) par la réponse impulsionnelle donne la tâche.
Si on connais la réponse impulsionnelle, on peux faire le calcul inverse, la déconvolution. Et hop hop hop on recrée une image nette à partir d'une image floue.
Je sais qu'il existe des reverbes à convolution, le point c'est un clic (infiniment court ..) la convolution donne tout les petits clics qui reviennent après avoir rebondis sur les murs.
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Fait attention à ce que je dis, je ne suis pas prof de physique mais juste un forumeur!
- je dis peut être des inexactitudes
- je ne fait que supposer le type d'algo utilisé chez zoom et kemper ...
Ceci dit, c'est un sujet que j'aurais bien aimé maîtriser. Si tu fait une bonne recherche fait nous en un article sur AF!!!
Storky
Ca sera un plaisir de te lire, j'espère qu'il y aura des afiens pour t'éclairer!
Maltigow
D'après mes recherches, cette approche (plutôt "bloc par bloc" que "composant par composant" - pour me corriger) est (de loin) la plus courante sur le marché, bien ça soit complexe à maîtriser (c'est clair!) mais aussi (évidemment) efficace. Après, il y a un degré de précision sur ces fameux "blocs": Étage d'amplification, paire de lampes, lampe par lampe ? Même le découpant le traitement de cette façon, il reste donc ce job qui consiste à determiner l'algorithme pour chaque bloc. La théorie ne suffit pas à construire des algorithmes efficaces dans tous les cas (ils seraient parfois trop compliqués et peu performants, ou trop déterminants), et une analyse du signal (approche expérimentale) est un outil couramment utilisé en effet, mais je n'ai pas beaucoup de détails technique à ce sujet.
EDIT: Maintenant, cette histoire de "mire" chez Kemper, ça semble être une autre approche effectivement, mais de là à dire que c'est moins complexe, je n'oserai pas. Avec ce niveau de qualité, au contraire, je pense bien que c'est du TRÈS lourd, tant en analyse du signal qu'en re-modélisation!
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 15:47:20 ]
azertyvince
Et j'aimerais savoir si vous avez des infos sur le fonctionnement d'une simu d'ampli, les algorithmes, les composants, comment on arrive d'un bon gros MARSHALL 100 watts en 4x12 à une ridicule boite, etc.
Bien moi, j'ai le G9 et il me semble que les modélisations sont faites à partir d'Impulse Response
(arrêtez-moi si je dis une bétise).
Pourquoi je dis cela : parce qu'en allant dans les presets tu peux choisir entre plusieurs amplis et pour certains amplis de la même marque, même modèle, il s'agit en fait du même ampli mais avec un canal différent (Rectifier canal vintage, Rectifier canal moderne).
ça ne prouve pas que ce sont des IR, mais généralement quand on fait de la modélisation par algorithme on ne propose pas deux fois le même ampli où juste le canal est changé,
on met les deux canaux sur le même ampli, comme dans la vraie vie.
De plus quand on fait une IR d'un ampli, il s'agit d'une image figée de l'ampli, donc en ajoutant ou retirant trop de gain, on s'éloigne de l'image d'origine. Sachant que le changement de canal correspond souvent à un changement d'échelle de gain.
C'est pour cela selon moi, qu'ils proposent des "simulations" différentes pour chaque canal.
C'est comme sur un Kemper en fait.
D'ailleurs, je ne suis pas sûr que le G5 se présente de la même façon et je ne sais pas s'il fonctionne de la même façon.
Regarde un peu chez Kemper, il doivent expliquer comment il font leur modélisations, vu que tu peux créer ton ému en enregistrant un vrai ampli.
Chez Kemper ce sont des IR.
Une IR c'est en fait l'empreinte sonore de l'ampli ou d'un baffle, ou ampli+baffle, on peut même faire des IR de la réverbération d'une salle (ces réverbes sont un peu différentes car elles captent l'emprunte sur une certaines durée).
C'est en fait une captation de sa réponse en fréquence, un peu comme une captation de l'équalisation de l'ampli, mais en beaucoup plus détaillé.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:20:15 ]
Maltigow
azertyvince
2ème argument pour le G9 qui je pense achèvera de te convaincre, même si c'est toujours pas une preuve :
sur le G9 il y a aussi des simulations de proposées ou un ampli est couplé à une pédale disto,
et tout ça présenté sur le même ampli, sans qu'on puisse distinguer les boutons de réglages de la pédale ou quoi que ce soit.
Finalement ça se présente exactement comme des profils kemper.
Chez kemper certaines personnes profilent une pédale disto + ampli + baffle et ça donne une seule et même IR.
Pour moi, c'est ce qu'il ont fait sur le zoom G9.
A tel point que je me demande, si Kemper ne s'est pas inspiré de ZOOM.
Après, ils ont je pense, ajouté un bouton de gain qui est placé surement après l'IR, un bouton de tonalité...
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:46:34 ]
Maltigow
Honnêtement, je pense que ce que fait la technologie Kemper est très, très fort, et qu'ils sont un peu sur une île en la matière. (Pour l'instant.) Un algorithme capable de construire ce type de modélisation aussi facilement et rapidement, sur base de samples, ça vaut de l'or. (Même si un ampli guitare reste de l'électronique relativement archaïque, mais je ne saurais pas dire si ça simplifie la tâche pour le traitement du signal.)
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 16:52:18 ]
azertyvince
en même temps admettons qu'ils aient simulé la Fuzz face, la TS9, la SD-1 comme spécifié dans le manuel (qui sont couplées à des amplis),
pourquoi ne pas les avoir mis dans le bloc EFX-1, avec le booster qu'ils ont mis à part et qui dispose d'un potard de gain. ça n'aurait strictement rien coûté et ça aurait été un bon plus commercialement.
Je reste un peu sur mon idée.
Je ne suis pas sûr que le G5 fonctionne sur les mêmes bases.
D'ailleurs, il sonne moins bien selon moi (j'ai pu faire un comparatif head to head).
ce type de simulation (ampli + effet) est bien plus simple avec une approche par bloc justement.
C'est plus simple pour l'utilisateur, pas pour le modélisateur.
Modéliser c'est quand même plus compliqué que faire une IR.
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 17:10:14 ]
Maltigow
Par contre c'est clairement plus simple de mettre deux simulations bout à bout, si. Mais le couple ampli-effet pourrait avoir été l'objet d'une modélisation plus travaillée et dédiée, pour être plus fidèle, c'est tout aussi certain.
Intéressant en tout cas cette différence de qualité entre G5 et G9. Note que ça pourrait aussi être dû à un hardware moins performant, par soucis de coûts, obligeant à prendre des racourcis dans la simulation, ou d'en augmenter la granularité pour améliorer les performances. Il serait intéressant de connaître les détails des trippes de l'engin.
Storky
Il y a un truc qui me chiffonne chez kemper:
- Disons qu'on modélise un marshall avec une les paul
- J'ai mon modèle, qui marchera a merveille quand je met ma LP dans le kempler
- Si je branche une strat dans le kempler, est ce que ça sonnera comme une strat dans le marshall?
Je dis ça, car je pense qu'une partie de l'info est perdue quand on numérise le signal. Un exemple l'octavio, cette fameuse pédale fuzz "a diviseur d'octave":
- sur le micro manche de la strat vers la 12 case ça fait un son de ring modulateur/octaver
- sur la LP, dans les mêmes conditions, ça fait une fuzz
La différence n'est pour moi pas dans le signal (la courbe sur l'oscillo) mais dans les propriété du micro (impédance) car ce genre d'effet est sensible à toute la chaine qui est à considérer comme un seul circuit du micro au HP. On le vois bien avec par exemple les fuzz Ge allergiques aux buffers.
Du coup, j'ai un doute quand à la "perfection" des modélisations qui travaillent le signal comme des synthétiseurs. Je me trompe peut être, en avez vous fait l'expérience?
Ceci expliquerait le choix d'une émulation d'une chaine complète plutôt qu'une associations de blocs dans le cas d'un algo par IR.
Storky
Maintenant, cette histoire de "mire" chez Kemper, ça semble être une autre approche effectivement, mais de là à dire que c'est moins complexe, je n'oserai pas.
Par contre c'est peut être moins demandeur en puissance de calcul, il n'y a qu'une seule fonction à appliquer, plutôt qu'une fonction par 'bloc' en prenant le modèle théorique.
je maintiens justement qu'on ne peut pas savoir juste à travers le front-end.
Déo vas nous disséquer tout ça
deozza
_la création d’une impulse response (IR) a partir de l’output d’un stack ampli + cab
_la création d’un algorithme, regroupant lui-même plusieurs « petits » algorithmes correspondant aux composants d’un ampli et d’un cab (composants regroupés en blocs)
Avec la première manière, il y a une histoire de convolution (que je ne suis pas sûr d’avoir compris) qui va traiter le signal dry pour donner le son wet, son qui correspond au son de l’ampli émulé. En gros c’est une équalisation générale des fréquences du signal qui va traiter ce dernier. C’est la solution qu’a opté KEMPER (et peut etre ZOOM :noidea : ?) pour traiter un signal chain en entier (stack + effets).
On fait ca en comparant le signal dry et le signal wet, le système/la machine calibre le tout et sort une fonction (la IR ?) qui va émuler le signal envoyé au simulateur.
Ca donne une image figée d’un ampli, dans une situation donnée. Si on fait une IR d’un MESA BOOGIE a gain 11 et que on baisse le gain du simulateur, ca va devenir degueulasse. Et lorsque le matériel utilisé est différent que celui du signal chain émulé, le son obtenu est différent lui aussi.
La deuxième manière consiste à éclater un ampli et de regrouper ses composants, qui fonctionnent de la meme manière/pour le meme but, par blocs. On crée un algorithme pour recréer le rôle de chaque bloc individuellement. A la fin, on réunit les algo en un seul algo, on compare le résultat avec l’ampli en entier, et on corrige les possibles erreurs et contradictions entre eux.
Cette manière dépend de plusieurs éléments :
- Hardware: Meilleurs hardware = Calculs plus rapide
- Performances des algorithmes = Calculs plus rapide
- Qualité des algorithmes = Réponse plus proche de la réalité
- Généralisation des algorithmes (framework) = Le hardware peut ainsi être optimisé pour un et un seul type d'algorithme = Meilleures performances = Approche classique pour le traitement instantané du son ou de l'image, ce principe à la base même des technologies DSP/GPU etc.
J’ai pas compris le role des raccourcis:/
C’est l’approche la plus répandue parce que plus efficace (plus que la technique KEMPER
?) mais plus compliquée.Les blocs sont définis en fonction de la précision souhaitée
A savoir que les deux techniques sont en général complétées par un système à transo ou a lampe, meme si la partie logicelle/software/numérique est majoritaire.
Evidemment, si un élément de la chaine (que ca soit dans la premiere ou la seconde technique) est mal simulé, la simulation générale en prend un coup. Et que plus la partie logicielle est « légère », plus l’exécution est rapide et la latence peu élevée voir nulle.
Voila pour l’instant ce que j’ai retenu de vos messages. SI j’ai loupé un truc ou mal compris, n’hésitez pas ^^ .
Et ca c’est ce que j’ai pu trouver ailleurs (en anglais) :
A speaker might be "physically" modelled using a bunch of 2nd-Order DIF-EQ's and lumped mechanical parameters. A tube preamp stage might be modelled as a group of BIQUAD transfer functions that are parametrically selected in accordance with input signal level. A power amp might use a series of interconnecting sub-blocks, of both linear and non-linear type. Effects boxes are modelled with a non-linear transform and some feedforward and feedback, etc. Connect 'em together, add appropriate routing and controls and hope for the best...
A combination of limited data, 3D linear interpolation, and a unique simulation circuit are combined to provide a programmable tone control that can simulate any desired tone stack. In accordance with one aspect of the invention, it has been found that a reduced number of data points plus interpolation provides sufficiently accurate coefficients for simulation. The data points are obtained from measurements of the actual operation of the analog tone stacks to be simulated. A second aspect of the invention is the simulation circuit controlled by the coefficients to accurately reproduce the operation of any given tone stack. The simulation circuit uses two programmable filters and three variable gain amplifiers to simulate a tone stack. The cut-off frequency of each filter and the gain of each amplifier are determined by coefficients extracted by interpolation from stored data
Multiple channels simultaneously provide multiple, modified digital audio signals, respectively, based on the same digital audio input signal. Each channel has a respective nonlinear effects section to apply a nonlinear transfer function, such as one that emulates a vacuum tube guitar amplifier, based on the input signal
Zen pensez quoi?
Jsuis en BTS SIO, une ecole d'informatique.
Citation :Déo vas nous disséquer tout ça![]()
, t'es fort en espionnage industriel?
c'est limite ce que notre prof nous demande ^^
J'avais comme idée d'envoyer un mail a ZOOM...avec un ptit espoir pour une reponse favorable![]()
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 18:32:43 ]
azertyvince
- Si je branche une strat dans le kempler, est ce que ça sonnera comme une strat dans le marshall?
Oui logiquement.
Sauf que le réglage de l'ampli n'était pas prévu pour une strat, donc le résultat est un peu aléatoire.
Learn, learn, learn.
azertyvince
Intéressant en tout cas cette différence de qualité entre G5 et G9. Note que ça pourrait aussi être dû à un hardware moins performant, par soucis de coûts,
Bas déjà le G9 travaille en 96Khz alors que le G5 en 44,1 Khz,
je sais pas si ça explique tout, mais ils ont clairement fait des économies,
rien que sur le nb de switch, j'ai fait tout un sujet sur AF là-dessus :
https://fr.audiofanzine.com/multieffet-guitare-electrique/zoom/g5/avis/r.113324.html
Learn, learn, learn.
[ Dernière édition du message le 09/10/2015 à 20:00:57 ]
Storky
Je n'ai pas le courage de te faire une réponse ce soir, mais je pense que je n'ai pas réussi à te faire comprendre le concept de la convolution. Je ne suis pas sûr d'être le plus qualifié pour ça et ça vas être tendu d'expliquer ça sur un forum, je m'en sort beaucoup mieux avec un tableau blanc ou autour d'une table en faisant des schémas. Je travaille sur de l'analyse d'image en microscopie, ce n'est pas le même type de signal mais j'arrive à concevoir que le principe est le même. Par contre j'ai plus l'habitude d'expliquer le principe à mes étudiants avec des images (là je suis un peu plus sûr de ce que je dis)
deozza
Ne prends pas pour argent contant ce qu'on t'as dis, pour ma part ce ne sont que des suppositions!
Nan nan t'inquietes pas la dessus, pour l'instant tout ce qui a ete dit ici, je l'ai lu sur d'autres forums. Donc a moins que vous vous etes tous mis d'accord pour raconter nawak, les infos m'ont l'air vraies.
Pour le convolution, j'ai compris que le point est le "signal de base", et que la convolution va traiter ce point pour donner une image et un "signal final" . C'est ca?
Pas de soucis si tu prends ton temps pour expliquer. Moi aussi je prefere quand ya des images
Une question qui me vient a l'esprit... Pour le cote soft, je crois avoir saisis le fonctionnement (notion d'algo, d'IR, de blocs, toussa c'est ok). Maintenant, au niveau hardware, c'est "juste" un DSP audio (donc un APU) et des convertisseurs AD/DA qui gerent le bidule? Qui font le lien entre le signal electrique et toute la partie numerique? Si oui, alors c'est nickel vu que je bosse deja dessus
oui, je dois faire un autre exposé sur les composants d'un poste de travail (un ordi quoi) et j'ai choisi, evidemment, la carte son. Donc si vous voulez aussi un dossier la dessus, c'est no soucis
Le chien aboie mais n'invente pas le fil à décongeler le beurre.
Les 6l6, des lampes qui nous éclairaient
props
La convolution, c'est une opération mathématique de filtrage qui consiste à transformer un signal en un autre à partir d'une fonction d'onde de transfert : c'est la fameuse réponse impulsionnelle. L'opération va se faire sur le spectre entier du signal (mathématiquement parlant, c'est une intégrale). l'IR est une toute petite onde contient presque toutes les fréquences (mathématiquement on l'appelle souvent le "Dirac", en référence à cette fonction en forme de pic qui vaut 1 en 0 et 0 partout ailleurs).
Ce lien sera plus précis que moi (tout en restant à peu près accessible) :
http://stephanieluu.com/image-convolution/static1/filtres
Un lecteur d'IR comme le Kemper ou le Torpedo CAB font ce travail de convolution en temps réel (et ça demande de bonnes ressources hardware). Le Torpedo modélise également chaque composant d'un système poweramp / baffle / micro, en appliquant une fonction de transfert pour chaque élément.
La simulation numérique, comme cela a été dit, consiste à mimer le comportement d'un système analogique via un algorithme logiciel. Si je prends l'exemple de la fuzz, celle-ci est constituée d'un circuit de transistors, de condensateurs et de résistances. L'algorithme va reproduire en quelque sorte le trajet du signal : l'amplification, la boucle de rétroaction, le filtrage etc...
C'est le fonctionnement de toutes les pédales numériques : Zoom, Line6, etc...
Un point important que tu as souligné, c'est que le traitement numérique fait intervenir en tout premier lieu une opération de discrétisation du signal : c'est la conversion analogique / numérique, qui va transformer un signal linéaire en une suite de valeurs discrètes. On va donc mouliner des tableaux de nombres et non pas des signaux électriques.
Là intervient la question de fréquence d'échantillonnage et de résolution. La théorie dit qu'il faut échantillonner au moins à 2 fois la fréquence la plus haute contenue dans le signal pour une reproduction fidèle de celui-ci (sinon on perd une partie de ce signal, et le son en sortie sera dégradé). Je te renvoie aux concepts de théorème de Shannon et fréquence de Nyquist si tu veux plus de détails.
Je sais pas si ça apporte un peu d'eau à ton moulin...
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