réactions au dossier [dossier] Calculer la puissance d'une sono
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Michelle Davène
4
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 25/06/2009 à 14:55:11[dossier] Calculer la puissance d'une sono
Avant de rentrer d'emblée dans le vif du sujet, nous allons comme nous le faisons habituellement, distiller quelques bases théoriques utiles, en douceur, sans brusquer les rebelles aux maths et simplement dans le but de mieux comprendre les bases de ce que nous appliquons !
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Chris Kazvon
17165
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 14 ans
2 Posté le 06/11/2011 à 11:04:04
Merci beaucoup pour cette explication j'y vois à présent beaucoup plus clair sur la question "pourquoi une enceinte de 80W RMS peut envoyer plus qu'une enceinte 120W RMS"

Pour l'exemple de la fin sur les enceintes Yamaha il me semble qu'il ne faut pas multiplier la puissance de 1W utilisée pour la mesure par 10 mais par 2 puissance 10...
-> 128-98=30db. On gagne 3db à chaque fois que l'on double la puissance
->30/3=10, il faut "doubler" 10 fois la puissance -> multiplier 1W par 2^10 (=1024W)
Après je peux me tromper :P
Pour l'exemple de la fin sur les enceintes Yamaha il me semble qu'il ne faut pas multiplier la puissance de 1W utilisée pour la mesure par 10 mais par 2 puissance 10...
-> 128-98=30db. On gagne 3db à chaque fois que l'on double la puissance
->30/3=10, il faut "doubler" 10 fois la puissance -> multiplier 1W par 2^10 (=1024W)
Après je peux me tromper :P
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Chris Kazvon
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Introduction à Hornresp et Tutoriels - Tutoriels Vidéo pour Room EQ Wizard
T2S
3713
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
3 Posté le 06/11/2011 à 15:23:23
Dans l'exemple la sensibilité de l'enceinte est de 98dB (pour 1 W). Si on met 1000 fois plus de puissance soit 1000W, on a un gain de 30dB. Ce gain se calcule avec la formule: 10 log 1000 = 30dB.
On aurait mis 100W on aurait eu 10 log 100 donc 20dB de gain, dans ce cas ça donnerait 98 + 20 = 118 dB spl.
On aurait mis 100W on aurait eu 10 log 100 donc 20dB de gain, dans ce cas ça donnerait 98 + 20 = 118 dB spl.
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Chris Kazvon
17165
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 14 ans
4 Posté le 06/11/2011 à 16:37:18
On est d'accord on a le même calcul mais dans deux "sens" différents ^^
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Chris Kazvon
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Introduction à Hornresp et Tutoriels - Tutoriels Vidéo pour Room EQ Wizard
T2S
3713
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 13 ans
5 Posté le 07/11/2011 à 08:04:42
C'est la meme chose si on considère que 1024 = 1000.
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Danguit
3348
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
6 Posté le 07/11/2011 à 08:12:09
Peevee
2
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 20 ans
7 Posté le 11/07/2012 à 14:09:53
Excellent article, par contre que prendre en compte lorsqu'on travaille avec 2 ou 4 enceintes.
Le niveau de pression s'additionne t'il ????
Quid du niveau SPL max en fonction du nombre d'enceintes.
Merci d'avance,
Peevve
Le niveau de pression s'additionne t'il ????
Quid du niveau SPL max en fonction du nombre d'enceintes.
Merci d'avance,
Peevve
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Chris Kazvon
17165
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 14 ans
8 Posté le 11/07/2012 à 14:13:44
la réponse à ta question ici
:
http://www.sonorisation-spectacle.org/addition-de-niveaux-en-db.html
http://www.sonorisation-spectacle.org/addition-de-niveaux-en-db.html
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Chris Kazvon
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Introduction à Hornresp et Tutoriels - Tutoriels Vidéo pour Room EQ Wizard
[ Dernière édition du message le 11/07/2012 à 14:19:00 ]
Dommii
2
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 4 ans
9 Posté le 13/04/2021 à 20:58:20
Bonjour,
J'ai appris bien des choses ici.
Dès lors, je me pose la question suivante :
De quelle puissance devrais-je disposer si je veux pouvoir animer (avec voix et guitare) une soirée en salle de 20 m de largeur et 40 de profondeur.
Si j'ai 95 DB à un mètre, j'aurai encore 82 dB à 32 m, ce qui serait suffisant pour le public qui gravite au fond de la salle et va se ravitailler en boissons.
Mais, je souhaite pouvoir utiliser ce même matériel à l'extérieur sur la place d'un village pendant la fête locale.
Le but n'est pas de couvrir la place qui mesure un peu plus de 100 m de long sur 80 de largeur, mais je souhaite ne pas être "couvert" par les forains sans être obligé de le cantonner à côté de la "pêche aux canards".
Je suis conscient du fait qu'il ne faut pas m'installer à côté des attractions les plus bruyantes non-plus.
Je souhaite (si cela existe) utiliser un système sur batteries internes rechargeables ce qui me permettrait, je l'espère, de jouer 2 à 3 heures au total.
J'espère que ma question n'a pas déjà sa réponse ailleurs, parce que je n'ai pas trouvé. Peut-être parce que j'ai mal cherché.
Dominique
J'ai appris bien des choses ici.
Dès lors, je me pose la question suivante :
De quelle puissance devrais-je disposer si je veux pouvoir animer (avec voix et guitare) une soirée en salle de 20 m de largeur et 40 de profondeur.
Si j'ai 95 DB à un mètre, j'aurai encore 82 dB à 32 m, ce qui serait suffisant pour le public qui gravite au fond de la salle et va se ravitailler en boissons.
Mais, je souhaite pouvoir utiliser ce même matériel à l'extérieur sur la place d'un village pendant la fête locale.
Le but n'est pas de couvrir la place qui mesure un peu plus de 100 m de long sur 80 de largeur, mais je souhaite ne pas être "couvert" par les forains sans être obligé de le cantonner à côté de la "pêche aux canards".
Je suis conscient du fait qu'il ne faut pas m'installer à côté des attractions les plus bruyantes non-plus.
Je souhaite (si cela existe) utiliser un système sur batteries internes rechargeables ce qui me permettrait, je l'espère, de jouer 2 à 3 heures au total.
J'espère que ma question n'a pas déjà sa réponse ailleurs, parce que je n'ai pas trouvé. Peut-être parce que j'ai mal cherché.
Dominique
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Nick Zefish
13046
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 22 ans
10 Posté le 13/04/2021 à 21:56:31
La chute de niveau avec un système classique est de 6dB à chaque doublement de distance. Si tu as 95dB à 1m, tu n'auras plus que 65dB à 32m. En intérieur les murs aident un peu le son à porter, mais ce n'est pas miraculeux. Les 3dB stipulés par l'article sont optimistes. Au doigt mouillé, tu devrais te retrouver quelque part autour de 70-75dB en fond de salle, ce qui est au niveau d'un brouhaha modéré. Globalement, on compte qu'un système classique porte jusqu'à 10-15m.
Ca me semble totalement irréaliste de sonoriser 8000m2, en extérieur, avec un système sur batterie, même s'il n'y avait pas de forains. A la fois pour des questions de puissance, mais aussi à cause de la variation de niveau. Toute la problématique des surfaces élevées, c'est que l'atténuation avec la distance est telle qu'on se retrouve soit avec un son tout minable au fond, soit on défonce les oreilles des premiers rangs. c'est pour ça qu'on a inventé le "line source", et c'est pour ça qu'on accroche ces line-sources à 10m de haut. Il ne faut pas se leurrer: les stands forains avec leur sonos sur secteur délivreront une pression sonore considérablement plus élevée que tout ce que tu pourras avoir.
Ca me semble totalement irréaliste de sonoriser 8000m2, en extérieur, avec un système sur batterie, même s'il n'y avait pas de forains. A la fois pour des questions de puissance, mais aussi à cause de la variation de niveau. Toute la problématique des surfaces élevées, c'est que l'atténuation avec la distance est telle qu'on se retrouve soit avec un son tout minable au fond, soit on défonce les oreilles des premiers rangs. c'est pour ça qu'on a inventé le "line source", et c'est pour ça qu'on accroche ces line-sources à 10m de haut. Il ne faut pas se leurrer: les stands forains avec leur sonos sur secteur délivreront une pression sonore considérablement plus élevée que tout ce que tu pourras avoir.
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[ Dernière édition du message le 13/04/2021 à 22:14:37 ]
ziqziq2
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 3 mois
11 Posté le 27/07/2025 à 18:52:01
L'étude des ondes acoustique en dehors du champ libre (totalement) et en dehors des ondes simples (planes, sphériques ou cylindriques) devient très vite compliquée. Il suffit d’une surface (donc le sol avec les spectateurs) pour tout changer. Ce qui fait que les 6 dB … n’est pas vrai. Il sera très très compliqué de satisfaire tout le monde dans une salle et dès que sa taille devient trop imposante, ce sera déjà pas mal de ne pas décevoir tout le monde.
Et à ce stade, il n'est même pas question de l'utilisation de système électro-acoustique de diffusion, d'enregistrement ou de reproduction. Concevoir une salle satisfaisante acoustiquement est compliqué et une fois construite il faut souvent (toujours) faire des correctifs pour limiter certains effets ... catastrophiques (ajout de panneaux en urgence par-ci par-là...). Et ses correctifs sont présentés souvent (toujours) à la presse et au public comme des dispositifs qui rendent la salle en question comme « la meilleure du monde » alors qu'il s'agit de limiter les effets d'emmerdements non prévus. Et à ce jour, les trois meilleurs salles sont toujours les mêmes (une à Boston, le Musikverein à Vienne et à le Concertgebouw à Amsterdam) et elles ne datent ni du XXIème ni du XXème siècle. Lorsqu’il avait été demandé à WC Sabine de refaire l’opéra de Chicago suite à un incendie, il avait simplement demandé si la salle détruite était bonne. Avec la réponse affirmative qui lui avait été donnée, il avait alors répondu « refaite la même alors ».
Donc imaginer qu’il existerait des systèmes électro-acoustiques qui puissent supprimer les défauts d’une salle (et des sources de sons) est un doux rêve car « On ne fait pas d’un âne un cheval de course ».
Il y a deux possibilités pour les artistes :
- choisir une salle assez petite qui a une probabilité forte d’avoir beaucoup moins de défauts acoustique d’une grande. Dans ce cas sauf à augmenter le prix des places ou augmenter les nombre de représentation les recettes vont être limitées. Et pas mal d’artistes rechignent à cela (merci à eux pour ce type d’« intégrité »).
- choisir une salle grande qui a une probabilité forte d’avoir beaucoup de défauts acoustiques (moins en limitant drastiquement le nombre de musiciens : un seul étant le mieux). Dans les grandes salles, grosses recettes assurées en espérant que les spectateurs soient des fans qui pardonnent tout et qui soient plus intéressés par le show lumière, la présence de l’artiste et d’y être que par la performance musicale de l’artiste.
En plein air, les théâtres grecques et romains (et pas tous) peuvent le faire mais le nombre de spectateurs sera aussi réduit (et faut prévoir son coussin).
Quant à la musique dans les églises, elles posent moins de problèmes puisque ces lieux sont souvent petits (le spectateur n’est même pas assuré de voir la scène) et que la musique écrite a justement été écrite pour être jouée dans ce type d’environnement réverbérant (musique en plus rarement électrifiée).
Il faut d’ailleurs constater que le nombre d’albums « live » non retouchés en studio doivent se compter dans l’histoire sur les doigts d’une main d’un menuisier maladroit. Si cela pouvait se comprendre jusqu’à encore pas trop longtemps car les systèmes sono n’étaient pas performants (cf. les quatre gars de Liverpool dans les années 60). C’est toujours le cas même avec des systèmes performants et chers dont il faut savoir se servir et même avec tout cela sans garanti sur le résultat final. L’astuce in fine étant de mettre le paquet sur le show et la lumière. Donc sur le spectaculaire et pas sur la musique (et ça sans évoquer les parties préenregistrées). Les retouches en studio allant jusqu’à rejouer des parties entières n’étant pas rare (voire quasiment tout). Et l’avènement des homes studio et d’outils modernes peuvent mêmes maintenant permettre de faire l’impasse sur les requins de studio (donc sur des surcouts).
Personnellement, le meilleur concert s’est déroulé dans une salle pouvant contenir moins de 50 personnes. C’était bien acoustiquement, musicalement et visuellement car le blanc des yeux des trois musiciens étaient visibles ce qui vaut toutes les lumières du monde. Les pires acoustiquement : la quasi-totalité des salles avec une capacité supérieure à 1 000 spectateurs (sauf Olympia avant agrandissement) et ça sans prendre en compte des salles de sports, multitâches ou de foire exposition (ces trois là étant le must du pire).
Et l’avantage des petites salles, les artistes sont généralement beaucoup plus concernés et investis que dans des environnements à perte de vue.
Et à ce stade, il n'est même pas question de l'utilisation de système électro-acoustique de diffusion, d'enregistrement ou de reproduction. Concevoir une salle satisfaisante acoustiquement est compliqué et une fois construite il faut souvent (toujours) faire des correctifs pour limiter certains effets ... catastrophiques (ajout de panneaux en urgence par-ci par-là...). Et ses correctifs sont présentés souvent (toujours) à la presse et au public comme des dispositifs qui rendent la salle en question comme « la meilleure du monde » alors qu'il s'agit de limiter les effets d'emmerdements non prévus. Et à ce jour, les trois meilleurs salles sont toujours les mêmes (une à Boston, le Musikverein à Vienne et à le Concertgebouw à Amsterdam) et elles ne datent ni du XXIème ni du XXème siècle. Lorsqu’il avait été demandé à WC Sabine de refaire l’opéra de Chicago suite à un incendie, il avait simplement demandé si la salle détruite était bonne. Avec la réponse affirmative qui lui avait été donnée, il avait alors répondu « refaite la même alors ».
Donc imaginer qu’il existerait des systèmes électro-acoustiques qui puissent supprimer les défauts d’une salle (et des sources de sons) est un doux rêve car « On ne fait pas d’un âne un cheval de course ».
Il y a deux possibilités pour les artistes :
- choisir une salle assez petite qui a une probabilité forte d’avoir beaucoup moins de défauts acoustique d’une grande. Dans ce cas sauf à augmenter le prix des places ou augmenter les nombre de représentation les recettes vont être limitées. Et pas mal d’artistes rechignent à cela (merci à eux pour ce type d’« intégrité »).
- choisir une salle grande qui a une probabilité forte d’avoir beaucoup de défauts acoustiques (moins en limitant drastiquement le nombre de musiciens : un seul étant le mieux). Dans les grandes salles, grosses recettes assurées en espérant que les spectateurs soient des fans qui pardonnent tout et qui soient plus intéressés par le show lumière, la présence de l’artiste et d’y être que par la performance musicale de l’artiste.
En plein air, les théâtres grecques et romains (et pas tous) peuvent le faire mais le nombre de spectateurs sera aussi réduit (et faut prévoir son coussin).
Quant à la musique dans les églises, elles posent moins de problèmes puisque ces lieux sont souvent petits (le spectateur n’est même pas assuré de voir la scène) et que la musique écrite a justement été écrite pour être jouée dans ce type d’environnement réverbérant (musique en plus rarement électrifiée).
Il faut d’ailleurs constater que le nombre d’albums « live » non retouchés en studio doivent se compter dans l’histoire sur les doigts d’une main d’un menuisier maladroit. Si cela pouvait se comprendre jusqu’à encore pas trop longtemps car les systèmes sono n’étaient pas performants (cf. les quatre gars de Liverpool dans les années 60). C’est toujours le cas même avec des systèmes performants et chers dont il faut savoir se servir et même avec tout cela sans garanti sur le résultat final. L’astuce in fine étant de mettre le paquet sur le show et la lumière. Donc sur le spectaculaire et pas sur la musique (et ça sans évoquer les parties préenregistrées). Les retouches en studio allant jusqu’à rejouer des parties entières n’étant pas rare (voire quasiment tout). Et l’avènement des homes studio et d’outils modernes peuvent mêmes maintenant permettre de faire l’impasse sur les requins de studio (donc sur des surcouts).
Personnellement, le meilleur concert s’est déroulé dans une salle pouvant contenir moins de 50 personnes. C’était bien acoustiquement, musicalement et visuellement car le blanc des yeux des trois musiciens étaient visibles ce qui vaut toutes les lumières du monde. Les pires acoustiquement : la quasi-totalité des salles avec une capacité supérieure à 1 000 spectateurs (sauf Olympia avant agrandissement) et ça sans prendre en compte des salles de sports, multitâches ou de foire exposition (ces trois là étant le must du pire).
Et l’avantage des petites salles, les artistes sont généralement beaucoup plus concernés et investis que dans des environnements à perte de vue.
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