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Mathieu Vilcot
« Poly et vaillant »
Publié le 20/05/24 à 02:04
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'ai récupéré un exemplaire en piteux état sans micro que j'ai restauré tant faire que se peut : dents jaunes, Le volume général qui mangeait des chips quand on le tournait, potards du menus tout mous, prise alim HS par la corrosion.
Avec son clavier jaune il était encore plus proche du Wasp deluxe d'Electronic Dream Plant dont la forme du chassis à l’air d’être inspiré.
Heureusement Korg redige des manuels de services très clairs, critère qui commence à prendre de plus en plus d'importance à mes yeux pour prendre un décision d’acquisition et de jauger le sérieux d'un constructeur.
Les pièces potentiomètres sont faciles à trouver mais je ne sais pas si c'est dû à la qualité de construction ou à l’environnement de stockage corrosif qui a précédé son arrivée mais le remplacement des potards menu ont été un enfer à gérer. Certains petits éléments du circuit imprimé sont restés collés à la tresse à dessouder. J’ai rattrapé quelques trucs, perdus d’autres, son plus radieux avenir à moyen terme sera sous la forme de module de bureau fait maison piloté avec un clavier plus confortable.
Côté son c’est très propre après avoir placé un master volume sans chips, j'aime bien le moteur de synthèse des microKorg qui sonnent un peu plus "roots" que la gamme "logue" qui brillent juste un peu trop à mon goût.
Celui ci tape direct dans les patchs synthés vintages dès les presets de bases. Il y en a deux trois qui sonnent général midi mais bon ça sent l'envie de flatter un maximum d'oreilles dès le premier rendez-vous.
Les commandes face avant sont réduit à quasi la plus simple expression, épuré, il n'y a plus que 4 potards pour se balader dans des menus au lieu des 7 pour se balader dans un tableau de réglages de son prédécesseur.
Évidemment ça reste un effet d’optique car en bon analogue virtuel, quand on passe sous le capot on peut aller s'aventurer à triturer une multitude de paramètres.
Tous accessibles en MIDI pour y connecter un panneau de contrôleur pour le plaisir du toucher et des oreilles.
Assignations carte cc# complètement paramétrables en interne on peut donc l’adapter à une machine qui a des réglages de transmission MIDI fixe comme l’Electribe 2 pour décider qui contrôle quoi.
Le logiciel d’édition dédié est vraiment bien meilleur.
La gestion de la librairie en glissé/déposé à la souris est super confortable (comparé à celle de son prédécesseur)
Créer son multi couches avec deux sons de deux banques distinctes en 2 mouvements c’est de la disponibilité d’esprit pour l’essentiel ensuite.
Comme la K-Station, il a une polyphonie de 8 voix, double du premier du nom, ici les deux timbres sont gérables en mode tout ensemble (layer)
Séparés sur le clavier (split)
ou chacun son canal MIDI (layer)
comme deux microKorg à séquencer en un.
17 effets
Un “user scale” qui permet un micro tuning sur les notes de l’octave
Il suffit de survoler avec la souris en jouant de la molette centrale
Voilà les principaux points qui ont retenu mon attention sur cette sympathique boite à sons à l’heure actuelle.
Avec son clavier jaune il était encore plus proche du Wasp deluxe d'Electronic Dream Plant dont la forme du chassis à l’air d’être inspiré.
Heureusement Korg redige des manuels de services très clairs, critère qui commence à prendre de plus en plus d'importance à mes yeux pour prendre un décision d’acquisition et de jauger le sérieux d'un constructeur.
Les pièces potentiomètres sont faciles à trouver mais je ne sais pas si c'est dû à la qualité de construction ou à l’environnement de stockage corrosif qui a précédé son arrivée mais le remplacement des potards menu ont été un enfer à gérer. Certains petits éléments du circuit imprimé sont restés collés à la tresse à dessouder. J’ai rattrapé quelques trucs, perdus d’autres, son plus radieux avenir à moyen terme sera sous la forme de module de bureau fait maison piloté avec un clavier plus confortable.
Côté son c’est très propre après avoir placé un master volume sans chips, j'aime bien le moteur de synthèse des microKorg qui sonnent un peu plus "roots" que la gamme "logue" qui brillent juste un peu trop à mon goût.
Celui ci tape direct dans les patchs synthés vintages dès les presets de bases. Il y en a deux trois qui sonnent général midi mais bon ça sent l'envie de flatter un maximum d'oreilles dès le premier rendez-vous.
Les commandes face avant sont réduit à quasi la plus simple expression, épuré, il n'y a plus que 4 potards pour se balader dans des menus au lieu des 7 pour se balader dans un tableau de réglages de son prédécesseur.
Évidemment ça reste un effet d’optique car en bon analogue virtuel, quand on passe sous le capot on peut aller s'aventurer à triturer une multitude de paramètres.
Tous accessibles en MIDI pour y connecter un panneau de contrôleur pour le plaisir du toucher et des oreilles.
Assignations carte cc# complètement paramétrables en interne on peut donc l’adapter à une machine qui a des réglages de transmission MIDI fixe comme l’Electribe 2 pour décider qui contrôle quoi.
Le logiciel d’édition dédié est vraiment bien meilleur.
La gestion de la librairie en glissé/déposé à la souris est super confortable (comparé à celle de son prédécesseur)
Créer son multi couches avec deux sons de deux banques distinctes en 2 mouvements c’est de la disponibilité d’esprit pour l’essentiel ensuite.
Comme la K-Station, il a une polyphonie de 8 voix, double du premier du nom, ici les deux timbres sont gérables en mode tout ensemble (layer)
Séparés sur le clavier (split)
ou chacun son canal MIDI (layer)
comme deux microKorg à séquencer en un.
17 effets
Un “user scale” qui permet un micro tuning sur les notes de l’octave
Il suffit de survoler avec la souris en jouant de la molette centrale
Voilà les principaux points qui ont retenu mon attention sur cette sympathique boite à sons à l’heure actuelle.