Sujet se lancer dans la production d'éléctro

Le séquenceur permet de séquencer la musique en organisant les différents évènements selon plusieurs pistes (batterie, guitare, voix...) sur une ligne temporelle. Les logiciels comme live, protools, cubase... sont des séquenceurs.

Le sampler permet d'échantillonner de la musique et de la reproduire, en boucle par exemple. Les samplers hardware sont parfois équipés d'un séquenceur comme les akai mpc, pas mal utilisé dans le hip-hop où des breaks de batterie soul/funk ont beaucoup été samplés à partir de vinyles. Les sampleurs logiciels par contre servent plus à reproduire un instrument complet en le multi-échantillonant, on charge directement des banques de sons pouvant faire plusieurs dizaines de go (les premiers sampleurs ne pouvaient sampler que quelques mo).

Les grooves-box sont une évolution des séquenceurs-sampleurs, des machines hybrides apparus dans les 90's et qui combinent séquenceur, sampleur, synthé, bar. Ce sont des machines à tout faire. Après est ce qu'elles font tout bien? Perso je préfère utiliser des éléments séparés mais chacun ses goûts.

Tous les instruments électroniques (synthé, sampleur, bar, effets...) peuvent être émulés sur ordinateur et s'ajouter dans les logiciels séquenceurs (DAW) sous forme de plug-in. La plupart intègre déjà des plug-ins d'origine.

Salut

Très bon post, alors je m'y colle. J'ai commencé à faire de la musique électronique en 2004. Ambient-techno pour la plupart de mes tracks. J'ai appris seul ce qui était nécessaire d'apprendre, par essais et erreurs. En 2007-2008, j'ai commencé à produire de la tech-house. Ca a bien fonctionné et j'ai sorti 3 morceaux. C'est peu, mais, en même temps, ce n'est pas vraiment mon objectif prioritaire (je suis plus passionné de création sonore que de création de morceaux...). Maintenant, depuis 2009, je donne occasionnellement des ateliers de synthèse sonore et production musicale.

Ce qui a été déterminant, dans mon cas, c'était la passion pour le son. Fatalement, on n'apprend bien que si on est naturellement hyper intéressé par ce qu'on apprend. Une autre chose déterminante, facilitatrice, c'est que j'ai fait le solfège, et différents instruments (clarinette, haut-bois). Même si on peut s'en sortir sans, c'est un atout non négligeable.

Il faut aussi trouver le matos qui te convient. Au niveau soft, j'ai commencé sur fruity loops, puis, deux mois après, je suis passé sous reason 2,5, puis 4,0. Je suis resté dessus jusqu'à maintenant... J'ai travaillé également sur cubase et reaper. Là, je vais regarder un peu ableton, mais comme c'est la troisième fois que je vais essayer de m'y mettre, je n'ai pas énormément d'espoirs... Actuellement, je conserve donc Reason et Reaper.

Chaque soft a une manière très différente de fonctionner. Reason m'a plus touché par son côté "palpable", logique, rationnel, intuitif, et c'est la raison pour laquelle je l'ai gardé, même si, face à un ableton, il est plus limité. Reaper me permet de contourner ces limitations et de retravailler mes morceaux pour en faire un mix qui tient la route. Au sujet des limitations, TOUS les softs actuels (même les gratuits) peuvent te permettre de faire une musique qui te plaira. Il suffit juste de bien connaître ce que tu choisis et de faire évoluer tes connaissances avec ce que ton soft t'offre. Il sera toujours temps de changer si tu sens que tu n'évolues plus ou plus aussi bien.

Au niveau du choix hard soft, évidemment, pour débuter, il faut s'orienter vers du soft. C'est moins cher et, si tu te rends compte que la musique n'est pas pour toi, tu ne vas pas te ruiner. Ceci dit, c'est vrai que d'avoir un synthé hard, c'est plus agréable. On a une meilleure relation avec des boutons que l'on tourne plutôt qu'avec un click de souris. Dès le départ, j'ai acheté un synthé hard, un sh-32 en fin de vie commerciale (250€). Puis, plus tard, un Ion (500€ d'occase), puis, récemment, une monomachine (1000€ d'occase) et machinedrum (1350€ neuf, modèle d'expo) qui me permettent de créer sans allumer le pc. Enfin, je suis en train de terminer la réalisation d'un synthé modulaire "do it yourself" de 12 modules (400€ d'investissement dans les pièces, pour un équivalent commercial de 1400€). Dans mon cas, jouer sur un synthé hard me fait plus plaisir, et a un effet de favoriser/faciliter la création. Mais c'est peut-être une illusion qui me confirme dans mes choix. Quoi qu'il en soit, je reste content de mes choix et de mon orientation vers un mini-studio hybride hard soft.

A bientôt

Xa