Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Operette, opéra-bouffe, opéra comique

  • 56 réponses
  • 6 participants
  • 12 065 vues
  • 6 followers
Sujet de la discussion Operette, opéra-bouffe, opéra comique
Voilà, je suis un fan de ce type de musique et j'aimerais des avis sur certaines oeuvres ou orchestration, ainsi que des listes et ou histoire, pour en connaitre d'autre.
Merci


Pour commencer, mon chère offenbach que j'adore. J'ai commencé à aimer ce type de musique en entendant la vie parisienneet sutout en allant le voir jouer. C'est extra ordinaire du début à la fin. Je connais presque tous les airs par coeur...
mais bon, je ne m'etendrais pas trop dessus tous le monde connait.

Ensuite, La belle hélène
Extremement drôle dans son ensemble et un livret à mourir de rire :"mari sage est en voyage, il se prépare à revenir, la bienséance, la préséance, lui font un devoir d'avertir, sa femme est prete et se faite de fete de penser à lui tendrement....et voilà comme un galant homme un galant homme evite tous désagrément", ou voilà comment expliquer à un cocu que c'est de sa faute.

Le troisième est évidemment Orphée au enfers avec le fameux air de la mouche ou le superbe concerto pour violon....

A vous les studios.
2
Allez, pour continuer dans offenbach

Barbe-bleue: musique très sympa et une histoire....Il faut voir le valet de chambre de barbe-bleue faire semblant de tuer les différentes femmes pour se créer son propre harem

La grande duchesse de gérolstein: très drole, ce rôle permis à hortense schneider, l'interpréte favorite d'offenbach un coup d'éclat.
A l'expo universelle de Paris, il y avait une entrée pour le peuple et une entrée pour les têtes couronnées. Hortense schneider arrive à l'entrée des têtes couronnées et dit :"place à la grande duchesse de geroldstein." et elle est entrée.

Sinon, Pomme d'Api et les deux brigants, s'il sont moins réussit dans l'ensemble, contiennent des morceaux extra.




Je tiens à signaler que l'on trouve des possibilités pour toutes les tessitures dans l'operette, y compris pour les baryton-martin, les ténor ne possédant pas de grave, les basse chantante etc...bien plus que dans le répertoire de l'opéra traditionnel.

A vous les studios.
3
Voilà qui donne envie de découvrir l'opérette. Bravo marsa.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

4

Citation : Je tiens à signaler que l'on trouve des possibilités pour toutes les tessitures dans l'operette, y compris pour les baryton-martin, les ténor ne possédant pas de grave, les basse chantante etc...bien plus que dans le répertoire de l'opéra traditionnel.


Même pour les hautes-contre? :mrg:

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

5
Pas vraiment, mais il y a plusieurs airs de ténor ou il y a des passage en voix de fausset.

Sinon pour continuer

La veuve joyeuse, de Lehar, que je cite souvent: aussi beau en français qu'en allemand. A entendre le fameux duo L'heure exquise. C'est un petit chef d'oeuvre de gaieté.

Phiphi, de Willemetz,l'histoire réinventé du sculpteur phidias. Probablement le livret le plus leste de l'operette...cf Ardimedon engagé par la femme de phidias(phi phi) pour faire l'amour...
Si on aime ce genre, un des plus agréable du XXème siècle.
La meilleur version était avec Bourvil dans le rôle titre

Un de mes préférés, Véronique de Messager. J'ai chanté presque tous les airs. Une histoire de coeur pas trop compliqué sous la restauration.
Florestan, un jeune gentilhomme va dire adieu à sa maitresse (une fleuriste) sans savoir que sa fiancée, qu'il n'a jamais vu est présente. Hélène, la fiancée, décide de se venger en jouant une grisette nommé Véronique, pour le séduire et partir ensuite... Elle le fait, il tombe amoureux, decouvre le tout, ne veux plus l'épouser, puis l'épouse quand même.
L'histoire est bateau, mais la musique gaie et fraiche.

a vous les studios.
6
Pour continuer:
La fille de madame Angot, de Lecoq, histoire d'amour et de complot sous le directoire. Une satyre bien envoyée avec en particulier un couplet anti directoire superbe :"jadis les rois, races proscrite enrichissait leurs partisants, ils avaient maintes favorites cent flatteurs, mille courtisans; sous le directoire tout change, pourtant ne vous y fiez pas, on dit madame Lange, la favorite de Barras...."
Un duo pôlitique superbe et surtout la fameuse légende de la mère Angot.
(a savoir un opéra qui fut effectivement écrit sous le directoire et qui eut beaucoup de succès).

La chauve souris, de strauss, chronique viennoise et parisienne, un petit couplet sur les petites femmes de chez Maxim's réjouissant. Aussi bien en allemand qu'en français.

Dédé, de Willemetz, un des triomphe de Maurice Chevalier à l'époque. Des air qui donne beaucoup de soucis ("dans la vie faut pas s'en faire") ou qui implique de méditer sur le passé ("si j'avais su")

Ta bouche, Willemetz et Yvain (une fois n'est pas coutume, d'habitude c'est christiné avec lui). Petit air de l'entre deux guerre. L'air de "machinalement" que j'ai chanté à des paroles très intellectuelles ou il explique que bien des bébé ont un regard aigrillard sur les seins de leur nourrice ou qu'il a fait son devoir conjuguale machinalement, sans savoir comment...

A vous les studios
7
Les cloches de Corneville, de Planquette et Clairville, histoire bucolique...Musique digne de cette époque, quelques très bon airs, pour ténor et baryton. La version avec André Baugé est super.
Vous connaissez probablement l'air : j'ai fait trois fois le tour du monde, qui est repris dans pas mal de disque d'operette.

Un que j'aime moins mais qui est néanmoins pas mal: La pays du sourire, de léhar. L'air le plus connut est "je t'ai donné mon coeur" qui est sympa, je l'ai en plusieurs versions dont une avec Georges Thill qui est vraiment bien. La composition se rapproche plus de celle d'un opéra que d'une operette.



A vous les studios.

PS:je veux bien des commentaires si vous connaissez ou s'il y a des airs que vous aimez particulierement.
8
Là haut, de Willemetz et Yvain. Histoire Angélique...Les tribulations d'un ange gardien.
Maurice chevalier fut génial dans cette opérette et il faut l'entendre chanter "si vous n'aimez pas ça".
9
Je constate que j'oublie de raconter brievement les histoire, je vais essayer de me rattraper, ça pourra toujours servir à ceux qui chanterons certains airs de comprendre d'ou il vient et pourquoi il est chanté.

La fille du Tambour-Major, Offenbach.
Il etait une fois un teinturier et une blanchisseuse.Ils s'aimerent et eurent une fille, Stella. Helas, après un divorce républicain, le pere, devenu le tambour-major Monthabor, n'entend plus parler de sa fille. La mere, transformé en duchesse della Volta, élève l'enfant et veut la marier au marquis Bambini.Stella, cependant, est bien plus intéressée par le lieutenant Robert, qui conduit la 20eme demi-brigade. Sa flamme pour le beau militaire lui fera retrouver son "tambour major" de pere, qu'a partir de ce moment elle ne voudra plus quitter, d'autand qu'elle s'est fait deux amis fidèle: le tambour griolet et la cantinière Claudine. Avec eux, elle comprend qu'elle n'a jamais cessé d'être, au plus profond d'elle même, la fille du tambour major. Grace à la roublardise de ce père miraculeusement retrouvé, Stella pourra vivre avec celui qu'elle aime....

Symbole du caractère français, plein d'esprit et d'entrain, mais aussi sensible.
De la très bonne opérette légère.
10
Les mousquetaires au couvent, de Louis Varney.
Je l'ai vu representé, j'ai failli éclater de rire en plein théâtre avec des airs tels "mon pére, je m'accuse","l'amour n'est pas, quoi qu'on en dise", "curieuse" etc...

A Vouvray, sous Louis XIII, dans la cour de l'hôtel "au mousquetaire gris", tous est joyeux, on fête les mousquetaire, l'abbé Bridaine se présente. Narcisse de Brissac vient le voir pour lui faire part de l'inquiétude que lui cause Gontran, qui est mélancolique. Pressé de question, il avoue être amoureux de Marie, nièce du gouverneur de Touraine, pensionnaire avec sa soeur Louise au couvent. Brissac décide d'enlever les demoiselles.
Le gouverneur dit à Bridaine de prévenir ses filles que pour complaire à Richelieu elles devront prendre le voile.
Deux moine rentre à l'hôtel, Brissac et Gontran les assommemt et déguiser en moine se rendent au couvent.
Cene entre les soeur et les faux moine qui se doivent d'écouter les pseudo confessions et Brissac se doit de faire un sermon. Bridaine arrive, Gontran lui fait part de tout ce qu'il ressent. Bridaine essaye de contrecarré ses projets.
L'enlevement se prépare. Le cardinal arrive, l'enlevement doit se faire, mais le gouverneur les arretes comme conspirateur voulant tuer le cardinal. Explication, arrestation des moine qui était resté enfermé à l'hôtel. La supercherie à sauver Richelieu. Gontran épousera Marie et Brissac, Louise.

très drôles et quelques airs à chanter pour un Baryton dans les air de Bridaine et de Brissac (des passages en voix de tête parfois)
11
Les noces de Jeannette, Victor Massé.

Un duo assez rapide qui demande du travail de mise en place, mais très amusant (je sais, je me repete)

Jeannette, le jour de son mariage, voit,devant M le Maire, Jean, son fiancé, s'enfuir au moment de dire le "oui" fatidique qui l'engage pour la vie. Jeannette se jure de prendre sa revanche et de reconquerir le volage, par sa gentillesse domestique, ses qualités de cuisinière et surtout par le charme de sa voix et de sa personne.
Jean, qui avait si peur du Mariage, reviendra repentant aux genoux de jeanette, implorer son pardon et faire enfin celebrer des Noces qui lui promette le joie, le bonheur et l'amour.
12
Rose-Marie, Rodolphe Friml et Herbert Stothart

L'air le plus connu est "oh ma Rose-Marie".Magnifique lorque chanté par Georges Thill...
Le chant indien est assez surprenant.

L'action se passe au Canada. Indiens et trappeurs boivent ferme dans l'auberge de Lady Jane. L'un d'eux, un certain Herman, se prétend bien plus terrible qu'il ne l'est en fait. Un autre, Jim, soupire tristement, ce qui étonne son ami, le sergent Malone. Jim avoue son amour pour la petite parisienne Rose-Marie. Malone lui vante sa vie rude, qui ne manque pas de charme. Rose-Marie aime Jim, malgré son frère, qui la destine à l'horrible Hawley. La jeune fille conte à Jim, pour le rassurer, la légende du Chant indien. Pour épouser Rose-Marie, Hawley rompt avec Wanda, femme d'aigle-Noir. Par jalousie, Wanda tue son marie et accuse Jim. Celui-ci sera inculpé. En attendant, Hawley courtise Rose-Marie, qui avoue aimer les jolie toilettes. Wanda, après avoir chanté le "Totem tom tom", commence à avoir du remord. Ainsi avoue-t-elle la vérité au moment où Rose-Marie est contrainte d'épouser Hawley. Disculpé, Jim pourra s'unir à sa petite Parisienne.


Pas une des meilleurs operettes, des longueurs mais quelques beaux morceaux.
13
No, No, Nanette, Youmans

Le fameux et incontournable "thé pour deux", plus connu en Anglais et que l'on entend siffloter dans la grande vadrouille.
"Dis le moi" et "Rose" sont aussi des morceaux sympa.

La charmante Nanette, qui est orpheline, vit chez ses parents adoptifs: les Jimmy Smith. Des amis, Billy et Lucile Early, profitent, sans vergogne, de la fortune des Jimmy. Les vacances approchent et Billy sent l'appel de la mer, c'est à dire, la perspective d'un séjour dans la villa des Smith. Quand à Lucile, ayant sondé les intentions des nombreux soupirants de Nanette, elle chante l'histoire de Rose. Mais voici Nanette et son amoureux Tom, qui, une nouvelle fois, lui déclare sa flamme. La jeune fille trouve cet amour charmant mais pense que l'or des Jimmy n'est pas à dédaigner. Tom reproche à Nanette sa légèreté, mais celle-ci le rassure :"non; non, Nanette..."
Puis, tout le monde se retrouve à Paris Plage. Tom et Nanette envisage le charmant avenir où ils prendront le thé à deux. Cependant, le ménage Early se chamaille car la fidélité n'est pas son fort.
Heureusement, à paris, tout va s'arranger. Lucile reconnait ses torts. Billy console Nanette, que Tom boude. Bien entendu, Les jeunes gens se marieront.
14
Une fois n'est pas coutume, un opéra comique.

Manon, Massenet.
Beaucoup plus proche de l'opéra que de l'operette, il finit donc mal.

Au relais de poste d'Amiens, Manon descend du coche qui vient d'arriver. Un garde du corp l'aborde : c'est Lescaut, son cousin, qui vient la chercher pour l'ammener au couvent. Puis Lescaut court terminer une partie de dès, non sans recommander à Manon, patience et prudence. Restée seule, Manon contemple éblouie trois élégantes qui s'amusent nonloin d'elle, mais cependant elle se raisonne. Mais un jeune inconnu paraît : les chevalier Des Grieux; les jeunes gens tombent bientôt dans les bras l'un de l'autre et, ensemble, se sauvent à Paris.
A l'acte deux, on les retrouvent dans leur petit appartement parisien. Helas, leur bonheur touche à sa fin. Pour suivre un riche protecteur, Manon accepte de quitter son amant, qui, du reste, doit lui être enlevé par sa famille. Seule un instant, la jeune femme dit adieu à la petite table, témoin de ses amours passées. Mais Des Grieux revient et confie à Manon ses rêves d'avenir.
Au premier tableau de l'acte trois, Manon étale son luxe à une fête de Cours-la-Reine, puis chante une gavotte. Le deuxième tableau montre Des Grieux à St Sulpice où il va prononcer ses voeux. Son père vient lui dire adieu. Seul, le nouvel abbé implore le ciel, car la vision de Manon l'obsède encore. Mais la jeune femme survient et en évoquant le passé obtient de son amant qu'il la suive.
Le quatrième acte se passe dans un tripot, l'hôtel de transylvanie où Manon et Lescaut pousse le chevalier à jouer. A leur tour, les troies amies de Manon vantent l'attrait du jeu, tandis que la jeune femme chante les avantages du gain. Accusé d'avoir triché, des Grieux est sauvé à temps par son père, mais Manon est arrêtée. Condamnée à la déportation, elle ne reverra le chevalier que pour expirer dans se bras.

Pour les amateur du genre.
Moi j'adore la musique de Massenet.
15
Retour à l'operette

Coups de roulis de Messager

Acte1 A bord du croiseur LE Montesquieu, l'équipage sent approcher les permissions de Noël et ne cache pas sa satisfaction. C'est malheureusement le moment que choisit le député Puy-Pradal, haut commissaire de la République, pour une inspéction. Sa fille Béatrice l'accompagne en guise de secrétaire. Puy-Pradal, qui n'a pas le pied marin, est vite incommodé. L'enseigne Kermao, d'abord irrité par la présence de la jeune fille à bord, ne tarde pas à changer d'avis. Un coup de roulis vient fort à propos précipiter Béatrice dans ses bras. Mais un rival se profile en la présence de son supérieur le commandant Gerville : il a cinq galons, certes, mais aussi quarante ans, presque le double du jeune homme.
Acte2 Le Montesquieu a jeté l'ancre en Egypte. Lors d'une réception officielle, Puy-Pradal ne tarde pas à tomber dans le filet d'une comédienne intrigante, Sola Myrrhis, laquelle ne songe qu'à quitter le Théâtre Royal pour la Comedie Française. Ancienne amie de Gerville, elle lui propose un marché : il favorisera sa liaison avec Puy-Pradal, elle plaidera sa cause auprès du député en lui assurant que l'officier serait un beau parti pour sa fille. Kermao est jaloux. Pour barrer la route au commandant, il lui demande d'intercéder en sa faveur auprès de Puy-Pradal; ce dernier, qui ne comprend rien, croît que Gerville veut épouser Béatrice et donne son consentement. La jeune fille, qu'en à elle hésite entre ses deux soupirants. Elle reproche toutefois à Gerville de laisser Sola Myrrhis s'imposer auprès de son père et implore son aide. Une seule solution : que le Montesquieu apparaille le plus tôt pôssible. Puy-Pradal, désireux d'admirer les merveilles de l'Egypte, ne l'entend pas de cette oreille; la comédienne, plus résolue que jamais à ne pas laisser échapper sa proie, non plus.
Acte3 Le Montesquieu fait maintenant route vers Marseille. Prétextant que la maladie d'une parente l'oblige à rentrer en France, Sola Myrrhis est parvenue à embarquer à son bord et se montre toujours assidue auprès de Puy-Pradal, à tel point que Béatrice intervient. Pour montrer à tous l'inconstance de la comédienne, Kermao n'hésite pas à flirter ouvertement avec elle. Dépitée, Béatrice accepte d'épouser Gerville. Le commandant dénoue alors les fils de l'intrigue. Puy-Pradal, auquel un télégramme vient d'apprendre sa nomination à la tête d'un ministère, rejoindra sa femme. Sola Myrrhis entrera au Français. Quant à Béatrice, elle épousera son cher Kermao.

une operette légère et agrèable.
16
Le roi l'a dit, musique de Léo Delibes

Le marquis de Moncontour, heureux père de quatre filles, a retrouvé la perruche de Mme de Maintenon; pour sa peine, il va enfin être présenté au grand roi Louis XIV. Autre motif de satisfaction: sa femme a déniché des gendres pour deux de leurs filles : le vaniteux Baron de Merlussac pour Agathe, et le gros financier Gautru pour chimène; elle ne sait pas qu'elles aiment respectivement,le marquis de Flarembel et le marquis de Bluette. Voici d'autres personnages encore : miton, professeur de Danse et de maintien; Javotte, la jolie Servante et son amoureux Benoit, un jeune paysans venu la rejoindre de son lointain village.
Moncontour revient affolé de la présentation; soucieux de plaire au roi, il n'a pas osé le contredire lorque celui-ci a paru supposer qu'il avait un fils et à demandé à ce que ledit fils lui soit présenté!...Où trouver un fils? Heureusement, Miton a rencontré Benoit et se fait fort de le dégrossir. Mais Benoit en fils de Marquis n'est pas aussi docile qu'on l'esperait : il fait les quatre cents coups, embrasse Javotte, se comporte mal, perd aux cartes, et favorise même les amoureux de ses fausses soeurs au lieu d'aider les antipathiques candidats officiels. Quand à la marquise, elle se met à se demander si Benoit n'est pas le fils naturel de son epoux...
Mais Benoit arrange tout. Il provoque Merlussac et Gautru séparement en duel et fait chaque fois semblant de tomber mort. Or, en France, "sous" mme de Maintenon, on ne plaisantes pas avec les duels : les deux assassins filent à l'etranger. Le roi envoie ses condolèances à moncontour, qui n'a donc plus besoins de fils. Benoit disparait avec Javotte (et une bonne dot), laissant le marquis et la marquise tout soulagés. Les deux amoureux d'Agathe et Chimène sont agrées.
17
L'oemlette à la follembuche, léo Delibes

Givrac, un mousquetaire, se fait aider par des collègues pour empêcher le mariage de Berthe (la nièce de la baronne de follembuche, qu'il aime et dont il est aimé), avec Pertuisan, le fils du marquis de Criqueboeuf. Les mousquetaires annoncent une (soit-disant) arrivée inattendue du roi pour déjeuner, alors que le repas de noce est prévu dans un autre chateau et que la domesticité est tout à fait absente. La baronne de Follembuche, une maîtresse-femme, sans s'affoler, fabrique elle-même une omelette délicieuse. Mais elle apprend la ruse et incorpore à cette omelette un tas de chose innomables et répugnantes, avant de la faire manger aux mousquetaires...lorsque le roi fait véritablement son entrée! Heureusement, on amene le repas de noce de l'autre château. Givrac recevra la main de la fille.
18
Avec tout ça, on sent bien le passionné. Tu les as toutes vues ces opérettes?

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

19
Pour Manon, de J. Massenet, les airs sont-ils dans la même veine que l'Élégie du même compositeur? Je suis en train de la travailler, et c'est vraiment très beau.
Y a-t-il des airs pour baryton-basse ou basse chantante dans cet opéra?

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

20
Le serpent à plumes, léo Delibes

Van-Croquesec, un savant voyageur hollandais, est parti depuis longtemps; sa femme l'a donc avantageusement remplacé par Beaumignon. Hélas, les bonnes choses ont une fin, car voici notre explorateur de retour, avec beaucoup de bagage; il manque toutefois un certain serpent à plumes rarissime, qui doit s'être échappé...Le conservateur du musée prend Mme Van Criquesec (vétue, à la demande du mari, d'un costume à plume), pour le serpent.
Mais, revoici Van Croquesec...Impossible pour Beaumignon et Isidore, (le petit ami de la cuisinière) de sortir du poele où ils se sont réfugiés.
Or, Van Croquesec a, dans ses recherches, trouvé d'abord un berceau, puis un bébé et un biberon plein de lait. Il ne pose provisoirement pas de questions, pensant surtout au fait que le lait pourrait faire sortir le serpent de sa cachette. Qu'on le fasse chauffé, vite (le lait). Mais cela force les deux hommes à sortir du poële... Heureusement, à ce moment arrive un telegramme : le serpent est resté au Havre. Van Croquesec est si content, qu'il avale toutes les explications, comme autant de couleuvres.

Une histoire banal en somme... :bravo:
21
Marsa, appuie sur cette tête qui tourne : :mdr: de rien!!!
J'attends vos critiques Techniques dans "Mon Medley" ICI
22
Pevets,
1, je ne les ai pas tous vue mais j'en ai vu pas mal et j'ai les enregistrements d'au mois une cinquantaine d'operette.

2, dans manon, il y a un rôle de Baryton, mais je crois qu'il monte pas mal. Si tu veux, je regarde. Quel est ta note maximal en cours de morceaux?


Oriental: tu continue...c'est un thread serieux ici.... :clin:
23
On va dire mi - fa ; c'est pour l'instant la limite, sinon, après ce n'est pas encore assez travaillé.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

24

Hors sujet : Non mais c’était hier Marsa, j’ai fait une petite tournée générale, je n’allais pas t’en priver hein :mrg: !!!!

J'attends vos critiques Techniques dans "Mon Medley" ICI
25
Bon, je continue: l'auberge du cheval blanc, de ralph benatzki

A Saint-wolgang, dans le tyrol. Josépha, la patronne du l'auberge du cheval blanc, est courtisé par son maitre d'hôtel Leopold. Elle cèderait peut être si elle n'avait un faible pour un de ses estivants, le séduisant avocat parisien guy Flores, lui même épris d'une jeune marseillaise, Sylvabelle Bistagne.
Napoléon Bistagne, prospére négociant phocéen, n'entend ^point donner sa fille unique à ce marchant de paroles, qui défend avec tant d'apreté la cause de son plus dangereux concurrent, Celestin Cubissol. Ce dernier débarque aussi au "cheval blanc" et nous une idylle avec la zézayante Clara, fille du professeur Hinzelmann.
Excédé par le zèle intempestif de son maître d'hôtel, Josépha vient de congédier Léopold. Facheuse initiative : à ce moment précis l'empereur François Joseph manifeste son intention de descendre au "chaval blanc" pour une partie de chasse. La voila contrainte de reprendre son trop entreprenant collaborateur.Léopold ne se fait pas prier; il profite même du discour de bienvenue qu'il adresse au royal visiteur pour formuler à mi mots ses récriminations personnels. Perspicace et débonnaire, L'empereur entend donner une leçon à l'hôtelière: pourquoi chercher si loin le bonheur quand il se tient à notre porte? Bistagne, lui, se laisse attendrir et l'affaire se finit comme il se doit par un triple mariage.

Operette très agréable mais attention au version que l'on achete. La version filmé en particulier est atroce et ne respecte pas le livret.