Nouveau prof de chant trouvé.
- 28 réponses
- 7 participants
- 4 828 vues
- 7 followers

tdba

Le premier cours que j'ai eu avec lui était étonnant mais il m'avait prévenu au téléphone^^
Il m'a montré ce qu'était les cordes vocales dans un livre médicale en m'expliquant un peu ce que c'était.
Il m'a aussi parler des méfaits de la cigarette (assèche les cordes), de l'alcool( irrite et insensibilise), et des boissons froides (annihile l'échauffement et insensibilise). A ne pas faire donc avant de chanter.
Il m'a donné d'autre conseilles comme ne pas boire deux heures après le chant( danger de choc thermique), manger correctement avant de montrer sur scène etc...
Il m'a par après expliquer quelques différences entre le chant lyrique (insistance sur les voyelles) et le chant variété ( insistance sur les consonnes) dont la manière de se tenir.
Il m'a aussi expliqué que le chant s'apprenait à l'aide de sensation internes et qu'il fallait réveiller ses sensations à l'aide d'exercices pour excité le système nerveux.
Il utilise une méthode dite de "chaine musculaire" (il me semble que c'est ce nom là, mais je suis sur du principe de chaine).
Enfin, il m'a donner quelque exercices pour la prononciation et le placement de la voix ( l'air doit arrivé entre la limite palais dur , palais mou ( qu'il fait sentir avec mon pouce)et la luette ( qu'il ne vaut mieux pas essayé de toucher ^^))
- 1
- 2

Phil_75

Je trouve qu'il y a trop de théorie du chant et pas assez de pratique à mon goût : faire un préambule sur ce qui est bon ou mauvais pour les CV pourquoi pas, mais je préfère autant que l'on utilise l'heure de cours pour faire du travail vocal, quitte à parler des "à-côté" (bouffe, hygiène de vie) en fin de cours.
Citation : Il m'a aussi parler des méfaits de la cigarette (assèche les cordes), de l'alcool( irrite et insensibilise), et des boissons froides (annihile l'échauffement et insensibilise). A ne pas faire donc avant de chanter.
Que l'alcool et que la cigarette ne soient pas bons, ça reste sûr, pour les boissons froides je ne suis pas convaincu. Sauf si on parle de boissons vraiment très glacées, qui sont mauvaises pour le corps et pas seulement pour les CV.
Citation : Il m'a donné d'autre conseilles comme ne pas boire deux heures après le chant( danger de choc thermique), manger correctement avant de montrer sur scène etc...
Je suis sceptique sur le fait de ne pas boire 2 heures avant de chanter, d'ailleurs j'ai toujours une bouteille d'eau avec moi pendant les cours car faire des exercices vocaux me donne très soif, et je ne pense pas que te laisser te déshydrater va t'aider en quoi que ce soit sur scène.
Si on parle de choc thermique, quel risque y-a-t'il si ton eau est à température ambiante ?
Et te dire simplement de "Manger correctement" sans te dire quoi, c'est plutôt vague...
Citation : Il m'a par après expliquer quelques différences entre le chant lyrique (insistance sur les voyelles) et le chant variété ( insistance sur les consonnes) dont la manière de se tenir.
Quel raccourci...
Il suffirait à un chanteur de variété de moins insister sur ses consonnes et plus sur ses voyelles pour chanter lyrique ?

Citation :
Il m'a aussi expliqué que le chant s'apprenait à l'aide de sensation internes et qu'il fallait réveiller ses sensations à l'aide d'exercices pour excité le système nerveux.
D'accord pour les sensations internes et le réveil des sensations.
Mais les exercices de chant te permettent surtout de corriger le placement de ton larynx, de modifier plus facilement la configuration de tes CV et cartilages, et de produire une bonne phonation sans utiliser de muscles parasites...
Ne pas te parler de ça et tout regrouper en parlant d' "exciter le système nerveux" me parait nébuleux.
Est-ce pour te simplifier la chose, ou est-ce une lacune de la part du prof ?
Citation : Il utilise une méthode dite de "chaine musculaire" (il me semble que c'est ce nom là, mais je suis sur du principe de chaine).
Le principe de chaine musculaire s'utilise surtout en kinésithérapie, il y en a 4 dans tout le corps, et celle qui serait la plus proche serait la chaîne antérieure du cou.
D'après Wikipédia : "Composée de trois muscles plaqués sur la face antérieure des vertèbres cervicales (...) Sa contraction abaisse le menton et tire la tête vers l’avant."
Je vois bien un rapport avec la position de la tête, mais pas avec la phonation

Quoi qu'il en soit, on conseille surtout d'être détendu et d'utiliser le moins de muscle possible en chant, pour éviter de contracter des muscles parasites et entraîner des crispations contre-productives.
Et ça vaut aussi pour les muscles du ventre...
Citation : Enfin, il m'a donner quelque exercices pour la prononciation et le placement de la voix ( l'air doit arrivé entre la limite palais dur , palais mou ( qu'il fait sentir avec mon pouce)et la luette ( qu'il ne vaut mieux pas essayé de toucher ^^))
L'approche qui consiste à ressentir sur quelle zone du palais se projette le son est une bonne idée dans la logique de sensation interne, par contre il fait une erreur en te disant que le son se projette toujours sur une zone précise.
Selon que la hauteur de la note, et le mécanisme dans lequel tu chante (Voix de poitrine ou de tête pour aller vite), le son ne sera pas projeté au même endroit.
Il serait aussi intéressant de savoir quels exos il t'as donné, et si vous avez eu le temps de les travailler ensemble pendant le cours


chanteurmoderne

Je suis d'accord avec lui sur la cigarette et l'alcool.
Ne pas boire après chanter - il n'y a aucune base médicale ni scientifique pour ça. Les liquides que tu bois ne touchent pas tes cordes vocales. Si c'était vrai, on ne pourrait pas boire deux heures après parler non plus. Désolé, ça ne tient pas debout scientifiquement.
Ensuite, je ne suis pas d'accord sur l'idée que le lyrique insiste sur les voyelles et la variété sur les consonnes. Les deux insistent sur les voyelles (étant donné qu'on ne peut chanter que les voyelles, les consonnes ayant - de par leur nature - besoin d'une occlusion dans le canal vocal). Ceci dit, la variété prête moins d'attention au légato. De plus, ce ne sont pas deux techniques différents, mais deux styles différents... il ne t'a rien dit sur la technique vocale, mais uniquement sur les choix esthétiques des deux genres - tant que tu ne sais pas comment produire un son avec une belle technique, ça ne t'avance pas du tout de voir les différences stylistiques entre deux genres.
Ensuite - si son approche musculaire tire le menton en bas et vers l'avant - c'est carrément dangereux. Les muscles de la nuque doivent être utilisés pour ancrer la tête et éviter que les muscles de suspension du larynx soient raides. Si la tête est en avant, ce n'est pas le cas.
Essayer d'envoyer l'air sur une partie du palais en particulier est très risqué - tout simplement parce qu'il y a mille façons de le faire, le plus simple étant de bidouiller la position de la langue pour sentir sa fameuse sensation - ce qui va comprimer l'os hyoïde, qui à son tour comprimera le larynx. Je vois ce qu'il essaye de te faire faire, mais il vaudrait mieux qu'il t'apprenne à contrôler chaque partie de ta voix correctement et ensuite les combiner pour être sûr que tu le fais comme il faut. Le fait que l'air arrive ou il arrive n'est pas la raison pour un bon son, mais plutôt un sous produit d'une bonne technique (dont il ne t'a pas parlé).
Je ne connais pas ce monsieur, mais ses méthodes (ou tout du moins, l'image de ses méthodes que tu nous a montrée) ne tiennent pas debout scientifiquement.

tdba

Citation : Ensuite - si son approche musculaire tire le menton en bas et vers l'avant
Je n'ai jamais parler de mettre le menton vers la bas et en avant.
Par ailleurs, il m'avait bien précisé que l'histoire du palais représentait une chose sur mille. De plus, il ne veut pas risquer de me faire jouer dans les octaves tant que ma voix ne sera pas correctement placée ( peut être que je ressentirais l'air ailleurs par après, mais il ne m'a encore rien précisé la dessus)
Pour l'histoire du lyrique c'est aussi une différence sur mille. ( et j'ai aussi mal tourné ma phrase...(journée épuisante hier))Je réécris : " On insiste plus sur les consonnes dans la variétés." Oubliez ce que j'ai dit sur voyelle.
En ce qui concerne le concept de "chaîne musculaire" j'ai dit que je n'étais plus sur du terme: je lui redemanderais.
Pour l'aspect trop théorique, j'avais été prévenu que le PREMIER cours était comme ça.
En conclusion, je crois que c'est plutôt l'image perçue à travers moi qui est mauvaise.

Phil_75


tdba


chanteurmoderne

Ceci dit, ce n'est pas plus dangereux de boire de l'eau glacé après chanter qu'à n'importe quel autre moment de la journée. L'eau ne touche pas ton larynx (hormis l'épiglotte).
Pour ta langue, rappelle toi que c'est juste le devant qui doit être mobile - les dernières recherches montrent qu'une langue hautement placé dans la bouche est mieux qu'une langue basse ( pour le dos de la langue) - le devant doit rester mobile, mais pas le dos qui doit être relevé comme si tu allais dire 'ng' - tu peux même garder le contact avec les molaires du haut. Cela évite la compression sur l'os hyoïde.
Tiens-nous au courant de tes progrès !
(et dis à ton prof que la principale différence entre le lyrique et la variété se trouve dans la configuration du larynx et non pas dans la bouche !)

tdba


mykeul5

pour info, je suis prof de chant moderne, je suis italien, passionné aussi de chant lyrique que je chante par passion mais je ne me permettrais jamais d'enseigner le chant lyrique puisque je n'ai pas été formé pour celà...
nous sommes, en Europe (pas seulement en France), face à un problème culturel tout simplement.de culture latine l'europe baigne dans un enseignement lyrique qui n'a que faire des échos modernes du chant.je travaille dans le monde entier et sorti de l'europe, nous échappons à ce phénomène car culturellement différents.si vous voulez une belle image qui résume tout.les églises européennes:chanteurs à la croix de bois, voix lyriques.les églises américaines:chanteurs et chanteuses gospels.et là est la clef de tout. la culture tout simplement et au final, deux enseignements radicalement différents.à plus et encore pardon pour la longueur...

Phil_75

PS : la longueur n'est pas un souci, il faut juste aérer un peu plus ton texte


chanteurmoderne

Les cordes vocales produisent le son de la même manière dans le moderne et le lyrique - après ce sont des considérations d'esthétique qui rentrent en jeu - les chanteurs lyrique chantent avec beaucoup plus de bascule thyroïdienne, plus de contraction aryépiglottique, utilisent rarement le belting, ont tendance à garder le larynx dans une position basse pour favoriser des harmoniques sombres dans la voix - mais ce sont des considérations esthétiques et non pas techniques.
Je travaille dans ce domaine depuis longtemps avec des ORL - nous avons filmés des chanteurs de différents styles - la technique est IDENTIQUE. L'esthétique est différent.

mykeul5


sympa78

J'en veux pour preuve que lorsque je passe d'un air de lyrique à un air de variété, je suis contraint de réajuster en permanence mes résonnateurs, de projeter le son différemment voire de ne pas trop le timbrer bref il s'agit à l'évidence non pas d'une différence stylistique mais bien d'une manière de chanter différente.
Sinon, pourquoi existeraient-il des profs qui enseignent le lyrique et d'autre la variété ?

chanteurmoderne

Tu te sens obligé de réajuster tes résonateurs en permanence parce que le style l'oblige - si on t'expliquait comment 'habiller' la voix pour chaque style, plutôt que de confondre technique et style - tu pourrais changer de style sans devoir penser aux résonateurs.
Lorsque je chante en lyrique, je mets une configuration donné dans mon appareil vocal - lorsque je chante en variété, j'en mets une autre - c'est aussi simple que ça. Par contre, si on n'a pas appris à contrôler chaque élément de la production vocale (et non pas l'esthétique), ça peut paraître difficile.
Les résonateurs, par exemple, font partie de l'esthétique (d'où la nécessité de les changer quand tu changes de style) - la résonance classique est créée avec un larynx plutôt bas, un sphincter aryépiglottique assez contracté et des fausses cordes vocales plutôt écarté - le voile du palais est aussi en général levé pour fermer le nez. En variété, on peut chanter avec moins de contraction aryépiglottique, plus de contraction dans les fausses cordes (dans certains styles) et parfois avec le voile du palais dans une position médiane. Le son est produit de la même manière (technique), mais l'habillage (esthétique) est très différent.
Ce n'est pas forcément mieux d'enseigner et de chanter de cette façon - c'est juste mieux pour ceux qui veulent pouvoir chanter dans plusieurs styles sans difficulté. Pour ceux qui ne veulent chanter que du classique, il n'y a pas de mal à apprendre avec un prof qui ne fait pas la distinction entre technique et esthétique.

Anonyme

Citation :
Lorsque je chante en lyrique, je mets une configuration donné dans mon appareil vocal - lorsque je chante en variété, j'en mets une autre - c'est aussi simple que ça.
Oui ben là il y a un problème de vocabulaire, malgré tout, parce que la configuration de l'appareil vocal, je ne vois pas comment appeler ça autrement que de la technique. Donc ta phrase revient bien à dire que les deux styles requièrent deux techniques différentes sur certains points au moins.
Par ailleurs je ne crois pas un seul instant que des chanteurs de variété (y compris ceux que pourrais trouver bons) soient capables de "sortir" au-dessus d'un orchestre de Verdi (sans parler de Wagner).
Donc sur ce point, je n'ai jamais compris ton propos (intéressant par ailleurs).

chanteurmoderne

Pour moi, configurer son appareil n'est pas de la technique - la technique est la façon de produire une note sur toutes les hauteurs possibles de sa voix, à tous les volumes, sans effort. Une fois qu'on sait faire ça, on passe sur de l'esthétique qui consiste à 'parametrer' les différentes parties de son appareil vocal selon la musique chanté.
Les parties sont les mêmes dans les deux musiques, du coup la technique est de maîtriser le mouvement de ses parties physiques de la voix. L'esthétique est le parametrage stylistique pour être convaincant dans le style souhaité. La technique est pareil, le dosage des ingrédients change.
Pour porter sa voix au dessus d'un orchestre sans amplification, il suffit de contraindre son sphincter aryépiglottique beaucoup plus que normal. N'importe quel chanteur peut apprendre à le faire, variété ou non.
J'enseigne d'abord la technique à mes élèves - on décompose la voix et on étudie chaque partie (c'est quoi, en quoi ça affecte le son, comment je peux le contrôler etc.) - ensuite, on voit les recettes nécessaires (dosages de chaque partie) pour que les différentes musiques sonnent esthétiquement bien.
Du coup tous mes chanteurs de variété apprennent aussi à faire un son d'opéra s'ils le veulent et ça porte sans aucun problème au dessus d'un orchestre. La plus part n'aiment pas ça donc ne le font pas souvent. Pareil pour mes chanteurs d'opéra - ils apprennent tous à faire d'autres styles aussi.
Du coup, n'importe quel chanteur de variété qui a déjà assimilé le contrôle de toutes les parties de sa voix peut apprendre à chanter comme un chanteur d'opéra s'il le souhaite.
Le chant devrait être un mystère pour le public, non pas pour les chanteurs.

Anonyme


chanteurmoderne

Attention - ça ne fait qu'un son classique - ensuite, les nuances d'interprétation, la connaissance du répertoire etc ça prend beaucoup de temps à acquérir, évidemment, mais le son classique et la capacité de porter sa voix au dessus d'un orchestre peut s'apprendre en quelques heures seulement avec une approche physiologique.
Evidemment, lorsqu'on parle de chant classique, on ne parle pas uniquement du son, mais du côté artistique qui est bien différent de la variété et c'est ça qu'un chanteur de variété mettra du temps à assimiler.
Mais il me semble que ta question était plus ou moins 'est-ce qu'un chanteur de variété pourra porter au dessus d'un orchestre' et la dessus ma réponse est oui - et en très peu de temps. Le singers formant, vu sur un plan physiologique plutôt qu'imagé, est très rapidement assimilable.

cowboy

Le thread m'intéresse. Je suis un peu dans ma période je crache sur le conservatoire, mais dans les faits, ce qu'on t'enseigne là-bas relève plus de la pensée magique que d'une réelle technique vocale. Les cours, c'est surtout du karaoké qu'on te fait faire, en te recommandant d'essayer de "sonner lyrique", ou d'avoir "une position de chanteur d'opéra".
Et point barre. Démerde-toi avec ça. C'est lamentable le retard que peut avoir pris cette vénérable institution dans l'enseignement du chant. Je parle en terme de technique de la phonation. Mon prof, dont on m'a pourtant dit le plus grand bien, semble tout ignorer des organes du chant et de la façon de les paramétrer afin d'obtenir le son désiré (s'il n'est pas déjà incapable d'imaginer le chant lyrique comme une esthétique parmi d'autres, tout confit qu'il est dans sa conception évolutionniste de la musique).
Ca fait du bien.

chanteurmoderne

On a beau dire le plus grand bien des profs dans les conservatoires - mais n'oublions pas que souvent, ils choisissent leurs élèves...
Cette attitude de dire quelque chose aux élèves (comme 'essaye de sonner lyrique') sans expliquer comment faire m'exaspère. C'est lamentable.
Hier, une fille est venue me voir après 10 ans de lyrique au conservatoire. Elle chantait très juste et elle interprétait bien les chansons, mais ne comprenait pas pourquoi elle n'avait pas de puissance vocale - sa prof au conservatoire lui a dit 'il y a des voix coffrées et d'autres non'. Il était clair dès les premières notes qu'elle a sorties qu'elle chantait exclusivement en configuration cordes rigides (les cordes vocales sont surélevées et tirées vers l'arrière, ce qui les écarte un peu - on peut aussi appeler ça le falsetto) - dans les aigus cette configuration peut sonner un peu comme les cordes fines (ce que les lyriques appellent la voix de tête) - mais comme les cordes sont rigides, il est impossible d'avoir quoi que ce soit comme puissance. Sa prof aurait dû savoir la différence entre ses mécanismes pour aider son élève mais - comme est souvent le cas dans les établissements où on reste sur ses acquis et où l'on déifie les profs - elle a tout simplement dit que ça venait de l'élève. En plus, on lui a bien appris à pousser du ventre comme une malade pour essayer d'avoir plus de son - mais comme ses cordes sont rigides et écartées - l'air fuit, donc le résultat de ce fameux 'appui classique' est qu'elle se fatigue vite et va droit vers des nodules si elle continue comme ça.
Dix ans et tout ce qu'elle a appris est comment chanter juste. Tout est à revoir dans sa technique.

cowboy

C'est d'autant plus flagrant, que juste après elle il y a une autre fille à la voix claire et bien puissante, la différence saute aux yeux enfin aux oreilles.
Cette pauvre fille (celle qui chante en falsetto), ça doit faire 4 ou 5 ans qu'elle est là, et le prof ne lui dit RIEN. Il semble penser que ça se mettra bien en place un jour, ou alors que ma foi elle fera chanteuse de lieder, c'est pas si mal après tout et il en faut bien, pas vrai ?
Tout ça purule dans une athmosphère de chouchoutage envers les VRAIS chanteurs, ceux qui pourront un jour chanter à l'opéra, hé oui on est là pour ça, et dans un bain de non-dits propice à la déification du professeur, pensez-vous tant de mystère ne peut être que l'apanage de quelqu'un qui possède une terrible science.
Enfin bon, il faut bien reconnaître que le cirage des pompes enseignantes a une raison d'être, tout à fait vérifiable : le professeur a des relations (ça fait un moment que je suis persuadé que c'est à peu près tout ce à quoi peut servir une école de musique). Le professeur daigne effectivement, magnanime, parfois distribuer aux plus méritants les quelques cachets que mettent à sa disposition ses amis metteurs en scène à la recherche de choristes et/ou petits rôles. Bien huilé comme système, 'spas ?
Enfin après, on touche un tout autre débat, celui de l'enseignement en général, mais bizarrement c'est toujours dans la musique que j'ai eu a prendre -douloureusement- conscience de la nécessité de ménager mes professeurs, en essayant de ne pas toucher aux limites de leurs connaissances. C'est tout un travail d'approche et de reconnaissance du terrain qu'il faut faire, avant que de comprendre à l'intérieur de quelles limites conceptuelles poser ses questions ou faire ses remarques, bref combien con il convient d'être. Il faudra ensuite gérer cette dose de stupidité derrière laquelle on se cache, notre "carte d'identité de l'élève" en quelque sorte, à usage unique du professeur, afin de la faire évoluer, si possible dans le sens de la diminution, bien entendu toujours en s'étant préalablement assuré de l'aval de l'enseignant, c'est fragile un égo de professeur que voulez-vous.
Je précise bien entendu, que tout ce que je dis ici est à prendre avec beaucoup de 2nd degré.

Phil_75

Et y a moyen de se barre en plein milieu de l'année ou pas ?

cowboy


Phil_75


Anonyme

http://www.droit.org/jo/20070918/MCCB0765088A.html
A comparer avec le prix d'un forfait pour téléphone mobile...
- < Liste des sujets
- Charte
- 1
- 2