Faiblesse vocale chronique suite à chant très intensif. :(
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oOoOYukinoHana
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Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 8 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/04/2017 à 00:21:20Faiblesse vocale chronique suite à chant très intensif. :(
Bonjour à tous/toutes. 
Je vais essayer de parler de mon problème sur ce site car je commence à désespérer et peut-être que c'est le meilleur endroit pour se sentir comprise. J'ai déjà essayer ailleurs mais personne ne me répond spécialement... Je ne sais pas du tout si le sujet a déjà été posté mais je pense que je fais bien de demander quand même car il y a plusieurs détails que je dois préciser.
Petites précisions avant d'évoquer le problème:
- Je suis chanteuse amatrice et autodidacte à la base. Je n'avais pas de bonnes techniques avant d'en prendre conscience cet été. C'est à dire que par exemple je ne me servais pas de mon ventre, je ne faisais pas attention à ma respiration etc...
- J'ai fait quelques séances avec une orthophoniste afin de "rééduquer" ma voix, pour apprendre des techniques vocales et aussi à bien m'échauffer la voix, suite au problème que je vais décrire plus bas. J'ai également vu beaucoup de vidéos sur le net (techniques de chant) et je compte prendre encore des cours de chant par la suite. Je ne suis pas encore à 100% au top niveau technique pour éviter de me faire "mal", mais j'ai pris conscience de beaucoup de choses grâce à mon ortho. On a fait beaucoup de relaxation aussi et j'ai appris à faire attention aux sensations corporelles.
- J'ai une voix capable d'atteindre des notes puissantes/aiguës et des notes graves. Je me sens donc à l'aise partout on va dire et je n'ai pas spécialement de difficultés. J'ai normalement assez de puissance vocale au point de pouvoir chanter des chansons puissantes sans éprouver de grandes difficultés (même si je dois parfois les travailler avant d'y arriver à 100%) par exemple.
Alors voilà, vers le mois de Mai dernier, un matin je me suis réveillée et j'ai chanté du Céline Dion en ayant la voix totalement endormit et j'y ait mit toute ma puissance au saut du lit quoi, même pas bu, ni mangé (très mauvaise idée d'ailleurs, trop emporté par le truc quoi)... Juste après je me suis disputée avec un membre de ma famille au téléphone de manière imprévue. Suite à tout cela, j'ai ressentit une faiblesse vocales intense, avec une voix un peu cassée/voilée, une gêne comme jamais j'en ai ressenti et ça a duré plusieurs jours. Les jours suivants des symptômes sont apparus et se sont amplifiés au fil des semaines, comme une difficulté à la déglutition, l'impression d'avoir une boule dans la gorge, une sensation d'étouffement (par exemple comme les asthmatiques), un manque de souffle, une voix voilée, une sensation d'avoir des "grains/sable" sur les cordes vocales avec un arrière son comme si limite elles "sifflaient", un petit son tout pincé tout bizarre (impossible à décrire exactement), etc... J'ai fait un silence presque complet d'au moins 1 mois (voir plus) du coup car je pensais avoir trop forcé. Je ne parlais qu'en cas de nécessité (rdv etc).
J'ai vu un orl 2 fois du coup, qui avait remarqué une simple inflammation au premier rdv et qui m'avait prescrit un anti-acide pour l'estomac car j'avais apparemment des lésions dans la gorge du aux reflux acides (il pensait que cette dysphonie était là à cause de ça)... Il avait peut-être raison car une nuit je me suis réveillée en sursaut avec une impression qu'on me versait de l'acide dans la gorge. Son traitement ne m'a rien fait. Au deuxième rdv il remarque "une inflammation de la commissure de je ne sais plus quoi, aux cordes vocales" (ça devait être la même chose qu'au premier rdv mais ça voulait dire que le problème était encore là après tout ce repos vocal quoi), mais mes cordes vocales semblaient aller bien. En tous les cas il n'y a jamais eu de nodules, de polypes ou autre, ni de paralysie d'une corde vocale ou que sais-je. Entre ces deux rdv chez l'orl, j'ai vu une orthophoniste donc comme je l'ai précisé plus haut, pendant au moins 3 mois. Malgré tout, les symptômes n'ont jamais cessés. Leur intensité variait d'un jour à l'autre aussi. J'ai aussi fait un examen de l'estomac pour être sûre pour ces reflux, il n'y avait rien (pas d'ulcère ou autre) et apparemment le médecin qui m'a examiné pense que les reflux n'ont rien à voir avec la perte de la voix.
J'ai essayé je ne sais combien de truc depuis des mois (vapeur d'eau, tisane, miel, sirop bio avec pleins de bonnes choses dedans comme de la guimauve etc, de l'aloe vera), on va dire que le problème est largement moins pire qu'avant avec le temps qui passe, mais c'est comme si il était resté "incrusté", qu'il y avait un "reste". Je fais aussi attention à ne pas trop manger acide dans le doute, je prends actuellement un anti-acide car après l'examen de l'estomac qui est assez récent on m'a dit de le prendre pendant 1 mois (même si j'ai l'impression que ça ne me fera rien à nouveau). J'économise ma voix aussi, j'évite de crier ou de parler trop fort, j'essaie de parler le plus normalement possible sans forcer quoi. J'avais remarqué une légère amélioration depuis que j'avais commencé à prendre de l'aloe vera en gel à boire, et à faire un silence quand c'était arrivé, mais rien de super miraculeux
Là ça va faire presque 1 an, j'en suis toujours au même stade avec une légère amélioration donc... J'ai sans arrêt une sensation de sécheresse, de faiblesse vocale, de manque de souffle, quand je parle j'ai l'impression que je dois forcer au risque qu'on ne m'entende pas, toujours cette impression d'avoir des grains de sable sur les cordes vocales. Pourtant le son de ma voix quand les gens m'entende semble normal même si parfois on remarque juste que je ne parle pas assez fort, on me fait répéter (mais je manque de souffle c'est pour ça). Des fois on ne me croit pas du coup! J'ai essayé de chanter depuis et j'ai récemment reprit les enregistrements mais j'ai perdu le panache que j'avais, j'ai l'impression de manquer de souffle, que j'ai plus le "coffre" que j'avais ou que pour l'avoir je dois forcer plus qu'avant, tout me paraissait tellement "fluide" avant... Je ne me suis pas sentit très à l'aise pour ma dernière chanson, je m'étais très bien échauffée juste avant en plus. Mais le son de ma voix n'avait pas changé c'est ça qui est dingue, je ressens un truc mais ça ne s'entend pas. Je le ressens juste au niveau physique, au niveau de la gorge et des sensations. Je réalise parfois des doublages en tant qu'amatrice et j'ai essayé de moduler/changer ma voix comme avant pour les personnages, sauf que y'a cette gêne, moins de facilité qu'avant...
J'habite dans une maison où mon père fait des travaux depuis 1 an, y'a beaucoup de poussière et j'ai respiré pas mal de trucs peut-être, ma chambre est super poussiéreuse. Je dors la bouche ouverte aussi sans m'en rendre compte et je ronfle un peu je crois (super sexy oui
). Je me demande si je n'aurais pas chopé une allergie ou que sais-je. Je précise aussi que j'ai été dernièrement très stressée car un proche est tombé dans le coma et ça m'a beaucoup affecté, est-ce que cela pourrait jouer, un choc psychologique? Peut-être que je suis trop "tendue" au niveau du cou et que ça "voile" ma voix? Ensuite, je pense ne pas boire assez (je fais des efforts en ce moment) et je ne me nourris pas forcément de manière super bien équilibrée depuis ce "stress", me manquerait-il des vitamines (d'où cette faiblesse vocale)? Ou alors est-ce un simple "blocage" depuis que j'ai forcé en Mai dernier sur la chanson de Céline Dion (en plus j'avais réellement une inflammation aux CV suite à cela que l'orl avait vu)? Peut être que inconsciemment j'ai peur de devoir forcer à nouveau et que mon corps se crispe automatiquement? Je commence à désespérer à ne pas savoir ce que j'ai :/ Demain je vais aller chez le médecin pour faire les derniers tests: allergies + thyroïde et si jamais y'a vraiment rien je serais un cas désespéré.
Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici et j'espère que vous aurez des idées à me proposer.
Bonne journée à vous

Je vais essayer de parler de mon problème sur ce site car je commence à désespérer et peut-être que c'est le meilleur endroit pour se sentir comprise. J'ai déjà essayer ailleurs mais personne ne me répond spécialement... Je ne sais pas du tout si le sujet a déjà été posté mais je pense que je fais bien de demander quand même car il y a plusieurs détails que je dois préciser.
Petites précisions avant d'évoquer le problème:
- Je suis chanteuse amatrice et autodidacte à la base. Je n'avais pas de bonnes techniques avant d'en prendre conscience cet été. C'est à dire que par exemple je ne me servais pas de mon ventre, je ne faisais pas attention à ma respiration etc...
- J'ai fait quelques séances avec une orthophoniste afin de "rééduquer" ma voix, pour apprendre des techniques vocales et aussi à bien m'échauffer la voix, suite au problème que je vais décrire plus bas. J'ai également vu beaucoup de vidéos sur le net (techniques de chant) et je compte prendre encore des cours de chant par la suite. Je ne suis pas encore à 100% au top niveau technique pour éviter de me faire "mal", mais j'ai pris conscience de beaucoup de choses grâce à mon ortho. On a fait beaucoup de relaxation aussi et j'ai appris à faire attention aux sensations corporelles.
- J'ai une voix capable d'atteindre des notes puissantes/aiguës et des notes graves. Je me sens donc à l'aise partout on va dire et je n'ai pas spécialement de difficultés. J'ai normalement assez de puissance vocale au point de pouvoir chanter des chansons puissantes sans éprouver de grandes difficultés (même si je dois parfois les travailler avant d'y arriver à 100%) par exemple.
Alors voilà, vers le mois de Mai dernier, un matin je me suis réveillée et j'ai chanté du Céline Dion en ayant la voix totalement endormit et j'y ait mit toute ma puissance au saut du lit quoi, même pas bu, ni mangé (très mauvaise idée d'ailleurs, trop emporté par le truc quoi)... Juste après je me suis disputée avec un membre de ma famille au téléphone de manière imprévue. Suite à tout cela, j'ai ressentit une faiblesse vocales intense, avec une voix un peu cassée/voilée, une gêne comme jamais j'en ai ressenti et ça a duré plusieurs jours. Les jours suivants des symptômes sont apparus et se sont amplifiés au fil des semaines, comme une difficulté à la déglutition, l'impression d'avoir une boule dans la gorge, une sensation d'étouffement (par exemple comme les asthmatiques), un manque de souffle, une voix voilée, une sensation d'avoir des "grains/sable" sur les cordes vocales avec un arrière son comme si limite elles "sifflaient", un petit son tout pincé tout bizarre (impossible à décrire exactement), etc... J'ai fait un silence presque complet d'au moins 1 mois (voir plus) du coup car je pensais avoir trop forcé. Je ne parlais qu'en cas de nécessité (rdv etc).
J'ai vu un orl 2 fois du coup, qui avait remarqué une simple inflammation au premier rdv et qui m'avait prescrit un anti-acide pour l'estomac car j'avais apparemment des lésions dans la gorge du aux reflux acides (il pensait que cette dysphonie était là à cause de ça)... Il avait peut-être raison car une nuit je me suis réveillée en sursaut avec une impression qu'on me versait de l'acide dans la gorge. Son traitement ne m'a rien fait. Au deuxième rdv il remarque "une inflammation de la commissure de je ne sais plus quoi, aux cordes vocales" (ça devait être la même chose qu'au premier rdv mais ça voulait dire que le problème était encore là après tout ce repos vocal quoi), mais mes cordes vocales semblaient aller bien. En tous les cas il n'y a jamais eu de nodules, de polypes ou autre, ni de paralysie d'une corde vocale ou que sais-je. Entre ces deux rdv chez l'orl, j'ai vu une orthophoniste donc comme je l'ai précisé plus haut, pendant au moins 3 mois. Malgré tout, les symptômes n'ont jamais cessés. Leur intensité variait d'un jour à l'autre aussi. J'ai aussi fait un examen de l'estomac pour être sûre pour ces reflux, il n'y avait rien (pas d'ulcère ou autre) et apparemment le médecin qui m'a examiné pense que les reflux n'ont rien à voir avec la perte de la voix.
J'ai essayé je ne sais combien de truc depuis des mois (vapeur d'eau, tisane, miel, sirop bio avec pleins de bonnes choses dedans comme de la guimauve etc, de l'aloe vera), on va dire que le problème est largement moins pire qu'avant avec le temps qui passe, mais c'est comme si il était resté "incrusté", qu'il y avait un "reste". Je fais aussi attention à ne pas trop manger acide dans le doute, je prends actuellement un anti-acide car après l'examen de l'estomac qui est assez récent on m'a dit de le prendre pendant 1 mois (même si j'ai l'impression que ça ne me fera rien à nouveau). J'économise ma voix aussi, j'évite de crier ou de parler trop fort, j'essaie de parler le plus normalement possible sans forcer quoi. J'avais remarqué une légère amélioration depuis que j'avais commencé à prendre de l'aloe vera en gel à boire, et à faire un silence quand c'était arrivé, mais rien de super miraculeux

Là ça va faire presque 1 an, j'en suis toujours au même stade avec une légère amélioration donc... J'ai sans arrêt une sensation de sécheresse, de faiblesse vocale, de manque de souffle, quand je parle j'ai l'impression que je dois forcer au risque qu'on ne m'entende pas, toujours cette impression d'avoir des grains de sable sur les cordes vocales. Pourtant le son de ma voix quand les gens m'entende semble normal même si parfois on remarque juste que je ne parle pas assez fort, on me fait répéter (mais je manque de souffle c'est pour ça). Des fois on ne me croit pas du coup! J'ai essayé de chanter depuis et j'ai récemment reprit les enregistrements mais j'ai perdu le panache que j'avais, j'ai l'impression de manquer de souffle, que j'ai plus le "coffre" que j'avais ou que pour l'avoir je dois forcer plus qu'avant, tout me paraissait tellement "fluide" avant... Je ne me suis pas sentit très à l'aise pour ma dernière chanson, je m'étais très bien échauffée juste avant en plus. Mais le son de ma voix n'avait pas changé c'est ça qui est dingue, je ressens un truc mais ça ne s'entend pas. Je le ressens juste au niveau physique, au niveau de la gorge et des sensations. Je réalise parfois des doublages en tant qu'amatrice et j'ai essayé de moduler/changer ma voix comme avant pour les personnages, sauf que y'a cette gêne, moins de facilité qu'avant...
J'habite dans une maison où mon père fait des travaux depuis 1 an, y'a beaucoup de poussière et j'ai respiré pas mal de trucs peut-être, ma chambre est super poussiéreuse. Je dors la bouche ouverte aussi sans m'en rendre compte et je ronfle un peu je crois (super sexy oui

Je vous remercie de m'avoir lu jusqu'ici et j'espère que vous aurez des idées à me proposer.
Bonne journée à vous

[ Dernière édition du message le 05/04/2017 à 00:34:05 ]

macanou
184

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 8 ans
61 Posté le 05/07/2019 à 15:23:50
Citation de oOoOSiciliana :
En fait du coup ça me fait dormir en position semi-assise, je dors d'une drôle de façon lol. De toutes façons oui, je vais mettre des cales de différentes tailles petit à petit, on verra bien.
Ce matin, j'ai eu la voix encore plus cassée qu'hier avec une dysphonie très importante (j'ai la voix grave), j'avais quand même jamais eu le problème de manière aussi puissante, ça me fait ça depuis l'arrêt des IPP. D'habitude j'ai cette fameuse gène (sécheresse, toux etc), mais c'est quand même moins fort. Là c'est le summum. Mon père a cru que j'étais malade en m'écoutant parler, sauf que je ne le suis pas. Il n'arrive pas à croire que ça vienne de ça.
Je me souviens d'un de mes profs de chant qui me disait : ''T'as la voix cassée, t'as peut-être des nodules...''
Sauf que c'était pas ça, c'était le reflux quoi aussi. C'est vrai, les autres, en nous écoutant parler, peuvent penser qu'on a un cancer de la gorge, des choses du genre quand on a la voix bien cassée, enrouée à cause du reflux...
Il faut éviter de boire des boissons qui font du mal aussi...Il faut privilégier l'eau, les boissons douces...
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[ Dernière édition du message le 05/07/2019 à 15:24:32 ]

oOoOYukinoHana
37

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 8 ans
62 Posté le 06/07/2019 à 00:46:00
Au début je pensais moi-même avoir des nodules, notamment quand j'avais posté ce sujet pour la première fois sur ce site. J'étais désespérée. Je ne pensais pas que des reflux pouvaient causer autant de dégâts, et c'est pourtant vrai, ça nous casse la voix, elle devient rauque, on racle, c'est sec, comme si on avait une angine quand c'est tout sec au début, une toux sèche. Cependant, la dernière fois que mon o.r.l m'a vu, il a détecté des "pointes en dents de scies", (pour citer ce qu'il m'a dit) sur une des cordes vocales, et cela était due à du forçage vocal. Je n'avais pas eu ça les autres fois où il m'avait vu, il avait juste détecté l'oedème et l'irritation à cause des reflux. Je pense que j'ai du forcé sur mes cordes vocales déjà très irritées par les reflux, avec en plus une mauvaise technique et j'ai finit par causer des petits dégâts. Il m'avait conseillé un petit repos vocal pour éviter que cela ne se transforme en nodules, selon lui c'était pas grave, mais bon. Il avait vu aussi l'irritation toujours présente et toujours au même endroit, puis je crois qu'il m'avait parlé de tâches jaunes vers la gorge à cause des brûlures qui remontent.
Là ma crise s'est légèrement calmée, mais je peux te dire que c'était vraiment fou la manière donc l'estomac a réagit suite à l'arrêt des cachets, il m'a envoyé un paquet d'acidité en réponse, j'avais plus de voix, on aurait dit que j'avais fumé 10 joints
. Ça ne m'avait encore jamais fait ça, là ça m'a fait une dysphonie à mort, la pire que j'ai connu jusqu'à présent! C'est bizarre parce qu'avec les génériques de Nexium (esomeprazole mylan) j'avais pas eu ces symptômes, mais avec la vraie marque Nexium, je sens que ce n'est pas pareil, d'ailleurs les cachets ont mieux fonctionné la semaine où je les ai prit, j'avais sentit une légère amélioration même si c'était pas encore ça. Et du coup, l'effet rebond du à l'arrêt est plus fort... Le problème c'est quand on les arrête ces fichus cachets! Cercle vicieux! Vu que l'acidité revient en force ça pousse à les reprendre pour être soulagé de nouveau car le problème apparaît plus féroce qu'avant vu que tout est déréglé! En gros on les arrête jamais! C'est pour ça que j'suis super hésitante à les reprendre. J'ai peur de ne pas m'en sortir avec ça.
Là ma crise s'est légèrement calmée, mais je peux te dire que c'était vraiment fou la manière donc l'estomac a réagit suite à l'arrêt des cachets, il m'a envoyé un paquet d'acidité en réponse, j'avais plus de voix, on aurait dit que j'avais fumé 10 joints

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[ Dernière édition du message le 06/07/2019 à 00:54:21 ]

oOoOYukinoHana
37

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 8 ans
63 Posté le 21/08/2019 à 21:51:28
Bonjour à tous,
je vous donne quelques nouvelles.
Test Helicobacter fait et il est négatif (paradoxalement j'aurais trop aimé avoir cette bactérie et l'éradiquer avec un antiobio pour être enfin tranquille et avoir une "réponse" à mes reflux, une solution, mais non!).
Médecin vu et elle m'a dit que j'aurais ça à vie et qu'une fois que c'est installé ça restera, qu'il n'y avait rien à faire (SUPER mais j'suis pas trop de son avis, si c'est arrivé alors que je n'avais jamais eu ça avant avec apparition brutale, ça peut forcément partir, ça vient de quelque chose??). Elle m'a prescrit une dose d'IPP moins forte pour se décharger, que je n'ai jamais prit. Je refuse de reprendre ces médicaments à nouveau, c'est mort.
J'ai mit pour l'instant 8cm de cales sous mon lit, mais pas de grands changements, je vais encore essayer d'augmenter la hauteur petit à petit, au moins jusqu'à 10 cm. Il faut normalement 15cm ou un truc comme ça. Je commence à m'habituer.
Je compte peut-être voir un gastro-enterologue car j'ai des problèmes digestifs qui accompagnent mes reflux. Je ne vois pas quoi faire de plus, j'ai fais beaucoup d'examens déjà.

je vous donne quelques nouvelles.
Test Helicobacter fait et il est négatif (paradoxalement j'aurais trop aimé avoir cette bactérie et l'éradiquer avec un antiobio pour être enfin tranquille et avoir une "réponse" à mes reflux, une solution, mais non!).
Médecin vu et elle m'a dit que j'aurais ça à vie et qu'une fois que c'est installé ça restera, qu'il n'y avait rien à faire (SUPER mais j'suis pas trop de son avis, si c'est arrivé alors que je n'avais jamais eu ça avant avec apparition brutale, ça peut forcément partir, ça vient de quelque chose??). Elle m'a prescrit une dose d'IPP moins forte pour se décharger, que je n'ai jamais prit. Je refuse de reprendre ces médicaments à nouveau, c'est mort.
J'ai mit pour l'instant 8cm de cales sous mon lit, mais pas de grands changements, je vais encore essayer d'augmenter la hauteur petit à petit, au moins jusqu'à 10 cm. Il faut normalement 15cm ou un truc comme ça. Je commence à m'habituer.
Je compte peut-être voir un gastro-enterologue car j'ai des problèmes digestifs qui accompagnent mes reflux. Je ne vois pas quoi faire de plus, j'ai fais beaucoup d'examens déjà.

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macanou
184

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 8 ans
64 Posté le 22/08/2019 à 14:32:05
Bon au moins elle a été sincère car oui, c'est malheureusement un problème qui dure à vie..., contrairement à ce que ma gastro voulait me faire croire...Ben oui, ça ne guérit jamais définitivement en fait...On peut en avoir plus ou moins selon si on est stressé...Des aliments font du bien...Des médocs (mais c'est toxique ça de toute manière) font du bien, mais voilà, on en guérit jamais définitivement. Je sais pas ce que la médecine fout. Ya pas mal de trucs incurables de nos jours, ça gonfle, c'est sûr. En plus, le reflux, à long terme, ça peut donner des cancers de l'estomac...
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oOoOYukinoHana
37

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 8 ans
65 Posté le 28/08/2019 à 12:17:14
Je me doute qu'une fois le problème installé, il doit être très dur d'en guérir définitivement ou de trouver des solutions durable dans le temps... La preuve: apparition brutale vers 2016 et depuis ça ne veut pas foutre le camp. Après, je n'arrive pas à croire que l'on puisse supporter ça toute une vie sans trouver de solutions. Il y a des jours où j'avais pu remarquer que ma voix était claire, non encombrée et que j'arrivais à chanter parfaitement sans cette impression de "grains de sable" sur les cordes vocales etc, mais je ne sais pas du tout ce que j'avais fait, donc pour réussir à retrouver ce qui m'avait soulagé ces jours-là, je ne sais pas comment je dois faire. Niveau alimentation, je ne fais plus d'effort en ce moment, car rien ne fonctionne malgré des repas hyper équilibrés et non surchargés etc, et j'en ai marre de me priver pour rien. Je ne mange juste pas épicé, ni de trucs en boîte ou de trucs trop gras, puis j'évite avant le coucher, j'évite les sodas.
Le problème aussi, c'est que je n'ai pas envie d'être condamnée à prendre des IPP à vie ni à devoir supporter mes maux de gorge fréquents non plus... Prendre un médicament qui diminue ou coupe l'acidité de l'estomac, ça fait des dégâts parce qu'il se défend en produisant une surcharge d'acide (comment fait-il pour dissoudre les aliments si il n'y a pas assez d'acide?), du coup logiquement il passe son temps à lutter et à se fatiguer pour équilibrer. Une fois le traitement arrêté, il y a l'effet "rebond" aussi, on se prend la dose d'acide dans la gorge pendant plusieurs jours avec la voix coupée. Je ne vois pas ce que ça apporte de véritablement bon ces médocs, mit à part masquer le problème et rendre dépendant comme une drogue. C'était la dernière fois que je touchais à cela.
En parlant de reflux, je me suis penchée sur le lit de ma fille avant-hier, et là j'ai eu un énorme jet d'acidité qui a giclé dans ma bouche d'un coup mais puissant, c'est vraiment rare que cela m'arrive. Bref j'ai tout essayé. Je vais essayer une dernière fois avec un gastro dans quelques semaines, déjà pour mes soucis de digestions (car cela peut provoquer des reflux). Après tout, c'est un spécialiste de l'appareil digestif que je n'ai pas encore vu. Si on ne trouve pas la solution non plus, bah écoutez, je sortirai le drapeau blanc jusqu'à ce qu'une nouvelle idée apparaisse.
Le problème aussi, c'est que je n'ai pas envie d'être condamnée à prendre des IPP à vie ni à devoir supporter mes maux de gorge fréquents non plus... Prendre un médicament qui diminue ou coupe l'acidité de l'estomac, ça fait des dégâts parce qu'il se défend en produisant une surcharge d'acide (comment fait-il pour dissoudre les aliments si il n'y a pas assez d'acide?), du coup logiquement il passe son temps à lutter et à se fatiguer pour équilibrer. Une fois le traitement arrêté, il y a l'effet "rebond" aussi, on se prend la dose d'acide dans la gorge pendant plusieurs jours avec la voix coupée. Je ne vois pas ce que ça apporte de véritablement bon ces médocs, mit à part masquer le problème et rendre dépendant comme une drogue. C'était la dernière fois que je touchais à cela.
En parlant de reflux, je me suis penchée sur le lit de ma fille avant-hier, et là j'ai eu un énorme jet d'acidité qui a giclé dans ma bouche d'un coup mais puissant, c'est vraiment rare que cela m'arrive. Bref j'ai tout essayé. Je vais essayer une dernière fois avec un gastro dans quelques semaines, déjà pour mes soucis de digestions (car cela peut provoquer des reflux). Après tout, c'est un spécialiste de l'appareil digestif que je n'ai pas encore vu. Si on ne trouve pas la solution non plus, bah écoutez, je sortirai le drapeau blanc jusqu'à ce qu'une nouvelle idée apparaisse.
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[ Dernière édition du message le 29/08/2019 à 16:34:03 ]

macanou
184

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 8 ans
66 Posté le 28/08/2019 à 18:05:16
Oui c'est chiant...En tout moi j'en prends plus vraiment non plus aussi ces temps. Un médoc de temps en temps contre ça, mais pas plus. Et oui, des fois on est mieux sur ce point que d'autres jours. C'est dû à un ensemble de choses je pense, moins de stress, meilleur sommeil, repas peut-être mieux digérés...Je mange des bananes toujours, ça me permet d'avoir moins de brûlures, d'aller mieux par moment. J'ai pas vraiment de brûlures ces temps. Et je t'avoue que je me prive pas, je mange des oignons...lol. Bon les oignons me donnent un peu plus d'acidité, mais ça va encore. J'ai pas envie de me priver aussi par moment, j'aime pas vraiment manger nature...J'aime ce qui a du goût, donc ail, oignon...Puis bon si on doit crever, tant pis lol. En tout cas là ça peut aller pour moi.^^ Les médocs masquent juste les choses, il n'y a pas de guérison...Donc oui, ça sert à rien d'en prendre à vie, en plus, ça fait maigrir comme t'as dû le voir.
Au sujet de ce que tu dis pour l'estomac, la digestion, t'as peut-être pas tort oui, c'est pas naturel pour l'estomac de diminuer l'acidité avec des médocs...Enfin moi je pense que les méthodes naturelles, sont toujours les meilleures. Une personne m'avait dit : ''On trouve tout dans la nature'' lol.
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oOoOYukinoHana
37

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 8 ans
67 Posté le 08/04/2025 à 13:40:05
Bonjour,
je vous donne des nouvelles (je le fais pour tous les gens qui désespèrent et car les témoignages positifs sont plutôt rares) et au moins j'ai eu le temps de me faire ma propre réflexion.
Je pense que je n'ai jamais souffert de reflux gastriques (du moins je pense que j'en ai eu mais j'en ai eu comme tout le monde a pu en avoir un jour dans sa vie et pas de manière chronique).
Ça c'est des conn*ries qu'on vous sort quand on ne sait pas ce que vous avez (dans la grande majorité des cas, selon moi, après bien sûr il y a des gens qui en souffrent vraiment de manière chronique mais je ne crois pas qu'ils soient si nombreux comme on veut le faire croire). Ils m'ont fait prendre des médicaments dangereux pour rien du tout... J'aurais pu me flinguer l'estomac. J'avais l'impressionner de m'empoisonner pour rien.
Mon examen de l'estomac était nickel, sur le compte rendu il était écrit que je ne souffrais pas de reflux gastriques, que le clapet de mon estomac se fermait et s'ouvrait très bien sauf qu'ils m'ont quand-même dis de prendre des IPP histoire de se décharger en me disant "oh des fois c'est quand-même des reflux malgré un examen normal"... Lol mais bien sûr, jolie contradiction (mit à part peut-être des reflux "normaux" une fois tous les 50 ans, je ne crois pas)!!!! Ils pensaient peut-être que c'était psychologique et que par effet "placebo", leurs médicaments ça allait régler mon problème.
Dans la plupart des cas ils tirent la tronche, ils vous disent que c'est psychologique, ils vous prescrivent n'importe quoi et hop "partez de mon bureau". Ils ne veulent pas vous croire, ils ont la flemme de chercher avec vous. À cause de ça combien de personne n'ont pas été prises au sérieux et souffraient vraiment de maladies graves découvertes sur le tard?
Au moment du post je vivais avec mon père dans une vieille maison en rénovation qui était très mal chauffée l'hiver donc assez humide (même l'été) avec une rivière collée à côté. J'arrivais d'une grande ville où j'avais vécu toute ma vie dans des appartements très bien chauffés (mon corps n'avait certainement pas supporté).
Mon papa avait d'ailleurs attrapé les mêmes symptômes que moi au même moment, il ne faisait que de se racler la gorge et crachait plein de glaires de couleurs bizarres, sacrée coïncidence! Là on ne peut pas dire que je m'inventais le truc puisqu'on était deux à en souffrir! Sauf que lui il pensait que c'était les cheminées dehors et s'en foutait (pas moi puisque je chantais et que ça m'avait pourrie ma passion). Il avait aussi réalisé pas mal de travaux donc il y avait eu beaucoup de produits chimiques et de la poussière dans l'air (ce qui selon moi a joué aussi).
Nous sommes restés environ 6 ans dans cette maison.
Suite à la vente de cette maison (mon papa est décédé), j'ai tout d'abord déménagé dans un appartement très bien chauffé avec un air tellement sec que même mes pieds sont devenus secs jusqu'à devoir mettre de la crème (c'est là que je me suis rendue compte à quel point la maison où je vivais avant était humide, surtout que là j'avais un chauffage au sol, j'ai clairement vu la différence). Jusqu'à ma gorge qui étaient devenue limite trop sèche mais au moins je n'avais plus de glaire, plus rien.
Tout avait disparu. J'ai halluciné. Et ça se sentait dans mon corps que quelque chose avait changé et s'était amélioré. Je me sentais mieux physiquement.
Je songe donc à une allergie (ou du moins à une sensibilité) à la moisissure/humidité. Puis il y avait énormément de plantes/arbres fruitiers différents dans notre jardin et ceux des voisins. Sans parler des travaux qu'il y avait eu (poussière, produits...). Puis je prends aussi en compte le changement de région (j'étais passée d'une très grande ville à la campagne) donc il n'y avait pas le même air. Pour finir, il y a aussi une petite possibilité que le poêle à granulé que mon père utilisait pour nous chauffer a peut-être irrité nos gorges. Quand j'ai vendu la maison il était défaillant et il a du être changé. Peut-être qu'il y avait aussi un élément toxique quelque part (amiante?).
Quand les beaux jours arrivent, j'ai parfois de nouveaux les mêmes symptômes mais en moins pire (rien à voir avec avant) et ça dure vraiment très peu de temps donc je suppose que ça m'a un peu fragilisé ce passage de ma vie, je suis devenue un peu sensible au pollen. Pendant un temps j'ai pris un médicament qui s'appelle Dymista pour les allergies (pulvérisation dans le nez), j'ai l'impression que ça me calmait pas mal.
Je n'ai pas relu l'entièreté de ce post, je ne sais donc plus ce que j'avais écris à l'époque et j'ai un peu la flemme de tout relire, en tous cas j'étais en pleine errance médicale et je me questionnais. Je pense que mon discours actuel suit et reste cohérent avec tout ce que j'avais écris à l'époque. Aujourd'hui je fais un auto-diagnostique car je l'ai tout simplement constaté moi-même.
Les O.R.L, pneumologue etc n'avaient clairement pas envie de s'embêter à l'époque et ils m'ont tous dis que c'était psychologique LOL (jusqu'au pneumologue qui m'a limite engueulé en mode "je ne sais pas ce que vous avez!!", il m'a très mal parlé et mal regardé + un médecin urgentiste qui m'avait dit que j'étais dépressive alors que pas du tout, j'étais venue aux urgences car j'avais la gorge en feu j'avais du mal à respirer et il ne m'a absolument pas cru, il m'a dit que j'encombrais les urgences).
Pourtant les ORL voyaient bien pendant leurs examens qu'il y avait un œdème et que les cordes vocales étaient touchées (il y avait donc des signes physiques que je ne pouvais pas inventer), puis de mon côté j'avais la voix rauque, la gorge qui grattait, je toussais jusqu'à la crise d'asthme si j'ose dire, je crachais des glaires de couleurs bizarres (genre vertes), etc. Personne n'a voulu creuser avec moi à l'époque, ils se sont tous lavés les mains et m'ont limite traités de folle dépressive quoi.
L'un des médecins O.R.L m'a même demandé d'arrêter de crier et de stresser car selon lui ça venait de ça l'inflammation (euuhhh à ce moment-là quand j'y étais allée je n'avais pas chanté depuis presque 1 an tellement que j'étais dégoûtée d'avoir mal à la gorge donc je n'avais déjà pas pu me faire mal à cause de ça et je ne criais pas (mit à part peut-être une fois tous les 10 ans, comme tout le monde quoi, on reste humain, ça peut arriver de se mettre en colère, mais pour se créer une inflammation pareille faudrait crier limite H24 et être colérique à mort et hurler plusieurs fois par semaine), donc merci au revoir la psychologie de comptoir alors qu'il y avait des signes physiques qui provenaient clairement d'autre chose. On vous traite de stressée et ciao.
Mon médecin traitant était exaspéré quand il me voyait dans son bureau et ne voulait limite pas me donner les ordonnances pour que j'aille faire mes examens donc j'étais obligée d'aller payer moi-même et prendre mes rendez-vous seule et me débrouiller (il était plus occupé à me demander des ragots sur ma vie privée et sentimentale, pour vous dire).
Puisque les symptômes avaient des intensités différentes selon les périodes, je pensais à tord que c'était du à la prise ou à l'arrêt d'IPP, ou à des changements alimentaires, ou autre. J'en avais marre car j'avais tout testé. Je tournais en rond.
D'ailleurs, un sommeil de mauvaise qualité et une mauvaise technique vocale (quand je chantais encore à ce moment-là) avaient accentués mes symptômes, forcément. J'avais repris le chant quelques temps après et j'ai désormais une meilleure technique vocale.
Bref, je vais mieux.
Si cela peut vous mettre sur une piste, j'en suis ravie.
Faites donc bien attention à l'humidité ou aux moisissures qui peuvent provoquer des troubles respiratoires sévères (ou au contraire les airs beaucoup trop secs), à votre technique vocale si vous êtes chanteurs/euses, au cycle menstruel, à la thyroïde, aux plantes environnantes, aux moyens de chauffages, aux allergies saisonnières ou chroniques (faire des tests chez un allergologue), aux reflux gastriques (je vais quand-même y mettre dans le lot surtout dans le cas de la bactérie Helicobater Pilori, mieux vaut faire le test car vous faites peut-être partie des personnes qui en souffrent vraiment mais une fois que cette étape est validée inutile d'écouter quand ils vous disent encore que c'est sûrement ça et blabla, car si vos examens sont bons y'a pas a tergiverser, on s'en fout qu'ils veulent se décharger et trouver des excuses, ça ne vous aidera pas), à la cigarette et autres, aux traitements médicamenteux inadaptés, à l'apnée du sommeil, à des éléments toxiques dans l'habitation...
Bien entendu vous pouvez également vous pencher sur la psychologie afin d'être vraiment sûr que vous n'ayez pas créés vos symptômes vous-mêmes mais très honnêtement j'y crois moyen moi, je veux dire par là que ce n'est pas toujours à cause de ça, parfois vous avez vraiment quelque chose qui n'a rien à voir donc vérifiez quand-même tout avant. On m'a tellement baladé avec ça. Vous le savez si ce que vous avez physiquement n'est pas normal. On le ressent ça au fond de soi. Du moins je pense.
Bref, faites un gros check-up de votre santé en procédant par étape et si tout est OK, intéressez-vous ensuite à la psychologie.
Si vous avez tout tenté et que vous n'avez rien trouvé, lâchez prise, j'ose espérer pour vous que la solution se présentera d'elle-même un jour mais il faudra être patient et accepter de ne plus lutter (ce fut mon cas). Parfois il suffit d'un événement inattendu et ça se débloque tout à coup, la solution était là et j'ai enfin compris (pour mon cas ce fut donc un premier déménagement qui m'a ouvert les yeux).
Bonne journée ^^
je vous donne des nouvelles (je le fais pour tous les gens qui désespèrent et car les témoignages positifs sont plutôt rares) et au moins j'ai eu le temps de me faire ma propre réflexion.
Je pense que je n'ai jamais souffert de reflux gastriques (du moins je pense que j'en ai eu mais j'en ai eu comme tout le monde a pu en avoir un jour dans sa vie et pas de manière chronique).
Ça c'est des conn*ries qu'on vous sort quand on ne sait pas ce que vous avez (dans la grande majorité des cas, selon moi, après bien sûr il y a des gens qui en souffrent vraiment de manière chronique mais je ne crois pas qu'ils soient si nombreux comme on veut le faire croire). Ils m'ont fait prendre des médicaments dangereux pour rien du tout... J'aurais pu me flinguer l'estomac. J'avais l'impressionner de m'empoisonner pour rien.
Mon examen de l'estomac était nickel, sur le compte rendu il était écrit que je ne souffrais pas de reflux gastriques, que le clapet de mon estomac se fermait et s'ouvrait très bien sauf qu'ils m'ont quand-même dis de prendre des IPP histoire de se décharger en me disant "oh des fois c'est quand-même des reflux malgré un examen normal"... Lol mais bien sûr, jolie contradiction (mit à part peut-être des reflux "normaux" une fois tous les 50 ans, je ne crois pas)!!!! Ils pensaient peut-être que c'était psychologique et que par effet "placebo", leurs médicaments ça allait régler mon problème.
Dans la plupart des cas ils tirent la tronche, ils vous disent que c'est psychologique, ils vous prescrivent n'importe quoi et hop "partez de mon bureau". Ils ne veulent pas vous croire, ils ont la flemme de chercher avec vous. À cause de ça combien de personne n'ont pas été prises au sérieux et souffraient vraiment de maladies graves découvertes sur le tard?
Au moment du post je vivais avec mon père dans une vieille maison en rénovation qui était très mal chauffée l'hiver donc assez humide (même l'été) avec une rivière collée à côté. J'arrivais d'une grande ville où j'avais vécu toute ma vie dans des appartements très bien chauffés (mon corps n'avait certainement pas supporté).
Mon papa avait d'ailleurs attrapé les mêmes symptômes que moi au même moment, il ne faisait que de se racler la gorge et crachait plein de glaires de couleurs bizarres, sacrée coïncidence! Là on ne peut pas dire que je m'inventais le truc puisqu'on était deux à en souffrir! Sauf que lui il pensait que c'était les cheminées dehors et s'en foutait (pas moi puisque je chantais et que ça m'avait pourrie ma passion). Il avait aussi réalisé pas mal de travaux donc il y avait eu beaucoup de produits chimiques et de la poussière dans l'air (ce qui selon moi a joué aussi).
Nous sommes restés environ 6 ans dans cette maison.
Suite à la vente de cette maison (mon papa est décédé), j'ai tout d'abord déménagé dans un appartement très bien chauffé avec un air tellement sec que même mes pieds sont devenus secs jusqu'à devoir mettre de la crème (c'est là que je me suis rendue compte à quel point la maison où je vivais avant était humide, surtout que là j'avais un chauffage au sol, j'ai clairement vu la différence). Jusqu'à ma gorge qui étaient devenue limite trop sèche mais au moins je n'avais plus de glaire, plus rien.
Tout avait disparu. J'ai halluciné. Et ça se sentait dans mon corps que quelque chose avait changé et s'était amélioré. Je me sentais mieux physiquement.
Je songe donc à une allergie (ou du moins à une sensibilité) à la moisissure/humidité. Puis il y avait énormément de plantes/arbres fruitiers différents dans notre jardin et ceux des voisins. Sans parler des travaux qu'il y avait eu (poussière, produits...). Puis je prends aussi en compte le changement de région (j'étais passée d'une très grande ville à la campagne) donc il n'y avait pas le même air. Pour finir, il y a aussi une petite possibilité que le poêle à granulé que mon père utilisait pour nous chauffer a peut-être irrité nos gorges. Quand j'ai vendu la maison il était défaillant et il a du être changé. Peut-être qu'il y avait aussi un élément toxique quelque part (amiante?).
Quand les beaux jours arrivent, j'ai parfois de nouveaux les mêmes symptômes mais en moins pire (rien à voir avec avant) et ça dure vraiment très peu de temps donc je suppose que ça m'a un peu fragilisé ce passage de ma vie, je suis devenue un peu sensible au pollen. Pendant un temps j'ai pris un médicament qui s'appelle Dymista pour les allergies (pulvérisation dans le nez), j'ai l'impression que ça me calmait pas mal.
Je n'ai pas relu l'entièreté de ce post, je ne sais donc plus ce que j'avais écris à l'époque et j'ai un peu la flemme de tout relire, en tous cas j'étais en pleine errance médicale et je me questionnais. Je pense que mon discours actuel suit et reste cohérent avec tout ce que j'avais écris à l'époque. Aujourd'hui je fais un auto-diagnostique car je l'ai tout simplement constaté moi-même.
Les O.R.L, pneumologue etc n'avaient clairement pas envie de s'embêter à l'époque et ils m'ont tous dis que c'était psychologique LOL (jusqu'au pneumologue qui m'a limite engueulé en mode "je ne sais pas ce que vous avez!!", il m'a très mal parlé et mal regardé + un médecin urgentiste qui m'avait dit que j'étais dépressive alors que pas du tout, j'étais venue aux urgences car j'avais la gorge en feu j'avais du mal à respirer et il ne m'a absolument pas cru, il m'a dit que j'encombrais les urgences).
Pourtant les ORL voyaient bien pendant leurs examens qu'il y avait un œdème et que les cordes vocales étaient touchées (il y avait donc des signes physiques que je ne pouvais pas inventer), puis de mon côté j'avais la voix rauque, la gorge qui grattait, je toussais jusqu'à la crise d'asthme si j'ose dire, je crachais des glaires de couleurs bizarres (genre vertes), etc. Personne n'a voulu creuser avec moi à l'époque, ils se sont tous lavés les mains et m'ont limite traités de folle dépressive quoi.
L'un des médecins O.R.L m'a même demandé d'arrêter de crier et de stresser car selon lui ça venait de ça l'inflammation (euuhhh à ce moment-là quand j'y étais allée je n'avais pas chanté depuis presque 1 an tellement que j'étais dégoûtée d'avoir mal à la gorge donc je n'avais déjà pas pu me faire mal à cause de ça et je ne criais pas (mit à part peut-être une fois tous les 10 ans, comme tout le monde quoi, on reste humain, ça peut arriver de se mettre en colère, mais pour se créer une inflammation pareille faudrait crier limite H24 et être colérique à mort et hurler plusieurs fois par semaine), donc merci au revoir la psychologie de comptoir alors qu'il y avait des signes physiques qui provenaient clairement d'autre chose. On vous traite de stressée et ciao.
Mon médecin traitant était exaspéré quand il me voyait dans son bureau et ne voulait limite pas me donner les ordonnances pour que j'aille faire mes examens donc j'étais obligée d'aller payer moi-même et prendre mes rendez-vous seule et me débrouiller (il était plus occupé à me demander des ragots sur ma vie privée et sentimentale, pour vous dire).
Puisque les symptômes avaient des intensités différentes selon les périodes, je pensais à tord que c'était du à la prise ou à l'arrêt d'IPP, ou à des changements alimentaires, ou autre. J'en avais marre car j'avais tout testé. Je tournais en rond.
D'ailleurs, un sommeil de mauvaise qualité et une mauvaise technique vocale (quand je chantais encore à ce moment-là) avaient accentués mes symptômes, forcément. J'avais repris le chant quelques temps après et j'ai désormais une meilleure technique vocale.
Bref, je vais mieux.
Si cela peut vous mettre sur une piste, j'en suis ravie.
Faites donc bien attention à l'humidité ou aux moisissures qui peuvent provoquer des troubles respiratoires sévères (ou au contraire les airs beaucoup trop secs), à votre technique vocale si vous êtes chanteurs/euses, au cycle menstruel, à la thyroïde, aux plantes environnantes, aux moyens de chauffages, aux allergies saisonnières ou chroniques (faire des tests chez un allergologue), aux reflux gastriques (je vais quand-même y mettre dans le lot surtout dans le cas de la bactérie Helicobater Pilori, mieux vaut faire le test car vous faites peut-être partie des personnes qui en souffrent vraiment mais une fois que cette étape est validée inutile d'écouter quand ils vous disent encore que c'est sûrement ça et blabla, car si vos examens sont bons y'a pas a tergiverser, on s'en fout qu'ils veulent se décharger et trouver des excuses, ça ne vous aidera pas), à la cigarette et autres, aux traitements médicamenteux inadaptés, à l'apnée du sommeil, à des éléments toxiques dans l'habitation...
Bien entendu vous pouvez également vous pencher sur la psychologie afin d'être vraiment sûr que vous n'ayez pas créés vos symptômes vous-mêmes mais très honnêtement j'y crois moyen moi, je veux dire par là que ce n'est pas toujours à cause de ça, parfois vous avez vraiment quelque chose qui n'a rien à voir donc vérifiez quand-même tout avant. On m'a tellement baladé avec ça. Vous le savez si ce que vous avez physiquement n'est pas normal. On le ressent ça au fond de soi. Du moins je pense.
Bref, faites un gros check-up de votre santé en procédant par étape et si tout est OK, intéressez-vous ensuite à la psychologie.
Si vous avez tout tenté et que vous n'avez rien trouvé, lâchez prise, j'ose espérer pour vous que la solution se présentera d'elle-même un jour mais il faudra être patient et accepter de ne plus lutter (ce fut mon cas). Parfois il suffit d'un événement inattendu et ça se débloque tout à coup, la solution était là et j'ai enfin compris (pour mon cas ce fut donc un premier déménagement qui m'a ouvert les yeux).
Bonne journée ^^
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[ Dernière édition du message le 14/04/2025 à 00:22:53 ]
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