Quel intêret y a t il à compresser lors de la prise de son en home-studio.
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Anonyme
on voit de plus en plus de produit combinant un préampli, un compresseur et un équaliseur destiné au home-studiste.
Mais la plupart des home-studios ne bénéficie pas d un espace isolé dédié à prise et l écoute des sources avant la prise se fait souvent au casque.
Est-il interressant de traiter son signal avant la prise dans ces conditions ?
Anonyme
Citation : Se protéger un peu quand on veut faire un enregistrement "très fort" me paraît tout de même ... préférable (parce que si je mets nécessaire tu vas m'en remettre une couche )?
C'est pas mon genre
Citation : Il me semble rester dans les limites du raisonnable...
Absolument, mais je prend les devant parceque je vois trop souvent des conversations déraper à cause d'incompréhensions, c'est dommage.
Citation : D'autant que je ne comprends pas bien quel est le rapport avec la construction du matériel
Parce que normalement c'est standard, et que l'étalonnage est (devrait ) être le même pour tous les matériels audio. Dans ce cadre le 0VU doit correspondre à un niveau de sortie electrique de +4dBU. Une console de qualité doit avoir une réserve avant écrétage en mode dynamique de quelques dBs, en général une console pro écrète aux environs de +22 dBU. Comme 22 - 4 = 18, on retrouve la valeur de 18 dBfs. Si tu cales ton 0VU sur -18dBfs, tu profites de la réserve de dynamique de ta console.
Il est évident que si ta console est du genre Berhinger, l'écrétage survient bien avant, et dans ce cas il est effectivement nécessaire de réduire la marge. Mais il faut se rappeler deux choses, l'écrétage analogique de la console sera moins grave, et le converto travaille en 24 bits, ce qui donne une bonne réserve de dynamique numérique.
JM
nonconforme
D'abord ma table de mix n'est pas (plus ) un behringer (CF mon profil) et si j'ai -12dB, c'est simplement parce que j'ai fait la connerie d'acheter un multipaire asymétrique et que j'ai du régler la sensibilité d'entrée de ma carte son sur -10dBfs, d'où la différence avec la norme certainement.
Avec cette installation, le VU est collé à droite avant mon 0DBfs de carte son, ça me suffit comme repère.
En tout cas merci pour ton explication lumineuse (même si je suis un peu déçu de ne pas avoir eu de schéma...)!
Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering
Anonyme
JM
Neya_
Peut-être cet argument ci ne sera t'il pas réfuté : je prends gage que la plupart des gens qui ont participé à ce post travaillent sur ordinateur, et donc avec des convertisseurs. Hors sur ces derniers, ont parle toujours du nombre de bits de la quantification, qui représentent la subtilité avec laquelle nos amis les appareils numériques vont traduire la dynamique.
Hors ce nombre de bits est une donnée théorique, qui ne concerne en fait que les niveaux maximaux, à la limitte de la saturation. exemple : un convertisseur annoncé à 24 bits, dans lequel je fais rentrer un signal dont la dynamique n'arrive qu'aux 3/4 du niveau le plus fort accepté, va quantifier mon signal avec la même précision qu'un autre de 16 bits au niveau max.
Donc, pour tirer parti au mieux de son convertisseur et avoir un son le plus réaliste possible quand à sa dynamique, il est bon de rester le plus possible proche des niveaux les plus forts acceptés. Ce qui, pour un signal à forte modulation comme une voix, est difficile à réaliser sans saturer si on ne s'aide pas un tant soit peu d'un compresseur.
nonconforme
de toute manière, à -18 dB, le signal est encore codé sur 20 bits, ce qui n'est pas si mal...
Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering
Neya_
Ce que je dis c'est que le niveau de ta table que tu cales est encore une fois un niveau maximal (je retrouve plus le terme approprié pour "niveau maximal" : ça m'enerve !), mais que si le signal que tu enregistre a des variations de niveau, tu va avoir une quantification moins précise sur certaines parties de ton morceau. Et c'est la qu'un compresseur en entrée peut être d'une grande aide.
Maintenant il est vrai aussi comme ça a été dit plus haut que si on réhausse trop le gain de sortie du compresseur, on augmente d'autant le bruit du préampli. C'est une question de dosage.
Anonyme
Citation : Hors ce nombre de bits est une donnée théorique, qui ne concerne en fait que les niveaux maximaux, à la limitte de la saturation. exemple : un convertisseur annoncé à 24 bits, dans lequel je fais rentrer un signal dont la dynamique n'arrive qu'aux 3/4 du niveau le plus fort accepté, va quantifier mon signal avec la même précision qu'un autre de 16 bits au niveau max.
Hop hop, la différence entre 24 et 16 bits, c'est quand même 48dBs ! Quel est le rapport signal sur bruit d'un préamp dont le niveau de bruit ramené à l'entrée est de -125 dBs si tu sousmodules de près de 50 dBs ? Le seul argument recevable est que le rapport S/B est théorique dans la mesure ou la partie analogique du converto produit un niveau de bruit de -100 à -115 dB pour les meilleurs. Et le calage du 0VU à -18dBfs permet de taper jusqu'au 0dBfs avant saturation d'une bonne table.
Si tu ne souhaites pas chatouiller le 0dBfs et que tu modules à -12 dB en crète, pas en niveau nominal (ne me remercie pas ), il te reste 22bits de codage, soit plus de 130dBs de dynamique numérique !
JM
Neya_
Citation : en crète, pas en niveau nominal
Neya_
Tout ce que je sais c'est qu'en studio on me faisait mettre un compresseur entre le préampli et le convertisseur pour augmenter le niveau nominal ( ) et ainsi permettre une quantification plus précise, et que ça me semblait ce tenir.
Anonyme
Citation : Tout ce que je sais c'est qu'en studio on me faisait mettre un compresseur entre le préampli et le convertisseur pour augmenter le niveau nominal ( ) et ainsi permettre une quantification plus précise, et que ça me semblait ce tenir.
Ah non ! La c'est niveau moyen ou RMS qu'il fallait écrire
JM
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