réactions au dossier Secrets de Studio : Fred Duquesne
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Banshee in Avalon
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Spidouz
Il n'y a pas besoin d'avoir fait St Cyr, Polytechnique ou HEC pour savoir comment fonctionne le monde de la consommation, quelque soit l'industrie d'ailleurs. Toutefois, la ménagère de 50 ans aujourd'hui surf sur internet comme n'importe quel autre consommateur, et elle est tout aussi informée que nous autres (et savent alors très bien ce qui est disponible en dehors des grands médias). Si à l'époque vous alliez à la Fnac pour acheter un CD et qu'il n'y avait que 100 choix, aujourd'hui en allant sur un site de vente en ligne, on en a 10,000... et donc ce n'est pas bien difficile de découvrir autre chose que ce qu'il y a dans les grands médias.
Et pour les jeunes c'est pire encore, car aujourd'hui ils ne regardent même plus la télé, n'écoutent plus la radio, ils passent leur temps sur internet. Leur influence viennent à présent de Facebook, Youtube, Twitter et j'en passe.
Nous sommes alors tous influencé et influençable (ne serait-ce que par nos proches), mais c'est à chacun d'être suffisamment responsable. C'est lorsqu'on picole et qu'on prends le volant... Il ne faut pas s'étonner s'il y a un accident ensuite et jouer à la victime en disant: "Oh, le pauvre, il ne savait pas qu'il pouvait avoir un accident en ayant bu". Personnellement j'appelle ça de l'hypocrisie, et c'est alors pareil pour tous, y compris sur notre façon de consommer.
Loin de moi de vouloir donner une leçon à quiconque par ces propos, mais juste partager l'idée que nous sommes tous responsables de ce qui arrivent. Certains en profitent (dans tous les sens du terme d'ailleurs), mais quoi de plus normal dans une société de (sur-)consommation où tous est basé sur le profit? Là encore, rien de nouveau. Ce n'est alors pas uniquement les technologies, les supports des médias, ou encore les ingés sons qui ont fait que la musique soit différente aujourd'hui par rapport à ce qui se faisait il y a 20 ou 30 ans. Puis les "standards de l'industrie" existaient déjà à l'époque, donc là encore, ce n'est pas nouveau.
C'est ça que j'ai voulu exprimé dans mes propos (et ce n'est pas nouveau non plus car c'est un sujet récurrent); Donc nul besoin de relancer un nième débat ici, d'autant plus que la vidéo de Fred Duquesne ne va pas vraiment dans un sens ou l'autre car il montre très bien qu'aujourd'hui, on peut faire comme bon nous semble, que l'on fasse de la musique légère et un peu barrée ou du gros métal
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 20:42:16 ]
Traumax
Hohman
Extraterrestreland mais pourquoi pas ?
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 21:30:05 ]
Hohman
Maintenant, si on leur donne de la merde et ils en redemandent, pourquoi chercher à vouloir leur donner autre chose?
Pour qu'ils arrêtent de demander de la merde.
Spidouz
(pour quelle raison ou quelle motivation le feraient-ils puisqu'ils fournissent déjà ce que les gens redemandent et consomment? C'est le principe basique et élémentaire de l'offre et de la demande).
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 22:23:18 ]
Hohman
Ma façon de faire de la musique n'est pas influencé par leurs problèmes donc je prend plus de plaisir avec des personnes qui ne justifient pas la merde. Au mieux ceux qui ont consciences de la réalité de reproduction de pression acoustique et qui la défende au point d'en faire le devenir d'une attraction lucrative. Témoin du besoin de faire des concerts, parallèle à un besoin de réalité virtuelle, peut être le renouveau d'un besoin, sortir du format devenu publicitaire..
[ Dernière édition du message le 30/12/2013 à 22:55:14 ]
Anonyme
Personne détient le monopole du bon goût comme celui du mauvais. tout est histoire de culture, de "formatation"....l'homme qui serait le plus juste...je pense est celui qui ferait l'éffort de voir ce qui peut y avoir de bon dans un style particulier, je n'ai pas dit "aimer" c'est certainement trop difficile. Mais d'essayer de comprendre pourquoi tel truc ou tel autre a du succès. au travers sans doute d'une analyse sociologique culturelle ect . l'argument marchand n'explique pas tout, et les industrielle en on rien a faire que ce soit tel ou style tel ou tel artiste cet
du moment que cela vend..
je suis pas de première jeunesse, et j'ai connu toute l'évolution de la musique pop, comme celle dite populaire en générale, et danc moi aussi j'ai des préférences, mais une démarche trop exclusive rend souvent les gens, étriqués, mesquins.
Et surtout pour garder l'espoir d'une société, qui peut s'améliorer dans le sens de L'Harmonie, il faut aussi faire cet éffort. tel est je crois le vraie sens de la musique, et si l'on a pas compris cela... on a encore sans doute du chemin a faire.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 05:29:41 ]
Traumax
Faire une croix sur la pop, par principe, parce que le mainstream c'est le MAL m'voyez, c'est se priver d'un sacré paquet de bons morceaux.
oryjen
S'il y a des émissions de télé-réalité à la con à regarder à la télé, c'est tout simplement parce-qu'il y a des gens pour regarder ce genre d'émission;
La télé est l'invention du millénaire, le politique l'a bien compris: le Grand Pacificateur des Foules, ou l'illusion du partage à grande échelle, l'espèce de vaste cocon sonore et coloré qu'on retrouve en rentrant à la maison, le fantasme du consensus planétaire. Un engouement collectif, mon grand, ça se fabrique. C'est le BéhA-BA de l'enseignement à l'ENA ou dans les écoles de commerce et de communication.
Car si une industrie ne vend pas, elle change sa politique de vente, ses produits, etc...
Quelle extraordinaire contre-vérité! L'industrie commence par concevoir des "produits" dont elle peut "maîtriser" les coûts de production (c'est-à-dire se beurrer un max en investissant le moins possible, car il est fini le temps des rires et des chants, le temps des petits artisans amoureux de leur produit qui ont grossi peu à peu jusqu'à la taille industrielle à force de patati-et-patata. L'industriel à la page n'a qu'un seul objectif: remplir des coffres-forts. Pour ce faire il utilise le prétexte de la fraise Qualité France, du pécu qui n'abrase plus les hémorroïdes, ou de la rebellitude rémunératrice, c'est égal). N'importe quel nouveau produit commence par un matraquage publicitaire. Si ça ne se vend pas, on "travaille le packagingue", le look, le nom (mais c'est la même daube pas chère), la filière d'élaboration (mais toujours de préférence en tirant sur les salaires). Deux fois sur trois le con-sommateur a soudain l'impression de découvrir enfin de produit "qui lui correspond" et toute cette terminologie à la con qui, sous couvert de sublimer l'identité de chacun au travers de sa manière tellement précieuse, particulière et irremplaçable d'ouvrir son portefeuille, s'occupe en vérité de placer à tout prix des "produits" voulus par l'industrie en fonction de stratégies essentiellement financières.
Oui, j'étais aussi en train de parler de musique, ici.
Vous savez, il y a des gens de talent, qui sont capables de se couler sans faire de vagues dans n'importe quel moule pour dire ce qu'ils ont à dire, en biaisant le bazar assez peu pour être imperceptibles au gros cochon avide, et suffisamment pour toucher ce qui peut l'être.
C'est pour ça que dans la Pop, le Funk, le Jazz, l'Electro, le Rock (mais pas le rap évidemment) on a quelques foutus bons morceaux.
Le problème du truc c'est que ce formatage industriel lourd émousse massivement la sensibilité. Il devient de plus en plus difficile de trouver un chemin au travers de cette fange du "toujours plus-toujours plus grossier".
Mais quelque part ce n'est pas si grave: C'est un mode naturel: Toute perversion de l'harmonie ambiante ne perdure que jusqu'à ce qu'elle produise elle-même les conditions de sa disparition.
Et la nature gaspille beaucoup aussi. Donc quelque part on reste dans l'harmonie chère à ton coeur, mais qui très malheureusement, je te l'annonce officiellement, n'a rien à voir avec je ne sais quelle morale new-age, donc pas besoin de majuscule.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/12/2013 à 09:35:01 ]
Silicon Machine Extended
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