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Question sur le 16 bits

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Sujet de la discussion Question sur le 16 bits
Salut les Afiens !

Je viens vers vous parce que je bugg sur une vidéo de Jahtari (du dub donc) sur laquelle la qualité sonore parait très bonne. Pourtant sur la description on peut lire en dessous :

"All sounds from the Akai S3200, except the vocals, coming from a Roland S760"

Ça veut dire que c'est du 16 bits ! Pourtant le son est bon. Je me suis alors demandé comment il avait procédé. Pour la voix par exemple, j'imagine qu'il a branché le micro à un préampli, puis au sampleur.

Enfin ça m'a fait pas mal réfléchir. En effet, on voit qu'avec du matos 16 bits et vraiment pas cher, le mec fait des mixes de bonne qualité. On peut voir une floppée de magnétos 16 bits qui coutaient facilement 3000 euros à l'époque et qui se retrouvent à 400 euros même pas aujourd'hui. C'est peut-être le moment d'en profiter.

A vous les studios, si vous avez des pistes...

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Pourquoi la qualité serait mauvaise en 16bits ?
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16 bits, c'est la qualité d'un CD-ROM de musique que tu achètes à la Fnac, c'est plutôt bien !

Ancienement appelé The Koala

Le site web de TAMPCO

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C'est pas parce que c'est du 16 bit que c'est mauvais. Surtout en musique électronique. Par contre, les sons peuvent avoir été mixé en 24 bit ou/et sur du matos haut de gamme par des personnes qui connaissent leur métier.
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Merci pour les réponses les gars, c'est sympa.

Je comprends que le mixage a pu être fait par ailleurs sur des machines plus performantes. Admettons que tout a été enregistré sur ordinateur avant. Le mec de la vidéo aurait donc envoyé les pistes de l'ordi vers le sampleur, puis du sampleur vers la table. Et puis pour enregistrer le dub, éventuellement de la table vers un enregistreur.

Au final ça fait beaucoup de conversion ADDA tout ça. J'ai pourtant lu ici même qu'il fallait éviter cela sous peine d'entendre une sorte d'aliasing (pardon pour l'orthographe):non:

Y'a-t-il quelque chose qui m’échappe ?

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Je peux pas te dire exactement ce qui a été fait, mais le chemin que t'indique est possible en 100% numérique, sortie numérique du sampler> entrée numérique table > sortie numérique table > entrée numérique enregistreur, voilà, donc sans conversion AD/DA...
Même si conversion, c'est pas trop un problème quand les convertisseurs sont de bonne qualités.
Un studio qui utilise une table analogique peut très bien avoir une tonne d'effets numériques avec converto sans que le son soit mauvais, enregistrer sur bande et finir en digital...
Justement le but est de récupérer les sons du sampler, pour ça je pense qu'il est sortie du sampler en analo pour avoir le son de la conversion D/A du sampler, pour cette situation c'est dans la dégradation que le son devient plaisant (aussi les effets du sampler qui travail bas...), sinon aucun intérêt d'utiliser un appareil qui travail avec une résolution plus basse que le standard studio.

[ Dernière édition du message le 11/06/2015 à 00:25:51 ]

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On ne peut pas trop comparer le travail en 24bits et le stockage d'un sampler en 16bits.

Sur la machine 16 bits tu es a peu près sur que les samples sont stockés pleine échelle (ou quasiment) avec des dynamiques maîtrisée et donc avec un SNR de quantif de 90dB. C'est plus que ce que l'on trouve en général en analogique (i.e. le bruit de quantif est négligeable devant les bruits thermiques).

Pourquoi enregistrer et bosser en 24 bits alors ? Dans la pratique il est plus simple de ne pas enregistrer en pleine échelle : On s'évite notamment des problèmes de saturation... Les 24bits ne sont pas effectifs : En fait tu vas utiliser moins que les 24bits.

En mix / master tu te retrouves à gérer la dynamique et à appliquer des gains, etc.
En bout de chaîne tu n'as pas le SNR de quantif qu'offre les 24bits mais tu as quand-même plus que les 16bits finaux du support cible : Tu gagnes en confort de travail et en qualité (de la marge sur les saturations numériques, pas de dégradation du signal supplémentaire sur le résultat final).


Enfin raisonner uniquement en "nombre de bits" n'est pas vraiment pertinent ; il faut plutôt se ramener au SNR de quantification pour le comparer aux autres sources de bruits qui s'ajoutent au signal.
Une chaîne d'acquisition (salle + micro + pré-amp + ... ) qui offre en SNR meilleur que les 90dB ça n'existe qu'en laboratoire.
Si tu samples des vinyles le SNR est au mieux dans les 60dB...

[ Dernière édition du message le 11/06/2015 à 09:05:49 ]

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Ci-dessous, le Sony PCM 3324, 24 pistes 16 bits 44.1 ou 48 KHz, utilisé dans bon nombre des tubes des années 80-90. Par rapport au 24 bits, le travail en 16 bits nécessite surtout de travailler autant que possible assez près du 0dBVU pour garder une très bonne qualité

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Oui, c'était le problème avec les Adat également : fallait coller au plus près du rouge...et parfois, on modulait trop haut et il fallait refaire les prises, ou placer des limiteurs.
10

Citation de Traintrain :

Par rapport au 24 bits, le travail en 16 bits nécessite surtout de travailler autant que possible assez près du 0dBVU pour garder une très bonne qualité

 Cette phrase ne veut rien dire, le 0dBVU n'existe pas. Et en numérique, notamment lorsqu'on parle de niveau d'enregistrement, et pas de mix, on utilise les dBFS, pour surveiller le niveau crête.

Citation de Eratom :

Sur la machine 16 bits tu es a peu près sur que les samples sont stockés pleine échelle (ou quasiment) avec des dynamiques maîtrisée et donc avec un SNR de quantif de 90dB. C'est plus que ce que l'on trouve en général en analogique (i.e. le bruit de quantif est négligeable devant les bruits thermiques).

Pourquoi enregistrer et bosser en 24 bits alors ? Dans la pratique il est plus simple de ne pas enregistrer en pleine échelle : On s'évite notamment des problèmes de saturation... Les 24bits ne sont pas effectifs : En fait tu vas utiliser moins que les 24bits

 Merci d'en remettre une couche, c'est comme les vaccins, les piqûres de rappel sont indispensables  icon_mrgreen.gif