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Post traitement vinyle numérisé

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Sujet de la discussion Post traitement vinyle numérisé
Salut ^^
Alors voila j'ai numérisé un vinyle de Supertramp il y à quelques mois, et ce matin je suis tombé sur une version remastérisée de ce même album. Il n'y a pas photo entre mon rip et la version Deezer, bien que tout a fait écoutable mon record à une sorte de voile, lourdeur que je ne serai qualifier exactement.
Je pense que cela vient en partit du matériel utilisé (platine sonny de chaine hifi), mais je me demande si il n'est pas possible de tout de même de nettoyer un peut ma piste que j'ai déjà denoise. Je me doute qu'obtenir un remaster de la qualité commerce est impossible mais il doit être possible de rendre le son plus "clair". Je voulais donc savoir si il y à un traitement à effectuer en physique (meilleur platine + meilleur préampli + ampli ou matériel spécial,...) ou avec un bon record des plugins peuvent faire l'affaire.
Merci
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24bit/96Khz : Vu le rapport signal à bruit et la bande passante d'un vinyle 16bit/48kHz suffit largement.
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Pour avoir passé pas mal de temps à numériser les archives de l'INA et de la BNF (entre autres), la qualité du son final dépend avant tout de l'état du vinyle et de la platine utilisée. Viennent ensuite la qualité du filtre, du préamp et des convertisseurs. Les sources de bruits sont majoritairement la crasse accumulée dans les sillons du vinyle et/ou le bruit de fond de la platine (mauvaise platine = très souvent ronflette, souffle et compagnie). Commences donc par bien nettoyer tes vinyles. Tu peux ensuite essayer de trouver une meilleure platine mais j'ai bien peur que dans ton budget, le bond de qualité ne soit pas significatif...
Pour la résolution, le cahier des charges nous imposait 24bits/48kHz à la numérisation de la plupart des archives, 24/96 pour certaines exceptions (demande client généralement).

EDIT : j'ajouterai que hors chantier spécifique de restauration, aucun traitement n'était ajouté. Éventuellement, certains clics étaient retirés manuellement s'il était possible de le faire sans altérer l'intégrité du programme.

Si le but n'est pas récréatif, peut être serait-il possible de trouver quelqu'un travaillant pour une boîte de numérisation d'archives qui puisse en glisser quelques uns dans son lot..? Passer directement par la boîte risque de coûter un bras.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 08/05/2016 à 20:48:31 ]

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S'il fait ça pour apprendre, ça va bien l'aider

Beat Thang 4 Life

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Je ne connais pas dans les détails le profil spectral du bruit de fond que l'on récupère depuis un vinyl à travers un RIAA mais il me semble avoir lu que le SNR ne dépasse pas les 60dB (plutôt 45dB en typique), ce qui se code sans perte sur 12 bits (SNRq meilleur que 70dB).

16 bits de quantif c'est déjà énorme non ? Pourquoi aller jusqu'à 24 ?
Si l'on numérise en 24, que l'on normalise puis que l'on quantifie à 16 bits, sans dithering car la puissance du bruit de fond est largement suffisant pour agiter les 5 bits de poids faibles, on a déjà quelque chose proche de l'optimal.

Pour ce qui est de la bande passante, il me semble également que la meilleure perfo d'un enregistrement vinyl est de l'ordre de 30Hz-18kHz. Une Fe de 44kHz suffit déjà ; 48kHz c'est le grand luxe qui permet même de ne pas s'inquiéter d'un éventuel repliement d'un mauvais converto (puis repasser en 44kHz de manière logiciel pour avoir un filtre antirepliement au couteau).


Si je me pose la question c'est que je ne vois pas trop ce qui peut justifier une numérisation en 24bits/96kHz qui demande tout de même 3 fois plus de place que du stockage en 16bits/44kHz... Et pour l'INA c'est un sacré surcoût.

Je me plante ?

[ Dernière édition du message le 09/05/2016 à 12:15:05 ]

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Pour l'INA, le cahier des charges imposait 24/48 à la numérisation. Le 24 bits se justifiait par l'état de certains des supports sur lesquels on avait souvent des clics assez importants et nous obligeaient à garder un niveau d'enregistrement très conservatif (-24dBFS typique, souvent moins).
Le stockage final, lui, se fait en 16bits/48kHz.
Quand on numérisait en 24/96, c'étaient des demandes de clients autres que l'INA ou la BNF. Il arrivait que l'on fasse des collections de riches passionnés ;)

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Pff le travail de fourmis :oops2:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

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Nous en avions fait également pour une institution culturelle (médiathèque) et on nous demandait 44.1/16bit. Seuls qui avaient besoin d'une restauration étaient en 24 bit. Mais comme dit plus haut : l'essentiel est d'obtenir un disque propre. Tout le reste (platine et cellule en bon état, filtre RIAA, préamp, convertisseur)ne pourra jamais sauver un disque plein de poussières ou de griffes.