Audionumérique, acoustique, électronique en audio : les informations essentielles et les bases
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Dr Pouet


Anonyme

voici les différentes courbes A-B-C-D

On se rend compte que la courbe A ignore volontairement tout ce qui se passe en dessous de 1000Hz. Pourquoi? Pour mettre cette medure en corrélation avec la courbe de fletcher et la qualité d'audibilité d'une conversation tranditionnelle.
Comme le dit très bien Eratom, quand on parle de bruit de fond acoustique à mettre en relation avec un bruit numérique ou analogique, il ne faut à aucun moment pondérer la courbe, sans quoi, on mélange des fraises et des petits pois.
Aussi, pour revenir sur mon message précédent, j'ai volontairement pris un micro statique même si, en toute logique, pour enregistrer une caisse claire qui tappe aussi fort, on aurait recourt à un micro dynamique.
Le micro dynamique n'a pas réellement de bruit résiduel... enfin si, mais c'est un bruit qui est lié au signal. pour faire simple, dans un micro dynamique, pas de signal, pas de bruit.
Par contre, ce micro est toujours branché dans un préampli, qui lui dispose bel et bien d'un bruit de fond. on pourrait donc résumer très simplement en disant qu'un micro dynamique possède le même SNR que le préampli auquel il est branché.

Anonyme

Hors sujet :
Pour revenir au cas de mon studio, le bruit en non pondéré est à peine plus élevé qu'en pondéré A pour la simple raison qu'il n'y a aucun bruit polluant en basses fréquences ( ventilation, bruits routiers, etc ... )
Je me souviens d'une fois où les musiciens n'avaient même pas entendu l'orage qui grondait fortement jusqu'au moment où la foudre est tombée chez le voisin et que le courant a été coupé !

Anonyme

Hors sujet :
Pour revenir au cas de mon studio, le bruit en non pondéré est à peine plus élevé qu'en pondéré A pour la simple raison qu'il n'y a aucun bruit polluant en basses fréquences ( ventilation, bruits routiers, etc ... )
Je me souviens d'une fois où les musiciens n'avaient même pas entendu l'orage qui grondait fortement jusqu'au moment où la foudre est tombée chez le voisin et que le courant a été coupé !
C'est vraiment des conditions idéales évidemment, maintenant, ca reste une exception je pense.
Cela dit, on a vite fait de s'y perdre avec l'unité db car elle ne représente pas grand chose.
De plus, il y'a énormément de valeur de référence à laquelle cette unité peut être jointe
dbV
dbu
dbSPL
dbSPL-A
dbfs
et on a vite fait de mélanger les pommes et les poires sans s'en rendre compte (les fiches techniques de matériel sont même parfois assez opaques à ce niveau)
A ca s'ajoute aussi les mesures "RMS et crêtes"... Quand on parle de SNR, on voit souvent dans les spécifications techniques des fabricants, des mesures effectuées en valeur RMS.
exemple : pour les entrées ligne d'une fireface uFx : Dynamic range (DR): 115 dB RMS unweighted, 118 dBA
On pourrait alors considérer que, l'entrée ligne dispose d'un SNR de 115db...
Ca n'est que partiellement vrai.
La valeur la plus haute en dbfs possible est de 0dbfs mais niveau crête! (il est impossible d'enregistrer un signal musical à 0dbfs RMS)
Il faudrait donc connaitre la valeur peak du bruit afin d'établir le SNR réel.
Ou connaitre le facteur de crête du bruit.
Si celui-ci est de 6db
Le SNR réel est alors de 109db.
ce qui correspond à du 19 bit...
Et dépasse très largement 99% des SNR produit par les modules de pré amplifications ou de tout autre module de son (synthétiseurs, expanders, compresseurs,...)
Bref, je pense que le plus important à retenir dans tout ca, c'est que pour que lorsqu'on parle d'audio-numérique, il y'a inexorablement une composante analogique et une composante acoustique pour qu'il y'ait "du son"
En captation : acoustique, micro, câble, pré ampli, ADC
En écoute : DAC, ampli de monitoring, ou ampli casque ou ampli de laptop ou ampli intégré à l'ipod..., enceintes ou écouteurs, bruit acoustique de la pièce d'écoute.
Ces composantes analogiques et acoustiques seront TOUJOURS plus impactant sur le signal que la conversion ou le traitement numérique.
[ Dernière édition du message le 21/03/2017 à 17:06:23 ]

Danbei

Le micro dynamique n'a pas réellement de bruit résiduel... enfin si, mais c'est un bruit qui est lié au signal. pour faire simple, dans un micro dynamique, pas de signal, pas de bruit.
C'est quoi ce bruit dont tu parle, il sort d'ou ?

Darkmoon

Ces composantes analogiques et acoustiques seront TOUJOURS plus impactant sur le signal que la conversion ou le traitement numérique.
En effet!
Et pour ma part, je pense que ce qui est surtout important de faire saisir au plus grand nombre (et sans entrer dans des notions trop complexes), c’est que :
Peu importe les logiciels (audio, photo, vidéo, etc.) et les langages de programmation utilisés, il y a tjrs des opérations « strictement mathématiques » qui font partie du code. Je pense qu'une partie du problème, des croyances vient du fait que certains n’y connaissent rien en programmation et s’imaginent que la façon de coder a une incidence sur les résultats et/ou que le (ou l’absence de) talent du programmeur pourrait influer sur la qualité du résultat (sonore dans ce cas-ci). Le raisonnement est humain et compréhensible, parce que, pour nombre d’autres domaines, le résultat ou la qualité est, en effet, très souvent proportionnelle au talent de celui qui conçoit~réalise un produit. Mais en informatique, c’est quelque peu différent...
Le talent de celui (ou ceux) qui code aura surtout des répercussions dans l’optimisation des processus~instructions par rapport aux ressources utilisées. Certains pourront, par exemple, utiliser 10 lignes de codes pour faire ce que d’autres réussiront à faire en 3 lignes seulement, monopolisant donc moins de mémoire et de cycle d’opération par le processeur, etc. C’est en cela que les fameux « moteurs » de tout type de logiciels peuvent être améliorés~optimisés (sans parler du workflow, de l’ergonomie, de la GUI, etc.). Mais ce qu’il faut saisir, c’est que, hors effets artistiques~créatifs, ça ne concerne pas le résultat des opérations mathématiques de base servant à additionner, soustraire, multiplier et diviser, qui, elles, sont connues depuis belle lurette et depuis bien avant l’avènement de l’informatique! C’est d’ailleurs pourquoi l’ont mentionne tjrs l’exemple des calculettes qui produisent toutes le même résultat quand on fait 2+2!!
Autrement dit, même si un débutant code comme pied, prend plein de détours et se sert de 25 lignes de code pour réaliser l’instruction qui permet de « sommer », d’additionner (calculer la somme...) des images~calques dans son nouveau logiciel de photo, ou des fichiers~pistes audio dans son nouveau DAW, il n’a pas le choix, de toute façon, d’utiliser et d’inclure une bête opération mathématique de type A+B dans son code de 25 lignes. Et c’est pour cela qu’il ne peut pas y avoir de meilleurs codes que d’autres pour calculer la somme de n+n parce que les mathématiques sont une science exacte! Bah, oui, ok, le mec pourrait bien se tromper (simple erreur de frappe, par exemple) ou faire autre chose que A+B, mais le résultat sera tellement autre chose que ce qu’il est supposé être que ça ne traverse jamais la phase « pré-alpha » des logiciels « sérieux »!
Faut vraiment comprendre et saisir que dans le domaine du numérique, tout ne se fait que par opérations mathématiques (peu importe le langage utilisé) et que ces dernières sont toutes déjà connues et utilisées par tous les programmeurs (et pas que, hein) depuis des lustres. Ce qui veut dire qu’avec des possibilités de virgule flottante identiques (mais de nos jours, tous les DAW ont les mêmes), les résultats d’opérations mathématiques seront toujours identiques! Le talent des programmeurs va surtout avoir incidence sur tout le reste : le nombre de bugs, la gestion des ressources mémoire~cpu, l’ergonomie, la GUI et tout ce qui concerne les effets « artistiques », etc.
Pour faire une analogie simpliste, un mec plutôt bête, ou un enfant, pourront effectuer une multiplication en additionnant n lignes x n sur une feuille de papier, alors qu'un mec plus connaissant se contentera d'apposer les 2 nombres un par-dessus l'autre pour faire comme on nous l'enseigne à la petite école. Le dernier trouvera la réponse plus rapidement et dépensera moins d'énergie, mais les premiers y arriveront également! Idem avec les DAW et tous les logiciels : certains utilisent plus ou moins de lignes et de caractères de code, sont plus ou moins rapide, léger et optimisé, mais tous utilisent les mêmes opérations mathématiques de base archi-connues quand il n'est question que d'additionner, multiplier, soustraire et diviser!
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Gros Corps Maladroit

Une chose me taraude tout de meme...
lorsque darkmoon ecrit
....sont plus ou moins rapide
mais les consoles numériques.... qui ne sont rien d'autre que des ordi déguisés en surface de contrôe.... pour les live , la vitesse de calcul est un facteur important non ??

ou bien alors les différences (en entrant et sortant en numérique s'entends, pour oter les chainons propre de ADC et DAC) entre les différentes consoles numeriques, actuelles ou anciennes c'est egalement de la roupie de sansonnet !!??
Et dans le milieu du live , il se parle quand même beaucoup de la "qualité de sommation" de telle ou telle console ................


Anonyme

t dans le milieu du live , il se parle quand même beaucoup de la "qualité de sommation" de telle ou telle console ................celle ci sonnerait moins bien avec toutes les entrées full etc....
Exemple malheureusement typique de ce qu'on entend en terme de désinformation (pourtant en provenance de professionnel)
Toutes les tables numériques ont la même sommation... 1+1=2
Maintenant, il est vrai que la résolution interne des tables (16 bit, 20 bit, 24 bit, 40 bit) peut varier mais c'est hautement négligeable. Et le bruit induit par cette résolution est tellement anodin par rapport au reste (particulièrement en sono live) que cela relève de la masturbation entomologique.
On peut remettre en question la qualité des préamps, des eq, de compresseurs d'un table numérique (bien que, en 2017, il est difficile de trouver des eq, comp et gate numérique qui ne soit pas exploitable) mais certainement pas la sommation.
Par contre, ce que j'ai déjà pu constater souvent chez les régisseurs live, c'est la propension qu'on souvent les sondiers à taper rouge sur toutes les tranches... Sur une table analo, ca peut être joli d'aller titiller le headroom pour colorer le signal, sur une table numérique, ca n'est jamais une bonne idée
si on ouvre le manuel d'une X32 (qu'on voit partout pour l'instant), qu'est-ce qu'on lit?
https://www.dropbox.com/s/v8eps7efezvd8yv/x32%20spec.PNG?dl=0
0dbfs = +23dbu
donc
0 VU = +4dbu
et donc
0 VU = +4dbu = -19dbfs
Il est a noté également que malgré une résolution interne de 40 bit float, les convertos de la X32 sont en 24bit entier!
QU'est-ce que tout ca implique?
Prenons un exemple concret!
Une basse en DI
Le facteur de crête devrait tourner aux alentours de 9 à 10 db
SI vous montez votre gain pour chatouiller le rouge (le 0) sur le peak mètre, ca veut dire que vous enregistrer à
peak : 0dbfs
RMS : -10 dbfs
soit 9db au dessus du niveau nominal du préamp
soit à +9 VU!
Faites ca sur 16 pistes et on se retrouve avec un SNR catastrophique qui à 100 fois plus d'impact sur la qualité du son que la résolution de sommation interne de la table...
A ça, s'ajoute, la conversion de sortie...
QUel est l'alignement?
nom/max = +4dbu / 21dbu
en gros = +4dbu = -17dbfs RMS
SI votre mix buss est dans le rouge et que le niveau RMS de votre mix dépasse -17dbfs, vous envoyez un signal trop chaud à votre ampli
exemple : mix buss master
PEAk : 0dbfs
RMS : -12 dbfs
niveau de sortie après conversion : +9dbu
votre ampli en prend plein la gueule dès l'entrée*... réduisant encore un peu le SNR et dégradant encore un peu la qualité du signal...
Bref, comme dit dès le début, avant de pouvoir objectivement débattre sur la qualité de sommation d'une table numérique, il faudrait d'abord éliminer toutes les composantes qui ont BIEN PLUS d'IMPACT sur le signal... et elles sont légions (particulièrement en sono live)
* PS: un bon ampli ne bronchera pour 5 db de headroom... mais on ne trouve pas que des bons amplis en sortie d'une X32
[ Dernière édition du message le 21/03/2017 à 20:34:11 ]

Anonyme

La bible par JAN
et pour aller plus en profondeur sur les niveaux en numérique, cette excellente vidéo de fab dupont
https://www.puremix.net/video/how-to-set-proper-recording-levels.html
Cela concerne l'enregistrement dans une STAN mais les principes sont applicables à tout ce qui concerne l'audio numérique.

Gros Corps Maladroit


si j'en juge de ce que je lis effectivement....
Toutes les tables numériques ont la même sommation
ce qui veut dire que en changeant mes préamp et converto entrée et sortie (qui sont certainement pas au top vu leur ancienneté ) ..... et en alignant bien mes niveaux ....... l'utilité de changer a table numerique bien vieillissante est bien faible (reste la question de l'ergonomie, et des effet internes, mais ca c'est une autre histoire!)
entierement d'accord avec toi .... meme constatations!
Par contre, ce que j'ai déjà pu constater souvent chez les régisseurs live, c'est la propension qu'on souvent les sondiers à taper rouge sur toutes les tranches... Sur une table analo, ca peut être joli d'aller titiller le headroom pour colorer le signal, sur une table numérique, ca n'est jamais une bonne idée
[ Dernière édition du message le 21/03/2017 à 20:57:14 ]

Anonyme

plutot que d'aller de -54 à -0, ils la sortent en -48 à +6
du coup en visant le zero, on récupére 6 db de headroom sur chaque tranche

Beaucoup trouverons que ca sonnera bien plus clean!


Dr Pouet


C'est clair que beaucoup de choses sont très différentes entre l'analogique et le numérique, et qu'il faut faire attention à ne pas croire que ce qui est vrai pour l'un est valable pour l'autre.
La sommation est un peu délicate en analogique, alors qu'elle est triviale en numérique. À l'inverse, avec un condensateur et une résistance, on a déjà un filtre passe-haut ou passe-bas ; en numérique il faut un certain nombre de lignes de code et un certain stockage mémoire. À l'inverse, en numérique on peut faire un truc rigoureusement impossible en analogique : un filtre à phase linéaire. Pour la saturation comme dit par Reno, ça peut avoir son intérêt en analogique, en numérique on a généralement infiniment plus de marge tant qu'on reste dans des calculs avec des nombres à virgule flottante, par contre au niveau des convertisseurs ça n'est jamais une bonne idée.
Il y a plein de différences comme ça.

Danbei

soit à +9 VU!
Faites ca sur 16 pistes et on se retrouve avec un SNR catastrophique...
Je ne remet pas en cause le reste de l'explication, mais comment fait le SNR pour baisser quand tu rentre trop fort dans l'entrée (que ce soit l'entrée de la console ou de l'ampli) ?
[ Dernière édition du message le 22/03/2017 à 21:04:14 ]

Anonyme

Qui dit saturation dit "compression"
C'est même tout le principe de la distorsion, quand une guitare joue avec un son saturé, c'est le même principe.
En saturant un préamp, tu augmentes le bruit de fond ET du tord le signal en réduisant son facteur de crête
Après, ca n'est pas forcément mauvais dans toutes les situations. Il existe des préamp qu'on paie une fortune pour justement tordre le signal, mais d'une jolie façon et apportant un plus par rapport au "point négatif" que cela apporte.
Malheureusement, sur les préamps cheap et/ou pas fait pour, ca apporte souvent plus de merde que bénéfice
[ Dernière édition du message le 22/03/2017 à 21:12:09 ]

Danbei

Sinon tu peux préciser l'histoire du bruit de fond pour un micro dynamique dont tu parlais plus tôt ? J'ai pas compris d'ou il sort ?

Anonyme

Tout ce qui transporte du courant est sujet au "bruit", même un simple cable (c'est d'ailleurs pour cela qu'on les symétrise)
Après, comme un micro dynamique est passif, il ne crée pas de bruit mais il peut-être plus ou moins sujet aux bruits d’interférence, de rayonnement,...
Attention, on parle ici de quelque chose de hautement négligeable! Comme je l'ai dit, pour un micro dynamique, la seule et unique chose à retenir, c'est qu'il est relié à un préampli...

Danbei

Mais tu parlait d'un autre bruit :
c'est un bruit qui est lié au signal. pour faire simple, dans un micro dynamique, pas de signal, pas de bruit.

Anonyme

-Spécifique aux micro dyn? Non, je dis même qu'un jack souffre de ce genre de bruit...
- lié au signal? Ca veut dire que, contrairement á un micro statique, il n'émet pas de bruit propre.
Exemple simple. Tu places un micro statique dans une chambre anechoique, tu capteras du bruit... Celui du micro. Un micro dynamique, tu n'auras aucun bruit car rien ne "transite" dans le micro.
En gros, il faut que le micro produise du courant pour qu'il y ai du bruit. Et un micro dynamique n'émet du courant que si il ya signal.

Anonyme

Un micro dynamique, tu n'auras aucun bruit car rien ne "transite" dans le micro.
1-Techniquement cela ne veut rien dire ...
2-Physiquement un micro dynamique génère du bruit, le bruit Johnson, ou bruit thermique généré par n'importe quel
conducteur et proportionnel à la température et dépendant de la bande de fréquences observée. Certe il est très faible, mais bien réel. Exemple : pour un micro d'impédance 100 ohms, à 20°C, la tension de bruit est égale à 91 nV, soit -138 dBm.
[ Dernière édition du message le 23/03/2017 à 10:14:11 ]

EraTom

Ça constitue autant de sources de bruit électronique.
En plus, un micro électrostatique est particulièrement sensible aux interférences (le condensateur constitué par les plaques capte tout simplement les perturbations extérieur par effet capacitif, directement superposé au signal).

Anonyme

Un micro dynamique, tu n'auras aucun bruit car rien ne "transite" dans le micro.
1-Techniquement cela ne veut rien dire ...
2-Physiquement un micro dynamique génère du bruit, le bruit Johnson, ou bruit thermique généré par n'importe quel
conducteur et proportionnel à la température et dépendant de la bande de fréquences observée. Certe il est très faible, mais bien réel. Exemple : pour un micro d'impédance 100 ohms, à 20°C, la tension de bruit est égale à 91 nV, soit -138 dBm.
Merci pour le complément d'info. Mes notions ne sont pas aussi poussées mais c'est ce que je voulais exprimer, en simple, courant qui transite = bruit de toutes façons

Danbei


Schizoide


Anonyme

Citation de : Phil29
Un micro dynamique, tu n'auras aucun bruit car rien ne "transite" dans le micro.1-Techniquement cela ne veut rien dire ...
2-Physiquement un micro dynamique génère du bruit, le bruit Johnson, ou bruit thermique généré par n'importe quel
conducteur et proportionnel à la température et dépendant de la bande de fréquences observée. Certe il est très faible, mais bien réel. Exemple : pour un micro d'impédance 100 ohms, à 20°C, la tension de bruit est égale à 91 nV, soit -138 dBm.
Bruit aussi présent dans les étages de préamplification notablement plus sollicités par l'usage de micros dynamiques, à faible sensibilité. Les micros dynamiques génèrent un bruit plus faible que les statiques, mais le gain nécessaire en aval détériore nettement le SNR. Dans tous les cas, ce SNR sera nettement moins bon que celui de la chaîne numérique qui suit.
[ Dernière édition du message le 24/03/2017 à 22:00:02 ]

Anonyme







Ca fait plaisir de te lire!!!!!
[ Dernière édition du message le 24/03/2017 à 22:19:44 ]

Dr Pouet

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