Utilité du mastering en numérique? mastering pour le web...
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Anonyme
101
Sujet de la discussion Posté le 11/06/2020 à 14:51:56Utilité du mastering en numérique? mastering pour le web...
Salut.
je comprends très bien l'utilité du mastering quand il s'agit par exemple de graver un vinyl, cette phase permet de s'adapter au support (bande passante, dynamique...), jusque là tout va bien.
Par contre je comprends de moins en moins l'utilité du mastering dans notre époque numérique ou les supports sont sensés supporter nos mix.
En théorie je ne vois pas trop pourquoi adapter son mix quand il s'agit de graver sur CD, celui-ci est sensé reproduire fidèlement le mix avec sa bande passante de 20Hz à 20Khz. Ok il faut aussi réduire en 16 bits mais c'est pour moi surtout une opération mathématique qui se veut transparente.
En fait j'ai l'impression qu'on considère de plus en plus le mastering comme une technique qui n'a plus pour but de s'adapter au support mais plutôt d'apporter une dernière touche artistique en compressant, equalisant ou en donnant une couleur à l'ensemble. Des opérations qu'ont pourrait faire en mix, sur le bus master.
Bref le mastering à l'ancienne à t'il encore du sens quand on mix pour CD ou pour le monde numérique?
Je me questionne aussi sur la diffusion sur internet (soundcloud, youtube...), un mastering dédié à ces formats est-il nécessaire? d'ailleurs quelles sont les spécifications à prendre en compte quand on finalise pour ces platerformes?
je comprends très bien l'utilité du mastering quand il s'agit par exemple de graver un vinyl, cette phase permet de s'adapter au support (bande passante, dynamique...), jusque là tout va bien.
Par contre je comprends de moins en moins l'utilité du mastering dans notre époque numérique ou les supports sont sensés supporter nos mix.
En théorie je ne vois pas trop pourquoi adapter son mix quand il s'agit de graver sur CD, celui-ci est sensé reproduire fidèlement le mix avec sa bande passante de 20Hz à 20Khz. Ok il faut aussi réduire en 16 bits mais c'est pour moi surtout une opération mathématique qui se veut transparente.
En fait j'ai l'impression qu'on considère de plus en plus le mastering comme une technique qui n'a plus pour but de s'adapter au support mais plutôt d'apporter une dernière touche artistique en compressant, equalisant ou en donnant une couleur à l'ensemble. Des opérations qu'ont pourrait faire en mix, sur le bus master.
Bref le mastering à l'ancienne à t'il encore du sens quand on mix pour CD ou pour le monde numérique?
Je me questionne aussi sur la diffusion sur internet (soundcloud, youtube...), un mastering dédié à ces formats est-il nécessaire? d'ailleurs quelles sont les spécifications à prendre en compte quand on finalise pour ces platerformes?
rroland
27069
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
12 Posté le 12/06/2020 à 18:27:31
C'est assez étonnant, mais c'est souvent très proche de ce qui se fait pour un mastering "vinyle". a tel point qu'un mastering "vinyle" passe très bien en streaming. Il faut juste adapter le volume au normes web, mais le son peu être quasi identique.
Rroland www.studiolair.be
Anonyme
3602
13 Posté le 12/06/2020 à 18:38:55
Du bas medium au aiguë, mais il me semble que le vinyle offre moins de liberté dans les basses fréquences.
BBmiX
7740
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
14 Posté le 12/06/2020 à 19:01:41
Citation :
il me semble que le vinyle offre moins de liberté dans les basses fréquences.
Non c'est sur , une grosse bosse grave mono va faire atteindre les limites d'amplitude du " diamant " de la cellule , au détriments des autres fréquences , pire à le faire sauter .
Je dirais qu'il y à DES masterings ; vynil , albums ( même si je ne suis pas convaincu que ce soit indispensable dans certaines situations ) , web , tv , radio ... d'ou la question .sensée .. ( - 1 nawak )
rroland l'a très bien expliqué .
Citation :
+ 1 ( dynamique ...) .très proche de ce qui se fait pour un mastering "vinyle". a tel point qu'un mastering "vinyle" passe très bien en streaming
Citation :
quand le mix est valable, et qu'il n'y a donc pas grand-chose à corriger, le mastering peut encore l'améliorer : son plus net, meilleure perception des détails.
faire passer encore mieux , l'émotion , le feeling , l'idée que l'on veut faire passer . des fois de manière aisée comme le dit rroland .
comme en automobile , le mixage c'est la peinture , le master - le vernis , et le mastering , le petit coup de " polish " d'une nouvelle oreille reposée . pas indispensable à chaque fois ,c'est vrai .
(-; Be Funky ;-)
[ Dernière édition du message le 12/06/2020 à 19:10:30 ]
BBmiX
7740
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
15 Posté le 12/06/2020 à 19:08:15
x
Hors sujet :Il faudrait , au moins , enlever les + et - 1 sur les questions ...
(-; Be Funky ;-)
[ Dernière édition du message le 12/06/2020 à 19:12:47 ]
Anonyme
101
16 Posté le 13/06/2020 à 01:18:21
Merci à tous pour vos réponses, c'est passionnant.
Je me coucherai moins con.
Je me coucherai moins con.
Anonyme
5666
17 Posté le 13/06/2020 à 02:01:34
Pour les plateformes streaming, pourquoi ne proposent-elles pas des outils de pre-emphasis comme pouvaient l'être des systèmes type Dolby ? Ça existe déjà dans leurs algorithmes mais ça n'est pas parfait ? ou faut-il que ce soit toujours humainement contrôlé ?
[ Dernière édition du message le 13/06/2020 à 02:04:49 ]
rroland
27069
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 20 ans
18 Posté le 13/06/2020 à 11:05:08
Aucune idée.
Pourquoi ne se mettent-elles pas toutes d’accord pour uniformiser les normes? Cela serait plus simple...
Les recommandations AES ne sont suivies que chez Apple, mais sans doute qu’à terme, toutes les plateformes les adopteront.
Au-delà des normes LUFS évoquées plus haut, il faut ajouter le PLR (peak level ratio), soit la difference entre le niveau moyen et le niveau crête. Le niveauPLR varie de 15 à 12, suivant les plateformes. Quant à la DR (dynamic range), elle n’est pas toujours évoquée.
Les recommandations AES sont :
-16 LUFS
- PLR 15
- DR 13
Le -1 TP n’est pour l’instant demandé que chez Soundcloud, qui est la seule plateforme à ne pas appliquer de normalisation de volume.
Pourquoi ne se mettent-elles pas toutes d’accord pour uniformiser les normes? Cela serait plus simple...
Les recommandations AES ne sont suivies que chez Apple, mais sans doute qu’à terme, toutes les plateformes les adopteront.
Au-delà des normes LUFS évoquées plus haut, il faut ajouter le PLR (peak level ratio), soit la difference entre le niveau moyen et le niveau crête. Le niveauPLR varie de 15 à 12, suivant les plateformes. Quant à la DR (dynamic range), elle n’est pas toujours évoquée.
Les recommandations AES sont :
-16 LUFS
- PLR 15
- DR 13
Le -1 TP n’est pour l’instant demandé que chez Soundcloud, qui est la seule plateforme à ne pas appliquer de normalisation de volume.
Rroland www.studiolair.be
[ Dernière édition du message le 13/06/2020 à 11:06:39 ]
laurend
3176
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
19 Posté le 16/06/2020 à 13:46:08
Citation de rroland :
Même à niveau égal, un tire correctement masterisé sonne mieux que le mixage.
Je suis totalement en accord sur ce point.
Mais tous ces chiffres ne représentent que partiellement la réalité. Suivant la composition, l'arrangement, le style, le tempo, les mêmes valeurs moyennes peuvent produire des sensations de volume différentes.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
Anonyme
101
20 Posté le 02/07/2020 à 11:57:32
Je reviens sur le sujet parce que ça m'intéresse.
D'un point de vue technique je comprends tout ça.
Par contre, du point de vue de l'artiste je trouve que c'est déstabilisant: comment faire confiance à ce qu'on entend pendant le mixage si ça ne correspond pas au son final? Comment tenir la comparaison avec des titres "références" si on ne joue pas à armes égales?
Particulièrement dans le domaine de la compression qui peut être extrême dans les musiques actuelles... comment savoir où s'arrêter si on n'entend pas le vrai rendu?
Je sais que c'est le travail de l'ingé son et qu'il faut lui faire confiance mais le delta est troublant. Rassurez-moi.
D'un point de vue technique je comprends tout ça.
Par contre, du point de vue de l'artiste je trouve que c'est déstabilisant: comment faire confiance à ce qu'on entend pendant le mixage si ça ne correspond pas au son final? Comment tenir la comparaison avec des titres "références" si on ne joue pas à armes égales?
Particulièrement dans le domaine de la compression qui peut être extrême dans les musiques actuelles... comment savoir où s'arrêter si on n'entend pas le vrai rendu?
Je sais que c'est le travail de l'ingé son et qu'il faut lui faire confiance mais le delta est troublant. Rassurez-moi.
[ Dernière édition du message le 02/07/2020 à 12:01:41 ]
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