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Vos méthodes pour mémoriser les intervalles?

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Sujet de la discussion Vos méthodes pour mémoriser les intervalles?
Hello, je m'attèle en ce moment à mémoriser les intervalles (la base...Mais bon si j'avais attendu de connaitre parfaitement mes intervalles j'aurais pas touché a un instrument pendant 3 ans..) et y'a une méthode que je trouve bien utile, au début en tout cas (après faut peaufiner), c'est de penser à des thèmes de chanson connus ou d'air connus. Mais voilà, j'ai pas ça pour tout! Donc jvoulais savoir si vous aviez des airs à vous qui vous ont aidé à mémoriser ces p... d'intervalles :) ... Je vous donne ma liste pour le moment incomplete :

3m asc : j'en ai pas !
3m desc : j'en ai pas non plus
3M asc. : a force celle la jla connais.
3M desc : Summertime
Quarte juste asc : Mon Beau Sapin (ou Here Comes the bride)
Quarte juste desc: pas de theme :/
Quarte aug. asc. : non plus
Quarte aug. desc : que dalle y'a rien a faire.
Quinte juste asc : Star Wars
Quinte juste desc : Santiago (eh ouais je sais mais bon c pour la bonne cause).
Quinte augmentée asc et desc et la Sixte mineure asc et descendante g rien (le trou noir)
Sixte majeure asc : Brazil
Et après j'ai rien non plus pour sixte majeure descendante, et rien pour les septiemes....


Voila si vous avez moyens de mémoriser ceux que j'ai pas ce serait cool de me les filer :)

merci :)
2
2nde mineure descendante:"Day tripper", "La dernière séance",
2nde mineure ascendante:"Michèle",
2nde Majeure descendante:"Pas de boogie-woogie",
2nde Majeure ascendante:"James Bond" (la partie guitare), "Au clair de la lune",
3ce mineure descendante:l'hymne des confédérés (les sudistes) "Dixie", "Les tontons flingueurs",
3ce mineure ascendante:"Smoke on the water", "Mission impossible",
3ce Majeure ascendante:"J'attendrais"...oui bon hein ,
4te juste descendante:"D'Irlande"...un morceau à moi :mdr: !!!
4te juste ascendante:"La marseillaise", "Le parrain",
5te juste ascendante:"X files",
6te Majeure:"All blues",

3
C'est mignon je trouve cette méthode... Cool :bravo:

Marie... :tourne:
4
Ma méthode a été celle-ci : jouer un intervalle au piano, bien l’écouter, faire silence et continuer a entendre cet intervalle dans la tête, de mémoire (comme s’il continuait a exister).
Recommencer en transposant au hasard.
Ensuite, jouer une seul note, et entendre (toujours de tête) l’intervalle.
Transposer.

Faire de même pour chaque intervalle.

Puis pour des accores a 3 sons, puis a 4 son etc.

Je n’est pas l’oreille absolu, n’est jamais fait aucune dicté pour m’exercer, et pourtant je reconnais tout les intervalles, sans les chanter, et peut les entendre en oreille interne, avec n’importe quel timbre.

Au début on y crois pas du tout.

Mais après quelque jours on constate que c’est possible.

Tout le monde peut.
5
Sur le site de Behringer, il y a un petit "jeu" pour travailler son oreille avec des intervalles :bravo: !

6

Citation : et peut les entendre en oreille interne, avec n’importe quel timbre.



Salut, peut-tu me dire comment tu as fait pour les timbres ?
Perso, j'ai beaucoup (vraiment beaucoup) bossé mon oreille et mon chant intérieur. Pas de souci pour entendre les intervalles, les accords, grilles, ou même chanter une partoche (à petit tempo).
Parcontre il m'est très difficile d'entendre intérieurement avec n'importe-quel timbre. Disons que mon "synthétiseur interne" est très très pauvre en son (ma voix chantée et quand je me concentre bien, un son de flûte approximatif, c'est à peu près tout ce que j'ai en magasin).
Comment as-tu développé cette capacité ?

Je suis prêt à discuter avec toi du travail de l'oreille si tu le souhaites car j'y ai déjà pas mal réfléchi.
7
Salut Qruti

(Pardon pour l’orthographe...) (Pour ca, une chose est sur : je suis inapte...)

Pouvoir entendre intérieurement le son d’un instrument précis plutôt qu’un son neutre indéfinissable est peut-être la conséquence d’un travail avec cet instrument.

J’ai fait mes premiers exercices avec un piano. Et étant pianiste, j’avais peut être une faciliter à mémoriser ce son plutôt qu’un autre.

Cependant, le piano étant une percussion, le son s’évanouit, ce qui ne me convient pas pour travailler les intervalles harmoniques et les accords. J’ai donc pour habitude d’entendre un piano pour les intervalles mélodiques (ce qui est toujours mon premier exercice), mais choisi d’entendre des cordes à partir de deux notes harmoniques et plus (pour les exercices suivant), afin d’avoir un son tenu en tête, ce qui permet de travailler les mouvements obliques, les pédales etc...

Je signale par ailleurs qu’on peut non seulement entendre des timbre précis, mais on peut aussi entendre les nuances, (Piano, Forte, cresh., accents, etc...)

Et même... la spatialité. (Pour un instrument seul en tout cas, car pour situer plusieurs sources dans différant point de l’espace, cela me demande trop d’effort.) (Et honnêtement je ne m’y exerce pas. J’aime l’harmonie, et je pense que la spécialisation des son a tendance a la détruire. ) (Tout comme les vibrato trop prononcé, d’ailleurs, mais c’est un autre sujet...)

En fait on peut tout entendre comme cela existe vraiment. Hauteurs, timbres, rythmes, nuances, spatialité...


Ce que je remarque également, c’est que je doit souvent (de mois en mois) me ‘rappeler a l’ordre’, car entendre un instrument précis, en ce qui me concerne, nécessite une démarche volontaire, sinon, je fini par entendre sans m’en rendre compte (quand je suis fatiguer ou inattentif) cet espèce de son neutre et impersonnel, assez proche du diapason que j’utilise désormais.

Et la seconde chose que j’ai observée, c’est que paradoxalement, entendre un instrument précis est plus confortable, voir même plus efficace pour accomplir mes exercices, sans véritablement pouvoir expliquer pourquoi. C’est peut être parce que ce son neutre, qui n’existe pas dans la réalité, est finalement beaucoup mois facile à mémoriser pour notre cerveaux, qu’un son déjà entendu par lui.

C’est la raison pour laquelle il est je crois bien préférable de se contraindre à toujours entendre un instrument précis, dès le départ.

D’ou l’intérêt de travailler avec un instrument, au mois au début. Et ensuite travailler d’autre timbres spécifiquement.


Cet expérience de ‘son neutre’ par opposition a un timbre précis, est a peu près la même que celle que l’on peut expérimenter en lisant un texte :
Lorsque je lis un article, je n’entend pas un timbre de vois précis, pourtant, comme la plupart des gens, j’entend les mot intérieurement (sinon, je serais obliger de les prononcer a voix basse, comme on peut l’observer chez les personne chez qui l’intériorisation n’est pas faite), c’est le principe même de l’apprentissage de la lecture.
Mais en faisant un effort, je peut lire ce même article en entendant la voix de quelqu’un de connu.
J’ai une grande faciliter a mémoriser les voix.
Si j’en fait la démarche consciente, je peut faire dire n’importe quoi a n’importe qui dont j’ai mémoriser la voix... (Mais je suis le seul a l’entendre...) (Ce qui perd de beaucoup son intérêt, il faut le reconnaître...)
C’est très probablement une conséquence de mon travail d’oreille, et non pas l’inverse.

Je doute que cette faculté d’acquisition me sois quelque chose de particulier.
Je n’est personnellement aucune mémoire sans la travailler. Pour mon oreille, je suis vraiment parti de zéro.

C’est la raison pour laquelle je pense que tout le monde en est capable.

Si tu arrive a lire un texte en entendant une voix que tu connais bien, cela signifie que tu n’a aucune incapacité dans ce domaine.

Si tu n’y arrive pas, cela ne signifie nullement que tu n’en est pas capable.

Ca peut être un teste intéressant, néanmoins, car il en va exactement de même pour la musique... ce n’est qu’une affaire de mémoire. (Et donc de méthode.)
8
Merci pour ta réponse! Effectivement j'aurais sans doute du commencer dès le départ en essayant d'imaginer un timbre précis plutôt que par le chant, car après, même sans vouloir émettre de son, mon larynx a tendance a suivre comme si je voulais chanter, d'où mes difficultés je pense.

Après, si je comprends bien, c'est comme pour ce que j'ai travaillé jusqu'à présent: tout est affaire d'entraînement et de temps à y consacrer. Je m'y attèle donc.

Pas mal le test de la lecture intérieure avec une voix précise, ce n'est pas évident pour moi mais je vais m'y entraîner dès que j'ai un peu de lecture.

Tu dis que tu imagines le son de ton piano pour les intervalles mélodiques.
C'est marrant mais moi, je suis guitariste depuis une douzaine d'années et il m'est impossible d'imaginer le son de ma guitare quand je ne suis pas en train de jouer. Je me demande bien à quoi c'est du (complexité du timbre de la guitare ou blocage ?): il m'est plus facile d'imaginer une flûte ou un orgue et pourtant je ne joue d'aucun de ces deux instruments...
9
J’ai oublier de mentionner ici le tout premier exercice que j’ai fait pour savoir si j’étais oui ou non capable d’avoir une oreille interne :

C’est l’exercice le plus simple que l’on puise imaginer avec un instrument, avant même de travailler des intervalles : jouer une note, et après un silence, ré-entendre cette note de tête, tel qu’elle a été jouer. (A répéter sur toute note de l’instrument, prise au hasard).

(On pourra difficilement imaginer plus simple...)

Cet exercice qui paraît pourtant idiot est en fait fondateur de tout le reste :

S’il on est capable de faire ca, il n’y a effectivement aucune raison objective pour que tout autre mémorisation ne soit pas, a terme, possible.

(Simplement, avec une guitare, si elle n’est pas acoustique, le nombre de timbre que l’on peut obtenir avec étant innombrable, il semble logique de toujours veillé a utiliser le même pour cet exercice.)


J’ajoute que ce qui compte avec les exercices de mémoire, c’est moins la duré que la récurrence, et la régularité. Il est je crois bien plus efficace de travailler un quart d’heure tout les jour plutôt qu’une demi-heure tout les deux jours, et de travailler des exercice identique plutôt que changer a chaque séance, pour observer des progrès.
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Citation : J’ai oublier de mentionner ici le tout premier exercice que j’ai fait pour savoir si j’étais oui ou non capable d’avoir une oreille interne :

C’est l’exercice le plus simple que l’on puise imaginer avec un instrument, avant même de travailler des intervalles : jouer une note, et après un silence, ré-entendre cette note de tête, tel qu’elle a été jouer. (A répéter sur toute note de l’instrument, prise au hasard).



Excellente idée d'exercice! J'essaye de faire ça depuis hier: bon c'est pas gagné hein, franchement je crois que le timbre de la guitare est hyper dur à mémoriser. Mais bon, comme toujours en travaillant avec acharnement j'espère arriver à quelque-chose (en général, je consacre au moins 2 ou 3 heure par jour au travail de l'oreille, depuis environ 5 ans, dommage que je n'ai pas pensé plus tôt que l'imagination des timbres avait une telle importance!).

J'ai encore quelques questions pour toi si tu veux bien. Tu dis, "après un silence réentendre cette note": combien de temps le silence ?

Et quand tu "réentends" la note, intérieurement, la ressens-tu très clairement, comme si tu hallucinais auditivement, ou plus vaguement ?

Je voudrais aussi savoir si tu as l'oreille absolue. Si oui, penses-tu l'avoir acquis grâce à ton entraînement ou penses-tu que tu l'avais avant ?
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Citation :
Je voudrais aussi savoir si tu as l'oreille absolue. Si oui, penses-tu l'avoir acquis grâce à ton entraînement ou penses-tu que tu l'avais avant ?


Non, je n’est pas l’oreille absolu. Ce qui démontre qu’une oreille relative peut malgré tout avoir une oreille interne.

De la mémoire, quoi.

Car après tout, ce n’est que de cela dont il s’agit.

Cependant, je pense que les oreilles absolu doivent avoir un avantage notoire pour développer une oreille interne. Quelqu’un comme Olivier Mesiaen a même témoigné du fait qu’il a découvert quasiment par hasards cette faculté de pouvoir entendre les sons qu’il était en train de lire, partition sur les genoux...

A vous dégoutter...

Moi, quand j’entends deux notes, je reconnais l’intervalle, pas la hauteur des notes, alors qu’une oreille absolue reconnaîtra de quel note il s’agit, et en déduiras l’intervalle. Et il me semble évident que quelqu’un qui peut reconnaître directement la hauteur des notes, a une plus grande facilitée a les ‘reproduire’ intérieurement.

S’ils sont capable de reconnaître la hauteurs d’une note, c’est qu’ils l’on quelque part déjà mémorisé.

Ils n’ont pas, pour les entendre intérieurement, a construire les intervalles les uns par rapport au autre, comme une oreille relative le doit. C’est quand même beaucoup plus efficace, il me semble.

Ce qui me fascine, c’est que ce truc n’intéresse toujours pas la science...

On ne sait toujours pas pourquoi ni comment ils ont ca.


Citation :
Tu dis, "après un silence réentendre cette note": combien de temps le silence ?


Une seconde ou un peut plus suffit. Il s’agit simplement de bien séparé la note entendu de celle que notre mémoire doit restituer.


Citation :
Et quand tu "réentends" la note, intérieurement, la ressens-tu très clairement, comme si tu hallucinais auditivement, ou plus vaguement ?


Oui, c’est presque une hallucination, c’est très claire et précis, et assez troublant, il faut le reconnaître, d’autant plus pour une oreille relative.
Lorsque qu’il m’arrive d’entendre des son vague (au timbre indéterminé), c’est pour moi un signe de fatigue ou de déconcentration, et signifie que je n’est pas bien dormi.
L’effort a fournir ne pardonne pas. Si je n’est pas réellement récupérer, je le sait tout de suite : je ne peut plus faire ces exercices correctement.
Il m’est arrivé d’innombrable foi d’avoir cru dormir, alors que ca n’a pas été le cas.
Dans le domaine de la mémoire, l’hygiène de vie compte pour beaucoup, hélas.


Citation :
je consacre au moins 2 ou 3 heure par jour au travail de l'oreille


3 heure, c’est beaucoup. Personnellement si j’avais la possibilité de travailler trois heures mon oreille par jour, je le ferait en trois fois, le matin l’après midi et le soir.

Les temps de pauses sont très important.

Pour tout ce qui touche une quelconque activité intellectuel, la métaphore musculaire n’est pas abusive. Il s’agit vraiment d’un muscle.

Si on se tétanise au bout de 6 minute du même geste, on peut en revanche y parvenir en deux fois trois minute. Ce principe tout bête est également vrai pour la mémoire.

Ces jour-ci je ne travail qu’entre 15 et 20 minutes effective. Mais je met une demi heure pour le faire. Car je fait des pause toutes les 3 ou quatre minute.
Je n’utilise plus de clavier (seulement le diapason), et l’effort a fournir est continu (pas de silence, pour ainsi dire).

C’est réellement fatigant.
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A cette adresse vous trouverez un superbe logiciel (en prime, intégralement gratuit), facilement téléchargeable et installable sur PC Windows et Mac:
https://www.solfege.org.
GNU Solfège est son nom. Il est déjà référencé dans plusieurs Audiofanzine Forums.

Au programme : théorie, pratique et test. C'est un programme - à mon avis très complet - d'entraînement de l'oreille et qui devrait largement combler les besoins que je vois exprimés dans ce forum : apprentissage et mémorisation des intervalles mélodiques et harmoniques, reconnaissance de timbres (on peut simuler plusieurs instruments), reconnaissance et mémorisation des accords et des gammes.
L'historique des tests vous permet de contrôler votre progression.

Avec patience, ténacité et attention soutenue les progrès devraient être au rendez-vous rapidement. Combien de temps par jour et combien longtemps s'entraîner ? A mon très humble avis (n'étant pas prof de musique) et selon mon expérience personnelle : 15 à 20 minutes par jour (seulement) ... pendant quelques années (au moins !). J'oserais même affirmer que l'éducation de l'oreille c'est tous les jours pour toute une vie.

J'ai aussi lu quelque part les conseils suivants que j'essaie d'appliquer en toute occasion (en écoutant de la musique, en pratiquant mon instrument) :

1) Ressentir (éprouver ce qu'est une seconde mineure par rapport à une seconde majeure, un accord majeur ou mineur, etc) et donc ECOUTER ATTENTIVEMENT pour percevoir les différences

2) Reproduire en chantant et en jouant

3) Labelliser, c'est-à-dire nommer en mettant un nom sur un son (c'est une seconde, une tierce mineure, un accord de neuvième,... c'est du piano, de l'orgue, de la trompette, ...) et réciproquement mettre un son sur un nom

4) Transposer, c'est-à-dire jouer ou chanter plus haut, plus bas, dans une autre tonalité en ECOUTANT ATTENTIVEMENT et en goûtant les différences (on revient à 1) Ressentir et éprouver)

5) Reconnaître, c'est-à-dire appliquer ce qu'on a fait précédemment, rechercher où l'on peut le trouver en ECOUTANT ATTENTIVEMENT constamment.

Pour résumer : de l'ECOUTE ACTIVE et un travail (pas forcément colossal) mais REGULIER pour éduquer son oreille et faciliter la mémorisation tout en jouant (dans tous les sens du terme).

Bon courage et surtout bon amusement ...
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Bonjour,

Pour la quarte juste descendante, on peut prendre Adeste Fideles (chant de Noël très connu)

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Citation :
Moi, quand j’entends deux notes, je reconnais l’intervalle, pas la hauteur des notes, alors qu’une oreille absolue reconnaîtra de quel note il s’agit, et en déduiras l’intervalle. Et il me semble évident que quelqu’un qui peut reconnaître directement la hauteur des notes, a une plus grande facilitée a les ‘reproduire’ intérieurement.

Les personnes ayant l'oreille absolue reconnaissent une note sans référence, comme un réflexe, mais j'emet des doutes sur l'utilité d'un tel don pour la pratique de la musique. Aujourd'hui, on utilise le LA 440hz comme unité de calibrage, mais il arrive que les instruments soient accordés d'après un La 445hz par exemple. Et là, l'oreille absolue devient plutôt un handicap qu'autre chose car un La 445 va sonner légèrement faux.

Pour le cas de la transposition aussi par exemple, l'oreille absolue va poser des problème car la fréquence de chaque note sera changée, tandis que l'oreille relative aidera à ne s'inquiéter que de la relation entre chaque note, horizontalement et verticalement, qui elle sera la même.

Bref "absolue" mais pas forcément "top moumoutte"
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Pour ceux que ça intéresse, il y a un générateur de schémas pour la mémorisation des intervalles sur le site de Earmaster. Il s'agit d'une liste d'environ 200+ mélodies de référence que l'on peut compiler en un schéma prêt à imprimer. Il y a des samples et une illustration de voicings guitare/piano pour chaque intervalle, et un lien vers une vidéo youtube pour chaque mélodie. Les morceaux passent du jazz au rock via le classique, le metal, les chants de noël, etc. Ca se passe ici: www.earmaster.com/fr/exemplesintervalles/
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Citation :
reconnaissent une note sans référence, comme un réflexe, mais j'emet des doutes sur l'utilité d'un tel don pour la pratique de la musique.

lol, si c'était le cas , çà se saurait.

crois moi, çà aide mais c'est pas forcement inné. çà peut se travailler et pour moi une des meilleure méthode est de chanter les intervalles (en les jouant ou les écoutant) et de pratiquer une écoute active.

Citation :
on utilise le LA 440hz comme unité de calibrage, mais il arrive que les instruments soient accordés d'après un La 445hz par exemple. Et là, l'oreille absolue devient plutôt un handicap qu'autre chose car un La 445 va sonner légèrement faux.

si tu crois que 5 hz gène à l'affaire, détrompes toi.



Citation :
Pour le cas de la transposition aussi par exemple, l'oreille absolue va poser des problème car la fréquence de chaque note sera changée, tandis que l'oreille relative aidera à ne s'inquiéter que de la relation entre chaque note, horizontalement et verticalement, qui elle sera la même.


Avoir et pratiquer l'oreille absolue (oui, çà devient une pratique parce que si tu te laisses aller, tu peux la perdre, mais çà revient si tu fais ce qu'il faut) c'est justement aussi s'adapter aux intervalles.


Désolé de te dire çà, Quentinem, mais ton point de vue sur la question est très théorique et prouve qu'en fait, tu n'as pas l'oreille absolue et tu trouves des justificatifs bidons pour pas la travailler



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Il est possible que l'on puisse l'acquérir, je dis juste que je trouve son utilité limité dans le contexte de la pratique musicale, particulièrmeent pour jouer en groupe.

Pour anecdote, l'école américaine Juillard a fait un essai pour enseigner l'oreille absolue il y a plusieurs années....le cours a été rapidement retiré du programmme par manque de résultats. On ne se préoccupe pas non plus beaucoup de l'oreille absolue à Berklee et autre. Uniquement de l'oreille relative  .
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Ah, ben justement , pour jouer en groupe, çà sert beaucoup, du genre, heu c'est quoi cette note ? ou bien c'est quoi cet accord ?

Enfin, bref, peut être es tu allé à Juillard ou à Berklee, mais pas moi; par contre je me réjouis dans ma pratique musicale de pouvoir identifier quasi instatenement les notes que j'entends mais c'est peut être pas utile
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Ben non, je suis pas allé à Juillard et Berklee noidea . C'est juste que dans ces écoles au niveau très avancé, on enseigne l'oreille relative, pas l'oreille absolue. Je bosse mon oreille relative, et celà me sert beaucoup lorsque je répète avec mes amis. Si tu me dis que tu arrives à mettre à profit ton oreille absolue, je suis content pour toi. Je n'ai simplement pas l'envie d'essayer de l'avoir parceque je doute de son utilité vis à vis de ma pratique instrumentale, et suis très dubitatif quant aux méthodes possibles pour l'obtenir (autres que d'avoir une langue natale possédant des modulation tonales mrgreen ).
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Citation de : ahoupa
Ah, ben justement , pour jouer en groupe, çà sert beaucoup, du genre, heu c'est quoi cette note ? ou bien c'est quoi cet accord ?

Enfin, bref, peut être es tu allé à Juillard ou à Berklee, mais pas moi; par contre je me réjouis dans ma pratique musicale de pouvoir identifier quasi instatenement les notes que j'entends mais c'est peut être pas utile

Ca (ta première phrase) c'est une grosse blague, j'imagine. A partir du moment où tu as lu, ou joué sur un instrument, pendant quelques secondes, tu sais bien quelles notes tu as jouées, et par conséquent en reconnaître d'autres fait appel à l'oreille relative, pas absolue.
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Je tombe sur ce forum par hasard, en tout cas c'est super agréable de se sentir moins seul sur l'apprentissage des intervalles. Personnellement, sinon, pour répondre, j'ai bossé avec le logiciel "Earope", voisin de EarMaster je suppose. Et j'ai associé un maximum d'intervalles ascendants / descendants avec des fragments de musiques connues (4te <> petite musique de nuit, etc) ..

En tout cas il faut etre patient, au bout d'un moment ça rentre .. même si au début on fait l'amalgame ...
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Citation :
A partir du moment où tu as lu, ou joué sur un instrument, pendant quelques secondes, tu sais bien quelles notes tu as jouées, et par conséquent en reconnaître d'autres fait appel à l'oreille relative, pas absolue.


et si tu fais une reprise, en écoutant un mp3 par exemple, pour savoir en quoi c'est ? quelle note ou accord est joué ?

et ben çà aide.
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tu trouves très rapidement avec un simple manche de grat' (enfin faut aussi le reste de l'instru mais voilà mrgreen )
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Citation de : Quentinem
Pour ceux que ça intéresse, il y a un générateur de schémas pour la mémorisation des intervalles sur le site de Earmaster. Il s'agit d'une liste d'environ 200+ mélodies de référence que l'on peut compiler en un schéma prêt à imprimer. Il y a des samples et une illustration de voicings guitare/piano pour chaque intervalle, et un lien vers une vidéo youtube pour chaque mélodie. Les morceaux passent du jazz au rock via le classique, le metal, les chants de noël, etc. Ca se passe ici: www.earmaster.com/fr/exemplesintervalles/

Excellent, merci beaucoup je ne connaissais pas. Ca va me simplifier la vie pour trouver les notes avec le diapason