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Sujet Gammes mineures

  • 22 réponses
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  • 7 followers
Sujet de la discussion Gammes mineures
Salut à tous :fete: ,

j'ai fait deux ans de solfège. AU cours, on m'a appris comme gamme mineure celle de bas ( la-si-do-re-mi-fa-sol-la) en ajoutant que d'autres types de gammes mineures existaient, mais sans me les transmettre. Certains pourraient-ils m'en donner?

Thanks :fou:

Alforno

"Soit l'eau, mon ami" Bruce Lee

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11
En fait tout est là, je viens de le voir >>> https://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_%28musique_tonale%29
12

Citation : Je suis entièrement d'accord avec toi Alain! J'ai décrit ce qu'on dit dans les livres théoriques pour bien faire comprendre la chose. Mais jouant du jazz je suis tout à fait pour jouer sur les 3 par le biais de la mobilité de la 6ème et de la 7ème



... z'ai rien compris ! :frown:

Alforno

"Soit l'eau, mon ami" Bruce Lee

13

Citation : ... z'ai rien compris !


Le monsieur dit qu'on utilise rarement, sur tout un morceau, uniquement une de ces gammes. Si le morceau est en la mineur genre, tu va jouer de temps en temps la min. naturel, min. mélo, min harmo : des fois tu va faire la 6te m, des fois M, et pareil pour la 7e.
Menfin Alain c'est pas parce qu'on utilise quasi jamais uniquement une de ces gammes (encore que pour le mineur naturel si) que les définir est une "pure fiction"...
14

Citation :
Menfin Alain c'est pas parce qu'on utilise quasi jamais uniquement une de ces gammes (encore que pour le mineur naturel si) que les définir est une "pure fiction"...


Ben pour moi, si... Pour définir l'état d'un système, il faut qu'il ait un petit moment, au moins, de stabilité. Quand tu vois un sib, et 2 ou 3 notes plus loin le si bécarre, sans qu'on soit entre temps passé (et de loin) par beaucoup d'autres notes, eh bien... on est en quoi, comme gamme ?? A aucun de ces moments on n'a joué assez de notes pour parler de gamme.
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Toute façon on est pas "en" une gamme mais "en" une tonalité :D: donc on est en machin mineur, un point c'est tout, la gamme mineur mélodique n'a jamais eu d'autre vocation, y compris dans les livres, que d'être utilisée ponctuellement, en tout cas les livres que j'ai lu moi... et puis si le mineur mélodique (ascendant) n'existe pas, alors tu nie aussi les lydien b7 etc, qui en sont dérivés ? :noidea:
Fin nan moi je trouve que la théorie classique pour ça est plutot claire, du moment qu'elle est bien expliquée...

Et pis si c'était qu'une question de mobilité de la 6e et la 7e, comment expliquer qu'on trouve jamais de dorien (M6, m7) chez les compositeurs classiques ? :noidea:
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Je connais surtout la musique de la Renaissance, dans laquelle ce genre de mobilité des degrés 6 et 7 est complètement idiomatique. Et parler de tonalité à la Renaissance, c'est un peu prématuré ! ;-)
(mais c'est vrai que "gamme" est aussi sujet à caution, puisqu'à l'époque ils pensaient surtout "hexachordes"...)
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Voici un petit aperçu pour illustrer mon propos : quelques mesures du début du motet connu de Victoria "O magnum mysterium" :
http://anaigeon.free.fr/victo.jpg
Remarquer, bien sûr, le mi baladeur, mais aussi le fa (il fait souvent ce coup là le monsieur) ! Bien malin celui qui départagera les versions de gammes mineures, alors que FA naturel et FA dièse sont parfois si proches !
Je précise que la pièce se termine sur un accord de SOL (tierce picarde).

On peut voir aussi le rôle ambigu des barres de mesures : tout au début (cantus), et aussi mesure 10, il s'agit manifestement d'une petite cellule ternaire, selon moi (ronde blanche) malgré la signature métrique binaire.
En fait il n'y avait pas de mesures ; le facsimile est visible en entier sur l'extraordinaire site de Nancho Alvarez https://www.upv.es/coro/victoria/ à qui j'ai emprunté cette courte citation.
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Me permettant de passer outre votre digression sur une musique pré "rationnalisme" ;), je voudrais vous remercier grandement pour ces explications :bravo:
Après près de 20 ans de pratique quasi autodidacte de la basse, je me suis décidé à prendre des cours de solfèges, au moins pour la lecture (et pour ne pas me laisser dépasser par mon fils qui apprend la traversière depuis 2 ans :oo: ).

Et voilà t'y pas que la prof' (de solfège, flûtiste classique par ailleurs) démonte toute mes croyances (acquise empiriquement ou au contact d'autres musiciens disons ... "rock" ) à propos des gammes mineures.

Je connaissais l'existance de plusieurs gammes sans forcément les nommer ou les pratiquer (notamment les mélodiques ascendantes et descendantes, qui sont très perturbantes pour un novice qui essaie de rationnaliser ;) ). Mais je ne pratiquais que la "naturelle" car "intellectuellement" je comprenais son intégration directe à la majeure "de base" (le 6ième degrés étant identique patati patata ... arrêtez moi quand je dis une c(l)o(w)nerie.).

Or, disais-je, voilà t'y pas que la dame me présente une gamme mineure ... LA gamme mineure selon elle, avec la 6ième et 7ième augmentée d'un demi ton, brisant mes rêves et mes espoirs ;).
Donc, grâce à vos liens et explications, je comprends que pour elle, LA gamme mineure est la mineure harmonique.
Est-ce dû à sa formation ? Dans une formation classique standard, ne présente -t-on que cette gamme ?
19
Je ne crois pas que ce soit dû à sa formation !
J'ai fait pas mal de classique étant petit (et de la traversière de sucroit) et j'ai appris la classique naturelle.
Je pense que c'est une question de feeling personnel. Je me rends compte que bien souvent que je fais(ait) des gammes (avec quel instrument que ce soit), je monte avec une harmonique voire une mélodique et redescends avec une naturelle.

J'avais perdu mes tablatures, Zploger me les a retrouvées.

20
Ok.

Mais lorsque je lui ai mentionné (sur de vagues souvenirs) "harmonique", "mélodique", ça n'avait rien l'air de lui dire.

Je ne remets pas en cause ces connaissances ni sa pédagogie (qui par ailleurs, sur des fondamentaux manquants, m'ouvrent tant de possibilités) mais je m'interroge sur ce qu'on lui a enseigné.