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Sujet Qu'appelle-t-on « accords non résolus » ?

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Sujet de la discussion Qu'appelle-t-on « accords non résolus » ?
Tout est dans le titre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

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11
L'accord de sol (sol si ré) est le meilleur exemple, parce qu'il contient la sensible. Cette note a pour particularité de demander la tonique à l'octave lorsqu'elle est jouée. Si tu joues la gamme de do, en t'arrêtant sur la sensible (si), tu verras que ton oreille réclamera la tonique, et qu'une tension se crée puisque tu ne la joues pas.

On pourrait dire donc que la sensible apporte une tension que la tonique résoudra.

Du coup, l'accord de sol est un bon exemple.

Après, tu peux en prendre un autre, genre Bmin-5 (qui n'est jamais que l'enharmonie de sol 7 quelque part) pour installer une tension.

Ou sortir de la tonalité de Do, en faisant C, F#dim, sol. L'accord diminué apporte la tension, que le sol vient résoudre. (pour moi, on est en Sol avec variation sur E/Eb)

Par contre, si tu joues C, F, G, Ton sol résoud rien du tout, nada, queue de chie.

Mais, en fait, tout ça, c'est complètement subjectif, puisque si tu habitues ton oreille à certaines tensions, celles-ci sont moins flagrantes.

Pouet pouet.

Le mieux est l'ennemi du bien - Voltaire

12

Citation : Pouet pouet.



'tain c'est ça qui manquait dans mon explication !!!
Comment ai-je pu l'oublier ?!! :mdr:
13
N'a fait un peu doublon avec ton post.
N'était tellement content de savoir kekchose que n'a pas fait très attention.

Par contre, la différence entre tout le monde et les talentueux de mon espèce, c'est le soin apporté à sa sortie:

Pouet pouet en est un exemple ahurissant.

Le mieux est l'ennemi du bien - Voltaire

14
Kiwiprod>

Citation : N'a fait un peu doublon avec ton post.
N'était tellement content de savoir kekchose que n'a pas fait très attention.



A mon avis des doublons c'est pas toujours une mauvaise idée car quelques fois on comprends mieux une explication que l'autre ou alors les deux contiennent des infos complémentaires.
15
Je n'ai pas encore pris le temps d'analyser les accords mais dans le livre 1 des préludes de Debussy, dans le premier prélude "Danseuses de Delphes" de la mesure 21 à la mesure 24 il y a une belle suite d'accords qui ne semblent pas vouloir résoudre...ça pourrait continuer à l'infini.
Je posterai une analyse si j'ai le temps.
16
Après une petite analyse de ces quatrres mesures il s'avère que ces accords sont principalement des accords de 5te qui ne s'enchaînent pas forcément dans un cycle qui semble avoir été déterminé (cycle 4te, 5te, 3ce) mais plutôt au gré de l'inspiration de Debussy.
En tout cas c'est un bel exemple:
- d'accord non resolvables
- d'harmonie parallèle
17

Citation : En harmonie classique, la septième ne peut se placer théoriquement que sur le Vè degré.



Pas que je sache, sur chaque degré c'est évidement possible.
18
Quand j'avais le malheur de faire glisser très gentiment une petite septième sur un degré autre que le V ou a la rigueur le IV, hors d'une modulation, les profs d'harmonie du conservatoire me jetaient des pierres à la face... :pleure:

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

19
Parce que tu n'en étais pas aux accords à quatre sons, il il y a plein d'enchainements types avec une 7ème et des accords magnifique, un premier degré sur sa 7ème majeure qui va vers un VIème ou IV renversé. Un grand classique. La seule chose en "classique", c'est que les septièmes doivent êtres préparées.

On étudit l'harmonie jusqu'au 9ème au conservatoire.
20
Pour allez plus loin dans les non résolutions tonales, il faut aussi parler des retards et appogiatures, éléments qui donnent toute la richesse à ce système.