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Sujet Qu'appelle-t-on « accords non résolus » ?

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Sujet de la discussion Qu'appelle-t-on « accords non résolus » ?
Tout est dans le titre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

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Je passe en coup de vent pour te dire coucou Laurent... :bise:

Marie... :tourne:
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Je connais pas Boulez, mais par contre j'ai bien remarqué ça chez Debussy, certains morceaux sont d'ailleurs difficiles à saisir quant à la tonalité fondamentale. Ca donne d'ailleurs tout ce côté aérien à ses arpèges et autres plans, magnifiques au passage... :ange:
D'ailleurs, quels exemples précis donneriez-vous pour le mieux imager la non-résolution d'accords ? Y a-t-il eu de vrais passionnés dans ce système ? J'ai lu le nom de Boulez entre autre, je suppose que son travail n'est pas concentré que sur ça bien évidemment, quoi écouter en somme (des titres des titres !!!)?
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Là comme ça, à froid, je pense à "Central park in the dark" ou "The unanswered question" de Charles Ives mais je les ré-écouterai à ma pause de midi pour être sûr.
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Après écoute "The answered question" n'est pas un bon exemple, mais "Central Park in the dark" me paraît pas mal.
En fait ce sont plutôt des harmonies parallèles mais de ce fait elles ne sont pas régies par des règles d'harmonie tonale et donc ne sont pas sujettes aux résolutions.

Il y a peut-être aussi le thème principal chanté par le choeur dans "Desert music" de Steve Reich dans lequel les accords ne s'enchaînent pas par une nécessité tonale.
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La notion de tension/résolution s'applique essentiellement au système tonal. L'atonalité et la polytonalité usent et abusent de tensions mais ne cherchent jamais à les résoudre. Des accords non résolus seront donc, selon moi (mais je peux me tromper) des accords qui seront un V de l'accord suivant (par ex. un V par rapport à un I, ou II par rapport à un V, ou un VI par rapport à un II...) et y compris les accords de substitution.