Modes grecs classiques contre modes grecs jazz
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zub37
699
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Sujet de la discussion Posté le 05/06/2008 à 13:20:33Modes grecs classiques contre modes grecs jazz
Pourquoi les modes grecs classiques n'ont ils pas le même nom que les modes grecs jazz?
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
Anonyme
17065
2 Posté le 05/06/2008 à 16:43:41
Tu veux parler de la différence qu'il y a par exemple entre lydien et hypo-lydien?
EDIT
Commence par ce lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_grecque_ancienne
EDIT
Commence par ce lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_grecque_ancienne
zub37
699
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
3 Posté le 06/06/2008 à 09:34:01
Modes grecs anciens:
mode de do: mode Lydien
mode de ré : mode Phrygien
mode de mi : mode Dorien
mode de fa : mode Hypolydien
mode sol : mode Hypophrygien
mode de la : mode Hypodorien
mode de si : n'existe pas car il faut 3tons et 1/2 ton diatonique entre le 1er et le 5e degré
modes grecs modernes:
mode de do: mode Ionien
mode de ré : mode Dorien
mode de mi : mode Phrygien
mode de fa : mode Lydien
mode sol : mode Mixolydien
mode de la : mode Aeolien
mode de si : mode Locrien
mode de do: mode Lydien
mode de ré : mode Phrygien
mode de mi : mode Dorien
mode de fa : mode Hypolydien
mode sol : mode Hypophrygien
mode de la : mode Hypodorien
mode de si : n'existe pas car il faut 3tons et 1/2 ton diatonique entre le 1er et le 5e degré
modes grecs modernes:
mode de do: mode Ionien
mode de ré : mode Dorien
mode de mi : mode Phrygien
mode de fa : mode Lydien
mode sol : mode Mixolydien
mode de la : mode Aeolien
mode de si : mode Locrien
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
Anonyme
521410
4 Posté le 06/06/2008 à 11:19:51
D'où l'inutilité de connaître le nom des modes par coeur. Il est beaucoup plus pertinent de savoir ce qu'est un MajIV que de savoir si ce mode s'appelle lydien ou un hypolydien
zub37
699
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
5 Posté le 06/06/2008 à 11:20:33
Bonne réponse
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
_d j a n g o
15395
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
6 Posté le 06/06/2008 à 16:19:38
Citation : mode de do: mode Lydien
mode de ré : mode Phrygien
mode de mi : mode Dorien
Ah ouais, y a carrément des pièges !!
Résultats du questionnaire écolo :
Anonyme
2131
7 Posté le 06/06/2008 à 16:44:56
Ce qui paraît clair et qui sera compris par tout le monde de la même façon, c'est donc ce qui est à gauche des double points.
Ceci dit, les modes médiévaux n'étaient pas juste des gammes. Il y avait un bagage "culturel" de formules propres à chaque mode, dont on trouve trace dans ce qu'on entend encore aujourd'hui à l'église (des intonations caractéristiques sur des phrases immuables depuis des siècles).
Des formules de conclusion, d'autres de "récitation" qui tournaient autour d'une note importante mais différente de la finale, etc. En polyphonie balbutiante une voix pouvait orner tandis que l'autre disait un texte très simple en notes tenues très longtemps (tempo très lent), et donc tenue a donné le terme moderne "ténor".
A partir du XVè environ, on a effectivement commencé à ne parler des modes qu'en terme de gammes = commencer sur telle ou telle note, avec présence ou non de Sib, donc au fond une palette de structures de gammes plus étendues que la pauvre dualité majeur/mineur, mais le germe d'appauvrissement était déjà dans cette démarche.
Parallèlement l'importance personnelle du compositeur a émergé. Auparavant le patrimoine musical était collectif, même les grands compositeurs exerçaient leur talent dans le cadre d'ambiances modales connues de tous.
Et le développement de la polyphonie à la renaissance a fait éclater ce cadre petit à petit, au grand dam de certains qui fustigèrent la "perversion des modes".
Bon, j'arrête avant d'arriver à la guerre de 14-18 :-)
Ceci dit, les modes médiévaux n'étaient pas juste des gammes. Il y avait un bagage "culturel" de formules propres à chaque mode, dont on trouve trace dans ce qu'on entend encore aujourd'hui à l'église (des intonations caractéristiques sur des phrases immuables depuis des siècles).
Des formules de conclusion, d'autres de "récitation" qui tournaient autour d'une note importante mais différente de la finale, etc. En polyphonie balbutiante une voix pouvait orner tandis que l'autre disait un texte très simple en notes tenues très longtemps (tempo très lent), et donc tenue a donné le terme moderne "ténor".
A partir du XVè environ, on a effectivement commencé à ne parler des modes qu'en terme de gammes = commencer sur telle ou telle note, avec présence ou non de Sib, donc au fond une palette de structures de gammes plus étendues que la pauvre dualité majeur/mineur, mais le germe d'appauvrissement était déjà dans cette démarche.
Parallèlement l'importance personnelle du compositeur a émergé. Auparavant le patrimoine musical était collectif, même les grands compositeurs exerçaient leur talent dans le cadre d'ambiances modales connues de tous.
Et le développement de la polyphonie à la renaissance a fait éclater ce cadre petit à petit, au grand dam de certains qui fustigèrent la "perversion des modes".
Bon, j'arrête avant d'arriver à la guerre de 14-18 :-)
zub37
699
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
8 Posté le 06/06/2008 à 22:47:57
Merci Alain pour ton savoir!
Le mot: amateur prend ton son sens avec toi.
Amateur: celui qui aime
Le mot: amateur prend ton son sens avec toi.
Amateur: celui qui aime
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
zub37
699
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
9 Posté le 06/06/2008 à 22:50:43
Non Django il n'y a pas de pièges: c'est juste ce qu'il y a dans le "DANHAUSER"
Zub37 ( de la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair )
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