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Sujet de la discussion Comment exprimer la colère ? l'angoisse ? le regret ? le doute ? la tragédie ? la sensualité ?
Comment exprimer en mélodies et harmonies les émotions, ou sentiments comme la colère ? l'angoisse ? le regret ? le doute ? la tragédie ? la sensualité ? l'allégresse ? etc ... Tout le monde (presque) sait que les gammes majeures sonnent plus gaies que les mineurs, et vise versa, que les accords instables avec certaines notes (un clin d'oeil à la septième, et au passage de la septième mineur à la sixte) peuvent exprimer une tension, mais encore ? Que savez vous la dessus? Créer une tension, ok, mais comment distinguer par exemple (avec une tension) la peur du doute, ou la colère du regret ? Comment vous y prenez vous concrètement pour exprimer une émotion spécifique, qu'il s'agisse d'empirisme ou de théorie ?
Merci à tous de votre participation ! :lol:
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Eh oui... et ça ne s'explique pas...
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Hors sujet :

Citation : Entierement d'accord avec toi cut-boost, c'est ce que je me tue à dire depuis le début !


tout est dans l'art et la manière de l'écrire.

un forum n'est pas un lieu où l'on donne QUE des avis. On peut aussi échanger, débattre, refaire le monde et ce, dans la plus grande courtoisie et le respect d'autrui.
je ne pense sincèrement pas que faire du rentre-dedans soit l'une des méthodes les plus efficaces.

ce qui peut paraitre claire tout de suite chez les uns, d'autres ont besoin de plus de temps.
la démarche de reflexion, de questionnement est nécessaire pour arriver parfois à des conclusions simples.
le tout, c'est de respecter le rythme de la personne qui fait sa recherche.
l'enfer est pavé de bonnes intentions

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Ceci dit (et j'espère que le temps sera au RDV) ce soir je vais me taper ça :

Sous la direction du chef canadien, Kwamé Ryan, 200 musiciens et chanteurs de l’Orchestre Symphonique de Bordeaux Aquitaine accompagné du Choeur de l’Opéra, du Groupe Vocal Arpège, du Choeur Polifonia d’Eliane Lavail, propose de découvrir en plein air un répertoire symphonique "grand format" : Carmina Burana, de Carl Orff (1935-1936).

La colère, l'angoisse, le regret, le doute, la tragédie, la sensualité................devraient être au rendez-vous :clin:
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Bonne écoute
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Tout cela est très intéressant. Je trouve toujours un peu compliqué la question de la 'musique à l'image' ceci dit.. L'association est certes magique mais l'effet de suggestion est tellement fort que je trouve l'émotion qui en ressort un peu gonflée et trop "guidée" pour moi...
Une anecdote m'avait marqué concernant Debussy qui avait joué une pièce de piano devant quelques auditeurs en précisant l'avoir composé devant la mer, en insistant sur les mouvements des vagues etc.. tout le monde était très content et trouvait la musique très adaptée..Puis Debussy change complétement l'image et évoque cette fois la campagne, le calme des prés verts etc... Et ça marche aussi, tout le monde s'enthousiasme etc..

Bref, j'avoue que pour moi la musique se suffit à elle même et je suis toujours suspicieux des accessoires qu'on peut lui rajouter...Ce n'est que mon avis bien sûr, et je ne veux pas passer non plus pour un pseudo puriste retranché dans sa grotte qui passe sa vie à écouter dans le noir des fugues à 6 voix de JS Bach :bravo2:
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Citation : Jouer, composer, écouter, expérimenter, ressentir les choses tu dois et la musique tu composeras.



Ce genre de réponse n'apporte aucune information nouvelle. J'imagine que tout musicien qui a un peu d'expérience joue, écoute, expérimente et ressent des choses. Mais il existe des musiciens qui, mieux que d'autres, arrivent à faire passer des choses et donc à les exprimer clairement. Est-ce qu'ils écoutent plus, joue plus, ont plus d'expérience ? Rien ne permet de l'affirmer. On peut juste dire que si on ne pratique pas son instrument, il y a peu de chance de faire passer quelque chose, une émotion, des sentiments... mais c'est tout.

La première vraie question est de savoir si la musique est, oui ou non, un langage susceptible d'être interprété et ressenti de manière univoque. Si oui, comment ; si non, qu'est-ce qui, dans la musique, est compris comme un langage et quels codes y associer.
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Citation : ...qu'il s'agisse d'empirisme ou de théorie?



Il est impossible de répondre à cette question sauf par des clichés. Le ressenti émotionnel est propre à chacun, donc son expression l'est aussi. Un compositeur utilise son bagage technique en se référant à cela.
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Hors sujet : La Fouine: Comment ce concert?

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Rebonjour,

Il faut quand même noter qu'un des facteurs majeurs nécessaire à "ressentir"
les émotions d'une musique est d'être capable d'ouvrir son esprit et son âme
à la musique que l'on écoute et ne pas être cantonné à un style déterminé.

Mais bon, qui aurait pu prévoir qu'un jour j'apprecierais des musiques
telles que Messian, Bartok, Schönberg, Dusapin, etc...

Ceci montre que notre évolution musicales dépend uniquement de l'intérêt
et de la curiosité que l'on porte à la musique. Ce principe est valable dans absolument tous les domaines.

Des personnes se disent intéressées par tel ou tel sujet mais n'ont en définitive qu'un intérêt très superficiel et passent très rapidement à
autre chose.
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Ok, pour l'aspect subjectif. Mais un vibrato, un tremolo peuvent ajouter de l'expression, et ainsi amplifier l'émotion. d'autre part, comme exemple, dans une gamme majeur, un arpège - tonale, tierce, puis quinte, en boucle- est quand même assez gai, non? Qui peut me prouver le contraire avec un exemple d'harmonies associées à cet arpège?

(Je propose pour cette question, de faire abstraction de l'aspect subjectif, car qui peut dire que le fameux adagio du pseudo "Tomasso Albinoni" est joyeux?)
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Joli déterrage !

Am7 Dm7
Si tu joues fondamentale tierce quinte en boucle, ce sera pas gai. :mdr:
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Il fallait regarder arte ce soir le reportage "Solal - Jazz never ends"
le voir improviser sur des commentaires que quelqu'un faisait sur un film.
Je l'ai pas vu en entier, j'espere qu'il sera dispo en rediff ou sur leur site bientot
https://www.arte.tv/fr/accueil/semaine/244,broadcastingNum=911033,day=2,week=46,year=2008.html#
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Tout cela est trés subjectif. Il y a un facteur culturel indéniable (certaines tensions harmoniques ne sont pas ressenties pareil celon les cultures, par exemple, un quart de ton semble tendu pour nous, mais pas pour un tchèque ou un hindou), le timbre me semble trés important (voir la psycho-acoustique), et l'interprétation aussi, je ne peux qu'être d'accord. Bien comprendre également, que l'auditeur ressent les émotions crées par le son avec ses propres casseroles. Par exemple, quelqu'un qui n'a aucune culture musicale ne sera pas sensible à un vocabulaire expérimental ou contemporain, ou se sentira surtout agressé.
A mon avis (et je le partage !), le plus important quand on compose, c'est de se faire ressentir à soi même l'émotion que l'on veut transmettre. C'est à dire, ne pas chercher à faire de la manipulation, ni de la démagogie. Commencer par être sincère, c'est la meilleure voix vers la communication, et la communion.
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Citation : ne pas chercher à faire de la manipulation, ni de la démagogie. Commencer par être sincère, c'est la meilleure voix vers la communication, et la communion


Musique = Politique
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Citation : Musique = Politique


:?:
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Je pense qu'il y a vraiment un aspect "culturel" dans la musique "à l'image". Le cinéma (américain surout) a finalement créé des codes rythmiques, harmoniques, mélodiques, d'orchestration, qui aident notre cerveau "imbibé" à amplifier l'effet de l'image. La musique est dans ce cas un support.
Pour ce qui est d'induire des sentiments par la musique seule, je pense que chaque auditeur ressentira les choses différemment, en fonction de sa culture personnelle, de son passé, de son état d'esprit à l'instant où il l'écoute, de l'endroit, des conditions...
http://www.myspace.com/djetono73 ... passez pour l'apéro! )