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Cadence, Tension et résolution

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Sujet de la discussion Cadence, Tension et résolution
Yop c'est moi je poursuis lentement mon petit bonhomme de chemin dans la théorie :


J'aimerais si quelqu'un a le luxe de pouvoir prendre un peu de temps pour moi un éclaircissement sur la notion de cadence 

Juste que la j'ai bien compris les bases, la notions des degrés d'une gamme, mais je manque de point d'appui , de recherche sur les cadences


, de meme sur le coté tension résolution, j'aimerais bien des petits exemple qui pourraient m'éclairer


Merci 

 

 

2
Salut.
Cadence vient du latin cadere: tomber.
Faire une cadence, c'est faire en sorte que l'harmonie tombe d'un point plus ou moins élevé (la dominante étant le plus élevé) à un point plus ou moins bas, le plus bas étant la tonique.
Je me l'imagine comme une montagne qui monte tranquillement vers le IVpuis vers le V au somment et dont l'autre versant serait un ravin avec le long leuve tranquille du I en bas...
On peut faire plusieurs haltes en montant, et tomber sur une vire qui dépasse de la falaise en descendant, ou prendre un tunel d'un versant à l'autre, bref, les chemins sont multiples.
Sachant que la tension maximum se trouve en haut (le V) et le repos maximum se trouve en bas (le I) et que tous les étages intermédiaires sont plus ou moins tendus ou au repos.
Bonne rando!
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
3
Les dissonnances sont produites de diverses manières, par exemple par un triton comme dans l'accord de 7è de dominante (exemple Sol Si Ré Fa contenant le triton ou quinte diminuée Si Fa), ou par des "frottements" (syncope dissonnante par exemple, comme certains retards).
Le résolution de ces tensions se fait en bougeant une note (souvent) ou plusieurs, le moins possible (vers une "conjointe" = voisine), de sorte que l'accord suivant est consonnant (un bon vieil empilement de tierces très souvent) - encore que "consonnant" s'entende différemment selon le style (notamment classique versus jazz, par exemple).

[ Dernière édition du message le 28/01/2010 à 17:00:40 ]

4
A à partir de quand un rapport est consonant où dissonant ?

La quinte est-elle dissonante ? Quel rapport est le plus dissonant parmi ces deux :
- rapport 3/1 (qui est une quinte et un do qui a comme valeur 3 fois la fréquence en dessous de la quinte 3)
- rapport de 3/2 = 1.5 ?


Je pencherais plutôt sur cette hypothèse : plus un rapport est simple (c'est à dire sans virgule), plus il est consonant.

Une note DO et Si peuvent être consonantes d'après ma définition si le rapport entre SI et DO font 243 (d'après le cycle des quintes justes, je ne parle pas du tempérament pour facilité).

Quel est votre avis ?
5
Citation :
Je pencherais plutôt sur cette hypothèse : plus un rapport est simple (c'est à dire sans virgule), plus il est consonant.


C'était aussi la thèse des anciens. En effet la découverte des accords s'est faite progressivement, d'abord 2 sons, puis 3, puis 4, etc. Or les premiers sons (quinte et tierce) correspondent à peu près aux premiers harmoniques d'un son pur.
L'octave rapport 2 est la plus consonnante.
La quinte du piano rapport 3 à un chouïa près est très consonnante aussi.
La tierce du piano (rapport 5/4 si elle était juste), hum, c'est déjà moins bon, mais ça passe encore (la tierce du piano est trop grande).
Quand on arrive à la septième mineure, l'écart est déjà assez important.

Et pourtant, toute la musique à partir du 18è utilise allègrement les septièmes, de même qu'aujourd'hui le jazz.
D'autre part, l'accord mineur n'a jamais pu être expliqué par les harmoniques de façon 100% convaincante, et par ailleurs la quarte a, juqu'au moyen âge, été considérée comme consonnante !

Donc il y aura toujours des partisans de l'explication harmonique, et des opposants (notamment les compositeurs de musique contemporaine).

Il est certain qu'il y a une dimension culturelle dans la consonnance. A force d'entendre certaines formules, on s'habitue à les attendre, et elles deviennent naturelles - par exemple certains morceaux de jazz finissent, si je ne m'abuse, sur une septième majeure, chose tout à fait impossible en style classique !
Il y aussi le contraste qui joue : une légère dissonnance est vécue comme une consonnance si elle fait suite à une dissonnance plus forte qu'elle.
Etc

PS 1 le rapport 3/2 c'est la quinte (en fait, le rapport 3 évoqué plus haut c'est l'harmonique véritable qui est à une quinte redoublée = octave + quinte, ensuite on divise par deux pour revenir dans l'octave inférieure de départ).

PS 2 : je ne comprends pas du tout ta dernière phrase avec 243.

 

6
Je pense qu'une cadence est un enchainement de 2 accords (ai-je tord ?).

Sur cette page tu trouvera quelques cadences.

https://www.guitare-improvisation.com/analyser_entendre-les-cadences.php
7
merci boub's pour la métaphore, tres efficace comme explication



Alain , Phil, tres interressant le débat, sincéremment, mais je vois pas particulierement le rapport entre les cadences et les dissonances pour le coup

Merci martin pour le lien, en favori, comme ça je me l'étudie trankilloo demain une fois la fatigue de la semaine eliminée

 

 

8
Citation :
Alain , Phil, tres interressant le débat, sincéremment, mais je vois pas particulierement le rapport entre les cadences et les dissonances

ouais, ça part un peu HS, pour avoir une cadence, il faut une tension puis une résolution. Mais qu'un accord soit tendu dans un certain contexte tonal ne veut pas dire qu'il soit dissonant. Par exemple l'accord parfait de SolM est tout ce qu'il y a de plus consonant, pourtant, il est tendu en do majeur, et encore plus en do mineur. Et inversement, un accord de CMaj7 comporte une dissonance énorme (7eme majeure) mais (dans le jazz, bien sûr) c'est le repos parfait en Do Majeur.
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
9
Bah, t'as raison d'employer un vocabulaire subtil, tout cela dépend du contexte.
La tension, c'est le principe du marteau chinois : on construit une tension, pour donner une impression d'apaisement quand elle se résoud.
Ou, pour dire les choses autrement : la "chute" du discours ne peut être ainsi perçue que si cela succède à un moment où il s'est envolé / enflammé.
C'est vrai aussi sur le plan simplement rythmique : la plupart du temps le rythme harmonique s'accélère à l'approche d'une cadence c'est à dire, par exemple : si l'on a mis un accord par blanche jusque là, alors vient le moment ou l'on harmonise chaque noire, pour finalement recalmer les choses, peut-être avec une ronde.

10
Salut Pour "comprendre" la cadence il faut la jouer dans toutes les tonalités et, un moment venu, tu entendra ce que c'est.
Cadence (comme l'idée de consonance et dissonance, d'ici tension et resolution) apartient exclusivement la musique tonale (la classique du XVIII à XIX siècles, la musique pop, la chansons, le rock, r&b etc). En ce moment, une grande partie de la musique n'est pas tonale (tout ce qui est contemporaine, la plupart de la musique world, ambient, avantgarde, les sonorités etc.).
Peut-être ton oreille n'aime pas trop la musique tonale et préfère l'atonale? écoute ici: https://www.youtube.com/watch?v=lclpiaECq2E&feature=related. Cela te plait? Ou bien celle-ci, il et drole

11
Citation de : boub's
Citation :
Alain , Phil, tres interressant le débat, sincéremment, mais je vois pas particulierement le rapport entre les cadences et les dissonances

ouais, ça part un peu HS, pour avoir une cadence, il faut une tension puis une résolution. Mais qu'un accord soit tendu dans un certain contexte tonal ne veut pas dire qu'il soit dissonant. Par exemple l'accord parfait de SolM est tout ce qu'il y a de plus consonant, pourtant, il est tendu en do majeur, et encore plus en do mineur. Et inversement, un accord de CMaj7 comporte une dissonance énorme (7eme majeure) mais (dans le jazz, bien sûr) c'est le repos parfait en Do Majeur.
Bb's

Consonance et dissonance apartient la musique tonale seulement (comme resolution et cadence). Musique tonale, ça se dit une musique dans laquelle on pense une note comme le centre du systhème (la tonique) et, donc, par rapport à la tonique on dit que l'autre degré donne un consonance ou dissonance. 
La notion de dissonance/consonance change avec le temps. Ce qui était pour tout le monde une dissonance il y a 300 ans (par ex. septime majeur) n'est pas maintenant un dissonance pour un jazzman qui fini son morceau par cet interval. Toute la perception est changé

12
Alors, là , pas d'accord...
il y a 2 couples bien dissociés, qui sont dissonance/consonance et instabilité/stabilité (càd tension/résolution).
Siron reprend d'ailleurs l'exemple de la 7eme Majeure, qui est dissonante mais stable dans certains contextes.
Il en est de même pour la 7eme mineure ainsi que pour le triton qui est stable dans le blues, mais qui n'en reste pas moins une dissonance.
Ces acceptations sont appelées par Jacques Chailley des consonances artificielles, qui sont venues avec le temps, car effectivement, la notion de dissonance change avec le temps, je suis d'accord. Elles seraient le résultat de "l'assimilation des notes étrangères" par le "gel des appogiatures"(Chailley).
Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
13
Citation de : boub's
Alors, là , pas d'accord...
il y a 2 couples bien dissociés, qui sont dissonance/consonance et instabilité/stabilité (càd tension/résolution).
Siron reprend d'ailleurs l'exemple de la 7eme Majeure, qui est dissonante mais stable dans certains contextes.
Il en est de même pour la 7eme mineure ainsi que pour le triton qui est stable dans le blues, mais qui n'en reste pas moins une dissonance.
Ces acceptations sont appelées par Jacques Chailley des consonances artificielles, qui sont venues avec le temps, car effectivement, la notion de dissonance change avec le temps, je suis d'accord. Elles seraient le résultat de "l'assimilation des notes étrangères" par le "gel des appogiatures"(Chailley).
Bb's

Dissonance est normalement défini par le ressenti de disconfort, on veut pas rester dans le dissonance (WIKIPEDIA: En musique, une dissonance (antonyme de consonance) désigne la discordance d’un ensemble de sons — accord ou intervalle — produisant une impression d'instabilité et de tension, et nécessitant une résolution.) 
Dans l'idée de tonalité je comprend que triton est un dissonance, l'interval de diable au moyen age , mais quand je l'entends comme oreille absolue (j'entends deux notes chaque une pour elle-même) j'ai aucun désir de bouger et faire quoi que ce soit, je peut rester dans cette écoute, je le trouve pas seulement stable, mais aussi le plus rich et beau.

14
Citation de esme:
Dans l'idée de tonalité je comprend que triton est un dissonance, l'interval de diable au moyen age , mais quand je l'entends comme oreille absolue (j'entends deux notes chaque une pour elle-même) j'ai aucun désir de bouger et faire quoi que ce soit, je peut rester dans cette écoute, je le trouve pas seulement stable, mais aussi le plus rich et beau.

eekeek
Citation :
WIKIPEDIA
meffie toi de tes sources...
Bon, parlant de la consonance/dissonance des intervalles simple, et non des accords, je te renvoie à J. Siron, qui parle de 5 qualités de consonance des intervalle: consonance parfaite(1,4tes,5tes,8ves), imparfaite(3ces,6tes), dissonance faibles(2M, 7m), fortes(2m, 7M) et dissonance forte/neutralité (triton), le triton étant ambigü, mais dissonant ou neutre, mais certainement pas consonant.

La dissonance peut entrainer la tension qui recherche la résolution vers le repos, mais la dissonance n'est pas le critère unique de tension et la tension n'est pas le critère unique de dissonance.

Pour ce qui est de l'acceptation de la dissonance comme état de repos de l'harmonie, Siron et Chailley parlent d'harmonie dissonante. (à propos d'emplois d'accords XM7 ou X7...), ce qui n'empèche pas le repos, mais qui veut bien dire ce que ça veut dire.

Bb's
EDIT Au fait, tu pourrais arreter de crier, s'il te plaît?
même la hauteur des notes n'est pas absolue

[ Dernière édition du message le 11/02/2010 à 16:35:44 ]

15
Citation de : Anonyme

C'est vrai aussi sur le plan simplement rythmique : la plupart du temps le rythme harmonique s'accélère à l'approche d'une cadence c'est à dire, par exemple : si l'on a mis un accord par blanche jusque là, alors vient le moment ou l'on harmonise chaque noire, pour finalement recalmer les choses, peut-être avec une ronde.

Encore, cette acceleration, même quand on l'a, appartient aux certains genres (par ex. le carré du blues) et c'est n'est pas le cas pour d'autres genres.

16
Je suis de l'avis de boob's : conssonance/dissonance et tension/résolution sont deux choses différentes.

Un accord peut être stable et dissonant.
17
Citation de : martin_guitariste
Je suis de l'avis de boob's : conssonance/dissonance et tension/résolution sont deux choses différentes.

Un accord peut être stable et dissonant.

Quelle est donc la différence à ton OREILLE? C'est ça qui est interessant, à mon avis

Je n'ai rien contre les définitions des grandes musicologues (je préfère quand-même Grove et Kennedy à Jacques Chailley), ni contre la musicologie (j'ai moi-même DEA en musique et musicologie de la Sorbonne), mais les musicologues sont toujours une vingtaines d'années de retard par rapport à l'état réel des choses, et les choses bougent.
Alors, mon oreille me dit que la notion consonance/dissonance et tension/résolution et toujours pré-conçue et on a donc besoin de toujours spécifier dans quelle genre, style ou époche on se trouve.
18
Esme, Pourrais-tu arréter d'écrire en gras, c'est trés désagréable, et ça équivaut à crier sur ce forum, il n'est pas besoin de crier pour discuter.

Je suis sensiblement d'accord avec toi, mais.....
Je dirais que c'est vraiment le style joué qui va décider de l'état de dissonance d'un intervalle, pas l'époque à laquelle on joue la pièce, soyons clairs pour éviter les malentendus.
Ceci dit, je suis désolé, et je parle d'experience, une triade du V tout à fait consonante peut emmener une grande tension, même dans une musique à grande densité harmonique.

Sans parler des tensions harmoniques que peut ammener un accord consonnant mais étranger à la tonalité.

Je suis curieux de savoir quelle est la définition du Grove ou du dictionnaire de Kennedy (qui ne sont pas des traités de musicologie, enfin je ne crois pas) pour la dissonance et la tension.

Bb's
même la hauteur des notes n'est pas absolue
19
Citation de esme_la_gaillarde :
Quelle est donc la différence à ton OREILLE? C'est ça qui est interessant, à mon avis

En effet.

Voici 4 exemples :

l'accord 13 (avec ce voicing) : T - 7 - 3 - 13
Je le trouve très consonant, et instable.

L'accord 7#9 (avec ce voicing) : T - 3 - 7 - #9
Je le trouve très dissonant et très stable.

L'accord 7b9 (avec ce voicing) : T - 3 - 7 - b9
Je le trouve très dissonant et très instable.

L'accord 6/9 (avec ce voicing) : T - 3 - 6 - 9
Je le trouve très consonant et très instable.
20
Je débute un peu dans le domaine mais dans la partition intérieure, ils distinguent l'instabilité de la dissonance de la manière suivante... Par exemple, Do7M est dissonant mais stable car sa tension entre le Do et le Si se résoud avec un mouvement du Si vers le Do. Il est dissonant mais stable car la tension se résoud sur la fondamentale de l'accord initial (comme la note est déjà présente il n'y a pas de mouvement obligé)... A+

[ Dernière édition du message le 24/02/2010 à 21:52:40 ]

21
Citation de : boub's
Esme, Pourrais-tu arréter d'écrire en gras, c'est trés désagréable, et ça équivaut à crier sur ce forum, il n'est pas besoin de crier pour discuter.

Je suis sensiblement d'accord avec toi, mais.....
Je dirais que c'est vraiment le style joué qui va décider de l'état de dissonance d'un intervalle, pas l'époque à laquelle on joue la pièce, soyons clairs pour éviter les malentendus.
Ceci dit, je suis désolé, et je parle d'experience, une triade du V tout à fait consonante peut emmener une grande tension, même dans une musique à grande densité harmonique.

Sans parler des tensions harmoniques que peut ammener un accord consonnant mais étranger à la tonalité.

Je suis curieux de savoir quelle est la définition du Grove ou du dictionnaire de Kennedy (qui ne sont pas des traités de musicologie, enfin je ne crois pas) pour la dissonance et la tension.

Bb's

Désolée pour les gras, je sais pas comment ils arrivent
je touche "enter" et tout devient gras tout seul
hmm... 
J'ai essayé de rédiger comme avec word (en choississant le texte et puis j'ai touché B (pour Bold) dans le menu, mais rien se produise. Et puis, j'ai essayé de faire une manip avec le "I" et voila - tout devient gras et itallique
Comment faire eek ?
22
Citation de : boub's
Sans parler des tensions harmoniques que peut ammener un accord consonnant mais étranger à la tonalité.
Cela, c'est pour la musique tonale, n'est ce pas? Si on se trouve dans une bitonalité un accord consonnant du coup devient tout à fait de la famille et pas "étranger". encore, c'est la question du conditionnement de l'oreille, j'insist

Wow! J'ai pu désactiver les gras
bravo
23
Citation de : boub's
Je suis curieux de savoir quelle est la définition du Grove ou du dictionnaire de Kennedy (qui ne sont pas des traités de musicologie, enfin je ne crois pas) pour la dissonance et la tension.

Bb's

Grove et Kennedy ne sont pas des traités, ils sont des dictionnaires, c'est vrais.
Par contre, les dictionnaires très respectés quand-même. C'est là où on trouve des définitions, dans les dictionnaires, n'est ce pas?
Voici, ce que dit Kennedy: 
Dissonance (= discord) is a chord which is restless, jarring to the ear, requiring to be resolved in a particular way if its presence is to be justified by the ear (or the note or interval responsible for producing this effect).
Je trouve cette définition très juste et elle va bien avec la concept de la dissonance cognitive
24
Citation de : martin_guitariste
En effet.

Voici 4 exemples :

l'accord 13 (avec ce voicing) : T - 7 - 3 - 13
Je le trouve très consonant, et instable.

L'accord 7#9 (avec ce voicing) : T - 3 - 7 - #9
Je le trouve très dissonant et très stable.

L'accord 7b9 (avec ce voicing) : T - 3 - 7 - b9
Je le trouve très dissonant et très instable.

L'accord 6/9 (avec ce voicing) : T - 3 - 6 - 9
Je le trouve très consonant et très instable.
L'acc de 13, à mon oreille, est par fois consonnant (en Do majeure par ex) et par fois dissonant (en Mi majeure), je le trouve instable aussi.

7/#9 (toujours en majeur) - d'accord avec toi; je pense la logique est qu'il y a quand-même 2 septiemes majueres qui resonnent dissonant; pour la stabilité - voici un exemple parfait de bitonalité : Do majeur et Si majuer ensemble, en parallel, pourquoi pas

7b9 avec ton voicing - d'accord (j'entends là 4 secondes Je trouve cet accord (en mineur) très agréable d'allieur avec voicing T-7-3-b9

Le dernier je trouve bien dissonant avec ton voicing.

Hmm... je viens de penser qu'en fait quand j'écoute, c'est les intervales qui decident si l'accord est consonant ou pas; par contre la stabilité pour moi vient de la fonction que je donne à l'accord (forcement, c'est l'entourage réel ou imaginaire qui décide


25
Citation de : frasene
Je débute un peu dans le domaine mais dans la partition intérieure, ils distinguent l'instabilité de la dissonance de la manière suivante... Par exemple, Do7M est dissonant mais stable car sa tension entre le Do et le Si se résoud avec un mouvement du Si vers le Do. Il est dissonant mais stable car la tension se résoud sur la fondamentale de l'accord initial (comme la note est déjà présente il n'y a pas de mouvement obligé)... A+


Mais un ce cas, toute la définition de stabilité perde son sense. Le mouvement du Si vers le Do est imaginaire, conditionné peut-être par ton oreille de pense le Si comme la sensible en Do majeur/mineur. Resolution est quand-même une présence de 2 accords qui se succede l'un l'autre.