solfège
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Anonyme

hm je bloque un peu sur le solfège et l'oreille, j'arrive à reconnaitre certains intervalles, mais d'autres me paraisent pas évident du tout...
la quarte me saute au nez, alors que tierce majeure ou mineure c'est pas si evident de les reconnaitre pour moi en tout cas, j'ai beau m'acharner un peu sur GNU solfège j'arrive pas avec certains intervalles, même en m'imaginant dans ma tête les notes jouées ensemble (harmonique)
du coup je compte sans doute m'inscrire dans une école de musique surtout pour ça, en plus d'autres petites choses, à votre avis pour travailler l'oreille faut faire des vocalises? ou une autre méthode? (vu la tessiture de la voix comparé au piano faudrait que j'ai une voix bien affutée lol)
Lire les partitions c'est bien beau mais je veux pouvoir un peu les lire en m'imaginant les sons, et voir plus pour arriver un jour peut être à transposer à vue et faire des dictées de notes bien galère

_d j a n g o

Je n 'en ai pas fini avec le travail de l oreille loin de là mais ça commence à venir. Y a pas de secret c est du boulot et c'est long. Moi ca m a beaucoup aidé de solfier les notes de partitions pour enfant et sur un bouquin d ear training.
Tu dis c 'est bien beau de lire, mais quand tu lis tu chantes les notes ? Tu solfies ?
Résultats du questionnaire écolo :

Anonyme

Je n 'en ai pas fini avec le travail de l oreille loin de là mais ça commence à venir. Y a pas de secret c est du boulot et c'est long. Moi ca m a beaucoup aidé de solfier les notes de partitions pour enfant et sur un bouquin d ear training.
Tu dis c 'est bien beau de lire, mais quand tu lis tu chantes les notes ? Tu solfies ?
non mais j'ai déjà fait des vocalises de gammes
j'arrive pas avec la tessiture, sur les aigus j'arrive mieux à trouver les intervalles que dans les graves,e je comprend pas pourquoi
Je chantais surtout pas do ré mi fa etc, mais 1 2 3 4, pour pas fausser la vision des notes, de toute façon j'ai une oreille absolue pas bonne non plus :/ je suis incapable de reconnaitre un do d'un mi si j'ai pas de référenciel
Enfin merci, je pense que j'ai encore beaucoup de boulot à ce niveau là, c'est vraiment pas évident
Je vais voir si les méthodes de proff de solfège sont plus efficaces, et ça sera surtout plus motivant j'espère.

Anonyme

J'ai le même problème de reconnaissance des intervalles, surtout dans les basses, et je pense aussi m'inscrire dans une école de musique.
Cet été, j'ai téléchargé Earmaster - tu le trouveras facilement via google. C'est payant après une semaine d'essai. C'est uniquement basé sur l'entrainement de l'oreille et du rythme (il n'y a pas vraiment de leçons de solfège).
J'en suis satisfaite mais il faut la discipline de faire 5-10 min tous les jours.
Courage!

diablomephisto

Par exemple, prendre une note de référence, et à partir de celle ci, chanter une gamme pentatonique mineur. Ensuite une triade mineur, puis une triade majeure etc... et s'inventer des milliers d'exercices de ce genre.
Chanter les renversements d'accords etc...

mirak63

non mais j'ai déjà fait des vocalises de gammes
j'arrive pas avec la tessiture, sur les aigus j'arrive mieux à trouver les intervalles que dans les graves,e je comprend pas pourquoi
Je chantais surtout pas do ré mi fa etc, mais 1 2 3 4, pour pas fausser la vision des notes, de toute façon j'ai une oreille absolue pas bonne non plus :/ je suis incapable de reconnaitre un do d'un mi si j'ai pas de référenciel
Enfin merci, je pense que j'ai encore beaucoup de boulot à ce niveau là, c'est vraiment pas évident
Je vais voir si les méthodes de proff de solfège sont plus efficaces, et ça sera surtout plus motivant j'espère.
Quelle est ta méthode et sur quels intervalles te concentres tu ?
La méthode la plus efficace selon moi c'est de se concentrer d'abord sur l'intervalle que les notes font avec la tonique, c'est à dire, do, le degré 1.
Ainsi si on a "do sol mi re do", on s'attache à entendre unisson de do, quinte de do, tierce majeure de do, seconde de do, unisson de do.
C'est la méthode enseignée à berkley et dans des conservatoires anglosaxon ou d'europe de l'est ( méthode kodaly )
Biensur ça ne veut pas dire qu'il faudra plus jamais s'intéresser aux autres intervalles, mais cette relation à la tonique est la plus importante et est pourtant ignorée dans 99% des logiciels de ear training
en France il y a pas vraiment de méthode, on dirait que c'est censé être un don
[ Dernière édition du message le 24/08/2012 à 18:00:49 ]

lodeli

La méthode la plus efficace selon moi c'est de se concentrer d'abord sur l'intervalle que les notes font avec la tonique, c'est à dire, do, le degré 1.
quelle autre methode pourrait on envisager; mesurer les intervalles par rapport à la note précédente.
je ne pense pas en effet que ça puisse vraiment se pratiquer; on est vite perdu.
tiens, pour une fois on serait d'accord.

Anonyme

Citation de goulamass :non mais j'ai déjà fait des vocalises de gammes
j'arrive pas avec la tessiture, sur les aigus j'arrive mieux à trouver les intervalles que dans les graves,e je comprend pas pourquoi
Je chantais surtout pas do ré mi fa etc, mais 1 2 3 4, pour pas fausser la vision des notes, de toute façon j'ai une oreille absolue pas bonne non plus :/ je suis incapable de reconnaitre un do d'un mi si j'ai pas de référenciel
Enfin merci, je pense que j'ai encore beaucoup de boulot à ce niveau là, c'est vraiment pas évident
Je vais voir si les méthodes de proff de solfège sont plus efficaces, et ça sera surtout plus motivant j'espère.
Quelle est ta méthode et sur quels intervalles te concentres tu ?
La méthode la plus efficace selon moi c'est de se concentrer d'abord sur l'intervalle que les notes font avec la tonique, c'est à dire, do, le degré 1.
Ainsi si on a "do sol mi re do", on s'attache à entendre unisson de do, quinte de do, tierce majeure de do, seconde de do, unisson de do.
C'est la méthode enseignée à berkley et dans des conservatoires anglosaxon ou d'europe de l'est ( méthode kodaly )
Biensur ça ne veut pas dire qu'il faudra plus jamais s'intéresser aux autres intervalles, mais cette relation à la tonique est la plus importante et est pourtant ignorée dans 99% des logiciels de ear training
en France il y a pas vraiment de méthode, on dirait que c'est censé être un don
Moi je reconnais très bien la quarte et la seconde, parce que la quarte est le début d'un morceau que j'ai bien dans la tête, et la seconde à force de jouer les gammes, passer de la 1ere à la 2eme note de la gamme je trouve ça facile, mais faire intervalle entre la 1ere et la 3eme note, là je suis perdu lol c'est pour ça que j'ai du mal avec la tierce, je devrais m'attacher sans doute à trouver des morceaux qui commencent par une tierce, à croire que la note qui vient après a aussi son importance pour moi pour identifier les intervalles.

mirak63

la technique par début de chanson est pourrie, parceque la seconde entendue au début des gammes par exemple "do ré" dans "do ré mi fa sol la si do", n'est pas la même que la seconde qui débute happy birthday to you par exemple, qui est plutôt celle entre sol et la.
dans un cas c'est degré 1 et 2, dans l'autre c'est degré 5 et 6 de la tonalité, et ça fait une grosse différence, et on a plutot tendance à écouter de cette façon, plutot qu'en décortiquant chaque intervalle entre chaque note.
[ Dernière édition du message le 28/08/2012 à 11:10:18 ]

Clapman


mirak63

par exemple si pour reconnaitre le sol la de happy birthday en do, il faut penser à la gamme de do, mais en commençant par sol, ça oblige à faire une modulation de do majeur vers sol majeur.
La modulation ce n'est pas rien, c'est un changement du contexte principal, et quand on sait que la majorité des morceaux ne modulent même sur plusieurs minutes de durée, et on ne va pas faire ça à chaque intervalle, y compris sur des doubles croches, ça n'a pas de sens.

maintenant ça ne veut pas dire qu'on va jamais remarquer une seconde entre deux notes consécutives, ni se servir du fait qu'on sait comment sonne une seconde, mais tenter de penser à un morceau qui n'a rien à voir c'est comme rouler avec le frein à main
[ Dernière édition du message le 28/08/2012 à 11:35:39 ]

Clapman

Bon ça sonne un peu mystique comme phrase mais ce n'est pas facile à expliquer.

mirak63

comme je n'arrivais pas à être performant, ça me rendait dingue
il m'a fallut longtemps pour comprendre le problème, et je regrette ce temps perdu

[ Dernière édition du message le 28/08/2012 à 12:33:28 ]

Anonyme

j'ai commencé comme ça aussi
comme je n'arrivais pas à être performant, ça me rendait dingue
il m'a fallut longtemps pour comprendre le problème, et je regrette ce temps perdu
Mais c'est pas que j'écoute pas tes conseils, j'y arrive pas, je sens pas la couleur ou les vibratyions comme il faut j'en sais rien, le fait est que une quarte je la reconnais en moins d'une seconde, une seconde idem, et le reste je galère, relative à do ça donne rien pour moi désolé, d'ailleurs je pratique d'autres gammes que la gamme de do donc c'est pour ça que la seconde est plus rentrée je pense...
Bref, j'ai sans doute une oreille bizarre, un coté absolu et un coté relatif qui me gêne plus qu'autre chose, je vais reconnaitre une touche noire quasi à tous les coups avec aucune référence, mais du coup les touches noire en elles mêmes paraissent dissonnantes pour moi, meme jouées seules, c'est difficile à expliquer aussi, et il faut de toute façon aussi pouvoir transposer ces intervalles dans les graves et les aigus, bien au delà de la tessiture de la voix, donc une vision mentale des intervalles.
Moi les phrases qui disent un accord mineur ça sonne triste et un majeur plus joyeux je le remarque pas si ya pas une mélodie autour et la gamme quasi complète.

mirak63

et tu t'y prends mal parceque tu n'écoutes pas les conseils

d'abord ce qu'il faut faire c'est s'entrainer par rapport à une note fixe, et ne chercher les intervalles que par rapport à cette note fixe
Au début il faut bosser avec seulement une gamme.
La gamme do majeur biensur.
Tu veux le sol, et bien ça fait une quinte par rapport à do.
Si tu ne sais pas encore chanter la quinte direct, parce-que tu n'es pas familier avec sa couleur, alors tu chantes, "do ré mi fa sol" en pensant à la gamme de do, ou bien "do si la sol".
Si tu veux mi, tu fais "do ré mi", etcetera.
Tu peux aussi utiliser les numéro de dégrés à la place, donc 1 2 3 4 5 6 7.
Donc pour avoir une liste de notes à partir desquelles travailler, tu peux soit lire les notes d'une partition d'un truc simple en do majeur, soit repiquer à l'oreille un truc simple en do majeur, ça marche dans les deux sens.
Tu peux le faire de tête avec les mélodies que tu connais comme frère jacques etcetera.
Tu ne peux pas dire que tu n'y arrives pas, c'est une question de pratique, d'exercices et d'efforts.
Pourquoi il faut le faire à partir d'une note fixe ?
Parceque 99% de la musique est construite autour d'une note fixe, c'est la base de la musique modale et de la musique tonale.
[ Dernière édition du message le 28/08/2012 à 17:40:34 ]

Tonka

Je m'explique : tu veux t'entraîner à reconnaître la quarte, par exemple do-fa.
Tu attribues une note à chaque doigt de la main droite : do pour l'auriculaire, ré pou l'annulaire, mi pour le majeur et fa pour l'index. (Si tu veux aller au-delà de la quarte, tu utilises par exemple le dos de la main, ou alors tu remontes sur le poignet)
Tu chantes la portion de gamme "do-ré-mi-fa" en "pianotant" en même temps sur les doigts de ta main droite avec ceux de ta main gauche... Très vite tu vas associer le son au doigt et quand tu pianoteras "auriculaire-index", t'auras tout de suite dans l'oreille les sons "do et fa"...
Souvent cette petite technique toute simple aide beaucoup certains débutants, dans les chorales par exemple...

Tonka

La technique du début de chanson marche très bien pour beaucoup de débutants (je dirais une majorité d'après mon expérience) qui ne sont pas gênés par le contexte harmonique( je dirais qu'ils "fonctionnent" instinctivement en modal et que pour eux une seconde reste une seconde, et un tierce reste une tierce, quel que soit son emplacement dans la gamme...
Et d'autres, comme toi, que ça gène, parce qu'ils "fonctionnent" instinctivement en tonal. C'était plutôt mon cas également. Mais ceux là n'ont en général pas de mal à repérer les intervalles, parce qu'ils en repèrent directement le son dans la gamme. Pour eux passer de fa à sol en tonalité de do, c'est pas chanter un intervalle d'une seconde, mais passer du 4ème au 5ème degré. Et effectivement, pour eux la méthode des débuts de chanson est impraticable.
Tu ne peux pas aider quelqu'un ou enseigner, si tu ne commences par comprendre d'abord comment il fonctionne au départ, et faut pas généraliser aveuglément les méthodes : tout ne convient pas à tous (ce qui est d'ailleurs à mon sens le gros défaut de l'enseignement en France où on confond allégrement "but" et "moyen"... C'est un autre sujet, mais en tant qu'enseignant à une veille de rentrée, je peux pas m'empêcher de digresser...

mirak63

Y'a un petit moyen "psycho-pédagogique" très con qui permet de faciliter cette technique, c'est de s'aider avec les doigts.
Je m'explique : tu veux t'entraîner à reconnaître la quarte, par exemple do-fa.
Tu attribues une note à chaque doigt de la main droite : do pour l'auriculaire, ré pou l'annulaire, mi pour le majeur et fa pour l'index. (Si tu veux aller au-delà de la quarte, tu utilises par exemple le dos de la main, ou alors tu remontes sur le poignet)
Tu chantes la portion de gamme "do-ré-mi-fa" en "pianotant" en même temps sur les doigts de ta main droite avec ceux de ta main gauche... Très vite tu vas associer le son au doigt et quand tu pianoteras "auriculaire-index", t'auras tout de suite dans l'oreille les sons "do et fa"...
Souvent cette petite technique toute simple aide beaucoup certains débutants, dans les chorales par exemple...
Il y a la méthode Curwen avec les signes de mains aussi.
Ils l'utilisent dans rencontre du troisième type lors de la rencontre avec les aliens sur la petite musique

Sinon pour mirak, attention à pas généraliser.
La technique du début de chanson marche très bien pour beaucoup de débutants (je dirais une majorité d'après mon expérience) qui ne sont pas gênés par le contexte harmonique( je dirais qu'ils "fonctionnent" instinctivement en modal et que pour eux une seconde reste une seconde, et un tierce reste une tierce, quel que soit son emplacement dans la gamme...
Je parle avant tout du contexte tonal qui peut être généré par l'harmonie, ou par la mélodie. (en fait la mélodie est créé aussi à partir du contexte tonal, c'est dépendant)
Et à ce niveau le modal fonctionne comme le tonal, avec les degrés tonique, mediante, dominante etcetera, sauf que la tonique s'appelait historiquement la finale en modal, mais à l'oreille c'est pareil, c'est la note qui sert d'axe principal, de repos, de tension zéro, la note home.
Les degrés ce sont des notes en premier lieu, pas uniquement des accords, et il y a des degrés parcequ'il y a une note en axe principal. Les degrés sont juste la relation des autres notes par rapport à la note principale.
Faire une distinction entre une approche modale ou tonale comme tu le fais ça n'a pas de sens, la distinction entre tonal et modal ne ce situe pas à ce niveau.
Et d'autres, comme toi, que ça gène, parce qu'ils "fonctionnent" instinctivement en tonal. C'était plutôt mon cas également. Mais ceux là n'ont en général pas de mal à repérer les intervalles, parce qu'ils en repèrent directement le son dans la gamme. Pour eux passer de fa à sol en tonalité de do, c'est pas chanter un intervalle d'une seconde, mais passer du 4ème au 5ème degré. Et effectivement, pour eux la méthode des débuts de chanson est impraticable.
xHors sujet :Tu ne peux pas aider quelqu'un ou enseigner, si tu ne commences par comprendre d'abord comment il fonctionne au départ, et faut pas généraliser aveuglément les méthodes : tout ne convient pas à tous (ce qui est d'ailleurs à mon sens le gros défaut de l'enseignement en France où on confond allégrement "but" et "moyen"... C'est un autre sujet, mais en tant qu'enseignant à une veille de rentrée, je peux pas m'empêcher de digresser...
Ce qui différencie tonal et modal c'est le jeu sur l'alternance tension/résolution, qui est plus ou moins inexistant en musique modale, la rendant assez lancinante et planante, là ou la musique tonale est plutot dynamique.
en modal ou tonal il y a bien des degrés
C'est en musique sérielle/atonale par exemple qu'il n'y a plus de notion de dégrés du tout, car le but est de ne plus avoir de note de repos principale.
Et ça c'est tout sauf instinctif, qu'on soit musicien ou pas, il suffit d'écouter de la musique sérielle pour s'en rendre compte

Ce qui fait qu'on comprend instinctivement la musique tonale/modale, c'est qu'on fonctionne instinctivement en se référant à une note centrale, donc la méthode par degré est la plus facile et logique pour débuter.
cqfd

[ Dernière édition du message le 30/08/2012 à 12:01:38 ]

Tonka

Faire une distinction entre une approche modale ou tonale comme tu le fais ça n'a pas de sens, la distinction entre tonal et modal ne ce situe pas à ce niveau.
Pas envie de discuter sur ces termes de tonal et de modal, on serait hors-sujet ici... Je me référais ici à l'approche des musiciens jazz en impro, qui rejoint un peu le même principe : sortir un intervalle ou un accord de son contexte tonal. Le terme "modal" était un peu abusif, encore que... mais c'est pas le sujet.
Ce que je dis c'est juste que pour la plupart des débutants il est assez facile de faire abstraction du contexte harmonique, et pour ceux-là, l'approche "début de chanson" peut fournir une aide précieuse...
Pour ceux-là, l'identité des intervalles entre les premières notes de "happy birthday" et celle de "la claire fontaine" ne pose aucun problème... Tant mieux pour eux.
Pour d'autre, l'emprise tonale est telle que la méthode ne fonctionne tout simplement pas. Cela a été apparemment ton cas, et dans une certaine mesure, c'est comme ça.

mirak63

Citation :Faire une distinction entre une approche modale ou tonale comme tu le fais ça n'a pas de sens, la distinction entre tonal et modal ne ce situe pas à ce niveau.
xHors sujet :Pas envie de discuter sur ces termes de tonal et de modal, on serait hors-sujet ici... Je me référais ici à l'approche des musiciens jazz en impro, qui rejoint un peu le même principe : sortir un intervalle ou un accord de son contexte tonal. Le terme "modal" était un peu abusif, encore que... mais c'est pas le sujet.
ce n'est pas hors sujet, parceque je suis pas d'accord avec le sens que tu prêtes à modal
Pour moi l'explication simple se trouve cachée dans ton message.
On peut pas sortir correctement quelque chose du contexte tonal et créer certains effet si on ne connait pas bien le contexte tonal.
Proposer de bosser directement les intervalles hors contexte parceque des jazzmans jouent 10% des notes en évitant la tonalité, c'est mettre la charrue avant les boeufs.
Un exemple plus parlant c'est la musique atonale.
Le principe de la musique atonale est d'éviter les principes de la musique tonale (et modale), et rompant avec le fait d'avoir une note centrale de repos.
Pas de tonique, pas de tonalité, pas de mode.
Pour comprendre ce concept d'évitement de la tonalité il faut comprendre parfaitement le principe de tonalité.
Ce que je dis c'est juste que pour la plupart des débutants il est assez facile de faire abstraction du contexte harmonique, et pour ceux-là, l'approche "début de chanson" peut fournir une aide précieuse...
Pour ceux-là, l'identité des intervalles entre les premières notes de "happy birthday" et celle de "la claire fontaine" ne pose aucun problème... Tant mieux pour eux.
Pour d'autre, l'emprise tonale est telle que la méthode ne fonctionne tout simplement pas. Cela a été apparemment ton cas, et dans une certaine mesure, c'est comme ça.
Comme je tente d'expliquer avant, l'emprise tonale est partout.
Schoenberg, un des inventeurs de la musique atonale le dit.
Au mieux tu vas apprendre aux débutants à ignorer la perception de la tonalité et c'est vraiment à l'inverse de ce qu'on veut.
[ Dernière édition du message le 30/08/2012 à 16:49:34 ]
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