Harmonisation 6e degré gamme majeure
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stebane
Pouvez-vous m'oter d'un doute ?
En harmonisant le 6e degré d'une gamme majeure par ex. en do on obtient Am ou Am7... mais si je veux ajouter la sixte éolienne (b6) mon accord je l'appelle comment ? Am7b13, Amb13 ?
La sixte mineure est donc une extention de l'accord ?!
Merci
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lodeli
@lodeli, je dirais plutôt que la neuvième sans fondamentale est une généralisation tonale.
j'ai mis generalisation modale, parceque dans le texte, on parle de "sensible de chaque mode", et j'en ai dedui que l'on pouvait l'appliquer à l'harmonisation de tous les modes.
de toutes façons, je ne comprends pas bien ce que ça veut dire. on peut toujours dire qu'un accord de 7eme (4notes) peut etre consideré comme l'accord de 9eme (5 notes) situé une tierce au dessous, sans sa fondamentale mais je ne comprend pas l'interet. (en dehors de l'identité de fonction entre les degré V et VII, mais ça ,ça existe pour tout les accords et je ne vois pas pourquoi le rappeler dans ce cas particulier)
Alexbaryton
De mémoire et sans plus de recherche que cela. Je peux donc ne pas être tout à fait exact ni exhaustif.
L'harmonie tonale est fondée sur les rapports de forces entre Ve et Ie degré et ce depuis le XVIIe s. environ. Les compositeurs n'ont eu de cesse d'envenimer ce rapport en y ajoutant des dissonances (septièmes de dominantes, septièmes d’espèces, septièmes diminuées...). Le VIIe degré n'est pas aimé car il offre des intervalles diminués (ce que l'on n'aime pas trop). Pour les faire passer en douceur, on imagine que ce sont des accords du Ve degré sans la fondamentale. Il est donc maintenant possible de mettre un VIIe degré avant un Ie sans que cela ne choque trop. Petit à petit, les accords vont se complexifier, le chromatisme gagner du terrain. Wagner va bouleverser l'harmonie classique avec son accord de Tristan et faire basculer l'histoire de la musique vers l'atonalité au tournant du XXe s. Schönberg terminera de tourner la page avec le dodécaphonisme.
Il est bien entendu que toutes ces considérations plus ou moins métaphysiques n'ont pas grand chose à voir avec le postulat de départ et une harmonie tournée vers le jazz qui, si elle peut être complexe, aura d'autres préoccupations.
lodeli
_d j a n g o
Très ! Et j'ai compris ! Merci !
Résultats du questionnaire écolo :
x_X_x_av
Il me semble que ce sont des règles harmoniques inventées par les académiciens, qui tentaient de s'adapter aux nouvelles pratiques musicales. En analysant un accord de VIIe degré comme s'il était de Vème degré, ils acceptent officiellement ces nouvelles sonorités, tout en prétendant qu'elles ne sont pas si nouvelles pour eux et qu'ils avaient raisons depuis longtemps: La couleur verte, c'est mal, mais là c'est différent, c'est un mélange de bleu et de jaune.
Ceci dit, l'analogie entre ces 2 accords est probablement largement exploitée, vu qu'elle permet d'adoucir la sonorité.
C'était ma pensée à 2 balles du jour.
Alexbaryton
J'aime beaucoup ta pensée du jour mAdVax.
Et oui, les règles sont inventés par les académiciens, qui la plupart du temps, ne font que décrire et généraliser ce qui existe pour permettre aux élèves d'apprendre plus vite ce que leurs ainés ont mis longtemps à trouver.
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