réactions au dossier [Bien débuter] L'atonalité
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newjazz
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olan-production
A chaque fois que j'entends de la musique atonale, soit je n'y comprends rien et je ne ressens rien sauf de l'ennui, soit c'est au prix d'un effort intellec
Peut être pourrais tu essayer le concerto à la mémoire d’un ange de Berg...j’aime beaucoup le mélange des timbres par exemple.
Frajean
Citation :A chaque fois que j'entends de la musique atonale, soit je n'y comprends rien et je ne ressens rien sauf de l'ennui, soit c'est au prix d'un effort intellec
Peut être pourrais tu essayer le concerto à la mémoire d’un ange de Berg...j’aime beaucoup le mélange des timbres par exemple.
Merci olan-production. Je note pour écouter cela dès que possible
Alain Monde
Mais j'avoue que moi aussi je ne suis pas sensible aux musiques sérielles(ou atonales dans le cas présent), qu'il s'agisse de Berg, de Boulez ou de bien d'autres...).
L'émotion serait-elle ailleurs? bien à sa place dans l'harmonie tonale ou modale ? ou est-ce 40 ans de passion pour les musiques européennes de tous styles qui m'ont rendu insensibles aux autres constructions ?
babaorum
Clip Ideal_Sound - 'Bleu orage' by Ideal Sound
ike06100
[ Dernière édition du message le 03/01/2019 à 13:55:31 ]
deb76
Citation de new jazz
La musique classique occidentale en ce début de vingtième siècle prend donc le chemin d'un jeu mathématique de combinaison des sons
Avec aussi la primauté des intervalles pour construire les séries à l'instar du soin minutieux de Webern pour créer ses séries combinatoires ou non avec toutes les possibilités liées aux 48 séries découlant des matrices de transpositions (4x12 P R I RI). A noter la différence de transposition pratiquée par Boulez notamment dans Structure Ia ou celles du Marteau sans Maître ainsi que les possibilités de la prolifération des multiplications d'accords.
Avec des outils comme Open Music de l'Ircam distribué gratuitement (Mac, Windows et Linux) ou Opusmodus on peut décortiquer, analyser, tout ça aujourd'hui aisément.
Frajean
Citation de new jazz
...séries combinatoires ou non avec toutes les possibilités liées aux 48 séries découlant des matrices de transpositions (4x12 P R I RI)...
Le genre d'argument qui fait fuir tous ceux qui écoutent la musique avec leur cœur, leurs émotions, plutôt qu'avec un cerveau câblé pour les mathématiques (et pourtant, j'ai eu 18 en math au BAC, 15 au BTS et le diplôme d'ingé les doigts dans le nez ). Si la musique atonale se résume à devoir comprendre des maths pour l'aimer, pas étonnant qu'elle n'ait jamais percé en dehors d'un petit cercle d'intellos. Je dis ça sans méprise pour ceux qui aiment, hein !
Nantho Valentine
Pour être plus clair, avant de lire cette série d'articles, je n'avais absolument aucune idée du pourquoi du comment, je ne sais même pas lire une partoche à moins de très gros efforts - ce qui ne m'empêche pas d'être compositeur pour gagner ma croûte soit dit en passant - et pourtant, les gammes du genre parlent à mon oreille Je ne sais pas expliquer pourquoi mais ça "sonne juste" pour moi
deb76
"(...) séries combinatoires ou non avec toutes les possibilités liées aux 48 séries découlant des matrices de transpositions (4x12 P R I RI)... "
Citation de Frajean
Le genre d'argument qui fait fuir tous ceux qui écoutent la musique avec leur cœur, leurs émotions, plutôt qu'avec un cerveau câblé pour les mathématiques (et pourtant, j'ai eu 18 en math au BAC, 15 au BTS et le diplôme d'ingé les doigts dans le nez ). Si la musique atonale se résume à devoir comprendre des maths pour l'aimer, pas étonnant qu'elle n'ait jamais percé en dehors d'un petit cercle d'intellos. Je dis ça sans méprise pour ceux qui aiment, hein !
Et pourquoi ceux qui comme moi ont le cerveau câblé sur les outils CAO ou EAO (Composition ou Ecriture Assistée par Ordinateur) depuis des dizaines d'années n'écouteraient pas aussi la musique avec leur coeur, leurs émotions ? Je ne suis pas spécialement un matheux mais j'ai peut-être un esprit matheux. En tout cas, j'aime bien jongler/explorer les différentes possibilités liées aux fonctions de ces logiciels (pour moi Open Music distribué gratuitement par l'Ircam, Opusmodus, Grace et un peu Python avec Music21 mais il y a en a d'autres tel PWGL) pour notamment le travail préparatoire en amont. Ces softs sont aussi utiles pour l'analyse musicale contemporaine que j'aime pratiquer car ce me permet de décortiquer et de comprendre les processus utilisés par Webern, Boulez, etc. Mais aussi Bach. Tiens, dailleurs Bach était membre de la société Mizler pour les sciences musicales et ne dit-on pas qu'il y a de nombreuses transformations géométriques (translations, symétrie miroirs, homothéties...) dans les oeuvres de J.S. Bach ?
Et l'étude et l'utilisation des différents contrepoints c'est de l'ordre de l'émotion ou du cérébral ?
Et puis comme j'aime bien utiliser les entiers modulo 12 avec l'équivalence d'octave et enharmonique pour effectuer certaines transpositions, multiplications d'accords à la Boulez pour des proliférations, je trouve très pratique de se servir des spécificités de la multiplication modulo 12 : On multiplie par 7 la gamme chromatique on obtient le cycle des quintes, par 5 le cycle des quartes, par 11 son inversion...
Enfin, aujourd'hui avec l'informatique on dispose de logiciels de CAO/EAO comme Opusmodus avec un excellent éditeur de partitions envoyant les différentes portées sur les ports midi du Mac et permettant de leur affecter dans un Daw tout type d'instruments virtuels (Synthés, banques, Reaktor, Kontak, etc.) et autres claviers/Synthés hardware, de mélanger tout ça. Pourquoi s'en priver ?
https://debrildidier.fr/debrildidier.fr/Actualit%C3%A9s/Biographie.html
Site (en cours de construction)
Identification séries dodécaphoniques avec Opusmodus
[ Dernière édition du message le 04/01/2019 à 23:30:54 ]
galatajoe
Schonberg a bien théorisé tout en réalisant. D'autres ont attendu comme Julien Falk par exemple , pour analyser ce qui se faisait et du coup théoriser sur les compositions. Son précis d'atonalisme absolu à bien énervé quelques-uns... Il reste d'une concision à toute épreuve.
Et pour parler d'agréable, je me souviens d'une pièce de la Renaissance, à quatre voix, Qu'est devenu ce bel œil ? ( Claude Lejeune) qui pose quelques problèmes aussi bien dans l'écriture que dans la réalisation, pour l'époque. A ré-ecouter là :
[ Dernière édition du message le 05/01/2019 à 10:37:58 ]
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