La musique classique occidentale en ce début de vingtième siècle prend donc le chemin d'un jeu mathématique de combinaison des sons, ce qui peut sembler paradoxal quand on se souvient que c'est le romantisme – donc l'apologie de l'expression des sentiments – qui a donné l'impulsion pour se détacher des règles tonales et aller vers l'atonalité.
Ouaip c'est dingue, de tels paradoxes pouvant s'observer dans l'histoire de plusieurs domaines
Je vais peut-être dire une bêtise mais n'y a-t-il pas une erreur sur l'exemple audio de la forme par renversement ? La quatrième note est la même que la précédente, ce qui ne devrait pas être le cas si je ne m'abuse, non ?
Anyway, un grand merci pour ça Newjazz, j'adore ce genre de sonorité
[ Dernière édition du message le 02/01/2019 à 15:18:05 ]
Peaveycroquette
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6Posté le 02/01/2019 à 15:22:59
Citation de nantho
Je vais peut-être dire une bêtise mais n'y a-t-il pas une erreur sur l'exemple audio de la forme par renversement ? La quatrième note est la même que la précédente, ce qui ne devrait pas être le cas si je ne m'abuse, non ?
tout à fait, la quatrième note est en fait un mi bécarre.
Il y a aussi une erreur dans le dernier exemple: la dernière note écrite est un do, ça correspond à ce qui est expliqué, mais la note jouée est un ré b.
Intéressant, mais l'accord de Tristan est très tonal, et c'est expliqué en detail sur la chaîne de gradus ad parnassum. J'en ai un vague souvenir mais c'est lié à la notion de sixte augmentée. Juste que les enchaînements sont très condensé.
A chaque fois que j'entends de la musique atonale, soit je n'y comprends rien et je ne ressens rien sauf de l'ennui, soit c'est au prix d'un effort intellectuel qui m'a l'air plus mathématique qu'émotionnel. Du coup, aucune musique atonale ne m'a jamais émue, et j'ai souvent eu l'impression de perdre mon temps à en écouter... Je dois être trop sensible à la musique tonale