Écriture musicale alternative.
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Anonyme
L'écriture musicale est une merveille. La densité d'information transmise est énorme, l'écriture est élégante.
Par contre c'est long à apprendre et plus encore.
Faut déjà du niveau pour lire comme on lirait un livre, avec des instruments dont la tessiture n'est pas trop étendue et qui jouent une diade deci delà, très rarement un accord.
Quand on rentre dans le monde des instruments avec une tessiture étendue, c'est un peu plus sport, ça s'écarte méchamment de la portée. Viennent les instruments «compliqués», piano/guitare et la ça devient un devient un sport en soit de déchiffrer.
J'ai un problème de convergence et pour moi ça tourne vite à la soupe de pattes de mouches. Ce problème m'est personnel mais je comprends tout de même pourquoi les chinois commencent l'apprentissage musical par le jianpu dérivé des travaux de français.
J'ai dans le même temps, merci youtube, découvert l'existence du système «sonido13», élaboré par le musicien Julian Carillo. C'est une sorte de tablature universelle, dans laquelle les cordes sont des octaves et donc dans lequel les numéro de frets sont assimilables à un des douze demi-ton d'un octave. Le système peut être étendu aux musique microtonales.
Sont disponibles sur ce site des transcriptions par ce maître.
https://sonido13.com/index.php/escritura-musical-2/
L'écriture s'organise autour d'une portée grave et une autre aigue, l'écartement d'une de ces lignes indiquent un changement d'octave. Je ne comprends pas toute sa nomenclature, principalement parce que je n'ai pas encore lit tous le contenu du site, en faisant bosser la traduction en ligne.
Reste que pour quelqu'un habitué aux tablatures, et en pensant à une série de cordes accordées en octave la logique est asse évidente et plus affleurante que dans la notation classique pour qui n'aurait jamais appris qu'en se servant de son oreille et de tablatures.
Quand j'ai découvert le jianpu, hors le manque de familiarité et l'aspect matrice dans la seule partoche représentant des accords que j'ai trouvé (Amazing Grace sur wiki), je me suis super la structure harmonique est apparente. Juste après merde, les accords changent de nom selon la clé, c'est le problème de l'approche l'appuyant sur les intervalles relativement à la finale/tonique : tout est relatif.
Il faut savoir que 2 4 6 dans la clé de Sol, c'est un La mineur, si la clé change ce sera autre chose.
Reste que le système est largement utilisé en Chine pour un tas d'instrument.
J'ai ensuite fait des recherches sur le système inventé par Carillo «Sonido trece». Ça semble bien plus puissant que le jianpu, il y a de la familiarité et le système de notation est simple.
Le défaut, c'est que contrairement à la notation standard, la théorie n'est pas auto contenue dans l'écriture, elle est même complètement évacuée. Dans le même temps c'est la notation qui me semble la plus simple et invariante au contexte musical, aussi fixe que la réalité de quelques instruments que l'on considère. Parfaite logique instrumentale.
À tel point que plus encore qu'en jianpu le travail de rétro-ingénierie nécessaire et énorme pour faire l'analyse, dans le cadre des théories ayant cours, de la musique qui est écrite. Il faudrait une autre théorie, à vrai dire ce serait un effort sans objet, pourquoi faire ?
Carillo a inventé le système pour qu'il puisse s'adapter aux musiques microtonales. Le système est suffisamment puissant pour qu'il lui permette de transposer, sans portée, à main levée des pièces classiques. Qui peut le plus peu le moins. (nb sur les partoches par moment j'apprécierai que les deux portées de références soit tracée, c'est un peu ambigue et en jouant l'ambiguïté doit se lève d'elle même, dans tous les cas c'est pas pire qu'une partoche écrite à la main par un goret comme moi).
ex:
Je crois qu'il serait possible de reconnecter le système de Carillo avec la théorie musicale (je veux dire la logique musicale et la mécanique instrumentale), en liant les notes à numéro de façon fixe (attention aux confusions avec les intervalles) ou en utilisant abcdefg, et en renseignant la clé, et en utilisant la dièses, le bémol et le bécarre. Je préfère les nombres parce qu'ils font tous la même hauteur (histoire d'alignement sur la portée) et qu'ils sont très mémorisables et les permutations se repèrent plus aisément.
Se faisant, il semble tout à fait possible, de transposer, les même œuvres que Carillo a transposé (et bien sur d'autres) à main levée, dans un format plus facilement interprétable.
J'ai l'impression que l'écriture standard, rebute toujours plus de monde. Des alternatives qui n'écrasent pas la musique et sa logique semble à portée de main.
Bcp de musiciens jouent sur des cordophones, le résultat c'est que le «pire» système, la tablature l'emporte.
Je pense que l'écriture standard est le seul outils pertinent pour apprendre la théorie musicale par contre ça peut vite devenir un obstacle pour beaucoup de musiciens/instrumentistes, genre on a monté une boite 7 rapports, sur ta twingo qui sort 45ch… en descente.
En plus les informations sur les intervalles sont transmises visuelles, c'est dense et ça colle assez bien avec les intervalles sur un clavier, pour d'autres instruments à cordes ou utilisant des combinaisons de clé pour réaliser un note… moins.
Quel sont vos avis ? Connaissez-vous d'autres systèmes ?
PS J'ai découvert ces systèmes en visionnant cette vidéo passionnante et très bien faite :
[ Dernière édition du message le 29/12/2023 à 17:48:38 ]
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Anonyme
J'ai passé ma soirée à lire deux des livres mis à disposition sur le site dédié à Sonido13 et à Julian Carrillo.
C'est deux livres mettent à plat ses critiques contre la théorie qui était apprise à son époque et sa solution pour une écriture musicale accessible.
Je trouve ses critiques fondées et indiscutables, on ne pratique pas ce que l'on prêche et ça pré-date l’Avènement du tempérament égal.
J'aime le personnage, extrêmement radical, avec cette fougue révolutionnaire et patriotique, c'est pas un tiède de merde.
J'ai écouté quelques unes de ses œuvres disponibles sur le site et elle m'ont beaucoup plus.
Mon avis est qu'il a établit des vérités bien utiles, les tons les demi-tons, octaves, ces termes ne devraient plus être utilisé. Au niveau du hardware, j'aime l'analogie elle est parlant, l'espace entre le son fondamental et la première harmonique paire (son double en Hertz) est découpé en 12 parties égales.
La dessus on applique une couche logicielle qui émule un système diatonique, imparfaitement certes mais de façon acceptable pour une large majorité, de plus ces imperfections permettent d'en vaincre certainement limitation.
Comme lui je pense qu'il serait logique et correct de compter en 12èmes, par contre lui voudrait «abolir» les intervalles tels qu'ils sont regroupés dans les théories classiques et les considérer individuellement. Ainsi il n'y aurait plus de tierce mineure ou majeure mais les 4ème et 5ème intervalles (sur douze). Je vais chercher ses écrits sur comment il conçoit l'analyse harmonique dans ce contexte. Mon avis a priori, c'est que l'émulation du sy.tème diatonique, a l'avantage d'organiser les intervalles et les accords en un nombre plus aisément manipulable. Cela sans même discuter du bien fondé du système, il opère un regroupement pratique des intervalles. De plus depuis son époque, le nombre de clés utilisés, du fait de l'enharmonicité a été diminuée. Donc sur le fond et la forme, on devrait dire que la tierce mineure est constituée de 3 intervalles, et la majeure de 4. Tout rappel au ton et demi-ton est incorrecte et réintroduit l'idée de différence entre certaines clés qui n'ont plus court, parce que même avant le tempérament égale étaient présentées dans la théorie comme juste des différences entre des approximations d'un système n'ayant plus court : déjà la théorie ne réprésentait pas la réalité des notes jouées ni des systèmes d'accordages qui auraient du la soustendre.
Il y a je pense un fond religieux au refus de prendre le système pour ce qu'il est depuis longtemps, avec ce que cela a de contortion, l'obsession de la correction, de la vertue.
On émule depuis fort longtemps un système diatonique sur un hardware qui ne l'est pas mais qui est par contre toujours plus flexible. C'est d'ailleurs «marrant» (entre guillemets parce que ce comportement tuent beaucoup…), comme ce scientisme est courant, les autorités veulent s'appuyer sur un système correct, prétendre à l'absolu de leur savoir, les compromis sont cachés par le consensus des tenants du dogme, ce qui est à l'opposé de la science… il n'est besoin de consensus que sur une explication ou modèle justement encore discuté…
Par ailleurs, il me semble que certaines de ses critiques, sont adressées au chiffrage à l'anglosaxonne (si c'est bien eux l'origine) ou le non chiffrage à vrai dire des renversement qui aboutit à une nomenclature de dénominations des accords largement incensée. Pas grand chose à dire, pour peu qu'on comprenne le chiffrage classique pour comprendre que les musicologues ont pris la mauvaise voie, habitude multicentenaire il semble… J'ai compris, en fait appris, comment les anciens opéraient que très récemment, je me suis senti très con et aussi un peu en colère parce que au final si je suis mauvais musicien, je ne suis fâché ni avec les maths, la physique et la logique, et certaines approches sont rien de moins que de très fumeuses rentes.
Bref, sur la réalité physique comme la sémantique, il a largement raison. Par contre l'abandon de la couche «logicielle» diatonique, présenté pour ce qu'elle est, une survivance éprouvée et épurée de notre passé, je ne suis pas d'accord, loin de moi l'idée de vouloir empêcher ce qui voudrait s'en défaire et dépasser même le découpe de «l'octave» en 12.
La pièce de résistance c'est son système d'écriture, incroyablement accessible est puissant, à vrai dire vues les difficultés rencontrés par nombre de musiciens, je ne comprends pas qu'il n'ai pas été adopté. Tel qu'il l'a pensé, il est détaché de la musique telle qu'on la conçoit, l'écoute et la pratique. Il utilise des chiffres de 0 à 11, 12 étant «l'octave», quand pour décrire les intervalles nous utilisons des chiffres allant de 1 à 7, 8 étant l'octave. Dans notre découpage certains intervalles et sont ne sont accessibles que via les modificateurs que nous connaissons tous. Il est tout à fait possible d'introduire les chiffres et les modificateurs qui nous sont familiers dans son système.
Idem pour les informations relatives aux clés tout en étant plus informatif que disons le Jianpu, par exemple Eb / 3b tous le monde comprends pas besoin d'une armature sur laquelle de plus toutes les notes présente sur la portée ne sont pas modifiée, arbitraire pour arbitraire…
Dans le système les notes seraient fixés Do=1 Ré=2 etc. pas très difficile de transposer vu la gymnastique à laquelle on se soumet par ailleurs.
Bref ayant passé plus de temps à me renseigner, et après avoir vu des transcriptions «au propre» utilisant son système dans les livres de la section «libro», je suis convaincu que la non utilisation de son système est une perte majeure pour tous les musiciens du monde même les plus experts dans la notation standard parce que la notation permet de travail sans matériel particulier, n'importe quel bout de papier et un stylo font l'affaire.
[ Dernière édition du message le 30/12/2023 à 13:49:34 ]
Anonyme
Je pense que tous les systèmes ont à l'envers. C'est dans les aigues que notre oreille distingue le mieux les intervalles, de fait l'écart en Hz entre intervalles est plus grand.
À l'opposé des chercheurs ont montré que notre perception du temps était plus précise dans les graves, ça parait logique, la durée des battements y est plus longue, la longueur d'onde plus longue donc une meilleure métrique.
De suite, si il s'agit de nommer un accord la logique voudrait que ce soit le répertoire supérieur qui dicte sa loi. Par exemple l'accord «majeur» de DO pourrait être un accord en une sol de quarte et de sixte. De façon plus cohérente si on attribue les intervalles en descendant les Mi serait la tierce mineur et le Do la quinte.
Alors certes ce serait un renversement complet, mais qui peut vraiment nier dans toutes musiques l'importance de la note la plus haute ? C'est à un tel point vrai que la basse peut être omise sans grand effet sur l'auditoire. Je ne dis pas que je n'aime pas la basse, comme instrument, ou les basses, mais il est possible d'écouter un banjoiste jouer seul du jazz/dixiland, La basse des accords est souvent omise, il n'y a pas d'autres personnes pour la jouer (bassiste ou autre instrument) et pour autan le morceau en jouer en chord melody est parfaitement identifiable. J'ai mon idée si un test contraire était réalisé (par quelque instrument) auprès d'un même auditoire.
On dit parle de chord melody pas de bass harmony. Je pense que l'on s'est laissé induire en erreur par les séries harmoniques de façon générale, ce qu'adresse Carrillo entre autre mais que personne n'a encore osé regardé le dernier cadavre dans le placard : on marche sur la tête…
[ Dernière édition du message le 30/12/2023 à 16:00:47 ]
Anonyme
Que faire dans le cas du contrepoint et de mélodie concourante ?
Faut revenir à monsieur touceul, raisonnement absurde, mais si monsieur Touceul chante faudrait-il considéré cette note comme la plus haute aux milieu d'autres notes imaginaires, ou comme la plus basse au milieu d'autres notes toutes aussi imaginaires ? Je suis enclin à penser la plus haute.
Disons que Monsieur Touceul s'en tire, fini les amis imaginaires ouf… Il a un pote, il fait quoi ? J'ajouterai du rythme donc la basse. Remarque souvent dans les musiques anciennes et le matos étant ce qu'il était, la basse bougeait peu, tonique, quinte, tonique. La quinte, 1ère harmonique impair et le son le plus distant de la tonique. Normal, mauvais instrument et les graves n'est pas la plage de fréquence dans laquelle notre oreille reconnait le mieux les différentes notes.
Bref exemple qui vaut ce qui vaut, mais que l'on pense que Mr Touceul, quand ça allait pas, aurait du s'occuper d'abord du rythme plutôt que la mélodie, c'est une chose.
Ça en est une autre de fonder l'harmonie sur l'écart à des notes matérialisant le rythme. La réalité pratique démontrée par les musiciens, pas les physiciens, pas les théoriciens de la musique, c'est la dominance des notes aigues et leur capacités a donné des couleurs sans les notes supposément sensés être à la base de l'édifice : des voicing suffissent.
C'est paradoxal qu'un quelconque édifice puissent ainsi se tenir sans sa base (voir ses). Les théoriciens ne manquent pas d'explications alambiquées, la réalité est toute autre les maîtres à penser ont pris les choses à l'envers (sur la base de la série harmonique sur une corde vibrante), les musiciens depuis toujours s'adaptent et jouent en trafiquant à leur gout leurs instruments, les musiciens s'appelent musicien parce qu'ils ne font pas de la physique sinon on les apppelerait physiciens (autre raisonnement claqué…). Cependant, il serait peut-être tant de remettre les choses à plat et ensuite à l'endroit.
[ Dernière édition du message le 30/12/2023 à 18:30:11 ]
Anonyme
Je continue mes recherches d'un système de notation alternatif. La motivation est personnelle, je suis un bien piètre musicien, à l'oreille peu développée, mal travaillée.
Je ne veux plus jouer des choses que je ne comprends en espérant un déclic qui je le sais maintenant ne viendra pas. Je ne suis pas doué.
J'ai besoin de système de lecture facile qui connecte ma pratique de la guitare à la structure harmonique des morceaux.
Je comprends comment la notation standard fonctionne, le système clé de Sol et clé de Fa, je connais la nomenclature, etc. Ça demande juste trop de pratique pour apprendre à déchiffrer les intervalles avec aisance. Par ailleurs j'arrive à l'âge auquel la vue se dégrade, en sus de mon problème de convergence… ma capacité à évaluer l'espace entre deux pattes de mouches est mauvaise.
J'ai commencé mes recherches par hasard après la vidéo, en lien, dans le premier de mes posts, je ne connaissais pas d'alternative, la tablature et ses lacunes mise à part.
Je partage mes récentes trouvailles via le site - edit modo: pas de pub -
Il semble qu'il existe des méthodes d'analyse numérique de des compositions anciennes et actuelles. Le retour a un système ne présentant pas les 12 degrés utilisé ne permet pas de calcul d'intervalle consistant. Ainsi le saut d'une tierce et encore d'une sixte, sur la base de notes numéroté de 1 à 7, un calcul (foireux certes 3 +9) suggérerait un seconde/neuvième. En s'appuyant sur des noms de notes, partant d'un Do, on va nécessairement à un mi, pour revenir au Do. Dans la réalité selon les alterations le résultat est entre la septième et la neuvième.
En face, que ce soit douze note ou douze chiffres, on ne peut pas prendre un tierce ou sixtes sans plus de détail, on n'est obligé de choisir un intervalle d'une tierce majeure ou mineure, idem pour la sixte, l’ambiguïté ne peut exister.
Par ailleurs il y a aussi un bénéfice niveau calcul à partir de 0 et non de 1.
Carrillo ou Kuncze ont accouché de systèmes comparables, aisé à lire et écrire, étendable à la musique microtonale. En face le système standard semble au terme de son évolution, acculés par ses contradictions. Je n'en sais pas encore assez mais j'ai l'impression indistincte que la musique refuse sa révolution métrique.
[ Dernière édition du message le 31/12/2023 à 15:00:04 ]
Anonyme
Mes recherches ont avancé, sur le fond c'est à dire la théorie musicale actuelle, et sur la forme le système de notation.
* Mes considérations sur le pourquoi l'harmonisation se fait par le bas et non par le haut, n'était pas idiotes mais montraient mon ignorance de l'histoire de la musique comme de conceptions récentes. Avant l'harmonie et après même, il y a des mélodies ascendantes et descendantes, cependant harmonies comme mélodies ne sont jamais strictement descendantes ou ascendante : il faut bien choisir un sens et ce choix est arbitraire.
Les modes grégoriens étaient donnés en descendant, un accord mineur est un accord majeur descendant dont la tonique est la quinte. Plus récemment, l'harmonie négative montre qu'il est pertinent d'harmoniser à l'envers pour trouver des substitutions intéressantes.
* Pour le système d'écriture, j'ai testé la manipulation de chiffres est extrêmement pratique, les intervalles sont faciles à repérer, idem la manipulation de gamme, ou suivre le triton.
Le système de Carrillo satisfait aux besoins des claviéristes et chefs d'orchestre mais ces derniers s'en tiendront probablement à la notation standard.
Pour les instruments dont la tessiture est moindres, l'approche de Leo Kuncze est suffisante. Les «portées» matérialisant les changements d'octave peuvent être choisies de façon flexible.
Pour la guitare, un système à deux portées, une matérialisant le passage de l'octave 2 à 3 et l'autre de l'octave 3 à 4, me semble approprié. La redondance de l'octave 3 permet d'aérer comme de donner des indications sur les cordes utilisées.
La notation de 0-11 peut-être étendue à 0-24, en référence au système horaire. De plus les guitaristes, de part les tablatures, ont l'habitude de la répétition des notes après 12 notes (ou heures). Un décalage des octave (8va) peut aussi être utilisé.
Conclusion.
Après pas mal de recherches et quelques essais, je suis convaincu que pour le gros des musiciens (en gros non claviériste) l'apprentissage de la notation standard, qui mélange fond et forme, est une perte de temps remarquable.
La théorie musicale s'apprend très bien sans ce support, dont les avantages (visualisation des notes mais pas des intervalles) est de plus en plus mise en défaut dans un monde dans lequel le tempérament égal permet de jouer dans des clés inhabituelles ou longtemps inutilisées et avec des gammes très altérées dont les intervalles ne sont pas du tout correctement représentés sur la portée.
Par ailleurs, la notation numérique est dense et laisse de la place pour des indices visuels libres ou à codifier.
Au final plus j'en ai appris plus mon avis est devenu tranché. Le monde de la musique s’arque-boute sur un système qui a vécu, et qui par ailleurs tient des millions (milliards ?) de personne à distance de l'écriture et de la lecture de l'un des arts universelles. L'alternative existe et ne demande qu'à être développée.
Les logiciels de tablatures pourraient facilement être adaptés à ce type de notation.
[ Dernière édition du message le 22/01/2024 à 22:07:28 ]
Anonyme
https://sonido13.com/wp-content/uploads/2020/08/30-Invencion-13-J.S.-Bach.pdf
Un aperçu :

Il y a pas d'exemples sur le site, des fois les lignes sont manquantes et ça pourrait devenir ambigue, mauvaise scan ? Je ne sais reste que si c'est «à main levée» il écrit très droit et en creusant ça doit être utilisable. Rien n'empêche d'utiliser du papier ligné et éviter ainsi toute confusion.
Ps on s'habitue vite aux nombres, on reconnait vite les 7 notes ( 0 2 4 5 7 9 11 ). Carrillo a écrit qu'il avait fini par ne plus passer par le nom des notes avec l'habitude.
[ Dernière édition du message le 22/01/2024 à 23:04:31 ]
christian_r
pour le gros des musiciens (en gros non claviériste) l'apprentissage de la notation standard, qui mélange fond et forme, est une perte de temps remarquable.
Je n'ai encore rien vu qui serait plus lisible que la notation occidentale standard actuelle ; contrairement aux chiffres, les notes qui montent et descendent visuellement sur la portée permettent de deviner le mouvement en "lecture globale" rapide.
J'ai des partitions asiatiques en chiffres, c'est assez hermétique.
Par contre c'est vrai que notre système de clés multiples (sol, fa , ut...) encombre sans doute l'apprentissage pour peu de gain.
Christian
Anonyme
Tout ce qui s'écarte des 5 lignes de la portées, comme les voicing larges font mal à la tête.
J'ai connu des mecs qui ont fait du piano petit, sérieusement et qui ont arrêté vers la puberté. Des années après, les doigts c'était pas si mal par contre, déchiffrer ce n'était pas trivial. Carrillo, j'arrive à lire n'importe quels instruments.
Pas mal des exemples sur le site Sonido13 sont ambiguës, les scans sont pas top et si il y a eu des lignes on ne les voient pas. Après il y a des exemples au propre.
Le Jianpu est très utilisé en chine, surtout pour les débutants, ça ne me plait pas non plus. C'est dérivé du travail de Jean-Jacques Rousseau qui a été repris au
XIXème siècle par d'autres français. C'est austère, c'est une notation relative, et je trouve peu élégante, on croirait regarder des matrices en math, pas de la musique.
Même chose les tablatures, c'est indicatif de toute un tas de choses, mais pour étudier la musique ce n'est pas approprié, en plus on a vite fait de ne pas savoir ce que l'on joue.
Je mets des exemples au propres :
Du Ravel

Du Rachmaninoff

Chaque ligne est un octave, sur la ligne un octave, juste au dessus un octave, pareil en dessous, pour monter plus haut il y a un système de tirets.

Pour éviter trop de tirets, il utilisent deux portées (qu'on voit pas dans beaucoup de matériel du site Sonido13 ou avec l'habitude il était devenu négligeant).
Je trouve ça «propre», j'aimerais voir ses transcriptions aux propres avec de moyens modernes.
Julian Carrillo a écrit de la bonne musique, par curiosité j'ai écouté et ça m'a plu. Un pionnier de la musique microtonale, révolutionnaire au verbe un peu trop enlevé, ce qui a je pense nuit à son travail. Restent ses œuvres et un système d'écriture qui me permet de lire Rachmaninoff à vue.
[ Dernière édition du message le 22/01/2024 à 23:01:51 ]
Anonyme

Pire

Anonyme
C'est l'avantage d'un système partant de zéro et non de un.
La gamme de Do 0 2 4 5 7 9 11 est aussi un canvas auquel on peut ajouter la valeur de la tonique et déterminer les notes de la gamme.
Ex:
Si je veux du Do# , j'ajoute 1 au sept degrés ci-dessus : 1 3 5 6 8 10 0 1
On peut aussi travailler avec la même logique que le Jianpu dans lequel on définit la tonalité et le mode.
Do = 1 sans ajout c'est du majeur. Si il est écrit Do = 6 alors c'est la structure de mode de La, æolien, donc Do mineur.
Reste que pour jouer le Do mineur, il faut mobiliser des informations qui ne figure pas sur la partition. Connaitre le degré ne dit pas l'intervalle.
Si je procède de même dans le système de Carrillo, en disant, je veux jouer en Do (0) mineur, il faudrait écrire Do=9
Ce qui revient à dire que la structure des intervalles est la suivante:
9 11 0 2 4 5 7 9
Le système permet de déterminer les notes dans la tonalité de Do (0) sans mobiliser de connaissances «extérieures», il suffit d'ajouter 3 à tous les degrés (ou de retrancher 9).
Cela donne :
0 2 3 5 7 8 10 0
Bref le système est plus «auto contenu» je dirais.
Je me suis amusé à transcrire des passages de tablatures en utilisant le système de Carrillo mis à ma sauce. Le problème c'est que dans ce système à 12 sons, je reviens toujours à ma connaissance d'un système à 7 sons avec des altérations. Cela dit ce n'est pas le système qui est en cause.
J'ai apprécié d'écrire de la musique, de prendre mieux conscience de l'appartenance de telles ou telles notes (et frettes) à tel octave (à la guitare ce n'est pas si trivial, surtout que le timbre d'une note d'un octave donné varie selon où la note est jouée. Par contre, je me retrouve à jongler entre nombres et notes, parlant de nombres, il y en a déjà beaucoup, entre la tablature, les intervalles (de 1 à 8), etc. Pour ne pas m'embrouiller, je pense en heure, midi ou minuit, 1 heure, 2 heures, etc.
Des informations qui ne sont pas nécessaires pour jouer mais aident fortement manquent cruellement. Par exemple, dans une intro en Ré mineur, le passage de la septième mineure, Do, vers la sensible de la gamme Do#, n'est pas signalé autrement que par le passage de 0 à 1. Cela dit, le simple fait d'écrire amener une réflexion qui m'est difficile à partir de la tablature ou instrument en main. J'ai besoin de prendre de la distance avec l'instrument et de me rapprocher de la musique.
Autre chose me gène, même si ce n'est pas une considération pratique, l'écriture des accords me déplaît. (nb les accords sont écrits verticalement, les notes sont empilées en suivant leurs hauteurs), ce n'est pas tant que la hauteur des notes dans cette forme d'écriture soient relative qui me gêne mais que cette forme d'écriture détruise la densité verticale de l'écriture qui est sont point fort.
J'ai testé des alternatives, c'est insatisfaisant.
J'ai continué à lire des choses deci delà sur le web. J'ai découvert qu'il existe tout un tas de systèmes, beaucoup n'hésitent pas à mettre les systèmes existant à leur sauce.
Je vais expérimenter en mêlant les lettres a b c d e f g, le Jianpu et la «nueva escriture musical».
J'espérais, en quittant la tablature, trouver un système qui me donne plus d'informations pour lire et comprendre les mouvements de la musique.
Le système de Carrillo, comme la tablature, reste une forme, si ce n'est un langage machine, quelque chose comme l'assembleur en programmation.
C'est très puissant mais je me demande si c'est ce que je recherche : un complément à la tablature.
PS: j'ai fait des essais d'écriture standard sur papier, je ne suis pas familier avec cette forme d'écriture, je sais comment le système clé de Sol et clé de Fa fonctionne : c'est pas pour moi.
Il faut une calligraphie impeccable, on peut se débrouiller sur du papier standard mais c'est pas la fête. La vitesse d'écriture est une fraction de ce que je peux faire en suivant «la nueva escritura musical», quand à la lisibilité…
https://sonido13.com/index.php/nueva-escritura-musical-2/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jianpu
[ Dernière édition du message le 10/03/2024 à 20:59:16 ]
Anonyme
J'aime bien le jianpu «aménagé», basé sur les lettres, ça s'écrit vite, j'écris les notes en lettres capitales qui font toutes la même hauteur comme les chiffres et occupent toutes les mêmes interlignes. Je vais à l'opposé des la convention, et écrit les accords en minuscules.
Dans le même goût, depuis que j'ai essayé j'arrive difficilement à faire chemin inverse, je mets les notes les plus graves en haut.
Pour l'aspect visuel, j'ai gardé les hampes, ça n'a pas l'allure d'une partition classique, plus celle d'une tablature mais je préfère de loin à l'aspect mathématique du jianpu.
Si je fais une transcription «propre», je posterai une image pour illustrer.
Anonyme
Citation de Elyon76 :pour le gros des musiciens (en gros non claviériste) l'apprentissage de la notation standard, qui mélange fond et forme, est une perte de temps remarquable.
Je n'ai encore rien vu qui serait plus lisible que la notation occidentale standard actuelle ; contrairement aux chiffres, les notes qui montent et descendent visuellement sur la portée permettent de deviner le mouvement en "lecture globale" rapide.
J'ai des partitions asiatiques en chiffres, c'est assez hermétique.
Par contre c'est vrai que notre système de clés multiples (sol, fa , ut...) encombre sans doute l'apprentissage pour peu de gain.
Salut Christian.
Je rejoins ton avis, après pas mal d'expérimentations, j'ai noirci un petit cahier… je suis insatisfait des systèmes numériques qui représentent les accords via un système de hauteur relative. Ce n'est pas illisible mais ce n'est pas cohérent avec le reste de l'écriture. Une simple triade occupe la même place qu'un saut de plusieurs octaves.
J'ai cherché une alternative «linéaire» (sans indication visuelle de hauteur).
Si l'usage de nombre de 0 à 11 est pertinent, il nécessiterait pour briller une mise en forme de nos connaissances de façon à ce qu'il soit utilisable directement.
En pratique, je me retrouvais à jongler, entre clés, intervalles de 1 à 7, notes de 0 à 11 et enfin les frettes.
Au final j'ai adapté, avec pas mal de réticence au départ, le Jianpu. J'ai beaucoup résister avant d'abandonner les hampes.
En plus de l'alphabet musical anglo-saxon A B C D E F G, j'ai adopté un système de chiffrage pour les accords qui permet une écriture strictement linéaire. J'ai aussi adapté légèrement la façon d'écrire les rythmes pour éviter les liaisons (terme correct ?) entre deux notes pour figurer certaines durées.
Au final ça fonctionne pas mal du tout sur papier simple. J'ai repiqué, à partir de tablatures, des parties de «Mr Crowley», «Anastasia», «Under the bridge» sans aucun problème. Je vais tester du classique et peut-être deux lignes d'écriture.
Ça se tend sur l'intro de «Little wings», si on cherche à représenter toutes les notes que l'on doit laisser sonner, en plus de pas mal de hammer/pull off. Je cherche une façon de rendre ces effets ( et d'autres) sans que ce soit le bordel (j'ai une idée plus linéaire à tester). À vrai dire la tablatures et la partoche que j'ai consulté n'était pas si lisible que ça elles-même.
Je vais continuer à affiner la notation.
[ Dernière édition du message le 25/03/2024 à 15:26:21 ]
Anonyme
J'aime beaucoup ma notation rythmique, je recompte bcp plus facilement que dans le système classique, je groupe aussi plus facilement les notes à partir de temps forts (down beat),
Avoir un système qui peut s'apprendre en quelques dizaines de minutes, pour qui connaît raisonnablement la théorie musicale, et ne nécessite qu'un papier commun et un stylo, et s'écrit vite, c'est assez génial. Ça m'a mis du temps pour en arriver là, et à vrai dire je ne cherche pas à ce que cette partition remplace la tablature ou la partition «classique», je veux pouvoir écrire les temps, les notes, chercher les changements de tonalité (au sens de la musique tonale, majeur/mineur) les changements de clé, voir les renversement et les positions. Je veux quelque chose de fonctionnel entre la grille d'accord et la partition exhaustive. Beaucoup de musiciens, peut-être pas pro ou semi-pro sont comme moi assez illettrés, pas analphabetes on sait comment ça se lit et s'écrit, de là à en faire une utilisation pratique… il y a beaucoup de boulot.
Je rajouterai que pour ce qui ne sont pas scribes mais pour autant aiment travailler avec du papier et un stylo, la notation standard ne fait pas de cadeau, c'est très vite illisible.
Bref tout ça pour encourager ceux qui ont le même problème que moi et qui veulent un outils pour étudier plus avant tel ou tel passage d'un morceau, n'hésitez pas et assembler votre système d'écriture, il y a tout un tas de briques déjà existantes, beaucoup d'approches ont été essayées, prenez ce dont vous avez besoin et lancez-vous.
[ Dernière édition du message le 25/03/2024 à 21:46:04 ]
Nathan74
J'ai fait une petite vidéo en français pour ceux qui connaissent pas : https://www.youtube.com/watch?v=1YcN5ArbQaw
christian_r
Avec l'inconvénient classique : c'est totalement spécifique à un type précis d'instrument, comme les tablatures guitare / basse / ukulélé totalement spécifiques à l'instrument.
Christian
Arnaudio
Et sinon vous avez jeté un œil au KlavarSkribo ? C'est surtout pour les instruments à clavier et ça résout pas forcément le problème "soupe de pattes de mouches" mais déjà ça enlève toutes les altérations et les figure de rythme donc ça épure pas mal la partition...
J'ai fait une petite vidéo en français pour ceux qui connaissent pas : https://www.youtube.com/watch?v=1YcN5ArbQaw
J'ai jeté un œil à cette vidéo, et ça m'inspire les choses suivantes :
Quel est l'intérêt d'apprendre une méthode presque aussi compliquée que la notation traditionnelle et qui permettra finalement de lire un nombre réduit de partitions, dédiées de surcroît aux claviers ?
[ Dernière édition du message le 23/08/2024 à 16:01:30 ]
Nathan74
christian_r (désolé j'ai pas trop compris comment faire une citation ^^ )
Oui c'est très proche du piano roll. Du coup la plupart des gens qui font de la MAO comprennent très vite (même si c'est perturbant que l'axe devienne verticale et non horizontal)
Arno Jules,
Effectivement c'est très spécifique au clavier. D'ailleurs certains appellent ça une tablature pour piano.
Cependant : apprendre la clé d'ut est très spécifique à l'alto, apprendre la notation des harmoniques et coups d'archet est très spécifique au violon, etc.
J'ai bien conscience d'exagérer : une partition d'alto en solfège est beaucoup plus proche d'une partition de violon en solfège qu'une tablature de guitare n'est proche du klavarskribo, c'est une évidence, mais je tiens à relativiser quand-même : un altiste ne peut pas exécuter facilement un déchiffrage d'une partition de clarinette basse.
Par ailleurs, est-ce que c'est vraiment la priorité d'avoir une notation commune à tous les instruments ? Est-ce qu'il serait pas intéressant de sacrifier la proximité des notations pour l'efficacité ? Il me semble évident qu'un guitariste apprend plus vite en tablature qu'en solfège.
Je ne pense pas que le klavarskribo soit "presque aussi compliqué que la notation traditionnelle" : je pense que c'est beaucoup plus simple (je me base pas sur ma propre expérience mais plutôt sur mes quelques élèves qui ont choisi d'apprendre en klavarskribo plutôt qu'en solfège). Par contre je pense que c'est quand même complexe, comme apprendre un nouvel alphabet, et que ça demande un effort. Quand on utilise un clavier en azerty depuis toujours, c'est extrêmement compliqué de passer au clavier en bépo, même s'il est factuellement mieux (j'ai pris le premier exemple auquel j'ai pensé). C'est pas pour autant que le bépo est presque aussi compliqué que la notation traditionnelle. Donc effectivement, quand on maitrise déjà le solfège, je suis pas sûr que ça vaille le coup d'apprendre le klavarskribo. Par contre quand on maitrise pas encore ou qu'on arrive pas à maitriser le solfège, là je pense que ça peut valoir le coup.
Oui c'est sûr il y a nettement moins de partitions en klavarskribo qu'en solfège. Mais j'imagine c'est uniquement dû au fait qu'il y a moins de gens qui utilisent le klavarskribo. Plus il y aura de gens qui utiliseront le klavarskribo, plus il y aura des partitions en klavarskribo. Personnellement c'est souvent moi qui donne les partitions de piano à mes élèves, donc que ce soit du klavarskribo que j'ai galéré à trouver ou du solfège facile à trouver ils s'en fichent
[ Dernière édition du message le 25/08/2024 à 18:06:02 ]
Arnaudio
Par ailleurs, est-ce que c'est vraiment la priorité d'avoir une notation commune à tous les instruments ?
C'est souvent très utile, non ?
Est-ce qu'il serait pas intéressant de sacrifier la proximité des notations pour l'efficacité ?
Il n'y a aucun sacrifice à faire, la notation solfégique est tout à fait efficace. Elle permet de nombreuses choses en matière de communication entre différents instruments, par exemple à un bassiste de lire une partie de basse jouée par la main gauche d'un clavier, à un pianiste ou autre instrument en ut de guider une chanteuse ou un chanteur en lui jouant sa partie, etc.
mes quelques élèves qui ont choisi d'apprendre en klavarskribo plutôt qu'en solfège
Ont-ils vraiment choisi en connaissance de cause ?
Tu réussis à écrire dans le même paragraphe
je pense que c'est beaucoup plus simple
je pense que c'est quand même complexe
ça demande un effort
je pense que ça peut valoir le coup
Oui c'est sûr il y a nettement moins de partitions en klavarskribo qu'en solfège. Mais j'imagine c'est uniquement dû au fait qu'il y a moins de gens qui utilisent le klavarskribo.
Sans blague !?
J'encourage les gens qui veulent avancer dans l'apprentissage de la musique à ne pas tergiverser en se trouvant toutes sortes de raisons et/ou d'excuses et tourner autour du pot. Le solfège n'est pas difficile et son apprentissage offre de nombreuses récompenses.
Ce n'est pas un but en soi, c'est un outil précieux.
[ Dernière édition du message le 25/08/2024 à 21:16:12 ]
MissRoland
La musique est un language universel,
Quelque soit la méthode utiliser pour lire ou écrire les notes , ce qui compte c est le résultat de l'interpretation...
Sauf que ...
Pour partager , il est plus logique d'utiliser le même type de méthode.
Celle utilisée dans les conservatoires et écoles de musique facilitera les échanges au sein du même orchestre ou groupe de musiciens .
Et comment apprendre le contre- point ou l'harmonie avec un ouvrage où tout les exemples sont écrit en clef de fa , sol, ut , si l on est incapable de déchiffrer les notes sur la portée. ?
Pour la musique pop/rock /variété .
Combiné avec (portée clef de fa et sol) j'utilise personnelement la méthode d'écriture issue du N.N.S
.( Nashville number system) pour la notation d'accord.
Basé sur les degrés de la gamme, cela évite de ré-éditer les scores pdf en urgence pour tout l'orchestre, dans le cas où la chanteuses demande de transposer un 1/2 ton ou 1 ton plus bas pour cause de soucis de cordes vocales 10 minutes avant le debut de la presta.
Nathan74
Je suis d'accord, c'est plus simple de partager sa musique si on utilise le même langage. Mais ce langage qui se veut universel, le solfège, est inutilement difficile donc ma réflexion c'est plutôt de dire que l'universalité du solfège ne vaut pas la difficulté de son apprentissage. Et, par ailleurs, utiliser le solfège comme moyen de transmission de la musique c'est problématique (le rubato, les micros intervalles, etc.) donc c'est surtout adapté pour la musique savante européenne mais beaucoup moins pour du gamelan.
Comment lire un traité d'harmonie quand on sait juste lire le klavarskribo ? J'imagine qu'il suffit de prendre une traduction en klavarskribo. Quand on veut lire un livre écrit en grec ancien et qu'on parle juste français on prend la traduction.
Oui la méthode Nashville est bien aussi et effectivement c'est super efficace pour les transpos ^^
Arnaudio
ce langage qui se veut universel
Ah bon ? D'où tiens-tu cela ?
inutilement difficile
Je ne trouve pas le solfège plus difficile que l'apprentissage de la lecture ou l'écriture de textes à l'aide de 26 signes qui changent même parfois complètement lorsqu'ils se transforment en majuscules.
Quant à l'inutilité, voilà un jugement fort abusif au regard de l'immense bibliothèque mondiale de partitions qui s'est constituée depuis des siècles.
l'universalité du solfège ne vaut pas la difficulté de son apprentissage
Encore une fois : non
c'est surtout adapté pour la musique savante européenne mais beaucoup moins pour du gamelan.
Tout à fait d'accord, personne ne prétend chasser le phoque avec une interface audio.
Quant à la méthode Nashville, c'est surtout un système harmonique.
D'une manière générale je pense que le solfège n'est pas si difficile au regard de son utilité lorsqu'on veut travailler la musique en profondeur. Je pense que toutes ces tergiversations sont un moyen - plus ou moins inconscient - de ne pas se mettre au travail, comme un gamin qui refuse de se mettre au lit en arguant que son pyjama le gratte, que son doudou sent le chou-fleur, que son plumard bouge tout seul, etc. Ce ne sont que des excuses.
Il y a sans doute de mauvais profs qui ont dégouté du nombreux élèves du solfège et c'est bien dommage, mais le solfège en lui même est un excellent outil pour noter, lire, communiquer la musique et aussi concevoir des œuvres un peu élaborées.
Anonyme
Je vais essayer de reprendre proprement qqls mesures pour présenter les possibilités. Le problème c'est ça prend du temps parce qu'à la moindre boulette… faudrait que je fasse un essai avec un bon crayon à papier.
Je galère quand même pas mal, mes yeux ne me facilitent pas la tâche. C'est un peu écœurant et décourageant, ce que je cherche à lire n'est pas sorcier mais si je reconnais l'absence d'habitude je dois vérifier même des petits espacements en hauteur entre les notes. Il n'y a pas de substitut qui permette de mobiliser l'intelligence visuelle et d'aborder les choses «en parallèle» donc je vais gentiment persévérer.… en zoomant autant que possible/pratique ça aide.
Anonyme
C'est sans prétention, à vue éducative pour les débutants, ou pour des gens qui comme moi auraient quelles qu'en soient les causes des difficultés à lire les partitions classiques.
C'est pas du tout fixé dans le marbre, je doute du S pour soupir par exemple introduit récemment quand j'ai basculé d'une écriture toujours «développée» (voir les exemples, +/- tout est ramené à la plus petite subdivision du temps, comprendre au sens matheux du terme en quelque sorte) vers une écriture, hors symboles figurant les silences, directement reprises des partitions. La forme «développée» des rythmes a un but éducatif, je l'ai développée quand j'avais des doutes sur ce que je lisais des partitions et de tablatures.
Le système permet d'écrire nos notes, l'alphabet musical anglo-saxon, rien n'empêche d'utiliser les degrés comme le Jian-pu ou un système dodécaphonique ( de 0 à 11) comme Carrillo ou la Sacem.
Dernièrement j'utilise les notes françaises ce qui prend un peu plus de place et ne me permet pas d'écrire les notes constitutives des accords parce que cela prend trop de place. J'utilise un système inspiré des basses chiffrées (*) ça fait l'affaire même si je préfère manipuler que des notes ce que l'alphabet musical permet.
Pour des débutants le mieux serait de zapper notre do, ré mi, etc et s'en tenir à « é bi ci di i f gi» (comme prononcé par les english) mais perso j'ai appris do ré mi fa sol la si do, donc j'accepte de perdre en densité d'écriture pour être en mode natif. Je le redis c'est sans prétention, une béquille pour l'apprentissage (comme le jian pu pour les chinois) ou pour ceux qui sont fâchés avec la notation standard. Ça vise l'écriture manuelle, sans être scribe.
Nb pour la hauteur j'indique à quelle série appartient les notes le «middle C» c'est la 4ème, le mi grave de ma basse la première, etc. Je ne déclare que les changements de série et si je relie ces numéros c'est parce que je me suis aperçu qu'il était très très aisé quand on transcrit avec une partoche sous les yeux et la musique en tête d'oublier, l'absence de trait se remarque vite.
Par ailleurs, j'ai testé les points comme en jian pu, ça ne m'allait pas. Si l'écriture ne peut pas être aussi dense que la notation standard j'ai tenu à ce qu'elle soit aussi linéaire que possible donc avec une bonne utilisation de l'espace vertical et une utilisation homogène et rationnelle de ce dernier (les points qui se baladent créent des problèmes).
Il doit y avoir moyen d'écrire sur plusieurs lignes, un peu comme pour le système clé de sol / clé de la, dans ce cas il me parait nécessaire de s'en tenir à l'alphabet musical parce que ça n'aurait pas beaucoup de sens de coder un accord complexe comme un empilement de deux accords «chiffrés» par des basses différentes. À vrai dire, à ce stade d'apprentissage, sauf limitation particulière je ne vois pas l'intérêt de ne pas apprendre la notation standard mais ça doit être possible.
Donc voilà une sorte jian pu mais revenu en France du coup j'ai nommé les fichiers image Jean pouls un deux et trois…



* https://fr.wikipedia.org/wiki/Basse_chiffr%C3%A9e
[ Dernière édition du message le 14/10/2024 à 22:09:13 ]
Arnaudio
Je me demande comment elle ne s'est pas imposée dans l'apprentissage universel de la musique.
Comment ne m'y suis-je pas mis plus tôt ?
J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose...
D'autre part : A B C D E F G = do ré mi fa sol la si ? C'est ça ?
[ Dernière édition du message le 14/10/2024 à 17:35:19 ]
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