Une méthode pas trop mal?
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Spawn-X
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P'tit lu all...
Pour ceux qui ne me connaisse pas, je suis déjà musicien professionnel. Titulaire d'un Diplôme du MAI de Nancy en tant que guitariste, ainsi que d'un DE d'enseignement des musiques actuelles. Donc je maitrise déjà la musique en général, l'harmonie, et tout ce qui me permet de rapidement comprendre le fonctionnement harmo-mélodique d'un instrument que je découvre. Mais...
Depuis quelques mois, j'ai été nommé référent d'un groupe de 15 enfants engagé dans le Projet DÉMOS Metz-Moselle, un projet ambitieux déjà initié en Région Parisienne par la Philharmonie de Paris depuis 2010, et étendu en province depuis fin 2016.
Le groupe d'enfants dont j'ai la charge s'est vu attribué la famille des cordes (Violons + Altos + Cellos + Contrebasse) et en tant qu'encadrant, il m'a été proposé de choisir entre l'alto et le violon. J'apprends donc le violon depuis janvier en m^m temps que les enfants.
Le principe de ce Projet DÉMOS (pour Dispositif d'Éducation Musicale et Orchestrale à vocation Sociale) est d'offrir à des enfants issus des quartiers "politique de la ville" la possibilité d'apprendre à jouer de la musique classique en orchestre, le tout, de manière totalement gratuite (cours et prêt d'instruments) pendant 3 ans à l'issue desquels l'enfant conserve l'instrument s'il décide de poursuivre son apprentissage en s'inscrivant au conservatoire.
Bien entendu, ces enfants sont pour la plupart plus souvent confrontés à la musique de Jul et n'ont vu la musique classique qu'à la TV. Les parents parlent souvent difficilement Français, et il est donc pour ces enfants impossible d'espérer être un jour confronté à ce monde de la musique classique.
De ce fait, la méthode d'enseignement est très différente de ce qu'on trouve dans les cursus conventionnels.
Pas de solfège, du moins, pas la première année. Apprentissage musical essentiellement basé sur le répétition auditive, et finalement, on obtient d'excellents résultats sachant que ce groupe de 15 enfants n'est qu'un des 8 groupes de l'orchestre de 120 enfants que nous formons sur Metz et sa proche banlieue.
Bref, tout ça pour planter le décor.
Depuis que j'ai démarré ce projet, je suis donc confronté à un nouvel instrument, le violon...
J'avais déjà acheté un violon électrique Stagg voici plusieurs années, mais "l'injouabilité" de l'objet ainsi que mon emploi du temps trop chargé à l'époque m'avaient finalement rapidement tenu éloigné de la chose.
Aujourd'hui, on met à ma disposition un violon acoustique d'étude relativement correct, et avec lui, l'envie d'apprendre se fait soudainement plus marquée.
Ce que j'apprends avec les enfants est très cool, mais j'ai envie d'aller plus loin et plus vite.
L'aspect "solfégique" ne m'intéresse pas ici, pas plus qu'il ne me rebute, mais j'aimerai trouver un ou plusieurs ouvrages (livres, mais aussi, pourquoi pas, DVD, ou vidéo en ligne) d'apprentissage qui m'aideraient surtout à mieux aborder l'aspect technique, pratique, sonore du violon.
J'ai bien vu deux ou trois choses qui semblaient intéressantes comme la méthode du violon bleu, mais je me dis que certains auront peut-être été confronté à différentes méthodes plus modernes et moins orientées musique classique.
Alors, vos avis?
Thanks.
Pour ceux qui ne me connaisse pas, je suis déjà musicien professionnel. Titulaire d'un Diplôme du MAI de Nancy en tant que guitariste, ainsi que d'un DE d'enseignement des musiques actuelles. Donc je maitrise déjà la musique en général, l'harmonie, et tout ce qui me permet de rapidement comprendre le fonctionnement harmo-mélodique d'un instrument que je découvre. Mais...
Depuis quelques mois, j'ai été nommé référent d'un groupe de 15 enfants engagé dans le Projet DÉMOS Metz-Moselle, un projet ambitieux déjà initié en Région Parisienne par la Philharmonie de Paris depuis 2010, et étendu en province depuis fin 2016.
Le groupe d'enfants dont j'ai la charge s'est vu attribué la famille des cordes (Violons + Altos + Cellos + Contrebasse) et en tant qu'encadrant, il m'a été proposé de choisir entre l'alto et le violon. J'apprends donc le violon depuis janvier en m^m temps que les enfants.
Le principe de ce Projet DÉMOS (pour Dispositif d'Éducation Musicale et Orchestrale à vocation Sociale) est d'offrir à des enfants issus des quartiers "politique de la ville" la possibilité d'apprendre à jouer de la musique classique en orchestre, le tout, de manière totalement gratuite (cours et prêt d'instruments) pendant 3 ans à l'issue desquels l'enfant conserve l'instrument s'il décide de poursuivre son apprentissage en s'inscrivant au conservatoire.
Bien entendu, ces enfants sont pour la plupart plus souvent confrontés à la musique de Jul et n'ont vu la musique classique qu'à la TV. Les parents parlent souvent difficilement Français, et il est donc pour ces enfants impossible d'espérer être un jour confronté à ce monde de la musique classique.
De ce fait, la méthode d'enseignement est très différente de ce qu'on trouve dans les cursus conventionnels.
Pas de solfège, du moins, pas la première année. Apprentissage musical essentiellement basé sur le répétition auditive, et finalement, on obtient d'excellents résultats sachant que ce groupe de 15 enfants n'est qu'un des 8 groupes de l'orchestre de 120 enfants que nous formons sur Metz et sa proche banlieue.
Bref, tout ça pour planter le décor.
Depuis que j'ai démarré ce projet, je suis donc confronté à un nouvel instrument, le violon...
J'avais déjà acheté un violon électrique Stagg voici plusieurs années, mais "l'injouabilité" de l'objet ainsi que mon emploi du temps trop chargé à l'époque m'avaient finalement rapidement tenu éloigné de la chose.
Aujourd'hui, on met à ma disposition un violon acoustique d'étude relativement correct, et avec lui, l'envie d'apprendre se fait soudainement plus marquée.
Ce que j'apprends avec les enfants est très cool, mais j'ai envie d'aller plus loin et plus vite.
L'aspect "solfégique" ne m'intéresse pas ici, pas plus qu'il ne me rebute, mais j'aimerai trouver un ou plusieurs ouvrages (livres, mais aussi, pourquoi pas, DVD, ou vidéo en ligne) d'apprentissage qui m'aideraient surtout à mieux aborder l'aspect technique, pratique, sonore du violon.
J'ai bien vu deux ou trois choses qui semblaient intéressantes comme la méthode du violon bleu, mais je me dis que certains auront peut-être été confronté à différentes méthodes plus modernes et moins orientées musique classique.
Alors, vos avis?
Thanks.
[ Dernière édition du message le 26/05/2017 à 13:55:45 ]
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chapolin
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Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Hello Spawn-X,
Qu'elle idée de choisir cet instrument abominable qu'est le violon ?
Non je déconne
Alors la méthode que je te conseille c'est la série des Fiddle Time aux éditions Oxford. On les trouve à pas chères sur le net et elles sont très cools. Même si tu es déjà expérimenté achètes toi la première, Fiddle Time Joggers et amuse toi à la parcourir depuis le début en jouant les morceaux avec le cd fourni. Les morceaux sont - je trouve - carrément bien composé et orchestrés et ils sont très progressifs dans plein de styles, rock, swing, classic, folk, calypso, ambiance de film etc
Dès le premier morceau les enfants sont baigné dans la musique et jouent.
Qu'elle idée de choisir cet instrument abominable qu'est le violon ?
Non je déconne
Alors la méthode que je te conseille c'est la série des Fiddle Time aux éditions Oxford. On les trouve à pas chères sur le net et elles sont très cools. Même si tu es déjà expérimenté achètes toi la première, Fiddle Time Joggers et amuse toi à la parcourir depuis le début en jouant les morceaux avec le cd fourni. Les morceaux sont - je trouve - carrément bien composé et orchestrés et ils sont très progressifs dans plein de styles, rock, swing, classic, folk, calypso, ambiance de film etc
Dès le premier morceau les enfants sont baigné dans la musique et jouent.
Spawn-X
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cordes75
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Très peu de gens commencent le violon en autodidacte c'est vrai car trop nombreux sont ceux qui essaient de décourager ceux qui veulent essayer comme si le violon était réservé à l'élite de la musique classique et aux conservatoires, donc des conservateurs donc pas bio 
J'ai appris pas tout à fait tout seul j'ai surtout d'abord écouté et regardé les vidéos de personnes qui ont appris tout seuls sur youtube, il y en a peu en France contrairement à d'autres pays. J'ai trouvé celles du violon bleu par Marc Capuano, sa méthode est basée sur la pratique et elle m'allait bien car je ne lis pas le solfège. J'ai commencé la guitare avec les tablatures et lui reprend ce principe qui me va bien. J'ai aussi trouvé des méthodes américaines basées sur des tablatures mais un peu différentes car elles utilisaient le numéro des doigts au lieu des emplacement sur le manche.
Je suis allé sur des forums mais la plupart monopolisés par des esprit bornés aux méthodes classiques et qui ne supportent pas que l'on puisse envisager la musique autrement. Comme si la musique classique n'était pas née grâce à la musique folk et populaire jouée par des amateurs et même des paysans au sens noble du terme. Il existe certainement d'autres méthodes très bien pour apprendre seul moi j'ai trouvée celle du violon bleu adaptée à ce que je cherchais, et je ne suis visiblement pas le seul, voir les témoignages sur le site http://www.violonbleu.fr
Le conseil que je donnerai c'est d'avoir un violon bien réglé au début car on peut trouver des violons injouables et qui risquent de décourager les plus motivés. En tout cas je vous souhaite de trouver la solution.
J'ai appris pas tout à fait tout seul j'ai surtout d'abord écouté et regardé les vidéos de personnes qui ont appris tout seuls sur youtube, il y en a peu en France contrairement à d'autres pays. J'ai trouvé celles du violon bleu par Marc Capuano, sa méthode est basée sur la pratique et elle m'allait bien car je ne lis pas le solfège. J'ai commencé la guitare avec les tablatures et lui reprend ce principe qui me va bien. J'ai aussi trouvé des méthodes américaines basées sur des tablatures mais un peu différentes car elles utilisaient le numéro des doigts au lieu des emplacement sur le manche.
Je suis allé sur des forums mais la plupart monopolisés par des esprit bornés aux méthodes classiques et qui ne supportent pas que l'on puisse envisager la musique autrement. Comme si la musique classique n'était pas née grâce à la musique folk et populaire jouée par des amateurs et même des paysans au sens noble du terme. Il existe certainement d'autres méthodes très bien pour apprendre seul moi j'ai trouvée celle du violon bleu adaptée à ce que je cherchais, et je ne suis visiblement pas le seul, voir les témoignages sur le site http://www.violonbleu.fr
Le conseil que je donnerai c'est d'avoir un violon bien réglé au début car on peut trouver des violons injouables et qui risquent de décourager les plus motivés. En tout cas je vous souhaite de trouver la solution.
chapolin
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Drogué·e à l’AFéine
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cordes75
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Merci Chapolin800 c'est vrai que on peut prendre quelques cours de temps en temps ou suivre des masters class ou des stages pour compléter sa formation en autodidacte. Et je confirme aussi que tout dépend des personnes, certaines ont besoin d'un petit coup de main au départ ou encours d'apprentissage. Et jouer avec d'autres ou rencontrer d'autres musiciens est super pour progresser, même au début.
c'est vrai que on peut prendre quelques cours de temps en temps ou suivre des masters class ou des stages pour compléter sa formation en autodidacte. Et je confirme aussi que tout dépend des personnes, certaines ont besoin d'un petit coup de main au départ ou encours d'apprentissage. Et jouer avec d'autres ou rencontrer d'autres musiciens est super pour progresser, même au début.Spawn-X
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Merci pour vos commentaires.
Je précise un peu ma situation car je vois vos considérations sur le type de personnalité qui peut s'intéresser à l'apprentissage d'un instrument.
Je suis à la base un autodidacte acharné. Ne comprenez pas par "acharné" le fait que je refuse l'enseignement d'autres personnes, non, mais bien que je suis un acharné dès que je me lance dans une discipline.
Quelques exemples de mon acharnement:
Vers 1990, je savais depuis plus de 10 ans que je serais musicien professionnel (je précise que je suis né en 1975). Pratiquant à l'oreille l'harmonica diatonique depuis l'age de 6 ou 7 ans, j'étais déjà très à l'aise avec la notion de repiquage à l'oreille et donc, avec les notions de tonalité et d'harmonie sans pour autant savoir comment cela s'appelait.
Mes parents n'ayant que trop peu de moyens financiers pour m'offrir quelques cours ou instruments que ce soit, je me suis donc lancé par mes propres moyens dès que j'ai pu le faire. J'ai fiancé l'achat de ma première guitare, une splendide Stratocaster American Standard US, via la revente de tout ce que je pouvais revendre à l'époque. Vélo, Amstrad, Jeux, tout y est passé. Bon, j'avais pas assez pour un ampli, alors j'ai squatté quelques mois un poste Philips appartenant à mon père qui disposait d'un lecteur de K7 et d'une "entrée guitare"... Ce n'était clairement pas un ampli pour guitare...
Pendant plusieurs mois, je me suis enfermé dans ma piaule en écoutant tout ce qui me tombait dans les oreilles, à la radio, sur es K7, sur les quelques vinyles que je possédait. A force de cet "acharnement", j'ai fini par monter mon premier groupe au bout de 6 ou 8 mois pour faire le premier concert à peine 1 an après avoir commencé. Après 5 ans de ce régime autodidacte, j'ai passé l'audition au CMCN devenu ensuite le MAI de Nancy pour y être reçu directement en phase 3.
La guitare, et la musique en générale, m'ont toujours semblé logiques, évidents, et faciles.
Après ma sortie diplômé (avec mention bien) du MAI après 18 mois de cette scolarité, je me suis lancé dans la guitare fretless, le sitar Indien, la basse, la batterie, la synthèses (sous différentes formes notamment la FM que j'adore) et le piano avec la même ferveur et les m^m sensations de facilités.
Le violon est une autre histoire évidemment.
Autre exemple d'acharnement pédagogique: En mars/avril dernier, je me suis lancé dans une tout autre discipline, le Rubik's Cube...
Z'allez m'dire, quel rapport avec le violon ou la musique?
Ben justement, y'a vraiment pas mal de point communs. La mémorisation d'algorithmes en tête. Mais pas seulement. Une certaine logique d'observation. Je retrouve en effet ces capacités spécifiques communes à la musique et au monde du Rubik's Cube. En Mars/Avril, je n'en avais qu'un seul que je mettais environ 10min à résoudre. Aujourd'hui, j'en possède environ 50 de tous types, et je résous mon 3x3 en moins de 30 secondes. J'ai évidemment tout appris en autodidacte.
Autre domaine, celui de la MAO et du home-studio. En 2000, je tombe dans le monde de Cubase. Mon acharnement à apprendre les fonctions les plus avancées (y compris les plus inutiles pour le commun des musiciens) m'amène finalement à devenir pour quelques années formateur agréé Steinberg.
Bref, tout ce décorum pour vous faire comprendre quel genre "d'apprentis" violoniste je suis. Le genre à délaisser tout le reste pour atteindre son objectif...
Au passage, Partition Intérieure est mon livre de chevet, ma bible, depuis plus de 15 ans
Je précise un peu ma situation car je vois vos considérations sur le type de personnalité qui peut s'intéresser à l'apprentissage d'un instrument.
Je suis à la base un autodidacte acharné. Ne comprenez pas par "acharné" le fait que je refuse l'enseignement d'autres personnes, non, mais bien que je suis un acharné dès que je me lance dans une discipline.
Quelques exemples de mon acharnement:
Vers 1990, je savais depuis plus de 10 ans que je serais musicien professionnel (je précise que je suis né en 1975). Pratiquant à l'oreille l'harmonica diatonique depuis l'age de 6 ou 7 ans, j'étais déjà très à l'aise avec la notion de repiquage à l'oreille et donc, avec les notions de tonalité et d'harmonie sans pour autant savoir comment cela s'appelait.
Mes parents n'ayant que trop peu de moyens financiers pour m'offrir quelques cours ou instruments que ce soit, je me suis donc lancé par mes propres moyens dès que j'ai pu le faire. J'ai fiancé l'achat de ma première guitare, une splendide Stratocaster American Standard US, via la revente de tout ce que je pouvais revendre à l'époque. Vélo, Amstrad, Jeux, tout y est passé. Bon, j'avais pas assez pour un ampli, alors j'ai squatté quelques mois un poste Philips appartenant à mon père qui disposait d'un lecteur de K7 et d'une "entrée guitare"... Ce n'était clairement pas un ampli pour guitare
...Pendant plusieurs mois, je me suis enfermé dans ma piaule en écoutant tout ce qui me tombait dans les oreilles, à la radio, sur es K7, sur les quelques vinyles que je possédait. A force de cet "acharnement", j'ai fini par monter mon premier groupe au bout de 6 ou 8 mois pour faire le premier concert à peine 1 an après avoir commencé. Après 5 ans de ce régime autodidacte, j'ai passé l'audition au CMCN devenu ensuite le MAI de Nancy pour y être reçu directement en phase 3.
La guitare, et la musique en générale, m'ont toujours semblé logiques, évidents, et faciles.
Après ma sortie diplômé (avec mention bien) du MAI après 18 mois de cette scolarité, je me suis lancé dans la guitare fretless, le sitar Indien, la basse, la batterie, la synthèses (sous différentes formes notamment la FM que j'adore) et le piano avec la même ferveur et les m^m sensations de facilités.
Le violon est une autre histoire évidemment.
Autre exemple d'acharnement pédagogique: En mars/avril dernier, je me suis lancé dans une tout autre discipline, le Rubik's Cube...
Z'allez m'dire, quel rapport avec le violon ou la musique?Ben justement, y'a vraiment pas mal de point communs. La mémorisation d'algorithmes en tête. Mais pas seulement. Une certaine logique d'observation. Je retrouve en effet ces capacités spécifiques communes à la musique et au monde du Rubik's Cube. En Mars/Avril, je n'en avais qu'un seul que je mettais environ 10min à résoudre. Aujourd'hui, j'en possède environ 50 de tous types, et je résous mon 3x3 en moins de 30 secondes. J'ai évidemment tout appris en autodidacte.
Autre domaine, celui de la MAO et du home-studio. En 2000, je tombe dans le monde de Cubase. Mon acharnement à apprendre les fonctions les plus avancées (y compris les plus inutiles pour le commun des musiciens) m'amène finalement à devenir pour quelques années formateur agréé Steinberg.
Bref, tout ce décorum pour vous faire comprendre quel genre "d'apprentis" violoniste je suis. Le genre à délaisser tout le reste pour atteindre son objectif
...Au passage, Partition Intérieure est mon livre de chevet, ma bible, depuis plus de 15 ans
cordes75
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Pour m'aider à travailler la justesse, j'ai investi depuis quelques mois déjà dans un accordeur spécifique (Planet Waves PW-CT-14) qui me rend clairement service. Je l'allume presque en permanence car en jouant avec les autres il n'est pas toujours évident de bien entendre si l'on est juste ou pas d'autant que les enfants du projet ne sont pas non plus tous parfaitement justes. Du coup, un petit coup d’œil rapide sur l'écran pour vérifier et j'ajuste si besoin.
Les intervenants instrumentistes qui viennent aux centre deux fois par semaine sont des pointures. Il s'agit du premier violon et du premier violoncelle (pour les deux intervenants les plus récurrents) de l'orchestre national de Lorraine, et ils sont vraiment très à l'écoute et pas avares de conseils ce qui m'aide beaucoup quant aux positions notamment car s'il y a bien un domaine où l'autodidactisme montre ses limites, c'est dans la correction de nos erreurs. A moins de se filmer pour scruter nos défauts avec un regard extérieur (et encore, on ne peut pas tout voir), difficile de se rendre compte de ce qu'on fait de travers.
Je manque en revanche de temps pour travailler autant que je le voudrais. Mais je m'accroche.
Je vais par ailleurs essayer de rendre mon Stagg électrique un peu plus "jouable". Le chevalet est en effet une horreur. Mal réglé et mal centré, il rend le violon plus difficile à jouer qu'une pioche. Mais j'ai vu pas mal de choses sur le net pour régler ça. Du coup je vais essayer de prendre un peu de temps pour le bricoler parce que je n'ai pas les moyens d'acheter un modèle électrique de meilleure facture pour l'instant. Heureusement, je suis méticuleux dès qu'il s'agit de toucher à mes instruments.
Les intervenants instrumentistes qui viennent aux centre deux fois par semaine sont des pointures. Il s'agit du premier violon et du premier violoncelle (pour les deux intervenants les plus récurrents) de l'orchestre national de Lorraine, et ils sont vraiment très à l'écoute et pas avares de conseils ce qui m'aide beaucoup quant aux positions notamment car s'il y a bien un domaine où l'autodidactisme montre ses limites, c'est dans la correction de nos erreurs. A moins de se filmer pour scruter nos défauts avec un regard extérieur (et encore, on ne peut pas tout voir), difficile de se rendre compte de ce qu'on fait de travers.
Je manque en revanche de temps pour travailler autant que je le voudrais. Mais je m'accroche.
Je vais par ailleurs essayer de rendre mon Stagg électrique un peu plus "jouable". Le chevalet est en effet une horreur. Mal réglé et mal centré, il rend le violon plus difficile à jouer qu'une pioche. Mais j'ai vu pas mal de choses sur le net pour régler ça. Du coup je vais essayer de prendre un peu de temps pour le bricoler parce que je n'ai pas les moyens d'acheter un modèle électrique de meilleure facture pour l'instant. Heureusement, je suis méticuleux dès qu'il s'agit de toucher à mes instruments.
chapolin
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Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Merci beaucoup pour le tuyaux du PW-CT-14, je vais en faire acquérir à quelques-un de mes élèves et même peut-être pour moi !!
Personnellement je fais beaucoup de choses aussi, piano, violon, synthés, mao, composition, enseignement, sport, paramoteur (obligé de voler régulièrement pour maintenir une certaine sécurité), vie de famille, internet, informatique, vidéo, écriture ... la musique étant omniprésente, mes activités principales sont l'enseignement et la mao. Donc dans tout ce foutoir je peux passer de longues périodes sans jouer de violon hors de mes cours et dans ce contexte c'est très difficile de toujours jouer juste, même étant à un certain niveau me permettant de l'enseigner correctement et de jouer en concert. Si je pratique tous les jours, pendant des mois et dans le cadre d'une technique à ma portée je jouerais plutôt bien juste et j'ai ainsi longtemps tourné au violon avec divers groupes, mais sinon avec une pratique intermittente c'est difficile. Même dans mon dernier groupe jusqu'à il y a environ 4 ans, un trio chant, guitare et violon avec lequel on faisait des mariages et des concerts mêlant musiques modernes, classiques, baroques et de la renaissance et où on travaillait par intermittence c'était difficile de jouer toujours bien juste naturellement sans un effort accru.
Le violon pour çà, pour la justesse, est un instrument très exigeant et il faut l'accepter. L'oreille ne suffit pas, il faut de la pratique et apprendre à s'organiser suivant ce que l'on veut. Donc en ce moment je sais que si je prends mon violon il y aura une certaine "imprécision" mais ceci étant, c'est toujours un bonheur de jouer de cet instrument, même seulement quelques minutes, avec lequel on fait corps et qui possède une expressivité merveilleuse.
Personnellement je fais beaucoup de choses aussi, piano, violon, synthés, mao, composition, enseignement, sport, paramoteur (obligé de voler régulièrement pour maintenir une certaine sécurité), vie de famille, internet, informatique, vidéo, écriture ... la musique étant omniprésente, mes activités principales sont l'enseignement et la mao. Donc dans tout ce foutoir je peux passer de longues périodes sans jouer de violon hors de mes cours et dans ce contexte c'est très difficile de toujours jouer juste, même étant à un certain niveau me permettant de l'enseigner correctement et de jouer en concert. Si je pratique tous les jours, pendant des mois et dans le cadre d'une technique à ma portée je jouerais plutôt bien juste et j'ai ainsi longtemps tourné au violon avec divers groupes, mais sinon avec une pratique intermittente c'est difficile. Même dans mon dernier groupe jusqu'à il y a environ 4 ans, un trio chant, guitare et violon avec lequel on faisait des mariages et des concerts mêlant musiques modernes, classiques, baroques et de la renaissance et où on travaillait par intermittence c'était difficile de jouer toujours bien juste naturellement sans un effort accru.
Le violon pour çà, pour la justesse, est un instrument très exigeant et il faut l'accepter. L'oreille ne suffit pas, il faut de la pratique et apprendre à s'organiser suivant ce que l'on veut. Donc en ce moment je sais que si je prends mon violon il y aura une certaine "imprécision" mais ceci étant, c'est toujours un bonheur de jouer de cet instrument, même seulement quelques minutes, avec lequel on fait corps et qui possède une expressivité merveilleuse.
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