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Sujet C'est quoi maintenant ?

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Sujet de la discussion C'est quoi maintenant ?
Là, présentement, maintenant, dans cet instant, qu'écoutez-vous ?
Qu'est-ce qui tourne ?
..................................

S. Reich, "music for 18 musicians".
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52631
Ah oui Slowdive :bave:
52632
Bon, faut mettre du Ride alors :


Mr Lenoir en passait pas mal.
52633
Citation de Truelle :
Découvert hier dans la série Peaky Blinders:


:bave::bave:


C'est excellent ça idles ! :bave:
52634
A propos d'Idles, pour le délire, dans un bar parisien. :-D
52635
Ride! J'avais oublié ce groupe. C'était pas mal pourtant..

Idles, je ne connais pas du tout. Ce morceau est très valable!

Maintenant C'est The Woodentops, l'album "Wooden Foot Cops On The Highway". Je suis fan de ce groupe depuis leur premier single en 1984. Je les ais vu sur scène en 86 ou 87 et c'est un des sept ou huit meilleurs concerts que j'aie vus dans ma vie (et j'en ai vu des centaines!) Ils avaient vraiment inventé un style bien à eux, entre new wave et rock'n'roll bien nerveux.
Reformés en 2006, il ont sortit un excellent album en 2013. J'aimerais bien les revoir en concert!
Deux morceaux:
Stop This Car

Wheels Turning


52636
Citation de sonicsnap :
entre new wave et rock'n'roll


Oui.
52637
Coline Gauthier & Ryo Hayakawa - Est-ce ainsi que les hommes vivent ? (Louis Aragon/Léo Ferré)



Coline Gauthier - chant & violoncelle
Ryo Hayakawa - guitare
52638
Et le magnifique poème Bierstube Magie allemande.


Bierstube Magie allemande
Et douces comme un lait d'amandes
Mina Linda lèvres gourmandes
Qui tant souhaitent d'être crues
A fredonner tout bas s'obstinent
L'air Ach du lieber Augustin
Qu'un passant siffle dans la rue

Sofienstrasse Ma mémoire
Retrouve la chambre et l'armoire
L'eau qui chante dans la bouilloire
Les phrases des coussins brodés
L'abat-jour de fausse opaline
Le Toteninsel de Boecklin
Et le peignoir de mousseline
Qui s'ouvre en donnant des idées

Au plaisir prise et toujours prête
Ô Gaense-Liesel des défaites
Tout à coup tu tournais la tête
Et tu m'offrais comme cela
La tentation de ta nuque
Demoiselle de Sarrebrück
Qui descendais faire le truc
Pour un morceau de chocolat

Et moi pour la juger que suis-je
Pauvres bonheurs pauvres vertiges
Il s'est tant perdu de prodiges
Que je ne m'y reconnais plus
Rencontres Partances hâtives
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Comme des soleils révolus

Tout est affaire de décors
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays

Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit

C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenait mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien

Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola

Elle était brune et pourtant blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Et travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu

Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.


Louis Aragon

52639
j'ai vraiment du mal avec les chanteurs français en général, mais j'ai entendu une fois ce type sur Fip, qui collabore avec Archie Shepp comme même, et j'ai trouvé ça très beau.



"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

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52640

J'aimais pas du tout à l'époque.
Je passai à côté du fond caché derrière les gesticulations Gotlibesques, cette terrible gravité souvent.
Respect.
(Pis rien que pour le TVS en plein effort:-p)

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 22/10/2019 à 09:45:42 ]