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Parle-moi de ta culture musicale, je te dirai qui tu écoutes.

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Sujet de la discussion Parle-moi de ta culture musicale, je te dirai qui tu écoutes.
Ou digression autour de vos références discographiques.

Quelles ont été les étapes de votre culture musicale ?

Est-ce que vos goûts musicaux ont été affirmé très jeunes ou avec le temps ?

Quels sont les artistes, les chansons qui ont compté et comptent encore dans votre vie ? Pourquoi ? Souvenir d'enfance ou pierre fondatrice ?

Quels sont les artistes qui vous ont ouvert à de nouveaux univers sonores ?

Attention : Un retour en arrière qui peut être dangereux !
Il risque de faire surgir de vieux démons, des amours perdus, une adolescence difficile ou la nostalgie d'une époque révolue.
Bref, un retour sur soit-même salvateur ou dévastateur.

Fortement déconseillé aux instables du forum. Psychologie de comptoir acceptée.
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Premier radio cassette pour le noel de mes 6 ans. On m'offre dans la foulee l'album tube de Wet Wet Wet :mdr: j'ai a-do-re, j'etais fou ... ca me changeait d'Emilie Jolie. Parrallement je decouvre a cote Johnny Cleg et Savuka et la pareil le choc, un truc jamais entendu.

Aussi ma frangine ecoutait Goldman, et j'ai surtout aime Entre Gris Clair et Gris Fonce, le reste me laisse plus ou moins indifferent. Mes parents achetent JM Jarre aussi, je suis fan de ce son different, feerique et ludique. C t une revolution dans les foyers ce JMJ.

A partir de 11/12 ans, je sais pas pkoi mais je vais detester tout ce que ma soeur ecoute (Francois Feldman, , Frederique Francois, Vanessa Paradis, David Hallyday etc etc .. jen passe et des meilleur) a l'exception de Ahah et deux trois chansons surement.

Un jour en revenant d'un voyage scolaire, une copine me file dans le bus une K7 a son frangin, c Blood Sugar Sex Magik des RHCP......... Wowooooooooooooooo la j'ai tournecontreflippe dans ma tete, ces grattes, ce rythme, ce funk, a 15 ans ca te perturbe un adolescent en pleine puberte :8O: (surtout Sir Psycho Sexy).

Et la, tout s'enchaine ....

Au meme moment je crois je decouvre la trance sur Fun Radio (sic), je m'achete regulierement des mag specialises sur la musique en me noyant dans la masse d'infos que j'ai jamais pu digerer et je suis siderer par les pages equipement des DJ dans Coda je crois. (j'ai peur de melanger des dates, fo me corriger si vous voyez des trucs qui clochent)

Je me fournis regulierement et au pif dans ma discotheque - bibliotheque de mon cher Parthenay natal (79 power :bravo: ) et je decouvre souvent des trucs qui me scient.
A cet epoque (de 15 a 17 ans) je deviens fan de metal bourrin pour l'energie degagee (Biohazard, Deftones, le premier Korn etc etc ...) de l'electro qui me tombe sous la main mais rien de pointu.

Surtout, les deux revelations, l'enregistrement video de la rave a Bercy (ou Zenith) organisee par M6 et le reportage sur Arte, un programme de 4 heures sur la tek. Je decouvre la techno de Jeff Mills, Carl Cox, Josh Wink, Laurent Garnier ... mais ca s'arrete la faute de disquaire. Pourtant dans ma tete The Bells reste present et je retomberai dessus au hasard dun DL sur le net genre deux ans plus tard.



:8)
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Interressant ce topic :D:

Ben perso je me souviens que tout gosse je mattait les trois clips de new wave et de pop rock anglaise qui passait a la téloche, et surtout Queen que je n'écoutait qu'a la radio (mon père etant plutôt du genre musette et ma mère Goldman :mrg: ).
Puis vers 11/12 ans grosse baffe en découvrant les Guns et Nirvana, suivi rapidement de Metallica (et tous les groupes de Thrash de l'époque).
Puis la période Death avec ceux qui m'ont énormément marqué Obituary.
Entre temps j'écoutait aussi des trucs plus "alternatifs" comme Helmet, Faith no More, FFF, Pearl Jam
Puis la grosse claque, la vraie, ca a été Draconian Times de Paradise Lost :aime:
Puis rien n'a trop bougéjusqu'a y'a 2/3 ans quand j'ai commencé a écouté des groupe a chanteuse (Nightwish, et Lacuna Coil pour n'en citer que deux)
Et la j'ai commencé a me dire qu'il fallais me remettre a la zic :mrg:

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

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Ben moi la zic, avant 8 ans c'était surtout les disques de mes parents, donc quelques trucs de rock'n'rool. Apres vers 9-10 ans la periode dance comme tous les gamins de mon age. Avec quelques groupes à coté, notamment téléphone. Vers 11-12 je me troune vers du rap français ultra commercial qui passait sur skyrock, avec aussi a coté un peu de nirvana, du iron maiden à petite dose. Vers 14 ans, degout du rap, j'écoute plus grand chose saufs quelques groupes de rock. 15 ans période ado, je me met à écouter du offspring, du blink, .... 16 ans j'abandonne tout ca pour n'écouter quasiment que du iron maiden, du metallica. 17 ans: on me fait écouter du slipknot, et surtout surtout : ROOTS de sepultura !!! La méchante claque dans ma gueule !! Je détéstait avant tous les rythmes mid-tempo et les guitares lourdes, mais a partir de la, je me met à écouter d'autres groupes de metal, pas trop violent. Je commence à sombrer dans le néo metal. Pendant environ un an. Apres je me met à écouter d'autres groupes, toujours de plus en plsu violent. Et pusi depuis tres récemment j'éssaie d'écouter d'autres zic ...

voila résumé d'un bon cliché d'ado qui suis les modes comme on suit une recette de cuisine. :bravo:

Jacky repenti. SeuRn

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Hello,

Etapes de ma "culture" musicale:

Vers mes 5 ans j'écoutais AC/DC et Gotainer (si jeune et déjà si ecclectique :lol: ) puis en suite j'ai eu une sale période à écouter des groupes donc je ne dirait pas le nom (indice: des filles épicées)... Puis ce fut le métal pour maintenant grace à mon père un peu de tout (Classique, musique du monde, rock)

Mes gouts musicaux:
En fait j'ai de la gratte avec mon père très jeune et comme je voyais le pied que prenait Angus Young sur le "Live At Domington ça m'a donné trop envie"

Artistes qui m'ont marqués:
Alanis et NoFX (se furent mes premiers gros concerts) et AC/DC pour Angus.

Pour les nouveaux univers sonores:
Euh..... Shakti je pense
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Quand j'étais plus jeune, et que mon frère était au lycée, il écoutait nirvana, les beetles et metallica.. j'ai surtout été bercé par nirvana et metallica.
j'ai réellement lâché nirvana il y a 4 ans maintenant, pour me consacrer presque uniquement au métal. à l'âge de 14ans....je découvre le magasine "metallians" et son livret d'adipocère records..je feuillette, et je vois l'apellation " death mélodique" pour une groupe nommé OPETH. Je sautais de joie à l'idée de voir "mélodique" car le death seul me plaisiat déjà beaucoup..3jours plus tard je reçu cet album: still life. LA CLAQUE !! je suis désormais un inconditionnel de ce groupe, et d'autres groupes suèdois. cependant j'écoute encore un peu de rock, de blues, et de musique suèdoise :boire:

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Nous voilà au début des années 90.

Trois années de radio amateur me « perfectionnent » dans la new wave, cold wave et consoeur. Quelques labels, dont Play It Again Sam , m’envoient des tonnes de 33 tours et de maxis. Les découvertes pleuvent comme jamais.
Le souvenir le plus marquant est l’écoute des maxis de « Revolting Cocks », principalement un titre complètement barge qui sample les célèbres dialogues du viol dans le film « Délivrance ».
Front 242, Skinny Puppy, borghesia, The Legendary Pink Dots et beaucoup d’autres sont de la partie.

Le son se durci de plus en plus. L’esprit devient belliqueux, certains artistes, à l’idéologie douteuse me forcent à aller un peu voir ailleurs.

L’Acid House devient de plus en plus présente mais n’accorche toujours pas mes oreilles à part « Pump up the volume » (M/A/R/R/S), qui, pourtant à des années lumière de mon univers, me séduit. Le fait que les auteurs de hold up sonore soient les membres de Colorbox et The Wofgang Press, tous les deux présents chez 4AD, y ont largement contribué.
Ce label à une importance considérable sur mon évolution musicale… nous y reviendrons plus tard…

les premiers maxis de Jack Danger (Meat Beat Manifesto) élargissent la brèche ouverte par M/A/R/R/S et m’attirent malgré moi vers des sonorités plus « dance ». A l’époque, sortir en boîte était pour moi comme passer chez l’ennemi et fréquenter l’univers du beauf.

Sur Dijon (ma ville de résidence à l’époque), on commence à parler d’une boîte qui draine des personnes de la France entière. Des drôles de mec, déguisés en nana avec des plumes un peu partout, commencent à débarquer la nuit en effrayant ou amusant les rares noctambules.
Cette boîte, l’Anfer, reçoit régulièrement un DJ, un certains Laurent Garnier, adulé par les habitués ! ADULE ! Là encore, je ne comprend pas qu’on puisse admiré un « vulgaire DJ ».

Mais bon, la curiosité est plus forte et un soir de cuite je décide de m’y rendre…


A suivre…
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Au collège, les tubes qui passaient à la radion (souvenir ému de Nena), puis la claque en 3eme avec les Cure (on est donc en 85, the head on the door, l'album gd public de cure).... S'ensuit pendant le lycée la boulimie pour Cure, plus d'autres trucs, prétés par des potes ou autres: due Metallica, Dire Straits (je me mettais à la guitare et nourrissait de grandes ambitions -d'ou mon pseudo- non menées bien sur à termes) et pas mal d'alternatifs (Beru, LV88) et de la nostalgie punk etc.... La fréquentation du printems de bourges me fait aussi découvrir qq trucs (Noir Désir en 90).
Aprés le lycée, reclaque avec la découverte de l'indie (les inrocks, mensuels et uniquement branchés musique à l'époque + Bernard Lenoir sur Europe 1 puis France Inter): boulimie de disques là aussi: de la pop anglaise (Sarah Records, 4AD etc...) à l'indie US (Pixies, Pavement que j'adore tjs), en passant par Sonic Youth, My Bloody Valentine, Jesus & Mary Chain etc... On voit arriver en direct et avant tt le monde les modes: Madchester, le Grunge... Malgré l'écoute des Happy Mondays et autres Stone Roses, je passe completement à coté de la house.... d'autant plus impardonnable qu'un pote me file une des premieres cassettes de jungle, un truc qui se vend sur le trottoir à londres (j'adore, mais ne creuse pas plus). On est
en quoi, 93/94 par là.
De plus en plus de musique, de plus en plus pointue, et tombe aussi ds le post rock (Tortoise...), et parallement me met à la techno (un morceau d'aphex twin sur une compil me renverse alors que je méprisais ca, fan de guitare que j'étais): LFO, Plaid, The Orb etc... plutot electronica en fait....
Fréquentation du magasin rough trade à Paris pour les Mo'Wax, Filia Brazilia, ou truc de rock zarb., et des concerts chiants aux instants chavirés. Je m'abonne à Wire...
Reclaque avec la découverte de Steve Reich, et de la musique contemporaine (plutot minimaliste américaine donc). J'arrete les concerts, dégouté par un concert de Superchunk et de plaid (les concerts electro, la plaie).
Actuellement, un peu de tout, de l'électro, peu de rock... Peu de truc sympa je trouve en ce moment, mais je craque pour Four Tet...
J"ai laissé tombé la gratte pour les machines
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De 12 à 15 ans je me suis pris une triple claque:
l
e rock d'hendrix à pantera puis primus
le hip hop de public enemy cypress pharcyde nwa puis donc le funk (merci prince,sly
la tekno de new order,kraftwerk,merci grande soeur,l'acid &DNB(un peu plus tard)
en tt cas chez moi tt ca provoquait la meme immersion,merci la ville(pas d'embrouilles hein si javais ete à la campagne jaimerais peut etre differemment mais jaimerais autant,genre bob!)

ET SURTOUT CELLE DE CEUX QUI REUNISSAIENT TOUT CA:
les BEASTIE BOYS (une passion) leur evolution m'a entrainé avec eux et ouvre au jazz rock ,pour preparer votre sensibilité à l'ecoute des grands mahavish,magma...puis monk,miles,parker
merci maman qui aime beethoven mozart haydn (c une romantique)
merci la roumanie et la yugo pour la fanfare tzigane
merci lotito pour le solfege
merci la free party
merci le new morning


et merci le contexte favorable
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Un soir de cuite donc, direction l’Anfer… J’hallucine de voir tout ce monde se rassembler à l’entrée. Malgré mon aversion profonde pour ce genre d’endroit, les personnes avec moi me poussent à y entrer. C’est pas grave, j’irai me finir au bar.

J’y découvre alors une ambiance de dingue. Moi, qui, quelques années auparavant, au même endroit, avais failli « se prendre une patate apr un bouffon », je découvrais une déco, des sons, une atmosphère aux antipodes de la typique ringarde boîte de province.
Truc encore plus dingue : les gens venaient pour danser. Le bar presque désert. Pas de mecs glauques pour brancher lourdement les nanas. Pas de bouffon à l’affut d’une bousculade pour se mettre sur la gueule. Le monde à l’envers.

On m’explique que le DJ présent ce soir là est un cador, un mec qui met le feu. La (sur)fréquentation du dancefloor le confirme.
Même si je n’est pas un grand souvenir de la musique qu’il passait, j’ai le souvenir d’un Laurent Garnier à la bonne humeur contagieuse, à fond dans son truc, aussi heureux d’être là que les centaines de personnes qu’il faisait danser.

Le rendez-vous était pris. Je me rendais régulièrement à l’Anfer. La boîte avait la bonne idée d’organiser une fois par mois une soirée « Hype » : Une grande soirée à la gloire du son de Manchester et d’outre atlantique : Les Smiths, les Pixies, REM, les Happy Mondays, les Charlatans, Primal Scream époque « Screamadelica », New Order, les Stones Roses, etc. Bref, des soirées de dingue. Ma sensibilité « rock » y trouvait son compte.

A la même période, je redécouvre cette même ambiance puissance 1000, « dans quelques clubs anglais, du cœur de Londres ». Les soirées se terminaient régulièrement en musique dans des endroits insolites. Il n’était pas rare que des personnes que je ne connaissais pas m’entraînent euphoriques à des fins de soirées incertaines.

Ce n’est pas moi qui délire, il est bel et bien en train de se passer quelque chose un peu partout !!!

A suivre…
40
Virtulafred>je kiffe ta facon de raconter ton parcours...ca se lit comme un roman :bravo:

on a bien ri...