Top 5 Musique classique
- 183 réponses
- 26 participants
- 5 064 vues
- 25 followers
a.k.a
Bon voilà, un petit top 5 des oeuvres classiques favorites. Je propose de couvrir large : de l'antiquité à la musique contemporaine.
Je me lance :
-Stravinsky, Le Sacre du printemps
-Schönberg, La Nuit transfigurée
-De Machaut, Messe de Notre-Dame
-Wagner, Tristan et Isolde
-Dutilleux, Ainsi la nuit
Ce classement n'est pas hiérarchique, mais rien n'empêche...
Et vous ?
francolamuerte
C'est une pièce épouvantablement chargée d'émotion, avec les dissonances vraiment très bien exploitées ! ça me donne la chair de poule à chaque fois que je l'écoute ! On croirait presque une longue lamentation infernal après une explosion radioactive...
C'est très beau comme musique
Bien à toi
Anonyme
Anonyme
Citation : Trenody pour les victimes d'Hiroshima n'est pas un opéra mais une pièce pour esemble à corde ( QUE des cordes ! ) de Penderecki.
C'est une pièce épouvantablement chargée d'émotion, avec les dissonances vraiment très bien exploitées ! ça me donne la chair de poule à chaque fois que je l'écoute ! On croirait presque une longue lamentation infernal après une explosion radioactive...
C'est très beau comme musique
je trouve ca surtout trés stressant et chiant. enfin j'adore penderecky, trenody, c'est plutot conceptuel comme truc je trouve. a ecouter au moins une fois tout de meme...
PAR CONTRE, il a fait un opera "the seven gates of jerusalem" qui est vraiment excellent, trés "dark", et qui s'ecoute quand meme plus facilement que trenody. un must du genre.
francolamuerte
Citation : je trouve ca surtout trés stressant et chiant.
Sur ce site
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_atomiques_d%27Hiroshima_et_Nagasaki
on y apprend
Citation : La pièce musicale de Krzysztof Penderecki, Thrène pour les victimes d'Hiroshima, a été écrite en 1960 par le compositeur qui désapprouvait complètement les bombardements. Le 12 octobre 1964, Penderecki écrivait : « La thrène exprime ma conviction la plus ferme que le sacrifice d'Hiroshima ne sera jamais oublié ni perdu. »
pas étonnant que ça soit une musique stressante, mais pour ma part néanmoins très belle
Bien à toi
francolamuerte
Citation :
Thrènes à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Krysztof Penderecki (Polonais, né en 1933)
Krzysztof Penderecki (Polonais, né en 1933)
* A une époque où l'on cultivait le culte des sérialistes tesl Boulez ou Stockhausen, Penderecki faisait figure de sensualiste. Il s'opposait à eux par une approche plus sensorielle qu'intellectuelle.
* Son œuvre est largement autobiographique. L'injustice sociale ou la religion lui ont fourni l'inspiration pour beaucoup de ses œuvres. En cela, bien que "contemporaine", son œuvre est une réelle expression de son émotion et n'est en aucun cas le fruit de spéculations théoriques, sérielles ou encore expérimentales, même si les moyens d'y arriver sont originaux et caractérisent son style.
Autres œuvres de Penderecki:
Dimensions du temps et du silence (1959-60)
Canticum Canticorum Salmonis
Stabat Mater
Thrène pour les victimes d'Hiroshima (1959-61)
* Thrène: Chant funèbre accompagné de danses, en l’honneur d’un défunt illustre (Robert)
* A l’origine, cette œuvre composée en 1961 s’appelait 8'37 (la durée de l’attaque sur Hiroshima le 6/8/1945). Penderecki la renomma en Thrène pour les victimes d'Hiroshima pour une meilleure compréhension du public.
* Bien que destiné aux victimes japonaises, on peut rapprocher cet hommage à celui fait aux victimes des camps de concentration: "La grande Apocalypse [Auschwitz], ce grand crime de guerre, est incontestablement dans mon subconscient depuis la guerre où j'assistai enfant à la destruction du ghetto de ma petite ville natale, Debiça [près de Cracovie]". Cette pièce fut créée en 1967 sur les lieux mêmes de la tragédie à Auschwitz.
* Le compositeur atteint ici, selon ses propres mots, "les limites dans la création des sonorités". Thrènes le lance véritablement dans le monde de la création contemporaine, c'est aussi à cette époque (1958-64) qu'il cesse ses recherches sur le son. «Les cordes dans le registre aigu produisent des sonorités perçantes, irisées, avec des clusters de quart de ton, des superpositions de cellules différentes, soumises à un hasard contrôlé (...)» U.Michels.
ELEMENTS GENERAUX
* L’effectif orchestral est composé uniquement de cordes: 24 violons, 10 altos, 10 Violoncelles, 8 Contrebasses
* Le son est primordial, avant la mélodie ou la structure. Thrènes est le terrain d’expérimentations où les possibilités sonores des cordes sont poussées au maximum, procurant des sensations auditives inédites.
LES STRUCTURES LINEAIRES
* On ne parle pas de mélodie mais de structures linéaires. La chromatisation est la substance de son langage musical. C’est à dire que toutes les 12 notes de la gamme sont utilisées indifféremment dans un athématisme total. Dans le cas de Thrènes, étant donné qu’il n’y a que des cordes, il y a beaucoup plus que 12 notes dans la gamme: lorsqu’on fait un glissendi sur un violon, on parcourt une quantité infinie de notes. On parle de glissendi microtonaux.
LES STRUCTURES VERTICALES
* On ne parle pas d’harmonie mais de structures verticales. Le phénomène le plus marquant et le plus fréquent est le cluster (voir plus haut)
LE DEROULEMENT TEMPOREL
* Au niveau des sons écrits, on constate un ébranlement de la régularité métrique, jusqu'à l'apparition de l'aléatoire. Pas de pulsation rythmique.
* L’œuvre est organisée en séquences dont la durée est indiquée sur la partition en secondes, pour des raisons pratiques.
* En prenant du recul sur l’œuvre, on s’aperçoit qu’il n’y a pas de déroulement temporel narratif (bien qu’évoquant un événement de la réalité, cette œuvre ne «raconte» rien. Elle n’observe pas non plus un quelconque développement ou progression musicale, elle expérimente les sonorités extrêmes des cordes en essayant de rendre compte du sentiment de détresse et d’angoisse lié à l’événement auquel elle fait allusion.
* L’aléatoire "contrôlé": Mise à part la section centrale (de 6’40 à 8’11), les passages en clusters, sirènes ou trémolos offrent une certaine liberté d’exécution liée au hasard (un trémolo, par exemple n’indique pas avec exactitude la fréquence des notes qu’il produit).
L’ORCHESTRATION - LE PLAN
* Penderecki a utilisé des techniques tout à fait particulières du traitement des instruments à cordes. Il s’en explique dans la légende placée au début de la partition (quarts de ton, note la plus aiguë, position particulière de l’archet, etc...)
* Si on devait faire un «plan» de Thrènes, on s’apercevrait que les différentes séquences correspondent aux différentes manières de traiter les cordes, celles-ci sont réparties dans des groupes qui évoluent tout au long de la pièce. On retiendra une alternance entre un timbre continu (début et fin) dans lequel les cordes restent dans un groupe homogène, et un timbre discontinu dans la section centrale.
* Première section: Les quatre groupes de cordes (du début à 6’40 et de 8’11 à la fin) mettent en jeu des effets spatiaux stéréophoniques:
0’ à 1’26: note la plus aiguë et trémolo
1’26 à 2’19: chaque groupe instrumental expérimente chacun son tour une suite d’attaques timbriques très rapides.
2’19 à 5’10: Clusters «mouvants » c’est à dire qui s’élargissent ou se rétrécissent, vers l’aigu ou le grave. Chaque l’un à la suite de l’autre puis tous ensemble (4’15). A noter à 5’20 un effet particulier de crescendo dans lequel chacun des 52 instruments intervient à la suite de l’autre.
* Section centrale:
6’40 à 8’11: Ecriture extrêmement éparpillée et complexe. Chaque instrument est individualisé au sein d’un groupe restreint (6’40 à 7’01), puis de deux (page 14) puis trois (page 15) caractérisant cette section au timbre discontinu.
* Section finale:
8’11 à fin: Tuilage de la fin de la section centrale au retour des clusters. Retour à un timbre continu et homogène. Cluster intégral aux 52 cordes à la toute fin.
verokoko
-la marche turque (mozart)
-le boléro (ravel)
-la Véme syphonie (beethoven)
Anonyme
TROP BIEN!!!
francolamuerte
Citation : J'ai oublié.....le REQUIEM de Maurice DURUFFLE!!!!
TROP BIEN!!!
Oui c'est très beau ça. Lorsque j'étais étudiant à l'Université de Montréal en composition musicale, dans le câdre de mon cours de chorale nous avions fait entre autre ce Requiem de Duruflé. Nous chantions dans une église à Montréal et tout le choeur était juché juste à côté du grand orgue, j'avais un gros tuyau qui me soufflait en plein visage lorsque je chantais. AHHHHHHH !
Héhé, beau souvenir de mes années d'étude à l'Université à Montréal.
Bien à vous
Anonyme
francolamuerte
Citation : Perso, j'ai chanté le Requiem de Mozart et celui Fauré.....
Héhé cool ! J'ai fait aussi celui de Fauré avec le choeur de l'Université de Montréal ! Cependant je n'ai chanté que le « Lacrimosa » du Requiem de Mozart HAHA !
Ce que j'aimerais beaucoup chanter c'est « La messe de Notre Dame » de Guillaume de Machault Avec les fameuses « double-sensibles » et leurs mouvement de quintes parallèles trop longtemps exclu par la suite dans l'histoire de la musique... Jusqu'à l'arrivé du Heavy-Metal
bien à toi
- < Liste des sujets
- Charte