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Alesis Fusion 8HD
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Alesis Fusion 8HD

Sujet Tests & Bancs d'Essais du FUSION HD - C'est ICI qu'il faut poster !

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Sujet de la discussion Tests & Bancs d'Essais du FUSION HD - C'est ICI qu'il faut poster !
FUSION 6HD synthétiseur workstation
Article paru dans Keyboards Recording n°207


01 avril 2006
Après quelques années d'absence dans le domaine des workstations synthés, Alesis, qui met à profit son expérience récente dans la modélisation (Micron) ou dans le pur analogue (Andromeda), revient avec les Fusion, concentré de savoir faire maison. Pari tenu ?





Présentés au Namm 2005, les Fusion avaient attiré la curiosité mais semblaient encore trop en phase expérimentale pour convaincre. Un an plus tard, toujours au Namm, nous avons pu enfin jouer plus sérieusement avec cette nouvelle workstation. Au-delà des premières constatations d'usage (le son, l'ergonomie, le look...), on attend impatiemment de recevoir un premier modèle pour banc d'essai. Le modèle (un 6HD) fraîchement débarqué, constatons les progrès effectués depuis les versions précommerciales du Namm. Force est de reconnaître que les caractéristiques annoncées sont alléchantes, voire surprenantes. Nous serions tentés de comparer un 6 ou 8HD avec un Korg Oasys tant le cahier des charges semble s'en rapprocher. Voyez plutôt : multisynthèse (modélisations analogique et physique, lecture d'échantillons et synthèse FM), polyphonie généreuse (180 voies pour la lecture d'échantillons, par exemple), séquenceur MIDI 32 pistes, arpégiateur programmable, DtD (Direct to Disk) 8 pistes 24 bits. Mais tout cela n'est rien sans un système d'exploitation à la hauteur et une ergonomie sans faille. En effet, dans le principe même d'une workstation, c'est la facilité d'emploi qui doit l'emporter sur les performances, qui deviendraient purement théoriques si on ne savait comment les utiliser correctement.

MISE EN ROUTE
Les premiers pas sur un synthétiseur, ou tout autre outil technologique, sont souvent significatifs du ressenti par rapport à cet outil. L'aspect futuriste/kitsch du Fusion 6HD est étonnant. On sent clairement que le fabricant a voulu se démarquer par rapport au reste de la production. La couleur dominante grise, voire anodisée, donne un look surprenant et la disposition des commandes étonne encore plus. Après plusieurs mises à jour de circonstance (qui ne peuvent se faire sans une carte smartmedia non fournie, un câble USB non fourni et un ordinateur pour se connecter sur le web), on peut enfin travailler. Gageons que les revendeurs auront la bonne idée de dépanner leurs clients concernant cette logistique optionnelle. Seul le cordon d'alimentation était présent dans le carton, ainsi que le manuel. Premier constat lié au son : la qualité du toucher sur le clavier semilesté. Il est agréable et répond très bien au jeu. Peu bruyant, il reste cependant relativement souple et se distingue de nombre de ses concurrents, souvent bruyants et approximatifs.




ARCHITECTURE ET COMMANDES
Nous évoquerons ici l'architecture sonore mais aussi les commandes qui en découlent. Il s'agit d'un système à multisynthèse, entendez par là que le Fusion peut mélanger différentes sources de synthèse associées à une lecture d'échantillons. Le tout est traité par le jeu de clavier, le séquenceur MIDI et le séquenceur audio. On ne reviendra pas plus en détail sur le module d'effets : on finirait par se répéter. Alesis a démarré sa carrière par deux effets : la Midiverb et la Midifex, en 1985, c'est dire l'historique de la firme en la matière. Sachez simplement que la section, fort complète, est accessible via l'écran d'édition soit en mode Bus, soit en mode Insert (les réverbérations ne sont pas disponibles dans ce dernier mode). Un master EQ complète cette panoplie et se situe juste derrière l'étage Main Bus. Notons que seul l'EQ Master est directement accessible via les quatre boutons rotatifs de commande temps réel. Pour les autres effets, il faudra passer par l'écran et l'édition classique. Le secteur mutitimbral dénommé Mix peut combiner jusqu'à seize timbres simultanément, de quoi créer des ambiances complexes ou se programmer l'équivalent d'une formation musicale, d'un petit orchestre. Des exemples allant dans ce sens sont fournis avec les présélections d'usine. On n'échappera pas, comme avec d'autres workstations, aux sempiternelles empreintes de style, hip-hop, rave, jazz et même tango, souvent peu significatifs des ressources réelles d'un outil mais plutôt le côté brillant, voire clinquant dont on se passerait bien volontiers. En fait, une des meilleures façons d'aborder une workstation aussi complète est de distinguer précisément chaque module de synthèse, chaque séquenceur, module d'effets, etc. Si vous abordez progressivement un Fusion, il n'y aura pas de difficultés majeures à cerner l'architecture de cet instrument. C'est la vision d'ensemble, le travail empirique qui peuvent poser problème.

DES TIMBRES DE QUALITÉ
La première écoute est souvent porteuse de messages: la qualité qui nous vient aux oreilles mais aussi l'orientation que souhaite donner le constructeur avec sa banque sonore embarquée. Comme d'habitude, je commence par désactiver les effets internes, souvent flatteurs et dont les réverbérations longues sont souvent là pour cacher quelques fins de timbres parfois aléatoires, courtes, etc. D'une façon générale et quel que soit le mode synthèse sollicité, les timbres sont de bonne facture. Mention spéciale pour les pianos, sauf pour l'un d'entre eux qui présente le défaut de panoramiquer automatiquement le son dès D4 et en dessous tout en rendant désagréablement brillante la deuxième couche de forme d'onde sollicitée avec une plus forte dynamique. Il nous faut remettre de l'ordre dans tout ça, en constatant par ailleurs que chaque mise à jour logicielle a nettement amélioré la banque de sons présente. Quelques erreurs subsistent, mais invitent plutôt l'utilisateur à fouiller la programmation pour y remédier facilement. Mes premières impressions se confirment au fur et à mesure du test et la qualité des timbres est vraiment au rendez-vous ! Certes, il s'agit aussi d'échantillons mais qui ont, par exemple, le mérite d'être correctement enregistrés. Ils complètent d'ailleurs assez bien le travail des moteurs de synthèse VA (Virtual Analog) et PM (Physical Model, Wind et Reed), ainsi que le module FM (Frequency Modulation). Le mode Mix s'avère forcément plus riche (split ou stack de sons) mais rien ne vaut une programmation personnalisée pour bien connaître les ingrédients d'un tel mode. J'ai mis quelques instants avant de comprendre ce qui se passait en jouant sur un des presets Mix : seule l'introduction dans le mode Edit permet de démêler l'écheveau des textures, leur emplacement exact dans la tessiture, les empilages de sons, etc.




LE SÉQUENCEUR MIDI ET LE DTD
La résolution du séquenceur MIDI de 480 PPQN est largement suffisante pour ce type d'application, à moins de jouer comme une enclume... Ce secteur est appelé par la fonction Song, qui cache tout simplement ce séquenceur. Les 32 pistes sont bienvenues et nous changent des 16 pistes traditionnelles que l'on retrouve ici ou là. La mise en oeuvre est on ne peut plus simple et on remerciera le département R &Dd'avoirintégréun métronome automatique suffisamment audible pour pouvoir travailler correctement. Pour la partie audio et le DtD, prenez un HD 24, divisez-le par trois pour le nombre de pistes et vous aurez globalement ce que peut fournir cet enregistreur audio embarqué. Comme le souligne Jim Norman (voir encadré), la philosophie du constructeur, fidèle aux systèmes d'enregistrement audionumérique et pionnier en la matière, se retrouve ici et c'est la raison pour laquelle on dispose de huit entrées audio (niveau ligne) pour un enregistrement

LA LECTURE D'ÉCHANTILLONS ET L'ÉCHANTILLONNAGE
Avec une réserve de 136 voix, ce secteur, complété par un disque dur interne (à partager avec le DtD), est aussi ouvert au sampling personnel. Deux entrées présentes en face arrière sont dédiées à cette fonction et complétées par un réglage de gain physique. Mais la principale utilisation de ce secteur est de fait intégrée de huit pistes simultanées. par le fabricant qui propose donc comme une des possibilités de synthèse la lecture d'échantillons. Ce procédé vise simplement à remplacer les formes d'ondes des oscillateurs par des échantillons enregistrés préalablement. Pour ce qui est de l'espace disponible, la limitation à 62 Mo d'enregistrement peut être contournée par l'ajout d'une carte optionnelle (format propriétaire) qui monte cette RAM à 192 Mo. En revanche, toutes les fonctions d'un échantillonneur classique sont bien là et c'est un ensemble complet de fonctions auquel nous avons affaire avec ce module. Le menu rappelle d'ailleurs celui d'un Akai ou d'un E-MU hardware. Ce qu'il faut retenir de cette section, c'est que l'espace de mémoire vive est partagé par le mode lecture d'échantillons et l'échantillonnage à proprement parler. Donc, si vous chargez en mémoire un programme ou un Mix qui fait appel à des échantillons, n'oubliez pas que ceux-ci risquent d'être écrasés au moment même où vous enclencherez le mode Record pour réaliser un sample du plus bel effet... Lire ou sampler, il faut choisir!

À EXPLORER
Déroutant par son esthétique, le Fusion 6HD se rattrape par la qualité générale des timbres. Si les présélections d'usine ne sont pas à la hauteur des possibilités de cette workstation, elles donnent néanmoins des pistes de travail intéressantes. L'ergonomie n'est pas vraiment le maître mot des Fusion et on sent instinctivement que le système d'exploitation a été construit au fur et à mesure, par strates successives, ce qui ne rend pas évidentes les manipulations rapides et logiques. Ce qui m'a gêné le plus, c'est que l'OS ne rend pas hommage aux possibilités de ce Fusion 6HD, qui mérite mieux tant ses possibilités sont étendues. En somme, il faut un peu contourner certains détails un peu agaçants pour en tirer parti (allergiques du sound design, passez votre chemin), mais c'est ce qui fait aussi son charme: le Fusion ne se livre pas si facilement mais vaut la peine d'être exploré. Le mélange des synthèses est bienvenu et la capacité polyphonique ajoutée aux puissants séquenceurs audio/MIDI en fait un outil de création à part entière.

CMDM



Source:Keyboards Recording
Nothing but the Funk. Funkdafied ©
2
En voici un autre:
https://www.amazona.de/index.php?page=26&file=2&article_id=1124

C'est en allemand, mais avec la traduction google on arrive à quelque chose :)
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3
J'avais lu avec attention le dossier de Keyboard Recording. C'est le seul essai français que j'ai vu hormis une démo vidéo sur la boîte noire mais qui n'est plus en ligne.
4
Il est clair que peu de magazines en France ont écrit de revue sur ce modèle.

Tiens j'ai trouvé un autre article, en Russie mais écrit en anglais :8)

keyboardz.net

:8)
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5
Salut,

Initiative sympa, mais je ne pense pas que tu aies l'autorisation de reproduire un article de KB sans leur autorisation...
6
Salut coyote14,

Content que mon initiative te plaise.

Pour ce qui est de l'article de keyboard, j'ai indiqué la source qui dirige directement à l'article original.

S'il s'avérait que cela indispose l'auteur de ce test, je retirerais volontier le post.

Ce n'est fait que pour l'information et non pour spolier les droits intellectuels.
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7
Voici un test fait par Fabien plus connu sous le nom d' EdgardSQUARE sur Audio Keys.

Merci pour son aimable autorisation


Voici le lien vers son test:

Review Fusion
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