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davidsynthé
Publié le 09/08/05 à 11:29
Le K2000VP, sorti en 1998, fut la dernière adaptation de la série. Commercialisé jusqu'en 2001, la vie du K2000 a duré dix ans. On ne peut pas en dire autant de ses concurrents. Pour fêter ça, les ingénieurs se sont lâchés, et ont décidé d'habiller les tous derniers produits en pourpre :-/. Sa longévité provient essentiellement des mises à jours régulières de son OS.
A ses débuts en 1991, Kurzweil a proposé une synthèse d'une souplesse et d'une puissance que seuls les synthés logiciels surpassent aujourd'hui, une compatibilité étendue à tous les samplers du marché, une gestion dynamique de la polyphonie, 64Mo de ram Simm, 24 Mo de rom compressé (il faut se replacer dans le contexte, c'était énorme à l'époque), le SCSI en standard...
Quelques temps plus tard, une option sampling est proposée avec la version 2, avec entrée et sortie numérique, édition très poussée des échantillons. Puis une version 3 ammena son lot de nouveautés comme un séquenceur/arrangeur de 32 pistes surpuissant, une gestion de disque des plus complètes (avec macros, Boot Loader, outils de gestions de disques, compatibilité étendue à de nombreux périphériques). Il n'y a rien eu de nouveau aujourd'hui dans le monde des workstations, si ce n'est l'actualisation de certaines caractéristiques (scsi par usb, ram). C'est réellement une machine compacte et autonome. Toutes les innovations se retrouvent aujourd'hui dans les K26XX. L'eproms du K2000 est gonflé à bloc.
UTILISATION
La souplesse est ce qui le caractérise. On peut par exemple éditer dans le mode séquenceur un programme, puis son keymap, puis son échantillon sans que la machine ne sourcille.
Toutes les pages d'éditions sont construites sous une forme identique, c'est très cohérent. Il y a des raccourcis, des outils de recherches bien pratiques pour s'y retrouver. Tous les paramètres sont exprimés en valeurs réelles (Herz, dB), pas sur une échelle de 1à 100 comme chez Korg ou Yamaha... L'utilisation en live est un régal. Le séquenceur est intuitif, malgré la relative petitesse de son écran, tout est éditable, avec des traitements par lots automatisés.
Ce clavier respire presque l'artisanal. On sent qu'il est pensé par des musiciens et pour des musiciens.
SONORITÉS
On n’est pas prêt d'arriver au bout de la synthèse VAST. Depuis 1991, et avec tous les sons disponibles sur internet, on peut constater l'évolution des sound designer dans la maîtrise du K2000.
Il peut être un lecteur d'échantillons très réaliste et fin (sur 32 layers!), peut fournir des sonorités purement analogiques (96 oscillateurs!!!) grâce à certains algorithmes et certains DSP (précurseur des synthés VA), de la synthèse additive, FM, granulaire, vectorielle, et même table d'ondes, avec toutefois certaines limitations. Des fonctions mathématiques sont disponibles pour corser le tout, des enveloppes, des LFOs, des filtres chaleureux, et une identité propre due à un aliasing inhérent, mais pas déplaisant.
Et en bonus, on peut importer des sons du K2600. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir.
La bibliothèque de samples disponibles est gigantesque (Akai, Roland, Ensoniq, Wav, Aif). Les CDRoms Kurzweil valent particulièrement le détour grâce à une programmation exemplaire qu'on ne retrouve nulle part.
AVIS GLOBAL
Je lui ai cherché longtemps un remplaçant. Et je viens de m'acheter un K2600, je n'ai pas trouvé mieux.
J'ai importé tout ce que j'avais réalisé dans le K2000. Quel luxe! Kurzweil, c'est un peu le Steinway des synthétiseurs. Dommage que l'importation en France soit si difficile.
A ses débuts en 1991, Kurzweil a proposé une synthèse d'une souplesse et d'une puissance que seuls les synthés logiciels surpassent aujourd'hui, une compatibilité étendue à tous les samplers du marché, une gestion dynamique de la polyphonie, 64Mo de ram Simm, 24 Mo de rom compressé (il faut se replacer dans le contexte, c'était énorme à l'époque), le SCSI en standard...
Quelques temps plus tard, une option sampling est proposée avec la version 2, avec entrée et sortie numérique, édition très poussée des échantillons. Puis une version 3 ammena son lot de nouveautés comme un séquenceur/arrangeur de 32 pistes surpuissant, une gestion de disque des plus complètes (avec macros, Boot Loader, outils de gestions de disques, compatibilité étendue à de nombreux périphériques). Il n'y a rien eu de nouveau aujourd'hui dans le monde des workstations, si ce n'est l'actualisation de certaines caractéristiques (scsi par usb, ram). C'est réellement une machine compacte et autonome. Toutes les innovations se retrouvent aujourd'hui dans les K26XX. L'eproms du K2000 est gonflé à bloc.
UTILISATION
La souplesse est ce qui le caractérise. On peut par exemple éditer dans le mode séquenceur un programme, puis son keymap, puis son échantillon sans que la machine ne sourcille.
Toutes les pages d'éditions sont construites sous une forme identique, c'est très cohérent. Il y a des raccourcis, des outils de recherches bien pratiques pour s'y retrouver. Tous les paramètres sont exprimés en valeurs réelles (Herz, dB), pas sur une échelle de 1à 100 comme chez Korg ou Yamaha... L'utilisation en live est un régal. Le séquenceur est intuitif, malgré la relative petitesse de son écran, tout est éditable, avec des traitements par lots automatisés.
Ce clavier respire presque l'artisanal. On sent qu'il est pensé par des musiciens et pour des musiciens.
SONORITÉS
On n’est pas prêt d'arriver au bout de la synthèse VAST. Depuis 1991, et avec tous les sons disponibles sur internet, on peut constater l'évolution des sound designer dans la maîtrise du K2000.
Il peut être un lecteur d'échantillons très réaliste et fin (sur 32 layers!), peut fournir des sonorités purement analogiques (96 oscillateurs!!!) grâce à certains algorithmes et certains DSP (précurseur des synthés VA), de la synthèse additive, FM, granulaire, vectorielle, et même table d'ondes, avec toutefois certaines limitations. Des fonctions mathématiques sont disponibles pour corser le tout, des enveloppes, des LFOs, des filtres chaleureux, et une identité propre due à un aliasing inhérent, mais pas déplaisant.
Et en bonus, on peut importer des sons du K2600. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir.
La bibliothèque de samples disponibles est gigantesque (Akai, Roland, Ensoniq, Wav, Aif). Les CDRoms Kurzweil valent particulièrement le détour grâce à une programmation exemplaire qu'on ne retrouve nulle part.
AVIS GLOBAL
Je lui ai cherché longtemps un remplaçant. Et je viens de m'acheter un K2600, je n'ai pas trouvé mieux.
J'ai importé tout ce que j'avais réalisé dans le K2000. Quel luxe! Kurzweil, c'est un peu le Steinway des synthétiseurs. Dommage que l'importation en France soit si difficile.