Fender 112 Deluxe
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Eiwar
76
Posteur·euse AFfranchi·e
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Sujet de la discussion Posté le 28/08/2018 à 22:20:45Fender 112 Deluxe
Bonjour,
j'ai fait l'acquisition pour la somme de 150€ d'un Fender 112 Deluxe PR 205...
Il fonctionne correctement, mise à part quelques croustillements de potards.
J'ai un tout lampe VK 112 de chez Peavey qui a été modifié par un électronicien ( changement d'HP et de lampes avec réglage de Bias).
C'est ampli étant lourd, qui sonne bien. J'en avais marre de me le trimballé entre ma salle de répète et mon bureau, d'où l'achat du Fender.
Je suis étonné par son son. C'est de très bonne qualité, et c'est puissant. La saturation de l'ampli est un sèche (transistor) mais donne un coté Hard Rock des années 80. Si je branche mon overdrive BigBen VOX à lampe... ben j'ai l'impression que cela sonne aussi bien qu'un tout lampe.
Je sais qu'il y du snobisme dans les instruments de musiques.. Mais j'ai plusieurs questions :
Est ce que quelqu'un peut me dire de quelle époque date la fabrication de ce combo, (fabriqué au USA 200W, et ce n'est pas le "Plus", c'est le Deluxe tout court)
Pourquoi, on nous rabat les oreilles avec les amplis à lampes pour leur puissance, alors q'un vieux coucou comme celui-ci fait amplement le boulot (je ne suis q'un amateur qui joue dans un groupe de Hard Rock, et qui fait 6 concerts par ans, comme beaucoup d'amateurs)?
Quelqu'un connait-il cet ampli.
Je ne l'ai pas acheté au hasard, car j'avais lu quelque forum sur cet équipement qui le signifiaient de bonne facture.
Bien à vous
Eiwar.
j'ai fait l'acquisition pour la somme de 150€ d'un Fender 112 Deluxe PR 205...
Il fonctionne correctement, mise à part quelques croustillements de potards.
J'ai un tout lampe VK 112 de chez Peavey qui a été modifié par un électronicien ( changement d'HP et de lampes avec réglage de Bias).
C'est ampli étant lourd, qui sonne bien. J'en avais marre de me le trimballé entre ma salle de répète et mon bureau, d'où l'achat du Fender.
Je suis étonné par son son. C'est de très bonne qualité, et c'est puissant. La saturation de l'ampli est un sèche (transistor) mais donne un coté Hard Rock des années 80. Si je branche mon overdrive BigBen VOX à lampe... ben j'ai l'impression que cela sonne aussi bien qu'un tout lampe.
Je sais qu'il y du snobisme dans les instruments de musiques.. Mais j'ai plusieurs questions :
Est ce que quelqu'un peut me dire de quelle époque date la fabrication de ce combo, (fabriqué au USA 200W, et ce n'est pas le "Plus", c'est le Deluxe tout court)
Pourquoi, on nous rabat les oreilles avec les amplis à lampes pour leur puissance, alors q'un vieux coucou comme celui-ci fait amplement le boulot (je ne suis q'un amateur qui joue dans un groupe de Hard Rock, et qui fait 6 concerts par ans, comme beaucoup d'amateurs)?
Quelqu'un connait-il cet ampli.
Je ne l'ai pas acheté au hasard, car j'avais lu quelque forum sur cet équipement qui le signifiaient de bonne facture.
Bien à vous
Eiwar.
Heaven Shall Burns
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Eiwar
76
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 16 ans
11 Posté le 16/09/2018 à 19:25:31
Salut Strato1963,
Je viens juste de lire ta réponse.
Je suis d'accord avec ton analyse, qui ma parait juste.
Maintenant Et je t'avoue la vérité : je suis un passionné de musique, j'en joue depuis longtemps, en groupe, seul, en tant que guitariste et en tant que bassiste. J'ai 37 ans, je vais à des concerts et je fais encore partie de ceux qui achètent des CD...
Je gagne décemment ma vie et je suis marié, 2 enfants, ma femme aussi gagne correctement sa vie. Je ne vis pas de la musique. Et je trouve ton jugement très dur. Si je comprends, je suis un "faux" passionné car je ne mets pas le prix...ou je mets un prix avant d'acheter.
T'as raison. Le jour où j'ai sorti 1000 balles pour acheter ma Godin, j'ai réfléchi en plusieurs fois car je suis issu d'une famille modeste et acheter une guitare, même 250€ me paraît un luxe. D'ailleurs, je voulais faire de la guitare à 10 ans, mais c'était "non" car mes parents n'avaient pas les moyens. Mon père qui a toujours taffé me disait :" les loisirs ne mettent pas de la soupe dans les assiettes".
Ma première guitare était un Fender Mexicaine de 1990 que j'avais acheté avec un petit ampli Marshall Valvestate 8020 (qui sonne horriblement mal en saturé). Je voulais jouer comme Dave Mustaine : j'étais mal parti avec ce duo de matériel.
J'avais payé l'ensemble 2500€. Je ne connaissais ni Fender, ni Marshall. J'avais écouté le vendeur qui m'avait dit que j'allais faire une affaire en or. L'ensemble était en dépôt vente dans un magasin de musique à Châteauroux. J'ai appris 10 ans plus tard que ce vendeur était en tôle pour avoir vendu le matériel d'occasion et ne pas avoir reversé les sommes aux vendeurs...
Rentrant heureux chez moi, je me suis fait engueuler par mon père à cause de cet achat (avec mes deniers personnels).
La Strat je l'ai vendue (et je le regrette maintenant). Je me souviens de mes premières fois, lorsque je jouais avec d'autres guitaristes qui n'étaient pas meilleurs que moi : "oh elle est belle ta Strat, elle sonne bien..ouais mais c'est une mexicaine, c'est nul". Des mecs de 40 piges qui avaient des tunes... je trouvais ça un peu con... car je n'entendais pas de différences entre les leurs et la mienne.
Mes comparaisons sont certainement mauvaises, naïves et nigaudes.
Je voulais tout simplement dire que pour un amateur comme moi et j'insiste AMATEUR... Un Valveking qui est en salle de répète et un vieux fender pour chez (d'où le double emploi). Me conviennent très bien.
Je ne me vois pas, même passionné, me ramener avec un Double Rectifieur Turbo Diesel HDI 100CV de chez VERYHIGHCOST à la maison. Je me sentirais mal... Ma femme me dirait : tu t'es fait plaisir... je n'aurais pas de scène de ménage, mais pour jouer 2 heures en moyenne par semaines avec, je trouve ça con.
Pis, peut-être suis-je trop pingre et mon éducation qui m'a apprise à m'auto-satisfaire de peu, me freinent dans ce genre d'investissement?
1. Parce que, je trouve cela trop dispendieux pour ce que j'ai à en faire.
2. Ma femme (musicienne aussi) est cool, mais préfère que l'on consacre 2000€ pour les vacances et je suis d'accord.
3. L'instrument ne fait pas le musicien : j'ai vu des mecs jouer sur des guitares à 200 balles avec des amplis bizarres dont je ne connais pas la marque, et ça sonnait bien.
4. Un passionné de voiture peu rouler en Dacia et regarder le grand prix de F1. Il ne roulera pas en Ferrari ou en Porsches.
5. Un passionné de foot ne va pas forcement en Russie voir la coupe du monde. Et souvent, il ne tape jamais dans la balle. Il achète une grosse télé...
6. Je parlais avec un électronicien "passionné" qui a réparé mon Vk (sur Olivet) lorsqu'il a cramé : sa gratte préférée une Aria pro II... Il me disait qu'il y avait pas mal de branlette dans le matos de musique. Désolé pour mon vocabulaire.
7. Je pense que tout cela est subjectif... Un fois, j'ai été surpris par une Squier... Très belle, bien finie, avec des micros Duncan design (la sous marque... oh lalala). C''était très bien.
8. Je n'ai pas les moyens de mettre 50 € dans une bouteille de rouge.
9-10. J'ai certainement les oreilles pourries et le palais aussi fin que celui d'un porc.
Chacun vit ses passions selon ses moyens, ses enjeux, et ses limites.
J'essaie de vivre ma passion raisonnablement, en effet.
Mes limites sont : l'humilité, mes compétences de musiciens, et le bon sens.
Il y a de fins amateurs, connaisseurs, qui peuvent se permettent de dépenser des sommes folles dans le matos, et qui y mettent les priorités pour, comme toi... et je trouve ça bien.
Les p'tits gars comme moi.
Les snobs, beaucoup.
Les virtuoses qui jouent avec du vieux matos de prolos (je connais un prof de musique qui joue sur une Sakai toute poussiéreuse et un ampli Carlsbro tout moche)
Je te remercie pour tes réponses et ton éclairage.
Bertrand un vrai passionné de musique et amateur de la Beauce (d'origine Berrichonne).
Je viens juste de lire ta réponse.
Je suis d'accord avec ton analyse, qui ma parait juste.
Maintenant Et je t'avoue la vérité : je suis un passionné de musique, j'en joue depuis longtemps, en groupe, seul, en tant que guitariste et en tant que bassiste. J'ai 37 ans, je vais à des concerts et je fais encore partie de ceux qui achètent des CD...
Je gagne décemment ma vie et je suis marié, 2 enfants, ma femme aussi gagne correctement sa vie. Je ne vis pas de la musique. Et je trouve ton jugement très dur. Si je comprends, je suis un "faux" passionné car je ne mets pas le prix...ou je mets un prix avant d'acheter.
T'as raison. Le jour où j'ai sorti 1000 balles pour acheter ma Godin, j'ai réfléchi en plusieurs fois car je suis issu d'une famille modeste et acheter une guitare, même 250€ me paraît un luxe. D'ailleurs, je voulais faire de la guitare à 10 ans, mais c'était "non" car mes parents n'avaient pas les moyens. Mon père qui a toujours taffé me disait :" les loisirs ne mettent pas de la soupe dans les assiettes".
Ma première guitare était un Fender Mexicaine de 1990 que j'avais acheté avec un petit ampli Marshall Valvestate 8020 (qui sonne horriblement mal en saturé). Je voulais jouer comme Dave Mustaine : j'étais mal parti avec ce duo de matériel.
J'avais payé l'ensemble 2500€. Je ne connaissais ni Fender, ni Marshall. J'avais écouté le vendeur qui m'avait dit que j'allais faire une affaire en or. L'ensemble était en dépôt vente dans un magasin de musique à Châteauroux. J'ai appris 10 ans plus tard que ce vendeur était en tôle pour avoir vendu le matériel d'occasion et ne pas avoir reversé les sommes aux vendeurs...
Rentrant heureux chez moi, je me suis fait engueuler par mon père à cause de cet achat (avec mes deniers personnels).
La Strat je l'ai vendue (et je le regrette maintenant). Je me souviens de mes premières fois, lorsque je jouais avec d'autres guitaristes qui n'étaient pas meilleurs que moi : "oh elle est belle ta Strat, elle sonne bien..ouais mais c'est une mexicaine, c'est nul". Des mecs de 40 piges qui avaient des tunes... je trouvais ça un peu con... car je n'entendais pas de différences entre les leurs et la mienne.
Mes comparaisons sont certainement mauvaises, naïves et nigaudes.
Je voulais tout simplement dire que pour un amateur comme moi et j'insiste AMATEUR... Un Valveking qui est en salle de répète et un vieux fender pour chez (d'où le double emploi). Me conviennent très bien.
Je ne me vois pas, même passionné, me ramener avec un Double Rectifieur Turbo Diesel HDI 100CV de chez VERYHIGHCOST à la maison. Je me sentirais mal... Ma femme me dirait : tu t'es fait plaisir... je n'aurais pas de scène de ménage, mais pour jouer 2 heures en moyenne par semaines avec, je trouve ça con.
Pis, peut-être suis-je trop pingre et mon éducation qui m'a apprise à m'auto-satisfaire de peu, me freinent dans ce genre d'investissement?
1. Parce que, je trouve cela trop dispendieux pour ce que j'ai à en faire.
2. Ma femme (musicienne aussi) est cool, mais préfère que l'on consacre 2000€ pour les vacances et je suis d'accord.
3. L'instrument ne fait pas le musicien : j'ai vu des mecs jouer sur des guitares à 200 balles avec des amplis bizarres dont je ne connais pas la marque, et ça sonnait bien.
4. Un passionné de voiture peu rouler en Dacia et regarder le grand prix de F1. Il ne roulera pas en Ferrari ou en Porsches.
5. Un passionné de foot ne va pas forcement en Russie voir la coupe du monde. Et souvent, il ne tape jamais dans la balle. Il achète une grosse télé...
6. Je parlais avec un électronicien "passionné" qui a réparé mon Vk (sur Olivet) lorsqu'il a cramé : sa gratte préférée une Aria pro II... Il me disait qu'il y avait pas mal de branlette dans le matos de musique. Désolé pour mon vocabulaire.
7. Je pense que tout cela est subjectif... Un fois, j'ai été surpris par une Squier... Très belle, bien finie, avec des micros Duncan design (la sous marque... oh lalala). C''était très bien.
8. Je n'ai pas les moyens de mettre 50 € dans une bouteille de rouge.
9-10. J'ai certainement les oreilles pourries et le palais aussi fin que celui d'un porc.
Chacun vit ses passions selon ses moyens, ses enjeux, et ses limites.
J'essaie de vivre ma passion raisonnablement, en effet.
Mes limites sont : l'humilité, mes compétences de musiciens, et le bon sens.
Il y a de fins amateurs, connaisseurs, qui peuvent se permettent de dépenser des sommes folles dans le matos, et qui y mettent les priorités pour, comme toi... et je trouve ça bien.
Les p'tits gars comme moi.
Les snobs, beaucoup.
Les virtuoses qui jouent avec du vieux matos de prolos (je connais un prof de musique qui joue sur une Sakai toute poussiéreuse et un ampli Carlsbro tout moche)
Je te remercie pour tes réponses et ton éclairage.
Bertrand un vrai passionné de musique et amateur de la Beauce (d'origine Berrichonne).
Heaven Shall Burns
Berzin
23794
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
12 Posté le 16/09/2018 à 19:43:33
Citation :
3. L'instrument ne fait pas le musicien : j'ai vu des mecs jouer sur des guitares à 200 balles avec des amplis bizarres dont je ne connais pas la marque, et ça sonnait bien.
Y a plein de marques d'amplis pas connues ! Si ça se trouve c'était un ampli boutique à 4000 euros.
Oui, il y a du snobisme dans la musique, mais il ne faut pas tomber dans le discours extrême, souvent présent dans les forum, avec des types qui cherchent à te démontrer par A+B que leur Stagg payée 180 euros sur Ebay Chine vaut une Gibson à 2000 euros. Pour reprendre la métaphore automobile, une Twingo me va bien et j'ai conscience que chez BMW on paye la marque, mais je sais aussi qu'une Twingo n'a pas les mêmes caractéristiques qu'une BM à 45 000 euros.
Citation :
Les virtuoses qui jouent avec du vieux matos de prolos (je connais un prof de musique qui joue sur une Sakai toute poussiéreuse et un ampli Carlsbro tout moche)
Y en a, mais en général, les pros et à plus forte raison les virtuoses ont du matériel haut de gamme. Pour les raisons que tu évoques d'ailleurs. Tu ne te vois pas mettre une forte somme (et c'est ton droit) dans un ampli parce que tu joues 2 heures par semaine, mais le pro qui passe 6 heures par jour sur l'instrument c'est différent.
Après, chacun fait comme il veut. Pour ma part, j'aime la musique, je donne des cours, j'aime me faire plaisir en achetant du beau matériel, parce que je sais que ça décote peu. Le coup du "est-ce que je mérite ce matériel" c'est un question qui n'a pas lieu d'être. On achète parce qu'on a l'envie et les moyens, pas parce qu'on mérite. Est-ce que l'acheteur d'une Ferrari se demande s'il est assez bon pilote pour la mériter ? Dans d'autres domaines, je n'investis pas. La voiture, j'achète d'occaz, je ne vois pas l'intérêt de mettre 20 000 euros dans un véhicule qui en vaudra la moitié 5 ans après et 2000 au bout de 10 ans. Mais si mon voisin veut se payer un Mercedes ou une Audi à 40 000 euros, du moment que ses enfants ne manquent de rien, ça m'indiffère.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Eiwar
76
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 16 ans
13 Posté le 16/09/2018 à 20:10:10
Merci Berzin, tu m'as presque compris sauf sur un point : un peu se poser la question "Est ce que je le mérite?". OUI.
J'appelle cela du bon sens et le matériel milieu de gamme est là pour les personnes comme moi. Et j'en connais.
J'ai largement les moyens, et je suis passionné. Mais, "suis-je assez bon et est ce que je joue assez pour péter 4000€ dans du matos?"
P.S : pour "l'ampli bizarre" c'était vrai un truc moche qu'on lui avait donner...
J'appelle cela du bon sens et le matériel milieu de gamme est là pour les personnes comme moi. Et j'en connais.
J'ai largement les moyens, et je suis passionné. Mais, "suis-je assez bon et est ce que je joue assez pour péter 4000€ dans du matos?"
P.S : pour "l'ampli bizarre" c'était vrai un truc moche qu'on lui avait donner...
Heaven Shall Burns
Berzin
23794
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
14 Posté le 16/09/2018 à 20:40:13
Je comprend le coup du "je ne joue pas assez pour justifier l'achat", mais je suis plus dubitatif sur le "je ne mérite pas" au sens de "je suis pas assez bon". C'est très subjectif. C'est quoi être bon ? Y a sans doute des types qui me trouvent bon, mais Jeff Beck trouverait que je suis nul. Comment mesurer ça ? Par la technique ? Certains ont un faible technique mais une super musicalité, ils savent émouvoir avec 4 notes quand d'autres sont très techniques mais chiants à écouter.
La question doit au final s'articuler sur trois points :
-Ai-je les moyens ?
-Quelles sont mes priorités ?
-Est-ce que ça me fait plaisir ?
Effectivement, si c'est vendre une Peavey pour prendre un ampli haut de gamme juste pour le nom, sans prendre plaisir aux différences de son ou de possibilités : aucun intérêt.
La question doit au final s'articuler sur trois points :
-Ai-je les moyens ?
-Quelles sont mes priorités ?
-Est-ce que ça me fait plaisir ?
Effectivement, si c'est vendre une Peavey pour prendre un ampli haut de gamme juste pour le nom, sans prendre plaisir aux différences de son ou de possibilités : aucun intérêt.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Eiwar
76
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 16 ans
15 Posté le 16/09/2018 à 20:50:21
Alors je suis radin )
Heaven Shall Burns
Berzin
23794
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
16 Posté le 16/09/2018 à 21:30:38
Pourquoi radin ? C'est peut être simplement que tu n'en vois pas l'intérêt ? Encore une fois, on peut avoir plaisir à s'offrir un bel ampli, mais rechigner à mettre de l'argent dans une voiture parce qu'on y voit qu'un tas de tôle sans intérêt. C'est pas de la radinerie, mais des choix en fonction de l'intérêt qu'on porte aux choses.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
Eiwar
76
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 16 ans
17 Posté le 16/09/2018 à 23:07:00
Ouf ben voilà. Je suis d’accord.
Pareil pour la bagnole...
Pareil pour la bagnole...
Heaven Shall Burns
Anonyme
8
18 Posté le 18/09/2018 à 17:04:19
Il est aussi vrai que l’excellence de Mesa Boogie s’est ternie peu à peu depuis l’apparition des « Rectifier » et la disparition des séries Mark, le Mk V n’étant qu’un clone de « Rectifier » Deluxe à presets, pour n’être maintenant perçue que comme une enseigne à « Graisseux, façon Metal » !
Un peu snob tout ça non. ...?
Je connais très bien le rectifier et joue sur le mark v depuis 9 ans, ils n'ont pas grand chose en commun, pas du tout le même esprit. Et c'est un peu rébarbatif ce sempiternel c'était mieux avant. Le 5 n'est pas moins bien que le 4 et vice versa. Ils sont différent c'est tout....
Un peu snob tout ça non. ...?
Je connais très bien le rectifier et joue sur le mark v depuis 9 ans, ils n'ont pas grand chose en commun, pas du tout le même esprit. Et c'est un peu rébarbatif ce sempiternel c'était mieux avant. Le 5 n'est pas moins bien que le 4 et vice versa. Ils sont différent c'est tout....
Strato1963
168
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 16 ans
19 Posté le 25/09/2018 à 19:48:49
Bonjour Eiwar et couzinzin !
Tu m’excuseras, Eiwar, je voudrais juste recadrer ce dernier post, car cher couzinzin, là où tu vois du snobisme, moi en tant que musicien depuis 41 ans (grand consommateur de Boogie) et électronicien depuis presque autant, ce que j’exprime modestement est le fruit mon expérience ! Par ailleurs, je pense que ta réaction n’a pas été motivée par le sujet de Eiwar, mais plutôt par ma prise de position sur un matériel qui semble te tenir à cœur.
Tu ne peux pas avoir connu l’époque durant laquelle Mesa Engineering (et ses modèles Boogie) représentait ce que l’on nomme maintenant un constructeur "Boutique". Boogie est en fait la référence d’un ampli (comme Twin est la référence d’un Fender) et de ses multiples évolutions ! Randall Smith et sa petite équipe proposaient des produits aussi brillants que ceux de Jim Kelley ou Alexander "Howard" Dumble ! La base électronique était la même, soit le préamp d’un Fender Princeton, la section d’amplification d’un Fender Bassman, un HP de 12" à la réponse neutre (Altec, JBL puis Electro-Voice) et une multitude d’améliorations et de trouvailles techniques ! En France, bien que connut tardivement du grand public (courant des 80’s), le Boogie représentait le summum de l’amplification, tout le monde en voulait un ! Simplement, il coûtait l’équivalent de 2 à 3 fois le prix d’un Fender Twin Reverb et il fallait attendre de nombreux mois entre la commande et la livraison faute à une production artisanale (environ 3000 amplis entre 1971 et 1979).
Cependant, au début des 90's, Mesa s’est considérablement agrandi en créant de nouvelles gammes (et un circuit de distribution digne de ce nom) pour offrir des produits au plus grand nombre, à moindre coût et visant, sûrement involontairement, une clientèle de plus en plus ciblée (il n’y a qu’à voir les artistes cités comme utilisateurs dans les catalogues "papier" ou simplement sur le site du constructeur pour s’apercevoir que les 3/4 sont de mouvances « hard » à « métallique »), par conséquent, la qualité s’est mise à baisser graduellement, reléguant Mesa à une entreprise trop industrialisée et perdant au passage sa qualification de "Boutique". A la lecture des schémas du Mark IV-B, du Dual Rectifier et des nouvelles options techniques prises, il suffit d’un œil averti pour comprendre le changement de direction et le commencement des futurs problèmes pour Mesa Engineering à (re)trouver un créneau marketing cohérent.
Pour avoir eu deux Mark V en réparation, j’ai bien sûr testé longuement la bête et l’ai confronté à mon Mark IV-A, à mon Triaxis (+ un Simul 395 et 2 enceintes équipées de 2 EVM12L) et à un vieux Mark I, sans pouvoir retrouver l’essence sonore de ces amplis. Quant au supposé "Esprit", terme très inapproprié et peu pragmatique pour désigner une chaîne de composants électroniques, un Mesa comme le tien approche de façon très convaincante le Dual Rectifier sur le canal 3 en position « Extrême », mais s’éloigne nettement de la lignée Boogie. Tente de changer ton HP pour, par exemple, un Celestion Cream Alnico (pour sa tenue en puissance), un Electro-Voice EVM12L ou bien un JBL D120F, tu découvriras de nouvelles saveurs sonores.
Selon de nombreux utilisateurs, Mesa avait atteint son apothéose avec les Boogie Mark II-C+ et Mark IV-A, dignes représentants de la lignée, les Mesa Quad Preamp et Triaxis, les amplificateurs de puissance 290, Simul 395 et Strategy 400 et les Bass 400 et 400+ ! Après quoi, il a fallu 18 ans pour sortir le Mark V qui représente une sorte de compilation du meilleur de divers produits Mesa, un peu comme le Triaxis V1 pour les Boogie, mais sans les mémoires, et rassemble sur un même châssis toutes les intelligentes innovations que Randall Smith a pu développer sur d’autres références de la marque. A ce titre et comme tu le soulignes très justement, je me demande si cela n’a pas été une erreur que de l’incorporer dans la lignée Boogie, plutôt que créer une autre référence bien distincte, tant sa conception est complexe et ses sonorités différentes. Il reste néanmoins le navire amiral (accompagné du JP2C), brillant haut de gamme, de l’enseigne et reste prompt à s’attaquer à tous les styles de musique.
Pour ma part, je retiendrai les sons de Larry Carlton (de 1973 à 1986), de Mark Knopfler (de Making Movies à Brothers in Arms en passant par le Live Achemy), de Steve Lukather (entre 1982 et 1992), de Hank Marvin (durant les 80’s), de Carlos Santana, de Metallica, de Paul McCartney, de Dream Theater ou encore de David Gilmour (Tête Mark II, puis Studio Preamp, utilisés uniquement comme pédales de distortion), etc. J’en passe de nombreux, mais, au moins pour ceux-là, je les ai vus plusieurs fois sur scène équipés de Mesa ou de Boogie Pré 90’s ! Dans un registre aussi éclectique, je vois nettement moins de Mesa (autres que les Rectifier) fabriqués postérieurement sur les scènes que je visite régulièrement. C’est un fait, partagé par de nombreux musiciens !
Pour finir, cette année, Randall Smith va fêter ses 72 bougies, même s’il reste un truculent personnage, il va devoir passer la main, inévitablement ! Reste à savoir ce qu’adviendra de Mesa Engineering …
Je te présente mes excuses Eiwar pour ce long hors sujet, j’aurais pu ignorer cette intervention inopportune, mais le propos de couzinzin nécessitait une très résumée remise en perspective. Je te répondrais un peu plus tard pour te faire partager mon point de vue de passionné.
Bien musicalement,
Tu m’excuseras, Eiwar, je voudrais juste recadrer ce dernier post, car cher couzinzin, là où tu vois du snobisme, moi en tant que musicien depuis 41 ans (grand consommateur de Boogie) et électronicien depuis presque autant, ce que j’exprime modestement est le fruit mon expérience ! Par ailleurs, je pense que ta réaction n’a pas été motivée par le sujet de Eiwar, mais plutôt par ma prise de position sur un matériel qui semble te tenir à cœur.
Tu ne peux pas avoir connu l’époque durant laquelle Mesa Engineering (et ses modèles Boogie) représentait ce que l’on nomme maintenant un constructeur "Boutique". Boogie est en fait la référence d’un ampli (comme Twin est la référence d’un Fender) et de ses multiples évolutions ! Randall Smith et sa petite équipe proposaient des produits aussi brillants que ceux de Jim Kelley ou Alexander "Howard" Dumble ! La base électronique était la même, soit le préamp d’un Fender Princeton, la section d’amplification d’un Fender Bassman, un HP de 12" à la réponse neutre (Altec, JBL puis Electro-Voice) et une multitude d’améliorations et de trouvailles techniques ! En France, bien que connut tardivement du grand public (courant des 80’s), le Boogie représentait le summum de l’amplification, tout le monde en voulait un ! Simplement, il coûtait l’équivalent de 2 à 3 fois le prix d’un Fender Twin Reverb et il fallait attendre de nombreux mois entre la commande et la livraison faute à une production artisanale (environ 3000 amplis entre 1971 et 1979).
Cependant, au début des 90's, Mesa s’est considérablement agrandi en créant de nouvelles gammes (et un circuit de distribution digne de ce nom) pour offrir des produits au plus grand nombre, à moindre coût et visant, sûrement involontairement, une clientèle de plus en plus ciblée (il n’y a qu’à voir les artistes cités comme utilisateurs dans les catalogues "papier" ou simplement sur le site du constructeur pour s’apercevoir que les 3/4 sont de mouvances « hard » à « métallique »), par conséquent, la qualité s’est mise à baisser graduellement, reléguant Mesa à une entreprise trop industrialisée et perdant au passage sa qualification de "Boutique". A la lecture des schémas du Mark IV-B, du Dual Rectifier et des nouvelles options techniques prises, il suffit d’un œil averti pour comprendre le changement de direction et le commencement des futurs problèmes pour Mesa Engineering à (re)trouver un créneau marketing cohérent.
Pour avoir eu deux Mark V en réparation, j’ai bien sûr testé longuement la bête et l’ai confronté à mon Mark IV-A, à mon Triaxis (+ un Simul 395 et 2 enceintes équipées de 2 EVM12L) et à un vieux Mark I, sans pouvoir retrouver l’essence sonore de ces amplis. Quant au supposé "Esprit", terme très inapproprié et peu pragmatique pour désigner une chaîne de composants électroniques, un Mesa comme le tien approche de façon très convaincante le Dual Rectifier sur le canal 3 en position « Extrême », mais s’éloigne nettement de la lignée Boogie. Tente de changer ton HP pour, par exemple, un Celestion Cream Alnico (pour sa tenue en puissance), un Electro-Voice EVM12L ou bien un JBL D120F, tu découvriras de nouvelles saveurs sonores.
Selon de nombreux utilisateurs, Mesa avait atteint son apothéose avec les Boogie Mark II-C+ et Mark IV-A, dignes représentants de la lignée, les Mesa Quad Preamp et Triaxis, les amplificateurs de puissance 290, Simul 395 et Strategy 400 et les Bass 400 et 400+ ! Après quoi, il a fallu 18 ans pour sortir le Mark V qui représente une sorte de compilation du meilleur de divers produits Mesa, un peu comme le Triaxis V1 pour les Boogie, mais sans les mémoires, et rassemble sur un même châssis toutes les intelligentes innovations que Randall Smith a pu développer sur d’autres références de la marque. A ce titre et comme tu le soulignes très justement, je me demande si cela n’a pas été une erreur que de l’incorporer dans la lignée Boogie, plutôt que créer une autre référence bien distincte, tant sa conception est complexe et ses sonorités différentes. Il reste néanmoins le navire amiral (accompagné du JP2C), brillant haut de gamme, de l’enseigne et reste prompt à s’attaquer à tous les styles de musique.
Pour ma part, je retiendrai les sons de Larry Carlton (de 1973 à 1986), de Mark Knopfler (de Making Movies à Brothers in Arms en passant par le Live Achemy), de Steve Lukather (entre 1982 et 1992), de Hank Marvin (durant les 80’s), de Carlos Santana, de Metallica, de Paul McCartney, de Dream Theater ou encore de David Gilmour (Tête Mark II, puis Studio Preamp, utilisés uniquement comme pédales de distortion), etc. J’en passe de nombreux, mais, au moins pour ceux-là, je les ai vus plusieurs fois sur scène équipés de Mesa ou de Boogie Pré 90’s ! Dans un registre aussi éclectique, je vois nettement moins de Mesa (autres que les Rectifier) fabriqués postérieurement sur les scènes que je visite régulièrement. C’est un fait, partagé par de nombreux musiciens !
Pour finir, cette année, Randall Smith va fêter ses 72 bougies, même s’il reste un truculent personnage, il va devoir passer la main, inévitablement ! Reste à savoir ce qu’adviendra de Mesa Engineering …
Je te présente mes excuses Eiwar pour ce long hors sujet, j’aurais pu ignorer cette intervention inopportune, mais le propos de couzinzin nécessitait une très résumée remise en perspective. Je te répondrais un peu plus tard pour te faire partager mon point de vue de passionné.
Bien musicalement,
Hit !
22646
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
20 Posté le 29/09/2018 à 18:43:26
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Hors sujet :Cependant toujours aussi instructif, Strato.
Ne t'arrête pas; c'est pour moi (et bien des suiveurs) une vraie leçon à chaque coup
Merci en tout cas.
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