Une refonte graphique vient d'être mise en ligne. Nous espérons qu'elle vous plaira. Merci de nous signaler tout bug ou perte de fonctionnalité ici →
Un cadeau d'UVI pour les 25 ans d'Audiofanzine
Pour célébrer notre quart de siècle, UVI se joint à nous et vous offre le Digital Synsations Vol.1. Pour en profiter c'est par ici 👉
Nouveauté : Bookmark article, news ou tuto
Bookmarkez un article, une news ou un tuto et retrouvez-le dans votre section "Mes signets" du menu membre.
6 nouveaux annuaires
Luthiers, Réparateurs, Cours de musique, Studios d’enregistrement, de mastering et de répétition... Suggérez l’ajout d’une entreprise, inscrivez la vôtre ou déposez un avis.
Alertes disponibilité et baisse de prix
Ces nouvelles fonctionnalités vous permettent d'être informé·e dès qu'un produit est disponible ou que son prix a baissé.
Tentatives d'arnaque dans les petites annonces
Nous faisons face depuis quelques mois à une recrudescence de tentatives d'arnaques dans les petites annonces. Suivez nos recommandations >
Sujet de la discussionPosté le 23/05/2015 à 01:50:04Editorial du 23 mai 2015 : commentaires
Jouer un refrain complet un ton au-dessus du reste de groupe, se lancer dans un solo alors que le chanteur entame juste le second couplet, jouer 4 notes de trop après que tout le monde s’est arrêté net à la fin du morceau : les effets de l’alcool sur le musicien sont connus depuis longtemps. Mais on avait encore jamais entendu parler des effets de la musique sur le sens du goût, et sur la perception du vin en particulier.
Or, Charles Spence et Qian Wang, deux psychologues de l’Université d’Oxford viennent de montrer que le contexte sonore joue sur nos impressions gustatives : pour peu qu’ils ne soient pas bus en écoutant la même musique, deux verres du même vin sont ainsi perçus comme provenant de deux crus distincts. Étonnant? Pas tant que ça si l’on considère que des neurologues ont récemment établi des connexions entre les zones du cerveau se rapportant à l’odorat et à l’audition.
Pas étonnant non plus lorsqu’on sait que la musique d’ambiance en supermarché influence nos comportements d’achat (dans un supermarché anglais, lorsqu’on passe de la musique française, il se vend plus de vin français, et lorsqu’on passe de la musique allemande, c’est l’inverse) tandis que la musique classique pousse à acheter des vins plus chers que ceux qu’on achète en écoutant le Top 50, et que la musique forte pousse à boire en plus grande quantité et plus vite.
Bref, il semble bien que le pouvoir de la musique soit bien plus concret qu’on ne l’imaginait, au point qu’on nous vendra peut-être bientôt des disques comme exhausteur de goût au rayon surgelés. Kind of Blue pour brandade de morue, La Flûte enchantée pour poêlée forestière, Highway to hell et son gratin de courgettes… Voilà bien une aubaine que l’industrie du disque était loin d’imaginer : se faire digérer par l’industrie agroalimentaire!
Au boulot donc, cuistots du son! Que ce soit pour faire une tambouille électro avec le Roland JD-Xi ou pour suivre les recettes du chef Joey Sturgis, sachant que nous avons un nouveau piano de cuisson à vous soumettre : le tant attendu Studio One 3. Transformez donc ce monde de malbouffe en resto 3 étoiles, pour le plus grand bonheur de nos papilles auditives!
" Mais on avait encore jamais entendu parler des effets de la musique sur le sens du goût [...] "
Pourtant, nos rockers français l'avaient bien pressenti dans les années 60 quand ils chantaient en " yaourt " !
0
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
27Posté le 24/05/2015 à 12:05:57
J'avis co-écrit (avec François, pour les paroles, si jamais tu lis ceci...) il y a une trentaine d'années "le blues du camembert" un blues "coule", mais qui pue...
C'est ça avoir du goût...
0
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Music AL Box
1291
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
28Posté le 24/05/2015 à 19:57:39
L'avantage entre PQ et PS, ne se résume pas qu'à une consonne ni dans la façon de se torcher.
Il peut le faire avec de la soie et quand il évacue, il gagne, par contre vous et moi ?